Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

L’été était particulièrement chaud, que le soleil soit à l’aurore comme au crépuscule la température restait insupportable pour tout hivernaux qui se respecte. Opium était partie tard aujourd’hui en direction de cette zone aride où résidait la petite boule de poil qui avait permis à l’hiver de sauvé son Alpha. Chyver était dans été depuis bien plus d’un mois maintenant et la petite n’aillant guère de famille, sa mère adoptive ne pouvait quitter l’hiver, Opium était le seule à pouvoir se déplacer pour s’enquérir de sa santé. Charly aurait pu s’y rendre, mais elle devait être bien trop occupée par les chasses et les remèdes et Answer ne pouvait tout simplement pas quitter l’hiver. Opium soupira, il était encore trop tôt pour que la pleine lune ne se lève et les estivaux ne se rendrait pas au point de rendez-vous avant que la nuit et sa fraicheurs soit présente.

Il avait du temps à perdre, à rentabiliser, à utiliser pour autre chose, mais qu’est-ce qui pouvait bien mérité l’attention du bêta hivernal en ses terres ? La réponse semblait pourtant évidente. La seule personne la plus importante aux yeux d’Opium, en dehors de la famille qu’il ne pouvait pas revendiquer, c’était bien Ness. Elle était sa meilleure amie et ils s’étaient quitter en mauvais terme. Bien qu’Opium avait longuement réfléchit à cette rencontre déchirante, mais il n’avait sût comprendre pourquoi la louve bleue avait réagi ainsi. Son orgueil l’avait empêché de demander conseil et puis, d’une manière ou d’une autre, il n’avait personne à qui demander conseil. Kaleen, la vieille veuve de son maitre Mozart, était trop occuper avec ses devoirs en territoire hivernal qu’elle avait refusé de quitter, et bien qu’il aurait pu poser la question à sa propre compagne si elle aurait eu la santé, il ne savait pas comment Meneldil aurait réagi. Sans compté qu’il paraissait que les deux louves ne s’appréciait pas.

L’ancien tueur c’était retrouver seul avec lui-même et il ne pouvait rien faire pour arriver à mieux comprendre son amie. Cependant, son absence était un supplice, ne plus voir son sourire heureux était déprimant et il n’avait personne sur qui se reposer en automne. Il regrettait ce qu’il avait fait, peut être importe ce qui avait blessé la bleue, il le regrettait. S’il avait une personne à revoir une fois par mois, le soir de pleine lune, c’était bien Ness et il s’appliqua à retrouver son odeur entre l’air lourd de l’été et les odeurs parasites. Il trouva son doux fumé glacial à l’écart d’une autre troupe de loup, cela lui ressemblait après tout et arrangeait le bêta qui s’élança sur cette piste en profitant de l’ombre d’arbre aquatique.

Il suffit d’un détour d’un chemin tracé par de nombreux passage pour la retrouver. Elle n’avait pas changé, toujours aussi fine et agile, avec ce petit sourire accrocher aux babines. Ses yeux, toujours aussi beau qui lui transperçait le cœur même si elle se trouvait à quelques mètres de lui, qu’elle plissait les yeux comme pour confirmer de sa présence. Opium eut un fin sourire, il s’approcha de son ami doucement, sans boitement ni quoi que ce soit, pourtant il avait l’impression d’avancer au ralentie en sa direction, comme s’il craignait cette rencontre.

- Ness…. – Fit-il d’une petite voix, alors que son visage essayait de traduire ce bonheur qui le submergeait de lui adresser la parole. – ça fait si longtemps.

Il avait envie d’en dire plus, mille fois plus, mais déjà il détournait les yeux clairs des siens et il fut pris d’un malaise. Que lui dire ? Par quoi commencer ?

- Je … je suis heureux de te voir.

Pourquoi diable n’arrivait-il pas à lui dire cela en la regardant dans les yeux, alors que quelques mois avant il l’aurait fait sans problème.

- Bonjour Opi’… Je ne m'attendais pas à te voir ici.

Son sourire, sa voix, le fait qu’elle lui adresse la parole était pour lui quelque chose de si bon qu’il manqua de défaillir. Qu’est-ce qu’elle lui avait manqué… Ce lien qu’il avait avec elle était quelques chose de si fort qu’il ne pouvait à aucun moment le nier, il l’aimait, il ne savait pas comment il devait l’aimé, mais il savait qu’il la portait dans son cœur comme personne d’autre. Perdu dans la signification des sentiments, Opium ne saurait dire ce qu’elle représentait réellement pour lui. Si cela était de l’amour, comparable à celui qu’il vouait à Meneldil, ou si elle était cette sœur qu’il n’avait jamais eue, ou bien qu’elle fût cette amie indispensable sans qui il ne pouvait vivre. Il ne savait pas et il ne saurait le dire, mais il était heureux qu’elle veille bien lui adresser la parole.

