Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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RP COLLECTIF [Peur x All]
Peur
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Ven 1 Avr 2016 - 18:00


Le cauchemar ne fait que commencer
Ft.All
Il avait toujours été là. Dans l'ombre, dans les ténèbres, dans l'obscurité. Il était ce frisson qui parcourt les vivants lorsque la nuit tombe, Il était cette incompréhensible angoisse qui sert les cœurs lorsque le sommeil tarde trop, Il était ce murmure que l'on entend lorsqu'on se croit seul.

Il avait toujours été là, observant les vivants depuis la nuit des temps. Son regard sans âge s'était un jour tourné vers ce monde empli de loups et Il y avait vu une source d'amusement. Leurs conflits et leurs tourments L'avaient fait sourire, et Il les avait longtemps observé. Il avait vu des guerres, Il avait vu des amours, Il avait vu des naissances et des morts. Il avait hanté leurs rêves et noyé leurs sommeils. Et cela Lui avait plu.

Et un beau jour...Un beau jour, Il s'ennuya.

Les loups ne se battaient plus. Il se complaisaient dans une routine ennuyeuse, une paix hypocrite et une vie banale. Cela faisait trop longtemps qu'aucune guerre n'était venue égayer Ses sombres yeux. Certes, Il s'était diverti d'une épidémie, mais elle avait été trop courte, et Son ennui était désormais bien long.

Alors Il se résolut à intervenir.

Il n'avait pas de forme, aussi se choisit-Il une apparence lupine indescriptible. Il n'avait pas de nom, aussi s'en inventa-t-Il un. Il n'avait pas de langage, aussi prit-Il le leur.

Enfin, sortant de ses noires abysses, Il s'avança enfin en Four Seasons.

Devant sa ténébreuse influence, les terres frémirent et s'adaptèrent. Les Parques choisirent de nouveaux fils et tissèrent une nouvelle toile aux couleurs du nouveau venu.

Les destins des habitants de cette terre changea tandis que la Lune se voilait.
Il prit une grande inspiration, goutant à ce monde avec lequel Il s'apprêtait à jouer. Quelque chose vint déformer Son museau sans forme. Un sourire ? Ou peut-être un grimace.

Enfin, Sa voix s'éleva dans l'obscurité. Tous les loups l'entendirent, tous les loups la reconnurent. Elle avait toujours été là, dans un coin de leur esprit, leur susurrant de mystérieuses menaces, porteuse de mort et de vieux songes.  Elle n'avait pas de nom, elle n'avait pas d'âge, et pourtant, cette voix allait s'annoncer être le premier pas vers une sombre ère.

"Autrefois je vous trouvais divertissants. Vous et votre Dieu avez su créer un monde torturé, un monde où lumière et ombre se côtoient, un monde où mille vies minables pouvaient se succéder sans qu'un seul n'y prête attention.

Mais désormais, vous ne m'amusez plus. Vous semblez indécis à trouver une fin à votre histoire, aussi suis-je venu en proposer une.

Je ne suis pas un dieu. Je ne suis pas un démon. Je ne suis pas un songe. Je suis tout cela à la fois. Je suis votre fin. Désormais, vous n'aurez plus d'autres rencontres que moi, nous n'aurez pas d'autres issues que me combattre, vous n'aurez pas d'autres sentiments que la crainte. Car je suis votre terreur, je suis les spectres les plus noirs de vos pensées, je suis votre mort prochaine.

Mon nom est Peur.

Et la fête ne fait que commencer."
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Nanako
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Nanako
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Ven 1 Avr 2016 - 23:25

La vie a voulu tirer sa révérence, mais l'entracte arrive avant.

   
Peur. La peur. Nanako la ressentait au plus profond d'elle, depuis un moment. Seuls son dégout et son désespoir lui faisaient face, assez pour qu'elle puisse ne plus y penser. Depuis qu'elle était devenue adulte, elle ne se sentait pas bien, pas du tout. Ses émotions chamboulées par le cours du temps, le fait de voir le territoire entier se transformer en champ de pierres tombales ne l'affecta pas plus que cela. Elle ne put que marcher, encore et encore, malgré la douleur qui enflait ses coussinets. Sur l'une d'entre elles, son prénom tronait. Ce n'était plus une dépression chez Nanako. Plus qu'une envie de quitter ce monde, c'en était presque une joie de savoir qu'elle allait bientot voir sa fin arriver. Un sourire illumina le visage de la princesse, qui se sentit d'un coup libérée de ses fonctions, un renouveau intérieur.


   
Les yeux de la louve se fermaient avec une lenteur presque divine. Elle brillait d'un éclat magistral. Sa chevelure blonde volant dans le vent, elle ne put que la laisser faire - pour une fois. La meilleure nouvelle de sa vie. Qu'elle allait bientot rejoindre sa famille, six pieds sous terre. Une fin selon la Peur. Tout ce qui effrayait Nanako, ce n'était pas de se voir passer l'arme à gauche, seulement de le revoir, lui. Celui qui avait détruit sa vie. Elle ne ressentait plus aucun amour-propre ni compassion depuis ce jour. La seule chose qui put la faire flancher, c'était cet automnal et ses paroles mielleuses. Maintenant, elle savait que ce n'était que de la manipulation pure et dure. Ils étaient tous semblables, elle et les autres. Aucune véritable sympathie, aucun soucis tant que le charabia ne nous concerne point. Un mour emplie de douleur prit la place de son sourire. Non, pas tout de suite. Elle se devait d'au moins en aider d'autres dans cette guerre contre l'obscurité de ce nouvel ennemi.


   
Les yeux de l'élue fleurie émirent une luisance qui lui était auparavant inconnue. La Peur? Non, elle n'allait pas l'avoir. La vue d'Eon ne la ferait plus flancher, plus maintenant qu'elle savait ce qu'elle se devait de faire avant de quitter cette terre de promesses. Elle devait les sauver et le revoir. Deux choses qui paraissent si simple sur papier, mais, qui, au fond, sont les plus compliquées qui soit.


   
Elle se releva, pour de bon cette fois. La détermination envahissait le corps de Nanako, l'adrénaline commencait ses tours innombrables dans chaque muscle qui composait ses pattes. Elle courut, le plus loin possible de sa position actuelle. La princesse aux yeux d'émeraude essayait tant bien que mal de trouver quelqu'un. Personne ne savait si elle réussirait. Qui sait, encore? Tout ce dont on pouvait s'assurer, c'est que le feu qui l'a autrefois ruinée lui a offert un dernier objectif avant sa véritable mort. Celui d'offrir une seconde chance.

   
© Maeya Fleur de Neige
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Neith
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Neith
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Sam 2 Avr 2016 - 0:37




Qu'est-ce que tout cela?

