Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

on. Qu'on soit bien d'accord. Oké, elle avait strictement rien à faire ici. Mais rien ne sert de la rattraper, de toute façon elle fera comme si elle vous entendait pas... Contentez-vous de la regarder, et gardez le silence.
Donc nous y voilà.

  Kileen avait quitté son territoire. Si elle le savait ? Mais bien sûr ! En fait ç a lui plaisait beaucoup d'arpenter les territoires des autres. Elle se sentait parfaitement à sa place. Et puis, c'était un peu comme si elle dominait le monde, avec toutes ces promenades, elle commençait à les connaître, les terres des autres Clans. Ce qui n'étais pas plus mal, en tant que Tueuse.
Aujourd'hui, elle s'aventurait sur le Territoire Automnal. Etait-ce vraiment une bonne idée ? Non, sûrement pas. Mais ça, elle s'en fichait.
Hum... Attends ! Mais c'est que ça sent bon par ici...!
L'Estivale se plaqua au sol, cherchant du regard d'où s'échappait cette senteur dont elle se délectait, désormais.
Elle avança, avança, et avança, et... Glissa.
Elle dégringola la pente en galipettes et roulades peu gracieuses avant de s'étaler dans la poussière. Elle se redressa.
Et une louve se tenait là.
C'était une Automnale. Mais Kileen ne sentit aucune peur ébranler ses membres. Au lieu de ça, elle bondit sur ses pattes et s'approcha de l'ennemie en sautillant joyeusement.

  - Oooooh, bonchûr !

Elle renifla une des pattes de la louve.

  – J'avais jamais vu une vraie automnale ! Attends... T'es bien une Automnale, heeeein ?

  Puis elle remarqua le poulet et l'eau lui monta à la bouche. Il est vrai qu'elle avait oublié de se nourrir, ce matin. Et la faim se fit brusquement sentir. Elle leva des yeux brillantes vers l'Automnale et sourit grandement. Comment résister à une chose aussi mignonne ?
[b]-Ooooh, tu veux bien me le donner ? Allez, s'il-te-plaîîîîîîît !
 

lle cria. Ce qui restait de l'estivale n'était désormais plus qu'une petite boule brune ébranlée de tremblements. Les pattes sur le yeux, Kileen ne pouvait se résoudre à quitter cet enclos taché de sang et de plumes plus rouges que blanches. Ses pensées s'entrechoquaient entre elles, si bien que le plus grand des cataclysmes n'aurait su égaler le chaos qui régnait en elle.
PAN.
"Encore un."
Elle se ratatina davantage sur elle-même.
"Je dois partir... Vite ! Bon sang, lève-toi ! Non, il faut que je reste là, sinon il va m'attra-"
Elle se sentit décoller et laissa échapper un second cri de surprise. Elle se débattit, battant l'air de ses pattes. Mais son angoisse laissa bientôt place au soulagement lorsqu'elle s'aperçut que ce n'était autre que l'automnale, qui l'emmenait désormais vers un endroit sûr. Elle se détendit.
Bientôt, le haut du grillage apparut. La sortie, la fin de ce massacre.
Mais la joie ne vient jamais seule.
Elle entendit distinctement la balle frôler l'épaule de sa sauveuse. Elle la sentit distinctement percuter sa propre mâchoire.
C'était la première fois qu'elle ressentait une douleur aussi cuisante, aussi violente. C'était la première fois qu'elle sentait son sang s'échapper entre ses crocs, sa chaleur nauséabonde s'échappant en torrents vermeils.
Pas une larme ne coula. Le choc avait été trop violent, trop puissant. Trop inattendu. Kileen se sentit sombre, couler. Elle s'écroula sur le sol.
"Relève-toi ! Ne te laisse pas avoir ! Relève-toi ! Il ne faut pas, il ne faut pas !"
Presque inconsciemment, ses pattes se raidirent et elle se releva lentement. Elle tituba avant de s'équilibrer de nouveau, les yeux clos. Ses babines se retroussèrent légèrement.
Elle était face au chasseur. Mais peu importait. Elle était une Tueuse. Elle était née pour tuer. Et l'homme ne ferait pas exception à la règle.
Il tira.
Kileen ouvrit les yeux.
Et saisit la balle fulgurante entre ses crocs, avec une précision remarquable, appliqué et subtile.
Dans ses prunelles d'émeraude luisit un éclat pâle et une bourrasque sembla soulever ses poils. Son écharpe se rabattit en avant. L'estivale inclina imperceptiblement les oreilles et son foulard s'illumina. Dans un violent coup de vent, les lucioles mortelles s'élevèrent, leurs cercle de feu les entourant. Kileen attendit un instant, battit de la queue et se jeta sur l'homme. Ses crocs décrivirent un cercle précis et elle le frappa à la jambe. Les lucioles passèrent en éclairs brûlants et carbonisèrent les bras de l'individu. Kileen recula. Elle ne le tuerai pas.
EN COURS
 

