Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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“L'amour c'est comme le beurre, ça rend tout meilleur.” [PV Maeya]
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Sam 8 Aoû 2015 - 4:17

Éternuant à tout vas, le pauvre Elendë marchait d'un pas lent vers les cascades. Pourquoi allait-il là-bas, déjà ? Ah oui, parce qu'il devait prendre du repos et qu'avec la garde des enfants, il n'en était pas capable. Les yeux boursouflés à cause du manque de sommeil, l'immense loup-ours avait plutôt l'air en piteux état. La fièvre était descendu, mais son nez était toujours bouché et son crâne le martyrisait depuis le levé de sa sieste ! Abattue par sa migraine, il s'écroula au soleil, son long pelage doré brillant sous le soleil estival. Le sable autours de lui s'éleva et rentra dans son nez. Grognant de mécontentement, le pauvre loup leva le museau et... ATCHOUM. Il renifla et essuya le reste de morve avec sa patte. Il cligna des yeux plusieurs fois et, sans s'en rendre vraiment compte, s'endormit. Il avait l'air épuisé alors qu'il venait de se lever d'une sieste longue de deux heures entières. Destiny lui avait posé un arrêt et même Akisa lui avait conseillé de prendre au moins une journée de repos.

En se réveillant, Elendë se retrouva bizarrement à l'ombre d'un cocotier. Ah, tien, quelqu'un l'avait déplacé là et il ne s'en était même pas rendu compte. Il pensa alors au poids qu'il devait faire quand il dormait de la sorte et remercia sa bonne étoile qui avait emmener cette personne si courageuse. Sa migraine lui revint alors et il poussa un long soupir de fatigue. Épuise, il reste allongé encore quelques minutes, le temps de bien se réveiller. Puis, avec un craquement douloureux de ses os, il se releva tant bien que mal. Il s'assit et regarda autours de lui. Intrigué, il vit, plus loin, une petite masse blanche rayé de violet.

Ses oreilles s’abaissèrent d’instinct. Un enfant, seul. N'était-ce pas son devoir de veiller sur eux ? Il se leva alors, s'approchant le plus lentement possible pour ne pas l'effrayé. Se rappelant qu'il était malade et donc contagieux, il s'arrêta à une distance raisonnable du... Chaton ? Cette chose était tout, sauf un loup. Son ronronnement parvint aux oreilles de la nourrice et il fronça les sourcils. Cela était-il possible ? Un chaton, sur Four Seasons ? Improbable et pourtant... Le loup-ours s'allongea à son tour pour ne pas effrayer. Le chaton était allongé sur un rocher, à sa hauteur, du coup, vu l'immensité du loup doré.

Il murmura alors à son oreille de sa voix enrouée :

- Salut, petite boule de poil, t'es-tu perdu ? As-tu besoin d'aide ?
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Sam 8 Aoû 2015 - 15:41



L'amour c'est comme le beurre,

ça rend tout meilleur!


Les pas légers du chaton effleuraient à peine les brins d’herbes alors que ce dernier trottinait joyeusement sous le soleil du matin. Ce dernier approchait de son zénith et le chaton se cherchait un endroit paisible où il pourrait s’abreuver. Pour une fois, il ne cherchait pas à jouer. Ça lui arrivait, parfois, de ne pas avoir envie de jouer, et ce n’était pas grave. Dans ces moments-là il y allait en mode relaxe et il de prélassait quelque part. Près de l’eau, en général. Et justement, ce serait bien qu’il en trouve, de l’eau, parce que là il était sur le territoire de l’été, et dès que le soleil aurait atteint le sommet de sa course, la chaleur augmenterait et deviendrait sûrement insupportable. Il fut donc très content quand le son de l’eau qui coule en cascade lui parvint. Une cascade! Le guérisseur aimait les cascades. Il y avait de l’eau, et des plantes, et parfois même des arcs-en-ciel! Il accéléra, gambadant avec impatience vers la source de ce bruit.