Featuring Everybody



Les ténèbres avaient envahis les terres où elle s’était réveillée. Elle ne savait pas où elle était, mais la tombe à son nom qu’elle trouva sans peine face à elle lui colla un léger frisson. Qu’avait-il bien pu se passer pour qu’elle se retrouve là  s’en se souvenir de ce qui s’était passée. Cela l’inquiéta quelque peu mais la belle solitaire décida de ne pas céder à la panique face à cette situation plus que déstabilisante.

Prudente son regard d’or inspecta la pierre tombale de plus prés. Elle en caressa les bords avec délicatesse et ne pu que se rendre à l’évidence : elle ne rêvait pas. La belle blanche regarda alors autour d’elle et elle sentit d’autres présences, mais elle ne les vit pas pour le moment. Cela la rassura tout de même de savoir qu’elle n’était pas seule. Bien au contraire il lui sembla qu’il y avait beaucoup d’autres loups dans la même situation.

De nombreuses questions traversaient déjà son esprit tandis qu’une sorte de peur sourd enserrait son cœur tel un avertissement qu’elle ne comprenait pas bien. Elle s’assit alors tranquillement face à sa tombe, pour essayer d’abord de se recentrer et de calmer son cœur. Mais l’incompréhension de la situation ne l’aidait pas spécialement. La tigresse souffla, respira et chercha l’aide de la méditation tandis que soudain, dans toute son âme, une voix menaçante vibra.

Elle l’écouta le plus impassiblement possible. Au moins elle avait quelques éléments concrets maintenant. Il s'agissait d'un observateur extérieur du nom de Peur. Pas très original. Mais que leur voulait-il exactement ? La discorde le chaos ou quelque chose dans le genre c’est ce qu’elle avait compris en tous cas. Il disait s’ennuyer. Est-ce pour cela que tous ces loups devaient en partir ? Visiblement, pour lui oui....

La blanche eut un mauvais pressentiment et sentit que ceci n’était que le début de quelque chose de plus grand et de plus inquiétant. Mais pour l’instant elle avait déjà plusieurs choses auxquelles se raccrocher, déjà les autres loups et puis le reste de ses questionnements.

La belle souffla alors de nouvea,u soucieuse, puis se releva. Il faudrait aller voir les autres; se serait un bon début de se rassembler pour mieux se préparer ou au moins se rassurer tous ensemble. Enfin il fallait rester soudé dans la difficulté quoi. Mais quelque chose dans son cœur luis disait que souder tous ces loups ne serait pas si facile que ça. Toujours est il que lentement, elle se dirigea au hasard en espérant croiser d’autres loups pour leur partager son soutien. Car il faudrait se battre elle le pressentait.


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L'Aveugle
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L'Aveugle
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Sam 2 Avr 2016 - 13:18



Que la fête commence !
Avec Tout le Monde
L'Aveugle ouvrit les yeux et cilla quelques instants, confus.
Il ne se souvenait pas s'être assoupi.

La respiration lourde, il était allongé sur une herbe dotée d'une curieuse odeur, une odeur de Mort. Son museau était balayé par une brise sèche et dénuée de douceur.

L'Aveugle releva la tête. Il avait la langue pâteuse, et ses sens actifs ne lui renvoyaient que des sensations étouffées. L'estival sentait comme un poids sur sa poitrine, comme si quelque chose l'oppressait. Un certains malaise l'envahissait, un sentiment désagréable qu'il ne saurait expliquer.
Le chien-loup se remit debout, abasourdi. Il avait l'intime conviction que quelque chose de grave s'était passé.

Et la suite des évènements confirma ses craintes.

Une voix rauque s'éleva, une voix sans âme, une voix sans âge. Cette voix résonna dans la tête de l'Aveugle tandis que son poil s'hérissait. Chacun des mots de l'inconnu faisait vibrer l'âme du chien-loup, et une peur irrationnelle s'épanouit en son rude cœur.  Cette voix, l'Aveugle la connaissait. Elle lui était familière et étrangère à la fois, comme un écho lointain, un instinct ancestral.

L'Aveugle lâcha un gémissement, un frisson parcourant son échine. Tandis que la voix s'éteignait sur un nom, il eut un irrépressible mouvement de recul. Ses postérieurs butèrent alors sur une surface de pierre. Le chien-loup se retourna. En passant son museau sur la structure, il sentit que quelque chose y était inscrit.

Un très mauvais pressentiment l'envahit.

Peur...C'était le nom du responsable. Ni un démon, ni un dieu, c'était bien ce qu'il avait dit ? Un rictus furieux illumina le museau de l'Aveugle.

"Viens à moi, créature..." siffla l'estival. "Je t'attends."

Maintenant que la voix s'était tue, la peur s'était tue en son cœur, et seule une sourde incompréhension se muant progressivement en colère persistait. L'Aveugle lâcha un grondement rageur, et répéta alors d'une voix forte :

-Je t'attends, Peur !

Puis il poussa un hurlement lupin, la tête dressée vers la Lune, sans qu'il ne puisse voir sa sombre couleur.


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Faïryna
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Faïryna
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Sam 2 Avr 2016 - 13:43

http://astrala.forumactif.org




Que la fête commence!

Feat Everyone


Je dormais paisiblement. Jusqu'à qu'une voix indescriptible-mais si je l'ose- je la qualifierai d'une obscurité sans fin. Frissons d'angoisse. Son nom me donne des sueurs froides. J'ouvre les yeux, et voilà ma tombe. Je sursaute et me lève, parfaitement réveillée, et bien évidemment en sueur. J'ai la nausée et des vertiges. De la fièvre? Je pose ma patte sur mon front. Aucunement. Non, ça n'est pas de la fièvre. C'est de la Peur. Comme le nom du possesseur de cette voix. J'arrive néanmoins à me calmer un peu, et m'installe devant la pierre tombale qui se trouvait à mon réveil. Mon nom écrit dessus. Ce morceau de pierre semble me narguer. La mort, la mort t'attend mon enfant, semble-t-il me susurrer. Je donnai un coup de griffe à la pierre, ce qui n'effaça rien, et mais qui me fis bien mal, comme une brulure.
-La ferme! Je sais bien que personne n'est éternel!...
Je me repris.
-....à part Lui...
Je crachai presque le "Lui". Et bien, il va avoir une surprise je vous le dis! Aaaah, je vous jure que si jamais je le trouve, il va tâter de mes crocs çuilà! Une question apparut dans ma tête. Est-ce vraiment ma tombe? Je tournai les yeux vers la terre, devant la pierre qui s'était tut. Sans que je ne puisse rien y faire, je me mis à creuser, et à creuser, et encore à creuser. Au bout d'un long moment, j'arrêtai. J'étais au fond du trou. J'avais creusé ma propre tombe! NON! Je lève la tête, et je vis toute la terre que j'avais creusée me tomber dessus.

