Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Dans les griffes de la Peur absolut. [PV Elendë]
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Sam 9 Avr 2016 - 23:35

Lorsqu'il ouvrit à nouveau les yeux, se fut pour englober une plaque de pierre et c'est avec un sursaut qu'il se mit sur ses pattes. Durant quelques instants il ne comprit pas ce qui lui arrivait car il se trouvait auparavant sur la plage à respirer l'air marin. Il avait alors à ses côtés l'estival Elendë. Le printanier plissa les yeux tout en cherchant à comprendre ce qu'il faisait ici. Cet endroit était lugubre et il avait quelque chose de dérangeant. Quelque chose de profondément terrifiant. Une plaisanterie, ce ne pouvait être que cela et rien d'autre, il fallait juste qu'il mette la patte sur l'auteur de tout cela et le tour serait joué. Ou une illusion peut être ? Après tout comment pouvait-il se trouver ici alors qu'il avait été en un autre lieu une heure auparavant. Impossible, illogique même. Et pourtant, lorsqu'il baissa le regard sur la pierre, son œil accrocha des mots ; des mots qui formaient un nom, le sien. Son calme se fissura légèrement pour laisser poindre une pointe de colère, cette menace ne lui plaisait guère et s'il trouvait celui qui en était à l'origine, il allait lui faire ravaler sa mauvaise idée.

Samarithin fit quelques pas prudent en ce lieu où régnait brumes et sinistres pierres. Tout cela lui semblait trop réel, trop présent... Le souffle glacial de l'air glissant entre les tombes était comme celui qui soufflait parmi les ruines de l'ancien monde dans lequel il avait vue le jour et ce simple rappel lui tira des sueurs froides. Ses pas résonnaient trop bruyamment à ses oreilles et le firent soudainement se sentir seul, isolé. Ses pattes se figèrent d'elles-même, le clouant sur place plus sûrement que s'il avait été fait de pierre. Seul ?! Où était...

« Allons donc... Depuis quand t'intéresses-tu aux autres ? Depuis quand fais-tu plus attention à leur absence qu'à leur présence ? »

Depuis quand... ? Le sang de Samarithin de fit qu'un tour, il se sentait étrangement mal, il se sentait étrangement faible ainsi, à ne pas savoir ce qui pouvait se cacher derrière cette brume... tout comme il n'avait jamais su ce que lui avait caché les ténèbres ce jours fatidique. Tout ce qu'il se rappelait avec une acquitté atroce, c'était le sang qui l'entourait et qui avait imbibé sa fourrure... et celui entêtant qui dégoulinait de sa gueule. Le crissement des lianes qui se rétractaient en lui. « Bouge, tu dois bouger ! » Trouver quelqu'un, oui, il devait retrouver Elendë !

« Haha ! As-tu seulement raison ? Ne te faut-il pas plutôt fuir les autres ? »

Impossible, le géant estival était le seul peut-être en mesure de l'aider à se contrôler, à ne pas déraper... Si seulement il pouvait bouger. Mais face à lui, une autre tombe et elle aussi avec des lettres, un simple mot qui lui fit perdre un peu plus pied. Ses pattes se déverrouillèrent enfin, lui permettant de se jeter entre les tombes à la recherche d'un être vivant. Fuyant les langues de brumes qui tentaient de monter le long de ses pattes, tentant de ne pas laisser son esprit effrayer voir les yeux rougeoyant à travers le voile opaque. Puis il finit par piler net. « Garde ton calme, tout va bien tant que le sang n'est pas versé, tout va bien, respires. » L'air qui lui emplit alors les poumons avait quelque chose de vicié et d'immobile malgré le filet d'air glacé. La mort était trop présente ici, et sous son regard rien ne bougeait, rien ne vivait. Son regard s'écarquilla, jamais il n'avait vue un tel endroit suintant la mort et la peur. La peur, voilà bien une sensation qu'il avait rarement éprouvé et qui venait à présent frapper à sa porte. Elle le rendait anxieux, lui faisait voir des choses qui n'existaient pas, ou du moins pas ici, mais uniquement dans ses plus pires cauchemars. Et pire que tout, dans son esprit, les mots de la dernière tombe repassait sans cesse... E.L.E.N.D.Ë. Quelque chose n'allait pas, rien n'allait d'ailleurs ; et pire que tout, il se sentait observé.

-Où te caches-tu...