Il dût faire un gros effort pour pas pousser un cri… non plutôt un miaulement de joie, car il vit une tache dorée étendue à l’ombre d’un arbre qui semblait dormir. Il ne voulait surtout pas réveiller ce loup. Doucement, il s’en approcha. C’était plus fort que lui. Tout d’abord, il aimait rencontrer de nouveaux loups. Ensuite, il était guérisseur, c’était son devoir de s’assurer que les gens vont bien. Si ce loup était blessé et dormait à cause de sa blessure, le mieux était de le réveiller. Mais dès qu’il fut près, il comprit sans avoir besoin de vérifier. Malade. Ce loup sentait malade. Et il avait de la morve séchée sur la truffe. Oui, il devait avoir une grosse grippe… Le félin se retourna en réfléchissant. Il lui semblait avoir vu… oui, oui, c’était un peu plus loin par là-bas, d’où il venait. Il s’élança discrètement vers les bois.


Après une demi-heure, il avait enfin réunis tout ce dont il avait besoin. Il se dirigea donc vers l’onde claire qui semblait bien rafraîchissante, et il but quelques longues gorgées. Ça faisait du bien de boire un peu, il commençait à avoir chaud! Au moins, dans les bois, il était à l’ombre. Bon, le mélange. S’assoyant et se concentrant, le chaton prépara minutieusement sa concoction. Puis il regarda vers le loup malade. Il était ÉNORME! Il doubla la dose. Maintenant, il lui fallait un endroit à l’ombre où la conserver, il ne voulait pas que le soleil l’abîme! Parce qu’il était hors de question de réveiller ce gros ours de loup qui pourrait le prendre comme une agression et le mordre. Maeya ne voulait pas se faire mordre! Il repéra un gros rocher. Parfait! Il pourrait non seulement mettre son petit mélange qu’il avait fait au creux d’un morceau d’écorce à l’ombre de la pierre, mais EN PLUS il pourrait s’allonger dessus et relaxer un peu sans se mettre du sable plein la fourrure! Génial!


Il rejoint le rocher en traînant son écorce avec délicatesse, et la cala un peu dans le sable, bien à l’ombre. Ensuite, il grimpa sur le rocher et s’y allongea. L’air était chaud, mais humide, et il ne brûlait donc pas les poumons en y pénétrant, ce qui faisait du bien. Et tout comme il l’avait prévu, il y avait un magnifique arc-en-ciel qui se profilait dans le nuage de gouttelettes soulevées par la force de l’impact de la chute. Un bel arc-en-ciel, le son relaxant de l’eau, l’odeur mouillée et chaude de la terre, si réconfortante… ce fut plus fort que lui, le petit chaton se mit à ronronner, le bout de sa queue battant contre le rocher. C’était une si belle journée!


Un son parvint à ses oreilles. Bâillement, craquement? Il jeta à peine un regard vers le loup. Tiens, il se réveillait! En souriant, le petit guérisseur ronronna plus fort. Il allait attendre ici, parce que de toute façon il était si bien, là! Et puis ce loup le verrait, il viendrait sûrement le voir. Les loups malades ils cherchent l’aide, même inconsciemment parfois. Comme il l’avait prédit, il entendit et ressenti bientôt les lourds « poum, poum » des pattes du loup qui s’avançait lentement  en tambourinant sur le sol, comme si son propre corps était trop lourd. Pauvre de lui… Mais Maeya avait pensé à tout, et il attendait avec un air radieux d’avoir l’occasion de faire part de sa petite surprise à cet inconnu. Il serait tellement content! Mais il préférait le laisser parler en premier. Les loups malades ils fonctionnent un peu plus lentement, parfois, et ils aiment pas qu’on les brusque. Alors le guérisseur attendit.


Quand enfin la voix lui parvint, il faillit sursauter. Il s’attendait à quelque chose de bizarre, mais ça! La voix était grave, et elle devait sûrement être harmonieuse en temps normal, mais là elle était comme toute rouillée, et les sons étaient étouffés et ça paraissait vraiment que son nez était bouché, au pauvre! Et son haleine… elle sentait la maladie… c’était triste… Heureusement que le chaton avait déjà préparé son petit quelque chose! En souriant d’un air qui se voulait réconfortant, il regarda son interlocuteur nouvellement réveillé.