Je criai et me réveillai en sursaut. C'est Lui. Je le sais, c'est lui! Je ne me laisserai pas faire, foi de Faïryna! Ouuuuh que non! Je pensai très fort, et cette pensée avait pour récepteur Peur. "Montre moi toutes mes angoisses si tu le veux, mais tu verras! Je te battrai, je t'écraserai mon bonhomme! Je te le jure! Viens te battre si tu l'oses, montre toi! A moins....que tu n'ai....peur?"
Je ricanai intérieurement, et parti à la recherche de Peur.
Je me mis à humer l'air. Et ben dis donc! On dirait bien que je ne suis pas toute seule! Et bien, ça ne m'aurai pas vraiment dérangée en fait d'être seule. Car Peur aurait à vaincre Volonté.

Je marchai, et marchai....et puis encore marchai! Mais je pétai la forme plus que jamais! Le vent me fouetta les cheveux, et souleva la frange cachant mon deuxième œil. Un œil d'un vert impressionnant. Mais à deux yeux, on voyait une détermination sans faille. Je ne dis pas que j'ai un peu ....peur. Si, j'ai quand même une once de peur en moi.
Je me mis à réfléchir à quoi j'avais peur. Gaïordos? Dari Saya? Des personnages de mon histoire en gros. Ensuite... De ne pas retrouver mon père? Oui. Ou de ne pas retrouver mon frère ou ma mère? Aussi. J'angoisse pour trop de chose, trop pour pouvoir toutes les citer. Avancer, voilà ce qu'il me fallait. Ne pas dépendre du passé, sans toute fois le rejeter.

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Dean
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Dean
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Sam 2 Avr 2016 - 14:12

Qu'est-ce que c'est?

Dean x Everyone


Comme tous les autres, Dean se réveilla dans la pénombre face à sa propre tombe. Il la dévisagea d’abord avec curiosité, suivit d’une certaine perplexité. Puis, un vague sourire étira ses babines. Le responsable de tout ça avait un certain goût il ne pouvais pas le nier et quelque part cette ambiance tout à fait pesante lui plut. Mais le cornu n’était pas dupe et sentait bien que tout ceci ne présageait rien de bon.

Il ne pouvait pourtant s’empêché d’apprécier la situation pour elle même. L’adrénaline montait en lui en pressentant de probables futur combats à venir, mais surtout le mystère qu’il y avait derrière cet événement piquait vivement son esprit vif et plein de curiosité.

Un sentiment étrange picotait pourtant son cœur sans qu’il arrive à s’en défaire ; c’était assez désagréable. Il n’avait pas envie que ce qu’il signifiait pour lui se réalise, mais il sentait que des choses terribles allaient se passer et cela il en était tout à fait certain.

Un vague grondement s’échappa alors d’entre ses crocs et le rouquin décida de se mettre en mouvement. Rester ici à contempler sa propre tombe ne servirait à rien, il fallait voir plutôt où en était la situation. Son regard sombre et laiteux brilla alors de défi, de curiosité, et de détermination. Et il s’élança dès lors entre les tombes cherchant à voir s’il pouvait trouver quelque chose pour l’aider à trouver le responsable de cette mascarade. Il était curieux de le rencontrer… N’importe quoi tout était bon à prendre.

Il s’arrêta pourtant dans son élan lorsqu’une voix s’éleva comme s’élevant dans sa tête. Et le grand loup frissonna vaguement en l’écoutant ; pas parce qu’il avait peur, mais parce que tout ceci promettait d’être excitant. L’automnal sourit d’ailleurs et éclata même de rire en rétorquant à l’adresse de la voix lui criant là sans s’inquiéter d’être regarder

« Parce que tu crois vraiment qu’on se laissera faire si facilement hein ?! »

Il s’inquiéta pourtant pour ses sœurs dans une pensées fugitive, mais se reprit bien vite elles étaient bien plus forte que ça après tout et elles n’étaient pas ses sœurs pour rien. Il pensa à Layla et se dit qu’il y avait tout un tat de gens à s’occuper si jamais ce fou les avait tous trainé là-dedans. Mais il ne se démonterait pas et si on le défiait il prendrait ce défi à cœur point. Le concernant ils s’en fichait mais il ne fallait pas toucher à ce qu’il considérait comme sa famille.

Le jeune mâle repris alors sa route plus déterminé que jamais à trouver une quelconque piste, après avoir lancé un dernier regard au ciel sombre.

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Sai
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Sai
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Sam 2 Avr 2016 - 14:17

Y a un truc de différent? Ah bah j'avais pas remarqué!
Ft. Everyone


Sai ne comprit rien de ce qui ce passait. Mais il savait que le ciel était devenu sombre. Il se trouvait devant une pierre tombale. La sienne en réalité, mais cela ne le toucha pas plus que cela. En fait, il ne comprenait pas les inscriptions sur la pierre. Il les regarda un instant en fronçant le museau, il pencha même la tête sur le coté, mais rien ne vint. Il ne savait simplement pas lire et il s'en contre fichait à dire vrai.

Il se détourna bien vite de la pierre tombale alors en grommelant et remarqua seulement maintenant qu’il y en avait des tas d’autres. Le dragon pris vaguement un air étonné puis soupira. Tout ceci n’avait ni que ni tête et puis après tout  cela n’avait pas de très grande importance. Ils devaient bien mourir un jours tous quel qu’il soit que ce soit maintenant où un autre est-ce que c’était vraiment important ?  

Non, le drôle de loup n’avait pas peur de la mort, ni peur de la peur. La seule peur qu’il aurait jamais restait un secret. Mais pour l’instant le loup écailleux reprit sa petite balade comme si de rien était. Pour lui ce terrain était un parfait terrain de jeu.

Il escalada alors la première pierre tombale puis sauta sur la plus proche, puis encore sur une autre et encore une autre…  Il faisait preuve d’une belle agilité d’ailleurs. C’était plutôt étonnant pour un corps si long et si fin, mais sa queue était d’une grande aide pour garder son équilibre dans ces moments là. Et il était assez fier de sa dextérité.

Oui Sai était complètement inconscient de la situation présente. Il la vivait même plutôt assez bien quand on y pensait. Il avançait donc toujours dans son jeu lorsqu’une voix raisonna dans sa tête lui faisant rater sa cible. Si bien qu’il se ramassa sur le sol d’une façon des plus pathétique qu'il soit… Avait-il écrasé quelqu’un dans sa chute ? Peut être bien après tout qui sait … Le dragon espéra que non, mais jura quand même pour lui même. Nan mais c’est qui le ziggotto là qui l’avait déranger en plein saut hein ??