Mais ses paroles ne furent rien d'autre qu'un murmure incertain, plus emprunt de crainte que de colère. Ses cauchemars semblaient plus proche que jamais auparavant et malgré tout son sang froid, la carapace se fissurait lentement. Peur, jusqu'alors il n'avait fait qu'effleurer cette entité... à présent il aurait presque pu la sentir le railler, pointer d'une griffe ses faiblesses. Et toujours personne en vue, ou qu'il puisse porter le regard... Peut-être étais-ce là son salut, le fait de se retrouver seul face à lui-même allait peut être le sauver... ou alors il serait emporté dans la tombe. Du coin de l’œil, il crut voir sourde d'entre ses poils une liane carmin mais il se trompait et un soupir lui échappa. « Notre esprit nous piège... » Au fond de lui il sentit acquiescer le monstre mais tout était étrange ici, et bientôt il commença à se sentir mal et à sentir son corps frissonner comme si les lianes allaient surgir d'un moment à un autre.
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Dim 10 Avr 2016 - 16:59

C'est dans une ambiance pesante qu'Elendë ouvre ses yeux turquoises. Il ne sait pas si c'est le froid ou l'endroit dure sur lequel il est allongé qui l'a réveillé. Son esprit est brumeux, il ne se rappelle pas s'être endormis, après avoir croqué dans son poisson. Un peu perdu, il lève les yeux pour observer les alentours, et ce qu'il voit lui glace le sang : des tombes. Des milliers et des milliers de tombes, un véritable cimetière. C'est alors qu'il vit son nom, et la date de sa mort. 1er Avril. Aujourd'hui même, en fait. Son coeur se mit à faire des bonds impossibles dans son coeur et il fut obligé de respirer profondément pour ne pas céder à la panique. Regardant autour de lui, il se rappela soudainement de Samarithin. Les oreilles droites, il se campa bien droit sur ses grandes et lourdes pattes et leva le museau. Il inspira plusieurs fois, à la recherche de l'odeur printanière de son ami, mais seul le froid lui venait au nez.

Inquiet de ce nouvel endroit, il n'osa tout d’abord pas bouger. Et si il se perdait ? Mais apparemment, ce lieu semblait infini. C'est ce sentiment de piège qui fit tourner la tête de l'estival. Il fallait qu'il retrouve Samarithin, le gamma aurait certainement besoin de lui, si jamais il laissait sa panique le gagnait... Ce serait une catastrophe. Cherchant des yeux une forme semblable au printanier, il réfléchissait à une solution de se sortir de là. Si ils allaient tout droit, est ce qu'ils finissaient dans un cul de sac ou s'enfonceraient-ils jusqu'à ce que mort s'en suive ?

Frissonnant, le loup-ours se secoua puis mit une patte à terre. Il ne savait véritablement pas si il devait partir à sa recherche ainsi, sans aucun point de repère. Au final, rien n'était plus important que de retrouver son ami, aussi se mit-il en route sans plus de question. Il devait arrêter de se poser autant de question, et se concentrer sur l'essentiel : que faisait-il ici, et pourquoi ? Il se doutait bien que Samarithin et lui n'était pas les seuls dans cet endroit.

C'est alors que là, derrière lui, il perçut une présence. Ses membres se figèrent et il fut incapable de se remettre à marcher ou de se retourner. Il tenta de se mettre à respirer correctement, mais ses poumons semblaient immobilisés, eux aussi. La peur le clouait littéralement au sol. Il attendait un signe, un son de cette présence, mais il n'en était rien. Rien que le silence et ce froid glaciale qui lui gelait les os. C'est seulement après une minute interminable que la présence disparut et qu'il put se "détendre". Les oreilles en mouvement, il cherchait une ombre, un bruit. Même les oiseaux c'étaient arrêtés de chanter. Anxieux, Elendë poussa un petit soupir avant de se remettre à marcher d'un pas rapide.

Il ne cessait de tourner la tête dans tout les sens, à la recherche de son ami comme de cette présence qui l'avait paralysé. Il sentait son coeur battre la chamade et ses pattes se raidirent à chaque pas qu'il faisait. Il se sentait observé et ne savait pas d'où cela venait. Il sentait la menace de quelque chose, il présentait que tout cela n'était pas normal. Il aurait aimé que ce ne soit qu'un rêve, mais il avait beau se dire qu'il allait se réveiller, rien n'y avait fait.

C'est là, au détours d'une tombe, qu'il l'aperçu. Son coeur bondit dans sa poitrine et le soulagement fut telle qu'il sentit les larmes lui monter aux yeux. Il n'était pas seul. Ses grosses pattes se mirent à faire trembler la terre et il rejoignis Samarithin en courant. L'émotion qu'il ressentait le fit perdre contrôle et il prit son ami dans ses pattes, humant sa douce odeur printanière. Puis il le lâcha et l'observa longuement, cherchant chez lui la moindre de trace de blessure, mais rien. Il paraissait pourtant aussi livide que lui-même devait l'être. Ne pouvant pas parler trop fort, il se contenta de murmure :

- Tu vas bien ?

Puis, inquiet, regarda autour de lui. L'endroit ou il se trouvait l'angoissait réellement, sans qu'il sache pourquoi. Ce n'était pas tellement les tombes ou le cimetière en lui-même, bien qu'il y joue dedans, mais il y avait ce sentiment oppressant d'être prit au piège. Presque collé à Samarithin, Elendë s'assit dans l'herbe humide et baissa les oreilles. Prenant son temps, il observa le ciel sombre, et les nuages gris, puis les arbres démunis de feuillage. Il mit un temps aussi à lire les noms sur les multiples tombes : Akiro, le Bêta de l'été. Une certaine Daphné, Hurricane, Sai ou bien même Meneldil. Tout cela fit frissonner Elendë. Il ne les connaissaient peut être pas, mais il imaginait leurs angoisses quand ils étaient tombés ici, comme lui et Samarithin. Il se demanda d'ailleurs où ils avaient bien pu disparaître. Se tournant vers Samarithin, il se gratta la gorge pour retrouver sa voix normale.