« Bonjour! Non, je me suis pas perdu! Je sais où je suis. À la cascade trop magnifique juste là! Un petit rire lui échappa et il ronronna en remuant un peu la queue. Et non, merci, je n’ai pas besoin d’aide. Mais toi, si! T’es malade. T’as de la chance, je suis guérisseur! Je t’ai préparé un truc, j’attendais juste que tu te réveilles. Le chaton pointa l’ombre du rocher, et plus précisément l’écorce avec son petit mélange. Boit ça. Je sais que c’est un peu visqueux et que ça goûte pas bon, mais ça t’aidera. J’ai mis ce qu’il faut pour décongestionner le nez, réduire la douleur de ton crâne, hydrater ta gorge sèche, détendre un peu tes muscles endoloris et aussi pour combattre un peu la fatigue. Je sais pas si ça sera très efficace, mais j’ai doublé la dose puisque t’es ÉNOMRE! On dirait un ours… »


En souriant, le chaton regarda fièrement son patient. Pendant qu’il hésitait à prendre la solution, il décida de se présenter.


« Aies pas peur! Je suis Maeya, je suis un guérisseur errant, comme ma maman. C’est elle qui m’a tout appris. J’ai appris à soigner les gens depuis ma naissance, je sais ce que je fais. Tu peux me faire confiance! »


© Maeya Fleur de Neige

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Lun 10 Aoû 2015 - 1:19


Le chaton s'était retourné avec un sourire qui sembla à Elendë, rassurant. Pourtant, c'était à lui de jouer le rôle du nounours rassurant et protecteur, pas à lui. Intrigué, il releva les oreilles et écouta attentivement cette... Ce loup-tigre, allongé sur son rocher chauffant.

Bonjour! Non, je me suis pas perdu! Je sais où je suis. À la cascade trop magnifique juste là!

D'accord. Elendë ne savait pas trop à quel type d'animal il faisait face mais ce qui était sûr, c'est que c'était un enfant et qu'importe si il venait d'ailleurs et était différent, le loup doré les aimait tous, quel qu'ils soient. Toujours allongé dans le sable, il détailla ses magnifique ailes blanches et profita du doux ronronnement qui émanait du tigron, cela réduisant son mal de tête. Fermant les yeux, il inspira autant qu'il put pour profiter de l'air chaud du territoire. Il était clair que la cascade faisait partie du lieu immanquable de l’Été. Quiconque passait par ici était obligé de s'arrêter pour, ne serait-ce, admirer l'eau turquoise. Souriant, l'estival poussa un petit soupir.


- Et non, merci, je n’ai pas besoin d’aide. Mais toi, si! T’es malade. T’as de la chance, je suis guérisseur! Je t’ai préparé un truc, j’attendais juste que tu te réveilles.

De plus en plus méfiant, l'estival baissa les oreilles en observant l'écorce d'arbre qui était niché à l'ombre. Il se releva lentement et s'approcha, essayant de renifler le contenu tant bien que mal. Malgré son rhume, il sentit l'odeur puissante et écœurante du mélange. Peu sûr de son efficacité (car après tout, ce chaton n'était qu'un bébé et ne savait probablement pas ce qu'il faisait), il fit une moue hésitante et lança un regard interrogateur à l'animal.

- Boit ça. Je sais que c’est un peu visqueux et que ça goûte pas bon, mais ça t’aidera. J’ai mis ce qu’il faut pour décongestionner le nez, réduire la douleur de ton crâne, hydrater ta gorge sèche, détendre un peu tes muscles endoloris et aussi pour combattre un peu la fatigue. Je sais pas si ça sera très efficace, mais j’ai doublé la dose puisque t’es ÉNOMRE! On dirait un ours… 

Elendë resta bouche bée devant le mélange, étant maintenant presque persuadé que le loup-tigre, qui reposait sur le rocher, savait exactement ce qu'il avait fait. Soupirant, il ferma les yeux et plongea le museau dedans, aspirant le liquide visqueux d'un seul coup. Quand le goût lui descendit dans la gorge, un irrépressible haut-le-cœur le prit et il tira la langue, les oreilles en arrière. Immonde. PLUS JAMAIS IL N'ACCEPTERAIT DE MELANGE DE CET ANIMAL. Il se précipita vers la cascade et aspira à grande goulet, l'eau fraîche qui lui était disposé. C'est alors que le chaton reprit la parole. Il sentit dans sa voix, le sourire et la fierté qu'il portait sur son visage.