L’oméga se remit vivement sur ses pattes et grogna à droite à gauche sans comprendre qu’il était tombé un peu tout seul aussi et que le fautif de sa déconcentration n’était pas autour de lui. Mais il savait qu’il s’était fait mal à cause de quelqu’un pas qu’il n’y soit pas habitué hein, mais quand même. Mais vous savez il faut pas trop lui en demander à Sai. C’est très fréquent qu’il ne comprenne pas tout…


©TheGoldenSwan
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Hollow
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Sam 2 Avr 2016 - 14:45



Ainsi tu existes ?
Avec All

Hollow se réveilla brutalement dans un endroit inconnu, il faisait très sombre. Hollow se releva et regarda autour de lui. Le lupin d'Halloween s'immobilisa malgré l'obscurité il distingua autour de des centaines de tombes, mais une seule attira son attention... la sienne. Sur la tombe en face de lui se trouvait une date ainsi qu'un nom, son nom. Hollow recula déconcerté, il ne pouvais détaché son regard de la date inscrite sur la tombe "1 avril". D'après cette tombe le lupin noir serai mort. Hollow se mît à courir loin de cette tombe, il espérait tomber sur quelqu'un n'importe qui mais quelqu'un. Quelqu'un qui peut être saurait dans quel étrange lieux il avait atterri.

Soudain une voix inquiétante retenti : Autrefois je vous trouvais divertissants. Vous et votre Dieu avez su créer un monde torturé, un monde où lumière et ombre se côtoient, un monde où mille vies minables pouvaient se succéder sans qu'un seul n'y prête attention.

Mais désormais, vous ne m'amusez plus. Vous semblez indécis à trouver une fin à votre histoire, aussi suis-je venu en proposer une.

Je ne suis pas un dieu. Je ne suis pas un démon. Je ne suis pas un songe. Je suis tout cela à la fois. Je suis votre fin. Désormais, vous n'aurez plus d'autres rencontres que moi, nous n'aurez pas d'autres issues que me combattre, vous n'aurez pas d'autres sentiments que la crainte. Car je suis votre terreur, je suis les spectres les plus noirs de vos pensées, je suis votre mort prochaine.

Mon nom est Peur.

Et la fête ne fait que commencer."

Hollow était paralysé, il n'en croyait pas ses oreilles. Ainsi Peur exister réellement. Dans son village il exister une vielle histoire stupide raconté aux louveteaux elle parlait d'un être indescriptible, Peur on racontait qu'il venait rodera la nuit dans le village pour emporter avec lui tous ceux qu'il rencontrait dans son monde de ténèbres. Hollow n'avait jamais cru à cette histoire, ce n'était qu'un conte stupide pour louveteau. Mais pourtant il était là, Peur. Il était bien réel. Le lupin d'Halloween fut envahi par l'angoisse il n'arrivait plus à respirer. Il recula jusqu'à sentir quelque un arbre derrière lui, juste pour être sur que quelque chose n'arrive pas derrière son dos pour l'attaquer.

Après s'être calmer, Hollow se releva bien décidé à trouver les autres. D'après les paroles de Peur il n'était pas le seul à avoir atterri là et il était bien décider à ne pas rester seul une seconde de plus.

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Sober
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Sam 2 Avr 2016 - 15:26

~ Voilà un être infâme qui a cette prétention de se nommer coupable de tous vos tourments. ~

Sober ft. Everybody (dance now %D)





Une odeur âcre portant la brise de la Mort réveilla un Sober tout engourdi. Sans plus attendre, il ouvrit lentement ses lourdes paupières afin de revenir à cette triste réalité dans lequel il était enfermé à jamais. Il n'empêche que cela fut un exploit qu'il soit parvenu à s'endormir aussi rapidement. Mais, en y réfléchissant, s'était-il réellement endormi ? Il n'avait pas le moindre souvenir de s'être assoupi.

La tête lourde, il se leva péniblement de son lit de poussières. Où était-il ? Qu'elle était cet endroit où il n'avait jamais mis les pieds ? Il se frotta les yeux pour y voir plus clair mais l'obscurité ne l'aida point. Il leva la tête vers le ciel mais sa chère Dame Lune et ses partisans astraux semblaient l'avoir livré à lui même. Voyant que ce ciel fut triste sans ses ornements royaux, le Librelune fut emplis d'une tristesse que seul lui fut en mesure de comprendre.

Il recula de quelques pas mais son postérieur vint taper contre quelque chose de dur. Le loup violet fit volte face en une fraction de seconde, n'attendant pas à cogner un objet quelconque. Ce dernier était froid et fait de roche lugubre. S'approchant de plus près, Sober fut horrifié en découvrant de quoi il s'agissait. C'était bel et bien une tombe.

Un haut de cœur souligna l'horreur de ses yeux et il découvrit une fine gravure dans cette pierre humide. Plissant le regard pour tenter d'y décrypter quelque chose, la découverte fut inattendue. Son nom était inscrit dans cette pierre tombale.

Sober prit cela comme un signe. Était-il mort à cet instant ? Ou allait-il décéder prochainement ? Quoiqu'il en soit, il se réjouit de pouvoir enfin rejoindre ses proches là-haut. Mais un détail soudain lui fit comprendre sa solitude éternelle : Les étoiles avaient disparu. Et ces astres étaient sa famille. Ces-derniers s'étaient transformés en un point lumineux afin de veiller sur le cornu. Déchiré, trompé, horrifié, voilà ce que ressentait Sober. Mais il ressentait surtout cette morfonde solitude qui lui fit s'effondrer à terre.

Des larmes vinrent danser sur ses maigres joues. L'air morbide lui piquait les yeux et sa migraine persistait. Il ne voyait plus rien, ce bain d'eau salé lui floutait la vue. Mais il parvint à distinguer d'autres silhouettes dans ce qu'il avait deviné être un cimetière. Était-ce à nouveau des hallucinations ? Commère Solitude viendrait se jouer de lui ? Mais la réponse que Sober trouva la plus pertinente fut celle qu'il soit déjà mort.  Mais la Mort Danseuse se jouait de lui. Comme tous ces personnages fictifs que le Librelune personnifiait sans cesse dans ses pensées.  Il errait dans un monde de Mort, il était condamné sur cette terre hostile qui le hantait constamment.

Pour agrémenter le tout, une voix terrifiante fit bourdonner ses tympans et rebondissait sans cesse dans son crâne. C'est à ce moment-là que le fin canin comprit le jeu. Un monstre, qui avait la prétention de se nommer Peur, était donc présent aux côtés des loups.