- Tu vas bien depuis la dernière fois ? Que fais-tu là ?

Son cœur se réchauffa à l’entente de ses yeux, il osa de bref instant à croisé son regard unique, ne sachant pas trop par quoi commencer. Puis, après avoir inspiré profondément, il osa s’essayer à une conversation bien qu’il fut encore troubler de ses retrouvailles étranges.

- Je vais bien … enfin … je suis fatiguer à cause de tout le travail qui m’attend en automne, mais … je vais bien. – Rare avait été les fois ou Opium avait sût tenir une vrai conversation, mais voilà qu’il n’arrivait plus à aligner trois mots correctement devant la louve avec qui il avait le plus parler. – A vrai dire je … je rends vite à Chyver, mais elle ne sera pas présente avec de nombreuses heures alors … je … je me suis dit que je pourrai passer te voir.

Passer la voir avait été un rêve qu’il n’avait osé réaliser pendant de nombreuses semaines. Il avait peur que la louve le rejette, qu’elle ne veille plus lui parler et qu’elle l’oubli, purement et simplement. Elle avait toujours été son seul soutien, alors la perdre était pour Opium un pur cauchemar, encore à cet instant il espérait qu’elle ne prendrait pas cette décision, qu’elle continuerait à lui parler et qu’elle reviendrait avec lui. Comme autrefois…

- Je ne te dérange pas j’espère ? – dit-il l'air hagard.

Comment les louves hivernales comme Ness et Meneldil arrivait-elle à faire perdre contenance à un loup aussi entrainé que lui ? Cependant, Opium ne pouvait leurs en vouloir, il les aimait toutes les deux à près tout.

- Non tu ne me dérange pas.. enfin.. j’étais censée chasser .. mais j’ai le temps ne t’inquiète pas.

Les secondes parurent des heures interminables. Pourquoi leur relation avait-elle changé à ce point ? C’était idiot en y repensant, car avant qu’il ne lui avoue sa liaison tout allait bien et tout aurait surement allé pour le mieux s’il ne lui avait rien dit. Cependant, Ness restait la dernière personne à qui il pensait pouvoir cacher quelques choses, elle était celle qui lui retirait nombres de poids tels que la culpabilité, la peine et la solitude, alors lui cacher cette liaison aurait été aussi destructeur qu’elle ne l’avait été jusqu’à présent.

- Tu sais Opi.. Je suis désolée de ce qui s’est passé la dernière fois, je ne voulais pas partir comme ça, mais disons que ce que tu m’as dit m’a un peu blessé…Je ne te cache pas que Meneldil et moi on ne s’entend pas très bien, puis je me suis dit qu’après ça tu n’allais plus avoir le temps pour venir me voir.

Le fait que Ness s’excuse firent dresser les oreilles du loup noir, ce n’était pas son genre de prononcer de tels paroles, ainsi fut-il très touchés par ce qu’elle venait de déclaré. Si son amie faisait l’effort de prononcer des excuses, il devait trouver la force de la regarder dans les yeux, même si cela signifier avoué toute sa faiblesse. Il inspira amplement et croisa ses yeux uniques, ceux qu’on ne pouvait confondre entre mille. Les merveilleux yeux de Ness …

Ce n’était pas un secret que l’alpha et la tueuse ne s’appréciait guère, mais Opium ne pensait pas que leur relation était aussi houleuse. Il pensait pouvoir évoluer entre les deux louves sans qu’un malheur ne se produise, mais visiblement un rapprochement avec l’une d’entre-elle menait irrémédiablement à un chaos sans nom.

- J’aurais toujours du temps pour moi Ness… Tu es mon amie.

A vrai dire, Ness avait toujours été sa seule et unique amie. Il ne s’entendait pas avec beaucoup de loups hivernaux et la relation maitre-élève qu’il avait entretenue avec Mozart n’était pas des meilleurs. Les deux loups étaient souvent en désaccord et il était rare quand quelques chose de bon ressortait de leurs discutions.

- Non, en fait tu es ma seule et unique amie. – dit-il la gorge noué.

C’était dur à avouer, mais si cela pouvait arranger les choses le loup noir était prêt à mettre sa fierté de côté. Il n’était pas face à un mâle tiers qui mettait en péril son honneur de tueur expérimenté, mais face à une vraie coéquipière avec qui il avait partagé nombres d’aventures par le passé.