- Aies pas peur! Je suis Maeya, je suis un guérisseur errant, comme ma maman. C’est elle qui m’a tout appris. J’ai appris à soigner les gens depuis ma naissance, je sais ce que je fais. Tu peux me faire confiance.

Le loup-ours releva en vitesse la tête et ses yeux se mirent à briller intensément, l'émotion le prenant à la gorge. Un frisson lui parcourue l'échine et il se demanda un instant si... Maeya. Une mère guérisseuse. Des ailes blanches. Un pelage de tigre. Des manies de chat. Ses pattes tremblantes sous lui, Elendë se rapprocha de l'enfant, surprit que son oncle n'ai que cet âge là. Mais l'heure n'était pas à cela. Il voulait être sûr que c'était bien lui et qu'il ne s'était pas trompé.

- Tu... Ta maman était violette, comme toi, n'est ce pas ? Et ton papa, tu... Tu l'as connu ?

Elendë préféra s'asseoir non loin du tigron plutôt que de s'approcher encore. Il savait que ces retrouvailles n'allait être facile pour aucun des deux car, après tout, ils venaient tout juste de se rencontrer. Le loup doré n'avait jamais imaginé leurs rencontre ainsi. Il avait plutôt pensé à un magnifique loup au rayures de fous, voltigeant autours de lui et qui aurait essayer de le chasser de son territoire ; c'est là qu'il l'aurait reconnu, voyant en lui les traits de son grand-père. Et au lieu de cela, il tombait sur un chaton, de la taille d'un louveteau, si ce n'est moins, qui faisait des remèdes de grand-mère. Il n'était pas déçu pour autant, mais surpris. Elen' se rendit alors compte de sa maladresse et bégaya, tellement moins sûr de lui, tout d'un coup :

- Je suis Elendë, je suis nourrice, aux services de l’Été. Toi non plus, tu n'as pas à avoir peur de moi...
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Lun 10 Aoû 2015 - 2:18



L'amour c'est comme le beurre,

ça rend tout meilleur!


Ce qu’il était drôle, cet ours-loup! Il grimaçait comme s’il venait de boire de l’acide! Le guérisseur ne lui avait pas donné de l’acide, voyons! C’était juste des plantes médicinales. Bien sûr que ça goûtait mauvais, il l’avait prévenu! En tous cas, cette tête valait bien tout le mal que le chaton s’était donné à fabriquer le remède! Incapable de se contenir, il éclata de rire en le regardant boire de l’eau. Peut-être qu’il n’aurait pas dû doubler la dose, le goût aurait été moins fort… mais ç’aurait sûrement pas été assez efficace. Puis, la manière de ce grand loup de relever précipitamment la tête en l’entendant se présenter piqua la curiosité du chaton. Pourquoi est-ce que ce loup réagissait comme s’il le connaissait. Avait-il déjà entendu parler de lui? Ça faisait des années que le félin exerçait son métier, c’était bien possible! C’était peut-être un client de sa mère, dans le temps? Cela remontait à loin… y avait-il seulement un seul client de sa mère encore en vie? Cet ours était adulte, mais pas vieux. C’était impossible. Peut-être était-ce le fils d’un client de sa mère? Peut-être que Maeya avait déjà croisé son papa?


Le chaton pencha ensuite la tête sur le côté. Il tremblait? Il avait peur? Ben voyons! Maeya ne faisait pas peur, si? Est-ce qu’il pensait que le petit guérisseur l’avait empoisonné? C’était ridicule : il était GUÉ-RI-SSEUR, pas empoisonneur! Sa mère n’avait jamais fait de mal à qui que ce soit, et il ne pouvait donc pas penser à cela! Maeya savait tout sur sa mère, tout! Elle était douce et gentille! La suite lui confirma que ça avait bien un rapport avec sa maman. Donc, il la connaissait? Ou son papa la connaissait? Ou même sa maman? Peut-être que la guérisseuse ailée avait sauvé la vie de sa famille et qu’il se sentait mal d’avoir ainsi grimacé devant son fils? C’était stupide! Mais parfois les adultes ils étaient étranges à ce point, alors ça se pouvait. La deuxième question cependant arrêta la queue tigrée en plein mouvement. Son père? S’il l’avait connu? Les yeux du chaton se fermèrent. Ce loup connaissait-il donc son père? Pourquoi lui demandait-il cela? Il n’y avait toujours eu que Maeya et sa mère, et c’était PARFAIT comme ça!