Mais Sober connaissait Peur. Il la connaissait mieux que tout au monde. La Peur qui aimait se vêtir d'une robe noire afin de se tapir dans l'obscurité. La Peur qui déposait ce voile devant vos yeux afin de vous faire perdre la tête. Cette Peur, toujours cette Peur, tapis dans un coin de votre crâne. Celle que vous ressentez du plus profond de vos entrailles. Celle que vous respirez, celle que vous sentez, celle que vous mangez.

Cette Peur qui allait et venait, sortant et entrant par vos orifices afin de vous manipuler. Votre vie est dictée par cette Peur.

Et elle n'avait jamais, au grand jamais, lâcher Sober. Elle avait bien déguster sa misérable existence, sans en laisser une miette pour s'en lécher les doigts avec cette pointe de sarcasme. Mais sans elle, Sober ne vivrait pas. Et c'est pour cela qu'il lui en veut plus que tout.

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Layla
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Layla
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Dim 3 Avr 2016 - 10:19





La peur n'est nullement un sentiment mais un instinct que nous ressentons au plus profond de nous.


Doucement elle se releva, arrachant ainsi son museau de la terre aux odeurs cendres qui lui irritaient les narines. Le sol noir semblable au charbon était craquelé par si et par là montrant ainsi la sécheresse du sol. L'hivernale se revoyait encore dans sa tanière à spéculer sur des choses variées, puis elle avait fini par s'endormir -ce qui expliquait probablement qu'elle était couchée- avant de se réveiller ici. Cependant elle en était presque sûre, elle ne rêvait pas et se trouvait bien en ce lieu étrange. Elle tourna la tête et observa les autres loups qui observaient également le lieu, ils étaient des quatre clans mais pas seulement, il y avait également des solitaires. Qui donc avait bien pu les rassembler ici ? Et surtout pour quelle raison ? Avaient-ils commis un péché quelconque qui justifiait cette punition ? Ou étais-ce l'un des caprices d'une des divinités peuplant ce monde ? Un frisson parcouru la louve. Layla avait froid, cependant ce n'était ce froid qu'elle ressentait habituellement en territoire hivernal, non ce froid était tout autre. Elle avait cette sensation qu'on la guettait en attendant le bon moment pour lui bondir dessus. C'était comme si les Furies avaient placé leurs griffes autour de son cou sous l'ordre d'Hadès afin que les Parques tranchent le plus vite possible ce fil qui la ralliait encore au monde des vivants. La jeune princesse regrettait presque Chionée qui soufflait sous ses pas et déposait son manteau sur elle. Désormais elle se retrouvait dans un lieu qui ne lui disait absolument rien avec cette étrange sensation qui l'habitait.

En parlant de cette sensation, elle parvenait difficilement à la définir comme si elle l'avait oubliée, pourtant elle lui rappelait étrangement quelque chose. Layla tenta de se remémorer les souvenirs liés à cette sensation. Elle l'avait ressenti lorsqu'on lui avait annoncée que le clan hivernal qui avait établi leur camp en automne allait retourné en hiver, oui elle se rappelait bien à partir de là avoir éprouvée cette sensation, elle avait craint de ne pas apprécier ce nouveau territoire qui était le sien de naissance et ce qu'elle avait craint par-dessus tout c'était de décevoir sa mère qui sortait peu à peu de l'épidémie qui l'avait touchée. Layla avait également ressentit cette sensation lorsqu'on lui avait raconté l'histoire d'Oxymore, cependant cependant ce n'était pas l'histoire en elle même qui l'avait faite éprouvée cette sensation, non c'était la crainte de devenir comme Oxymore, un monstre capable des pires abominations. D'autres souvenirs se rajoutaient à cette sensation, d'ailleurs l'hivernale parvenait enfin à retrouver son nom. Oui cette sensation qu'elle avait presque oubliée mais qui était toujours là au-dessus d'elle n'était nul autre que la peur.

« Autrefois je vous trouvais divertissants. Vous et votre Dieu avez su créer un monde torturé, un monde où lumière et ombre se côtoient, un monde où mille vies minables pouvaient se succéder sans qu'un seul n'y prête attention.
Mais désormais, vous ne m'amusez plus. Vous semblez indécis à trouver une fin à votre histoire, aussi suis-je venu en proposer une.
Je ne suis pas un dieu. Je ne suis pas un démon. Je ne suis pas un songe. Je suis tout cela à la fois. Je suis votre fin. Désormais, vous n'aurez plus d'autres rencontres que moi, nous n'aurez pas d'autres issues que me combattre, vous n'aurez pas d'autres sentiments que la crainte. Car je suis votre terreur, je suis les spectres les plus noirs de vos pensées, je suis votre mort prochaine.
Mon nom est Peur.
Et la fête ne fait que commencer. »

Étais-ce seulement possible ? Comment un tel sentiment avait pu se choisir une apparence et osait tenir tête aux membres de Four Seasons ? Layla se posait milles et une question mais qui ne traversait pas ses babines. Elle remarqua qu'elle tremblait et ses prunelles vairons s'écarquillèrent, comment de telles paroles avaient pu la saisir à ce point ? Elle tenta d'avancer mais elle était pétrifiée. Étais-ce la crainte de revoir sa plus grande peur qui l'empêchait d'avancer ? Intérieurement elle se haïssait à cause de sa propre faiblesse, il fallait qu'elle se ressaisisse vite sinon elle ne tiendrait jamais jusqu'à la fin de cette aventure. Elle aperçut Dean non loin de là qui lui tournait le dos. Elle serra les crocs tandis que ses prunelles brillaient d'une nouvelle détermination. Non elle ne laisserait pas la peur envahir ses pensées, elle allait se battre et peu importait les conséquences elle était prête à se battre pour protéger sa famille et ses amis voir son clan tout entier. À partir de ce jour on ne la considérait plus comme la petite princesse, aujourd'hui elle sera une hivernale qui allait se battre pour son honneur et celui de son clan.



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Asha
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Dim 3 Avr 2016 - 13:02



Peur...Qu'attends-tu de nous ?
Avec Tout le Monde
Noir. Il faisait si noir. Le ciel était plongé dans une nuit sans lune, une obscurité terrifiante, des ténèbres affolantes. Le sol était d'une couleur terne et sans vie, couvert d'herbes mourantes et d'un lierre sombre agonisant. La terre avait une odeur piquante et désagréable, comme du brûlé ou du sang.

La plaine avait l'apparence d'un animal pelé, où quelques arbres morts pimentaient son dos décharné. Ici et là, des tombes se dressaient, sépultures délabrées à la pierre noircie.
Les couleurs semblaient avoir fuit ce paysage maudit.

Asha observait les lieux de son regard impassible. Son léger voile était soulevé par une brise irrégulière, semblable à une respiration. Dans ce monde gris, sa blancheur immaculée faisait tâche, et la rougeur de son chapeau rappelait une éclaboussure de sang. La dame blanche était dressée au sommet d'un tumulus de pierre, observant au loin les loups qui s'extirpaient d'un sommeil forcé. Elle-même s'était réveillée peu de temps auparavant, avec la désagréable sensation d'observer la fin du monde.

