Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !
Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !
Nos peurs les plus sombres sont souvent sortis de notre passé [PV Daphné ]
Hollow
Nobody
Espèce : Loup/louve
Messages : 122
Date d'inscription : 06/12/2015
Âge : 23
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Lun 4 Avr 2016 - 18:46
Nos peurs les plus sombres sont bien souvent sorti de notre passé
Avec Daphné
Depuis qu'il avait entendu les menaces de Peur Hollow avançait d'un pas prudent parmi les tombes. Il n'avait toujours pas trouvé le moindre signe de la présence d'autres loups de Four Seasons. Une de ses plus grandes peur était de se retrouver seul. Le lupin noir sursautait au moindre bruit. Quelque chose dans l'ambiance du cimetière dérangeait fortement Hollow. Vivant autrefois dans un clan d'Halloween il était habitué aux ambiances effrayants mais ce lieux la avait quelque chose d'oppressant. Pas le moindre sons, pas la moindre odeur à part celle de la peur et de la mort. Il faisait nuit, et le soleil ne se relèverai sûrement plus jamais.
Le pauvre loup d'Halloween se sentait angoisser, il avait la sensation que quelque chose le guettait dans l'ombre. Dans les histoires de son ancien clan on racontait aux louveteaux qu'il fallait être sage pour que Peur ne s'en prenne pas à eux. Mais Hollow doutait qu'être sage empêcherai Peur de s'en prendre à lui. Dans le clan d'Halloween dès leur plus jeune âge les louveteaux étaient formé pour faire peur, mais jamais on ne leur apprenait comment résister à la peur.
Une odeur étrange attire l'attention de l'estival, une odeur qu'il connaissait très bien. C'était l'odeur de sa sœur, peut être qu'elle avait atterri ici au lieu d'atterrir sur Four Season ! Et c'est Le cœur gonflé d'espoir qu'Hollow s'élança droit devant lui. Mais quand il arriva à l'endroit d'où provenait l'odeur il ne vit rien. Sa sœur surgit de derrière une tombe et se dirigea vers lui, le regard plein de haine. Hollow fou de joie s'approcha d'elle mais il s'arrêta net en voyante ses parents morts depuis longtemps surgir de derrière sa sœur. Le lupin noir recula effrayé. Ça ne pouvais pas être ça sœur et ça ne pouvais pas être ses parents. Hollow recula autant que possible jusqu'à ce que son dos heurte la surface glaciale d'un tombe. Toute la famille d'Hollow se tenait devant lui sa sœur lui parla d'une voix si glaciale que l'estival eut l'impression qu'une flèche glacée venait de traverser son cœur :
- J'aurais du traverser le portail avant toi ! Nous aurions pût traversé ensemble mais tu as préféré cette lanterne stupide à ta propre famille !
Hollow terrifié se roula en boule au pied de la tombe et il pleura. Elle avait raison, il avait provoquer la mort de sa propre sœur. Il resta là rouler en boule pendant quelques minutes, avant qu'un bruit attiré nouveau son attention. Les spectres de sa famille avaient disparu, du moins pour l'instant. La silhouette qui s'avançait vers lui semblait bien réel mais l'espion resta prudent :
- Eu... Vous êtes réel ?
Hollow attendit une réponse de la silhouette sombre qui s'approchait de plus en plus de lui.
Identité du personnage Spécialité: Total des PNs: 0 PN
Sam 16 Avr 2016 - 12:40
Nos peurs les plus sombres sont souvent sorties de notre passé
Daphné & Hollow
De mémoire de louve, jamais Daphné ne s'était sentie aussi mal. Et pourtant, quand on la connaît un minimum, on sait que son quotidien n'est pas toujours joyeux et qu'elle est quasi continuellement renfrognée, irritée ou stressée. Elle avait aussi connu quelques crises particulièrement suffocantes lors de diverses confrontations pimentées avec des idiots du clan... Mais à ce point..!