- C’est vrai que j’ai moins de temps … parce que Meneldil est malade et qu’il faut que je supervise un nombre incalculable de chose, mais cela ne changea rien à notre relation tu sais et … Les enfants ne savent même pas que j’existe.

Iveana. Yaël. Layla. Elendia. Aucun de ses enfants ne connaissait l’identité ou l’existence de leur père qui veillait pourtant sur eux dans l’ombre. Il ne passait pas une journée sans qu’il ne se rende secrètement voir l’antre des nourrices automnales pour contempler les quatre louveteaux sagement endormi. Il aurait aimé leur dire, il aurait aimé endosser ce rôle de père qui lui tendait les bras, mais alors sa relation avec l’alpha serait révélée et il refusait d’endosser ce rôle qui n’était pas le sien. Sa place de tueur lui manquait et il se faisait nombres de poils blancs depuis qu’il avait eu ce post de bêta, alors il se disait que celui d’alpha lui serait surement fatal… qui sait. Mozart ne l’avait pas élevé pour devenir aussi important.

- Si on sait que je suis le père des enfants de Meneldil, je devrais endosser un rôle que je me refuse à prendre. Je ne veux pas être alpha tu sais, je laisse cela à ceux qui sont né pour le devenir et ceux qui ont ce don pour diriger. Tu vois ce que je veux dire n’est pas … Nous somme fait d’ombres et nous ne pouvons prétendre à briller comme eux…

Pour Opium, c’était comme une évidence…

- Je comprends parfaitement ta situation Opi’ et je ne doute pas que ça doit être très dur pour toi. Je pensais que tu aurais accepté le rôle d’alpha, pour Meneldil et pour tes enfants…rester dans l’ombre doit être...horrible...Dans tous les cas tu sais que tu pourras toujours compter sur moi si tu as besoin.

Le loup noir eut un large sourire qu’il ne sût contrôler. Il était à la fois heureux qu’elle le comprenne et à la fois gêné qu’elle ne comprenne pas tout. L’ombre ne le dérangeait pas, au contraire elle était une partie de lui et quand elle se trouvait aux abonnés absence, il sentait un grand vide autour de lui. L’ombre était sécurisante, protectrice et lui donnait ce sentiment de puissance qui était propre à tous les tueurs accomplis. Opium avait la bouche pâteuse, parce qu’il parlait beaucoup depuis qu’il avait revus son ami, mais aussi parce que les mots peinait à sortir de sa bouche.

- Je … ce n’est pas … enfin … Je n’aime pas la lumière. L’ombre, c’est pour moi naturelle et … depuis que tout est arrivé je … je n’ai plus aucun endroit où me refuge pour recalculer…

Quand quelques chose ne vas pas pendant ta mission, court de dissimuler dans les ombres et respire. Garde ton sang-froid et recalculé tes actions, prévois ce que va jouer l’adversaire, et attaque pour le tuer dans le plus grands des silences. Sans que personne ne remarque son existence… Cependant, que faire quand l’ombre n’est plus ? Là était le problème d’Opium, il avait perdu son repère, ce à quoi il pouvait s’appuyer si quelques choses n’allaient pas. Cet inquiétude constante, cette charge lourde qui pesait sur ses épaules lui causait des poils blancs sur l’échine et menaçait de s’étendre si cela continuait trop longtemps. Le bêta se rendit compte que dans sa réflexion paniquer, il avait arrêté de respiré, ainsi expira-il profondément pour prendre une bouffer d’air frais, que la nuit rendait agréable malgré les senteurs estivales omniprésente.

- Tu sais, tu es la personne à qui je tiens le plus. Ne pas te parler pendant tout ce temps a été dur pour moi. Tu m’as manqué…beaucoup manqué.

Opium était à bout de nerf, fatiguer de tout ce qui l’entourait et cela commençait à se voir sur son propre comportement. Il n’arrivait pas, en cette nuit de belle retrouvaille, à garder ce sang froid et cette noblesse qui lui était propre. Il sera les dents, affligé par sa propre faiblesse.

- Tu m’as tellement manqué … si tu savais à quel point … - dit-il d’une voix faible.

Il eut envie de la serrer contre lui, mais ce geste était peut être malvenue. Il n’avait eu ce signe d’affection qu’envers Meneldil et il ne savait pas s’il était approprié envers Ness. Pourtant, il mourrait d’envie d’avoir ce signe de réconfort, sentir sa présence contre son corps amaigris lui redonnerait surement la force de continuer …. Si cela n’achevait pas le loup noir déjà épuiser. Il ne pouvait que la regarder, elle et son corps svelte, ses grandes oreilles qui entendait tout et ses yeux si particuliers.