Le Monde Rouge s'était tu. Les yeux maudits de la Libre-Lune ne détectaient nulle trace de l'écarlate habituel de son pouvoir, et elle le regrettait infiniment. Malgré l'aspect damné de ce pouvoir, il lui permettait de voir au-delà du visible, et sa familiarité lui manquait.

"Comment un lieu peut-il exister sans que le Monde Rouge ne s'y manifeste ?"
songea-t-elle avec incompréhension.

Mais elle connaissait la réponse : un lieu où nul loup n'était jamais allé auparavant.

Son regard se porta sur l'une des tombes. Celle-ci n'était qu'une simple croix de pierre, sur laquelle un nom et une date étaient gravés : "Asha -1er Avril."

Même si aucune émotion ne se refléta sur la dame blanche, celle-ci sentit son sang se glacer, et elle eut incroyablement froid.

Etait-elle morte?

"Non..." se dit-elle. "Je sais à quoi ressemble la morte, et je ne vois nulle part son sombre manteau."
A peine eut-elle cette pensée qu'une voix grave et profonde retentit en son esprit. Asha hoqueta, tétanisée. Une peur innommable envahit son être tout entier tandis que l'être s'exprimait :

"Autrefois je vous trouvais divertissants. Vous et votre Dieu avez su créer un monde torturé, un monde où lumière et ombre se côtoient, un monde où mille vies minables pouvaient se succéder sans qu'un seul n'y prête attention.

Mais désormais, vous ne m'amusez plus. Vous semblez indécis à trouver une fin à votre histoire, aussi suis-je venu en proposer une.

Je ne suis pas un dieu. Je ne suis pas un démon. Je ne suis pas un songe. Je suis tout cela à la fois. Je suis votre fin. Désormais, vous n'aurez plus d'autres rencontres que moi, nous n'aurez pas d'autres issues que me combattre, vous n'aurez pas d'autres sentiments que la crainte. Car je suis votre terreur, je suis les spectres les plus noirs de vos pensées, je suis votre mort prochaine.

Mon nom est Peur.

Et la fête ne fait que commencer
"

Peur ? C'était donc le nom de cet être de cauchemar ? Asha s'aperçut que son joli minois était figé en une expression de pure nervosité, et elle se reprit rapidement. Elle détestait sentir cette terreur irrationnelle en son âme, elle détestait qu'un presque-dieu s'immisce ainsi dans la vie des Four Seasoniens.

Mais surtout, elle ne pouvait s'empêcher de se demander quelle crainte le dénommé Peur pourrait utiliser contre elle.

Au loin, la dame blanche aperçut une tâche blanche féline qu'elle connaissait bien : c'était Neith. La voir la tira de ses moroses pensées et un sourire froid naquit sur ses lèvres.

Oui...Elle saurait vaincre le dénommé Peur. Après tout, n'avait-elle pas déjà échappé à la mort elle-même ?

Emplie par la détermination, Asha s'élança vers son amie, réprimant la crainte qui malgré tout l'envahissait.


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Akisa
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Dim 3 Avr 2016 - 18:12


Que la fête commence
« Les animaux ne montrent pas qu'ils ont peur ou qu'ils sont malades : dans la nature, la faiblesse ne pardonne pas. »


Un long et désagréable frisson parcourut l'échine d'Akisa avant même qu'elle n'ait ouvert les yeux. Elle se sentait comme étourdie et papillota des cils avant d'obtenir une vision plus clair de ce qui l'entourait, et au moment où la mise au point fut faite, son sang se glaça. Elle eut l'impression que son cœur s'était arrêté de battre tandis qu'elle découvrait le paysage ténébreux et grisâtre autour d'elle, bien loin de la vision rassurante de sa tanière, dernière chose dont elle avait le souvenir. Que s'était-il passé ? Avait-elle chuté dans quelque couloir secret, dans une faille sombre ? Non, le paysage était dégagé, à moins qu'elle se trouve dans une immense cavité, il était peu probable qu'elle soit arrivé ici par un passage de sa grotte. Mais alors qu'était-ce ? Où se trouvait-elle ? Dans un cauchemar ? Une vision ?

La belle se redressa, et son malaise ne fit qu'augmenter lorsqu'elle constata que tous ses sens lui renvoyaient des alertes bien réelles. Une boule se forma dans sa gorge et elle eut l'impression de ne plus pouvoir respirer ni déglutir, et il lui fallut quelques minutes pour retrouver une respiration à peu près normale. C'est alors qu'elle réalisa qu'elle était assise sur une dalle de pierre froide et rugueuse, surmontée d'une sorte de sépulture... Plissant ses yeux d'émeraudes, l'Alpha estivale se pencha légèrement en avant pour déchiffrer les écritures gravées à la surface. Elle dut retenir un cri et manqua de tomber à la renverse lorsqu'elle comprit sur quoi elle se trouvait, et se hâta de s'en dégager en s'emmêlant les pattes. Il ne s'agissait de rien de moins que sa propre tombe...

A nouveau sa respiration se fit sifflante, et elle sentit sa tête tourner. Elle dut s'assoir pour retrouver ses esprits. Elle se sentait hantée par une peur sourde et avait l'impression de ne jamais pouvoir en venir à bout, elle était condamnée à vivre dans cette terreur pour le restant de ses jours... Était-ce un cruel châtiment en réponse au bonheur immense qu'elle avait connu ces derniers temps ? Mais pourquoi ?! Qu'avait-elle fait qui pourrait mériter pareille punition ? Elle se sentait perdue et hagarde, et crut devenir folle lorsqu'une voix caverneuse, tout droit sortie des Enfers vint sonner à ses oreilles comme un sinistre glas.

Il lui fallut encore de bonnes minutes pour se ressaisir. Ainsi, c'était une épreuve... Voilà, c'était ça, elle était mise à l'épreuve. Ces anciens démons, maudites angoisses qui l'avaient tant minée revenaient à l'assaut, et elle devait à nouveau les vaincre pour en finir avec ce cauchemar. En était-elle seulement capable ? Elle se sentait écrasée par le poids de ses craintes, des plus futiles aux plus profondes... D'ordinaire elle était bien entourée pour faire face, mais à présent...

D'un bon, la belle fut sur pattes, les yeux écarquillés et le cœur battant la chamade. Sa famille ! Ses enfants !! Elle ne pouvait pas se laisser abattre misérablement alors qu'ils avaient besoin d'elle, elle devait les trouver au plus vite ! Qu'importe sa peur et ce défi, elle devait d'abord secourir ceux qu'elle chérissait plus que tout au monde. Rien ne pouvait la rendre plus forte que ça, elle serait capable d'affronter ses démons les plus noirs, ne serait-ce que pour préserver la chair de sa chair de l'horreur !