- Sinon, on devrait peut-être bougé de là... Je ne sais pas toi, mais je me sens observé, ici.
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Lun 11 Avr 2016 - 18:44

La peur, la peur englobait tout en cet endroit, elle suintait du sol et des tombes environnante. L'air qu'il parvenait à respirer ne lui apportait que peu de réconfort car trop lourd et trop moite. Sa salive semblait s'être asséché, ne laissant dans sa gueule qu'un désert ; il pouvait presque sentir se gorge se craqueler et sa tête lui faire subir mile torture. Mais cette impression allait et venait par vagues, alternant entre réalité et illusion. Le pire dans cet histoire ce fut qu'il crut sentir la soif de sang s'agiter en lui, il crut percevoir dans sa gueule le corps inanimé d'une proie et courir le long de sa gorge un sang chaud et emplit de vie. Puis ces sensations s'évanouir et sa solitude ne fut plus. Les morts s'effacèrent et le froid régressa. Figé, Samarithin sentit son corps être parcourut d'une chaleur étrange mais, groggy qu'il était, il cligna plusieurs fois des paupières avant de comprendre l'origine du phénomène. Un corps massif pesait contre lui alors même qu'une étreinte d'acier l’enserrait. Il mit de longues minutes à retrouver ses esprits, tout comme les mots ne firent que raisonner inlassablement à ses oreilles. « Tout es si vague... »

« Je le... sent... le sang... il semble... hum... suinter de chaque chose mais... Il ne semble pas... réel... Tu l'as remarqué... n'est-ce pas ? »

Son esprit ne fonctionnait plus, il tremblait de crainte alors que ses fantômes revenaient avec plus de vigueur, alors même que ses cauchemars les plus fous lui revenaient. Les mouvements agitaient de son œil se stoppèrent, il avait aperçut quelque chose entre les tombes, une forme qui lui sembla faite de ténèbres, et dont les yeux rougeoyaient comme deux puis de lave. C'était une forme qu'il se rappelait avec netteté, un fantôme, une victime de ses première frénésie sanglante. Un être lupin à qu'il était certain d'avoir ôter la vie. Il ne pouvait en être autrement, il n'y avait pas eu de corps, il n'y avait jamais de corps intact...

A présent, il ne voyait plus les nom sur les pierres, il ne percevait plus que difficilement la présence d'Elendë, elle n'était plus qu'un vague contact face au démon qu'il venait de voir se couler devant lui et qui, lorsqu'il cligna un œil, avait disparut. Et à nouveau cet échos qui résonna à ses oreilles, cette voix qu'il aurait reconnu entre mile, une voix à laquelle il aurait souhaiter s'accrocher. Des mots qui lui disaient de bouger, de fuir au loin, à la recherche d'une sortie quelconque, d'une échappatoire. Cela aurait était tentant...

-Je... j'ai cru voir quelque chose là, devant... Dis moi que tu l'as vue aussi, que ceci n'était pas une création de mon esprit.

Tout aurait été plus acceptable que de voir cette chose paraître à nouveau ; que de ce savoir de nouveau aux prise avec la chose qui hantait ses songes. Mais le pire était à venir, le pire était ce qu'il commençait à sentir couler sur lui. Lorsqu'il baissa la tête, ses pattes se trouvèrent maculé de sang tandis ; poisseux, chaud et à l'odeur ferreuse. Son malaise gagna en intensité et il vacilla avant de se rattraper, ancrant ses pattes dans le sol. A présent, il pataugeait dans une fine pellicule de sang, la faim semblant le ronger jusqu'à l'os et des formes passant fugitivement dans son champ de vision. Et toujours la même ombre aux yeux rouge et rieur qui semblait le narguer depuis sa forme d'ombre et de sang. Cette chose avait forcément un visage, toute chose avait un visage... Sa faim le poussa à avancer vers ce qu'il croyait être réel, plus rien d'autre ne lui semblait exister, sauf un bourdonnement incessant au fond de lui, comme un cri dans les ténèbres. Un cri dont on ne parvient à détecter ni l'origine ni le sens.

Il n'y avait plus que lui et cette crainte, la plus terrifiante qu'il connaisse et qui puis le paralyser ainsi, l'empêcher même de réfléchir calmement. Sous sa fourrure, une chose fourmilla de plus belle, comme affamé de pouvoir sortir suite à se changement soudain, cet afflux de sang. La chose couvait et s'agitait avec frénésie sous le regard rougeoyant ; jusqu'à ce qu'apparaisse à sa vue un loupiot, même pas dans l'age de l'adolescence et qui semblait jouer entre les tombe, insouciant du sang qui couvrait le sol.

A cet instant, le printanier fut déconnecté de la réalité, il ne fut plus accés que sur une chose que nul autre que lui ne pouvait voir.
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