lle  cria. Ce qui restait de l'estivale n'était désormais plus qu'une petite boule brune ébranlée de tremblements. Les pattes sur le yeux, Kileen ne pouvait se résoudre à quitter cet enclos taché de sang et de plumes plus rouges que blanches. Ses pensées s'entrechoquaient entre elles, si bien que le plus grand des cataclysmes n'aurait su égaler le chaos qui régnait en elle.
PAN.
"Encore un."
Elle se ratatina davantage sur elle-même.
"Je dois partir... Vite ! Bon sang, lève-toi ! Non, il faut que je reste là, sinon il va m'attra-"
Elle se sentit décoller et laissa échapper un second cri de surprise. Elle se débattit, battant l'air de ses pattes. Mais son angoisse laissa bientôt place au soulagement lorsqu'elle s'aperçut que ce n'était autre que l'automnale, qui l'emmenait désormais vers un endroit sûr. Elle se détendit.
Bientôt, le haut du grillage apparut. La sortie, la fin de ce massacre.
Mais la joie ne vient jamais seule.
Elle entendit distinctement la balle frôler l'épaule de sa sauveuse. Elle la sentit distinctement percuter sa propre mâchoire.
C'était la première fois qu'elle ressentait une douleur aussi cuisante, aussi violente. C'était la première fois qu'elle sentait son sang s'échapper entre ses crocs, sa chaleur nauséabonde s'échappant en torrents vermeils.
Pas une larme ne coula. Le choc avait été trop violent, trop puissant. Trop inattendu. Kileen se sentit sombrer, couler. Elle s'écroula sur le sol.
"Relève-toi ! Ne te laisse pas avoir ! Relève-toi ! Il ne faut pas, il ne faut pas !"
Presque inconsciemment, ses pattes se raidirent et elle se releva lentement. Elle tituba avant de s'équilibrer de nouveau, les yeux clos. Ses babines se retroussèrent légèrement.
Elle était face au chasseur. Mais peu importait. Elle était une Tueuse. Elle était née pour tuer. Et l'homme ne ferait pas exception à la règle.
Il tira.
Kileen ouvrit les yeux.
Et saisit la balle fulgurante entre ses crocs, avec une précision remarquable, appliqué et subtile.
Dans ses prunelles d'émeraude luisit un éclat pâle et une bourrasque sembla soulever ses poils. Son écharpe se rabattit en avant. L'estivale inclina imperceptiblement les oreilles et son foulard s'illumina. Dans un violent coup de vent, les lucioles mortelles s'élevèrent, leurs cercle de feu les entourant. Kileen attendit un instant, battit de la queue et se jeta sur l'homme. Ses crocs décrivirent un cercle précis et elle le frappa à la jambe. Les lucioles passèrent en éclairs brûlants et carbonisèrent les bras de l'individu. Kileen recula. Elle ne le tuerai pas.
Elle avait mal, sa mâchoire la brûlait. Mais cela lui importait peu. L'homme était en piteux état, il ne pourrait rien faire.
Du moins c'est ce qu'elle croyait.
Kileen se retourna vers l'automnale, le sourire aux lèvres malgré le sang qui s'échappait de sa gueule.
Il appuya sur la gachette.
La balle percuta Kileen de nouveau sans qu'elle ne puisse la stopper. De son côté, l'homme tomba, hébété.
L'estivale se releva comme si de rien n'était et rappela ses lucioles.
-Bon, on fait quoi maintenant ?
[Je poste en-dessous même si mon dernier message de RP est identique, du coup, mais comme ça tu posteras pas de messages de RP à la suite]