Ni une ni deux, pleine d'une énergie nouvelle et d'une féroce détermination, Akisa s'élança, délaissant sa pierre tombale derrière elle. Elle se sentait prête à faire face à tout et n'importe quoi, même un de ces hideux zombies qu'elle avait déjà dû affronter par le passé ! Elle s'était montrée égoïste en se lamentant sur son propre sort, mais elle savait désormais, notamment grâce aux paroles du dénommé Peur, qu'elle n'était pas seule dans cette épreuve. Elle pouvait effectivement entendre des hurlements, des plaintes ou des éclats de colère tout autour d'elle, et des silhouettes, plus ou moins familières, apparaissaient à sa vue.

Il était donc temps de prouver la véracité du vieil adage... « L'union fait la force »


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Ohm
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Lun 4 Avr 2016 - 17:17

On m'a dit de ne jamais avoir peur.
Ft. Le monde
Ohm se réveillait et pourtant il n'avait pas l'impression de s'être endormi.
Nuit Noir régnait.

Il pris le temps d'ouvrir les yeux en grand, le temps d'observer chaque loup qui gisait au sol et chaque loup qui se levait. Ils étaient dans une immense prairie qui, autrefois, devait être luxuriante. Là, il n'y avait plus que l'herbe morte au sol et d'autres choses que l'on arrivait pas encore à identifier. Était-ce les ténèbres dont on parlait tant ? L'enfer qu'on craignait ? Malgré toutes les question qui se bousculaient dans sa tête, il se leva. Où allait-il aller ?

« Ohm » lit-il sur une pierre.

Ce rocher, semblable à celui au dessus des corps de sa mère et de sa sœur. Il avait pleuré tant de fois face à de tels objet. Il en avait peur. Peur des souvenirs qu'ils firent remonter en lui. Il utilisa le peu de force qui lui restait pour mettre à terre la pierre taillée, tout en pensant qu'il ne pouvait pas mourir. Pas aujourd'hui.

Enfin, la jeune loup prit le temps de guetter plus amplement autour de lui. Des tonnes de milliers de loups, comme lui, tourmentés. Y avait-il là toute la population de Four Seasons. Il n'en reconnut que certains, qu'il n'osait pas aller voir. On pouvait sentir le fluide glacial qui suivait le pelage des hivernaux, l'odeur familière et indescriptibles des automnaux, le parfum doux et sucré des printaniers et la chaleur ardente que gardait en eux les estivaux. La colère et la peur emplissait le cœur de chacun. Puis une voix s'éleva dans l'ombre, horrible et grinçante.

«  Autrefois je vous trouvais divertissants. Vous et votre Dieu avez su créer un monde torturé, un monde où lumière et ombre se côtoient, un monde où mille vies minables pouvaient se succéder sans qu'un seul n'y prête attention.  Mais désormais, vous ne m'amusez plus. Vous semblez indécis à trouver une fin à votre histoire, aussi suis-je venu en proposer une. Je ne suis pas un dieu. Je ne suis pas un démon. Je ne suis pas un songe. Je suis tout cela à la fois. Je suis votre fin. Désormais, vous n'aurez plus d'autres rencontres que moi, nous n'aurez pas d'autres issues que me combattre, vous n'aurez pas d'autres sentiments que la crainte. Car je suis votre terreur, je suis les spectres les plus noirs de vos pensées, je suis votre mort prochaine.

Mon nom est Peur.
Et la fête ne fait que commencer. »

Chacun des mots prononcés par l'Ombre se répétait dans les oreilles du jeune mâle et il n'en comprenait pas le sens. Tout était si flou dans son esprit, il n'avait jamais été aussi confus.

Il y eu un silence dérangeant avant que le désastre ne commence. Des milliers de créatures aussi effroyables les unes que les autres surgirent de nul part. Il y en avait autant que de loups présents, comme si chacun avait sa propre bête. Très vite, les sbires attaquèrent. On voyaient des canins faiblir et même tomber sous leurs coups acharnés. Ohm compris très vite que son démon à lui n'allait pas tarder à arriver, s'il n'était pas déjà là.

Tout le monde disparu, les loups, les peurs.
C'était à son tour.
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Mar 5 Avr 2016 - 10:55


Les Tombes

Feat All

Ma tête... J’ai horriblement mal à la tête... Je me relève lentement, les pattes tremblantes, prenant garde à ne faire aucun mouvement brusque, de peur d’être prise de vertiges. Cet endroit ne me dit rien, aucun détail présent en ces lieux ne me revient en mémoire. Je plisse les yeux, tentant ainsi de percer les ténèbres qui m’enveloppent. Je fais quelques pas avant qu’elles ne se dissipent totalement et rencontre une plaque de pierre, m’arrivant facilement au poitrail. Intriguée, je me penche pour y découvrir, inscrits dans un style plein de fioritures, mon nom et la date de ma mort. Premier avril. Aujourd’hui. Peu m’importe, je me fiche de mourir.
L’esprit encore brumeux, le noir obstruant encore quelque peu mon champ de vision, je découvre avec effroi deux autres stèles de pierre autour de la mienne. Une grande, et une petite. Goriar, premier avril. Iris, premier avril. Je pose ma patte dessus avant de la retirer aussitôt. Les creux formés par l’écriture se remplissent peu à peu de sang, finissant par déborder et couler paresseusement sur le sol. Ma respiration s’accélère, je peine à trouver de l’air alors que l’angoisse enserre mon cœur. Que font-il là à côté de moi ? J’ai pourtant veillé à les garder en sûreté ! J’ai tout fait pour la protéger de tout alors pourquoi ?
Tentant de fuir ces mémoriaux de pierre, je cours à l’opposé de leur position pour buter sur une quatrième stèle. Je me prends la patte dedans et roule dans la poussière. Je reste étalée au sol un moment afin de faire taire la douleur dans mon épaule et me relève lentement. Je peux aisément remarquer que ma blessure à l’épaule n’est qu’une légère égratignure. Rien de bien inquiétant. Après avoir passé un léger coup de langue dessus, je m’approche de cette dernière pierre, lentement, avec tant de précautions qu’on dirait presque que son contact aurait pu m’empoisonner. Mon cœur, déjà mis à rude épreuve, rate un battement lorsque mes yeux se pose sur les inscriptions ornant la pierre. Lorsque je retrouve l’usage de la parole, ce n’est que pour hurler ce nom, pour hurler son nom.

« AKASAN ! »

Mon cri résonne dans l’obscurité, me laisse tremblante, sur le point de me briser. J’aimerais trouver quelqu’un, pouvoir lui demander de l’aide, ce que nous faisons ici, mais j’ai beau chercher, tourner le regard, je reste seule.