Elendë. Une nourrice. Qu’est-ce que ça avait à voir avec son père!? Il n’avait pas peur. Non, pas peur du tout. Il était furax! On n’a pas peur quand on est furax. Ses paupières se levèrent lentement et son regard se posa sur l’ours. Son corps était parfaitement immobile, et sa posture se redressa lentement, jusqu’à ce que le chaton, malgré sa plus petite taille, fixe son interlocuteur d’un air hautain et fier. Ses yeux n’avait plus aucune étincelle de la joie naïve d’un enfant et même sa voix était différente quand il prit la parole : plus grave, plus profonde, plus mature, une voix d’adulte pleine de haine.


« Je n’ai pas peur de toi, Elendë la nourrice. Tout comme JE N’AI JAMAIS EU de père! »


Il dut faire un effort pour maîtriser le tremblement de rage de son corps. Cet ours doré n’avait peut-être pas de liens avec son géniteur. Peut-être qu’il le connaissait, tout simplement, sans l’apprécier. Il n’avait pas encore expliqué pourquoi il avait parlé de lui, pourquoi ça avait de l’importance. Le félin prit une grande inspiration, et l’expira lentement. Ses yeux étaient de nouveau fermés, mais ses oreilles étaient attentives à toute réaction du grand canidé. Sans rouvrir les yeux, et sa voix plus calme, il se reprit avant que son interlocuteur ne le prenne comme une agression.


« Je te demande pardon d’avoir crié. Oui, ma mère était violette, et elle avait de magnifiques grandes ailes. Maintenant, dis-moi où tu veux en venir avec ces questions. »


Maeya n’avait pas masqué le dégoût et le dédain dans sa voix. Peu importe qui était cet Elendë, maintenant, car il avait vu la véritable mentalité du félin. Il l’avait vu sous contrôle. PIRE, il avait FORCÉ le guérisseur à se contrôler, en laissant sous-entendre qu’il savait des choses sur sa mère et son… son géniteur. Le félin ne le lui pardonnerait jamais cela. Et il ne resterait pas plus longtemps que nécessaire. L’ours lui disait ce qu’il savait, et après le guérisseur partait, aussi simple que cela. Ou plutôt, non, il le menacerait d’abord, et ensuite il s’en irait. Un avertissement devrait suffire.


© Maeya Fleur de Neige

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Lun 10 Aoû 2015 - 3:20

Maeya s'était relevé lentement et l'émotion d'Elendë s'était transformé en ressentiment. Ses pattes s'enfoncèrent dans le sable chaud et il sentit son cœur se mettre à battre si fort qu'il fut persuadé pendant un instant que le chaton l'entendait. Mais ce qui lui faisait maintenant face était tout sauf l'adorable minou du début. L'air sans joie et renfrogné du gamin lui donna subitement un air plus mature et le loup-ours comprit d'où venait ce ressentiment soudain. Il ne bougea pas d'une patte, les oreilles toujours en avant. Les larmes d'émotions du doré avaient finis par être repousser et il sentait maintenant que ses yeux étaient secs, tel le désert d'Elessar.

« Je n’ai pas peur de toi, Elendë la nourrice. Tout comme JE N’AI JAMAIS EU de père! »

Les oreilles de l'estival se baissèrent instinctivement et il sentit ses pattes se raidirent. Ses poils du dos se hérissèrent tous d'un coup et il frissonna. Jamais il n'aurait pensé que l'animal réagirait ainsi, et surtout, si violemment. Les larmes lui montèrent de nouveau aux yeux et il sentit que cette fois, il ne pourrait pas les retenir. Il détourna la tête et renifla un bon coup, espérant ne pas s'être fait remarqué. Il n'avait en aucun cas envie d'énerver un peu plus le chaton et de lui faire croire qu'il était faible.

