Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Layla se réveilla brusquement. Une brise -si l'on pouvait appeler cela ainsi en ce lieu qui n'avait rien d'agréable- lui avait hérissé l'échine avant que son corps ne soit parcourue de frissons. Elle remarqua qu'elle était toujours dans le cimetière et qu'elle n'avait pas rêvé tout ce qui s'était produit auparavant. Elle poussa un profond soupir qui souleva un petit nuage de poussière cendreux recouvrant le sol. L'hivernale constata que son corps en était recouvert mais elle se fichait royalement d'être sale, elle n'avait pas la tête à se nettoyer tout simplement parce qu'elle se remettait encore des émotions du dernier évènement de la veille, ou d'un autre moment de la journée car il était impossible si l'on était le jour ou la nuit dans le monde Peur, les seuls indices qui nous permettait de savoir que les heures passaient était les cris de famines que pouvait pousser l'estomac ou la fatigue qui planait juste au-dessus de vous, enfin nous nous éloignions du sujet principal. Layla avait faim, soif -il n'y avait visiblement pas d'eau dans cet étrange monde à moins que l'humour de Peur sous entende que nous devrions boire nos propres larmes de terreur- mais également sommeil malgré le court somme qu'elle venait d'effectuer, de plus l'hivernale était inquiète, elle n'avait rencontré aucun membre de son clan et donc ni de sa famille.

La princesse hivernale se releva tant bien que mal en s'appuyant sur la tombe où était inscrit son nom. Elle était revenu ici car elle avait pensé que si les membres de sa famille la cherchaient ils commenceraient pas essayé de trouver sa tombe, ce qui facilitait tout de même les recherches, du moins dans un certains sens... Layla secoua son pelage afin de retirer cette poussière qui s'était accrochée à son pelage la rendant presque méconnaissable. Elle observa les alentours de ses prunelles vairons, elle se sentait terriblement seule et regrettait presque les paroles agaçantes de Grelot. Elle avait tenté d'invoquer ce dernier mais malgré tout ses efforts il n'était pas apparu, étais-ce parce qu'elle n'avait pas suffisamment d'énergie pour le maintenir en vie ?  Ou est-ce que quelque chose l'empêchait de l'invoquer ? Elle ne comprenait pas, elle avait vu certains loups qu'elle avait croisé se servir de leurs pouvoirs alors pourquoi elle n'y parvenait pas ! Elle avait l'impression que cela venait d'elle, comme si quelque chose l'empêchait au fond d'elle d'invoquer son ami de givre. Un reniflement tira Layla de ses pensées. Elle leva la tête et passa la tête de l'autre côté de sa sépulture. Une louve pleurait. Quelques courtes minutes passèrent sans que la princesse ne s'en rende compte avant que la louve cesse de faire couler ses larmes et relève la tête. C'est à cet instant que Layla reconnu la louve, une personne qu'elle connaissait plus que bien car après tout c'était cette personne qui lui avait permis de voir le monde, qui lui avait permis de devenir ce qu'elle était aujourd'hui. Oui car cette personne n'était nul autre que sa mère mais également son alpha, Meneldil.

« Mère c'est bien vous ?! »

Layla marcha d'un pas rapide en direction de sa mère, ses prunelles vairons brillant d'une lueur d'espoir. Elle s'arrêta à quelques centimètres de la louve. Aucun doute c'était bien elle, la princesse avait reconnue sa douce odeur qui l'avait bercée durant une partie de son enfance. L'émotion se lisant sur son visage, Layla décida de serrer se mère entre ses pattes et passa donc ses pattes avant autour du cou de sa génitrice posant ainsi sa tête sur l'épaule de Meneldil. Un sourire illumina le visage de la louve tandis que sa truffe savourait l'odeur hivernale habitant le pelage de sa mère car à défaut d'avoir pu retrouver sa soeur et ses frères ou même Blue, cette petite loupiote -qui en vérité était beaucoup plus âgée qu'elle- qu'elle avait intégré dans le clan hivernal, elle était tombée sur sa mère.

« Je suis tellement heureuse de vous voir ! Je me suis tellement inquiétée ! »