Une voix s’élève alors, emplie de ténèbres, de mauvaises intentions, et viens répondre à mes questions. Peur... Tel est son nom. Panique, Effroi, Souffrance, elle pourrait aussi bien prendre tous ceux-ci, ils lui iraient tout aussi bien. Ainsi, il s'agit d'un jeu pour elle ? Contempler la douleur des autres pour palier à son ennui... Qui peut bien se placer aussi bas ?
Le souvenir de mon père me revient d'un coup en mémoire, comme un éclair de lucidité. Je vais donc le revoir ? Il plantera à nouveau son regard d'or liquide dans le mien, il m'entraînera encore à tuer comme il l'a fait tant de fois ? Ou est-ce que ce seront les fantômes de ceux à qui je tiens qui viendront me harceler de leurs reproches ?
J'ai du mal à respirer, et les idées embrumées par la menace de Peur. Je dois avant tout trouver des gens, de préférence des gens que je connais comme Goriar ou, pourquoi pas, Akasan. Je ne veux pas rester seule, parce que je suis sûre de ne pas y arriver si je persiste ainsi. Je vais me briser au moindre coup trop dur, à la moindre vision de mon père... Non, il faut vraiment que je trouve quelqu'un.


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Arwen
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Mar 5 Avr 2016 - 20:11





The Beauty and the Beast, the Good and the Evil


Ô Démons des Enfers, vile créature, pêché de tous les hommes, qu’avais-tu donc fait  à cette pauvre enfant ? Tu l’avais tirée dans l’ombre, là ou la lumière n’était qu’une proie. Dans un monde teinté de noir, ou le Mal était le prédateur, tu l’avais lâchée, tu avais pris son esprit et tu l’avais malmené. Tu avais traité son âme  tel un torchon, ou tu avais pris un malin plaisir à l’abimer. Désormais elle errait, plongée dans un effroi quelle n’arrivait pas à repousser. Ce n’était qu’une enfant aux milles tourments  que l’on avait immergé dans les abysses les plus profondes.  Le cœur réduit en miettes, elle n’avait jamais été aussi brisée. Elle avait vu sa tombe, pour la deuxième fois de sa vie, elle s’était sentie mourir, son âme, s’était encore un peu plus fissurée, prête à l’envol éternel. Si elle arrivait à se sortir de ce cauchemar, surement elle n’en resterait pas indemne.  La créature du Bien pouvait survivre dans un monde cruel, mais dans la demeure du Diable ? Elle avait déjà perdu la bataille.

Ses pattes aux extrémités dorées  trainaient lamentablement sur l’herbe sombre et humide. Mais au lieu de  caresser avec douceur les quelques poils immaculés de l’enfant, elle s’accrochait à eux, avec une détermination sauvage. Puis elle l’attirait vers sa terre noire et craquelée. La louve essayait tant bien que mal de faire résistance, mais après plusieurs minutes, elle fut incapable de faire quoi que ce soit. En vérité, Peur s’était frayé un chemin on ne peut plus dégagé vers son cœur. Il l’avait déjà atteint, étreignant son cœur avec une délicatesse absolu, appuyant plus fort à certains endroits. Arwen tremblait, puis suffoquait à la fois. Ses grands yeux bleus fixaient avec effroi les brins d’herbes  se collants à sa peau, tandis que la terre recrachait un liquide peu ragoutant.

Puis dans les ténèbres les plus profondes, une voix s’éleva, toute droite sortie des sentiments les plus noirs, une mélodie malsaine qui venait vriller les pensées dénuées d’impureté de la louve.

Un couinement lui échappa, elle fit un bond en avant, ses oreilles étaient plaquées en arrière tandis que ses prunelles tremblaient en même temps que son corps. Intérieurement, elle ne criait même pas, car la peur  qui l’habitait était si qu’elle avait tue ses pensées. Elle n’était plus humaine, elle n’était même plus un animal : elle n’était plus qu’une poupée que  le Monstre maîtrisait.  De sa bouche entrouverte s’échappait ce qui ressemblait fort à des pleurs : néanmoins, aucune larme  ne venait  humidifier ses joues  immaculées. Ses yeux étaient on ne peut plus secs, car il fallait  le dire, ce n’était que le début, après tout….

La pauvre enfant était encore bien loin d’imaginer toutes les horreurs qu’elle allait vivre, en l’espace même de quelques heures.



Bye Funkimina
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Mer 13 Avr 2016 - 15:47




Sous la Pleine Lune, cette nuit sans étoile


Quand Kyochi se réveilla enfin, elle se retrouvait allongé dans de l'herbe foncé, et humide. La Pleine Lune faisait étinceler les tombes, blanche sous les rayons de cette dernière. Quelque arbres dénudés de-ci, de-là, il y régnait une ambiance de mort. La louve blanche frissonna. Un immense... cimetière ? Pourtant, il lui semblait s'être endormi dans sa tanière. En sécurité... Le souffle du vent, qui faisait bouger les nuages noirs de cette nuit sans étoiles, lui glaçait le sang. Elle se releva d'un bond, lorsqu'un murmure lui atteint les oreilles. Peur... C'était le nom de celui qui avait causé tout ça. Notre décès prochain ?



Finalement, elle comprit que les épitaphes gravait sur les tombes n'étaient d'autres que... Leurs noms, leurs naissances et leurs dates de morts ! Kyochi ravala sa salive, la gorge nouée, puis avança, seule. La louvette prit son courage à deux pattes. S'encourageant pars des pensées enthousiaste, déterminée à trouver quelqu'un, elle huma l'air, le museau pointé vers le ciel et la bouche entrouverte. De son souffle naissait des petits nuages blancs. De toute façons on ne pouvait rien voir avec cette brume, surtout de nuit. Cet univers obscure ne lui dit rien qui vaille, et elle espérait que tout le monde allait bien... Si tout le monde était là. Mais elle le sentait. Qui ? Lui, eux... Tout le monde, même ceux qui ne devraient plus exister. Une étrange sensation parcouru son corps. Elle n'était pas si seule que ça... Des ombres la suivaient. Et elle les connaissait. La louve blanche se secoua la tête. Non, il ne fallait pas que la peur l'envahisse. Mais, ici, c'était déjà trop tard. Qui qu'on soit, on avait tous cette peur en nous, et Il ne faisait que l'accentuer.
Et Il les rendait vivants.



Et alors que ces craintes devenaient réalité, Kyochi marcha. Encore et encore, à la recherche de quelqu'un qui puisse l'aider. De tout les loups présent, peut-être. En espérant qu'elle ne tombera pas sur Lui avant.



Sur Peur.


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