Non, décidément, il n'y avait pas d'antécédent connu à une telle peur. Preuve en était que notre sentinelle se trouvait à présent incapable du moindre mouvement. Elle s'était réveillée dans un endroit parfaitement inconnu, entourée d'odeurs de mort et de putréfaction, dans l'obscurité... Et sur sa propre tombe, qui plus est ! Rien qu'avec ça, il y avait de quoi lui donner des cauchemars pour plusieurs années. Mais alors qu'elle faisait quelques pas, des sortes de... cadavres ambulants, avec des blessures béantes et suintantes de pus s'étaient approchées, grimaçantes, exhibant leurs moignons sans aucune gêne. Ils ricanaient et venaient bien trop près, la frôlaient, tentaient de saisir ses cheveux... Prise d'une peur panique, la belle avait couru comme jamais elle n'avait couru auparavant, jusqu'à foncer sous un arbre et se blottir dans les racines. C'était humide, froid et inconfortable, mais curieusement elle s'y sentait quand même un peu à l'abri. Qu'importe s'il s'y trouvait des insectes, ce n'était rien quelques limaces ou scolopendres face à ce qu'elle venait de voir... Elle qui détestait la violence et tout ce qui se rapportait aux grosses blessures et amputations, elle était à la limite du traumatisme après cette vision d'horreur. La veilleuse était incapable de contrôler sa respiration et le tremblement de ses membres, fermement resserré contre elle dans son abri étriqué. Elle y resta un long moment, sans rien faire d'autre que surveiller les alentours - ce qu'elle en percevait de sa position - avec une angoisse grandissante.
A un moment, elle entendit une sorte de grattement sur sa droite... Il ne lui en fallut pas plus pour bondir à toute vitesse hors de son trou, y laissant quelques cheveux au passage, et repartir comme une dératée. Elle ne contrôlait plus rien, ni vitesse ni direction ; ses pattes avançaient toutes seules et elle avait l'impression qu'elles allaient lâcher au moindre faux pas. Ce fut en réalité une racine, habilement dissimulée, qui eut raison de son élan. La chute fut douloureuse et se poursuivit sur quelques mètres dans des roulades poussiéreuses. Daphné toussa, hors d'haleine. Elle avait une forte envie de vomir, et le moindre de ses muscles la faisait souffrir après un tel effort. Elle resta quelques minutes étendue sur le sol caillouteux, les cheveux épars et une forte douleur dans sa patte avant droite - celle qui avait heurté l'obstacle. Peut-être que si un ennemi survenait, il la croirait morte et la laisserait tranquille...
Un hululement sinistre la fit se redresser dans un sursaut, et l'automnale se remit debout avec peine. Si elle venait à faire à nouveau une mauvaise rencontre, cette fois elle serait juste bonne à se rouler en boule et se mettre à pleurer... Elle serait incapable de fuir ou même se battre. Déjà les larmes menaçaient de déborder. Pour une fois, elle se moquait bien que quelqu'un la voie ou non, elle aurait même été contente de trouver un peu de compagnie... Peu désireuse de rester au milieu de cette espèce de clairière lugubre, la belle se remit en route, clopin-clopant. Elle avait mal partout et se sentait fourbue, mais aussi tendue. Émotionnellement, c'était épuisant.
- Euh... Vous êtes réel ?
Daphné poussa un glapissement strident et sursauta violemment en entendant cette voix. Elle fit volte-face et aperçut plus loin un loup roulé en boule au pied de ce qui devait être une tombe. Son cœur battait la chamade, mais au premier abord, il n'y avait aucun danger à signaler... Elle ferma les yeux et prit de longues inspirations. Sa voix tremblait lorsqu'elle prit la parole.
« Pardon d'avoir crié comme ça, je-je ne m'attendais pas à entendre quelqu'un parler... »
Pour une fois dans sa vie, la belle avait cruellement besoin de la présence de quelqu'un d'autre, aussi elle n'hésita pas à faire quelques pas boitillants vers son interlocuteur, qui portait l'odeur de l'été. Cette nouvelle la rassura, elle sentait enfin une odeur familière, même si ce n'était pas de son propre clan ! Avisant la dégaine qu'elle devait présenter - cheveux emmêlés, sales et plein de débris, pelage tâché et écorché, yeux rougis et larmoyants, museau humide - elle esquissa une petite moue désolée, le regard brillant.
« Contrairement à ce qu'on p-pourrait croire, oui je suis réelle... mais j'ai pris quelques gadins... »
Elle resta quelques instants songeuse, debout non loin de l'estival, comme en attente de quelque chose. L'hésitation fut cependant de courte durée lorsqu'un courant d'air froid vint lui caresser la nuque, et elle demanda d'une petite voix, précipitant les mots les uns après les autres.
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