Elendë était blessé. Blessé d'être ainsi rejeté, alors qu'il l'avait recherché pendant tant de temps. Et dire qu'il avait faillit abandonner... Soudainement, il ressentit une immense vague de regret le submerger. Il aurait du partir, baisser les bras et ne jamais le retrouver. Tant pis, après tout, il n'aurait pas manquer grand chose. Le cœur déchiré, il se demanda si faire ses valises dés le lendemain n'était pas le mieux. Ses oreilles se redressèrent lentement quand il entendit le félidé inspirer profondément. Elendë avait conscience que le petit avait perdu son sang-froid, mais la blessure restait mordante et il se sentait au plus mal. Si il avait pu, il aurait fui à toutes jambes, pleurant et allant se réfugier dans un endroit sombre ; mais la stupeur le maintenait sur place.

« Je te demande pardon d’avoir crié. Oui, ma mère était violette, et elle avait de magnifiques grandes ailes. Maintenant, dis-moi où tu veux en venir avec ces questions. »

Le souffle du loup dore se fit plus court et il sentit ses yeux se recouvrirent de nouveau de larmes brillantes. Il se sentait dans l'incapacité d'utiliser les mots. Son esprit était comme paralysé, en mode pause. Il n'arrivait pas à calmer les battements de son cœur et pourtant, les cris du matou s'étaient tus. Il sentait pourtant encore la froideur dans ses paroles. Pendant un bref instant, Elendë redevint un louveteau et vit le rejet de son père dans les yeux doré de l'animal.

Le loup-ours inspira tout d'un coup, comme si il s'était retenue de respirer pendant tout le long de sa drôle de vision. Il se rendit alors compte que le chaton était toujours posté sur ce rocher, en pleins soleil. Malgré qu'il fut assit dessus, il ne dépassait pas Elendë. Soupirant, l'immense loup ne retrouva pas pour autant l'usage de la parole et la seule chose qu'il put articuler ne fut qu'un infime murmure, brisé par l'émotion de sa voix et son rhume :

- C'était mon grand-père.

Il ne put en dire plus. Les larmes lui revenaient déjà aux yeux et il baissa la tête pour cacher toutes ses émotions. Il ne savait plus que dire ou faire, restant planter ainsi devant le chaton, aussi hargneux qu'il n'en avait jamais vu. Jamais il n'aurait penser que leurs rencontre prendrait un tel tournant. Son grand-père lui avait tant parler d'eux, avec amour et tendresse. Jamais il n'avait dit à Elendë avoir regretter ses années là. Le loup-ours avait pensé que la nouvelle serait bien accueillit... Fermant les yeux, il tenta de ne pas éclater en sanglot aux souvenirs douloureux du passé. Il n'aurait jamais du venir ici, jamais du le retrouver, jamais du le rencontrer. Tout ses rêves d'une nouvelle famille venait de se briser en mille morceau.

Il irait dire au revoir à Samarithin, son seul ami, et partirait. Voilà, son choix était fait. Il s'en irait. Pourquoi rester sur ces terres alors que chez lui était ailleurs et que la seule famille qui lui restait ne voulait plus de lui ? Pourquoi faire tout ces sacrifices ? Il était clair que les enfants lui manquerait, le soleil, les plages, les énormes étendues d'eaux... Mais rien ne le retenait plus ici. Ses oreilles se baissèrent de nouveau et, les larmes refoulées, il releva la tête et essaya tant bien que mal d'affronter le regard haineux de Maeya. Jamais il n'oublierais son nom. Cette journée le hantera pendant de long moment, il en était persuadé. Il éternua et son mal de crâne se fit plus fort qu'en début de journée ; les larmes n'avaient jamais été de bonnes amies, surtout quand on était fatigué. Et là, Elendë l'était. Il était tellement plus vulnérable qu'en temps normal...

- Je suis désolé, si tout cela te fait du mal...
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Lun 10 Aoû 2015 - 14:28



L'amour c'est comme le beurre,

ça rend tout meilleur!


Son grand-père… Le monstre qui avait mis le petit guérisseur difforme au monde était le grand-père de cet ours? Cela faisait-il donc si longtemps déjà…? Il était si difficile de garder une trace du temps, avec cette brume qui limitait constamment ses pensées… Ce loup était un adulte! Et il clamait être le neveu du félin? Non, ce n’était pas vrai. Maeya n’avait pas de frère. Pas de père non plus. Alors il n’avait pas de neveu. Et les pleurs de ce loup n’y changeraient rien. D’ailleurs, le guérisseur constata que sa voix était moins enrouée, moins bouchée, malgré la peine qui lui serrait la gorge. Le remède faisait donc effet. Eh bien, qu’il en profite! C’était la dernière chose que le chaton faisait pour lui! Il n’avait qu’à retourner disparaître avec son affreux grand-père et ne plus jamais revenir rappeler à Maeya tout ce le mal qu’il avait subi à cause de lui! Tiens, c’était marrant qu’il mentionne ce mal. Comme s’il pouvait avoir des regrets. Ce n’était qu’un égoïste qui essayait de venir faire oublier au guérisseur sa douleur, et sa haine. Eh bien non, il n’oublierait pas. Jamais! Il se lança dans un monologue haineux pour bien lui faire comprendre qu’il n’était pas le bienvenu. Au fur et à mesure qu’il parlait, cependant, sa voix perdait sa haine et sa colère, qui étaient remplacées par du chagrin et e la détresse.


« Du mal? Comprends-tu seulement à quel point j’ai souffert à cause de ce monstre que tu appelles ton grand-père? À quel point ma mère a souffert, car elle a eu le malheur de lui sauver la vie? Ce n’était qu’un pervers qui a pris avantage de la gentillesse et de la douceur de ma mère pour son plaisir et qui l’a abandonnée ensuite! Elle a accouché seule. Elle m’a élevé seule. Elle a été obligée de m’amener avec elle à son travail. De me protéger. Elle a dû gérer seule le fait que je ne vieillisse pas et faire de son mieux pour être présente aussi longtemps que possible pour moi. Où était-il, quand elle est tombée malade? Pourquoi ne m’a-t-il pas empêché de lui enlever la vie? Pourquoi n’était-il pas là pour trouver une autre solution? Pourquoi m’a-t-il laissé l’empoisonner? Elle n’est plus là, maintenant. Je suis seul. Je n’ai plus rien. Je ne suis même plus capable de penser clairement à cause de cette brume constante dans ma tête qui ne me laisse pas formuler une idée claire! Et tout ça c’est entièrement de SA faute! »


Les larmes coulaient maintenant sur ses joues. De quel droit ce gros loup venait le tirer de ses brumes pour le replonger dans l’angoisse et l’horreur du monde réel? Pour lui rappeler qu’il avait tué sa propre mère? Un souvenir traversa son esprit : la chaleur du corps de sa mère contre le sien, la douceur de sa queue autour de lui, la légèreté de son aile protectrice qui le couvrait telle une couverture. Puis, le museau qui se pressait contre son oreille, la voix faible, si douce, de sa mère qui murmurait « je t’aime. » Ce fut trop. Les larmes du chaton devinrent des sanglots, et son corps se roula en une boule compacte. Ses pattes enserrèrent sa propre queue contre son torse et ses ailes vinrent couvrir son visage en pleur. Dans cette position, il sentait le brassard contre son corps. Ce brassard qu’il avait eu en cadeau pour les bons services de sa mère. Il avait eu aussi le collier de cette manière. Pour sa mère, qui lui avait promis qu’elle serait toujours là pour lui. Elle avait menti. Elle n’était plus là. Tout ce qui lui restait dans ce vaste monde était ces deux objets. Mais le plus important n’était plus là. Le plus important l’avait abandonné. Il n’aurait plus jamais de famille.


© Maeya Fleur de Neige


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Lun 10 Aoû 2015 - 16:15

« Du mal? Comprends-tu seulement à quel point j’ai souffert à cause de ce monstre que tu appelles ton grand-père? À quel point ma mère a souffert, car elle a eu le malheur de lui sauver la vie? »

Les oreilles du loup doré se baissèrent de nouveau et il ferma les yeux. Des paroles trop violentes, remplis de haines. Il se releva subitement, prêt à s'enfuir si cela continuer ainsi. Il préférait disparaître plutôt que d'affronter la haine de ce chaton. Non, justement, Elendë ne comprenait pas à quel point il avait pu souffrir car lui-même avait adoré son grand-père. Il faillit pousser un grognement mais se retint. Il ne devait en aucun cas rajouter de l'huile sur le feu, au quel cas, il craignait que le chaton n'explose. Car en le voyant ainsi, remplis de haine et de colère, le grand mâle crut qu'il devrait appeler Destiny ou Noah. Mais la voix haineuse se transforma soudainement en appel de détresse :

« Ce n’était qu’un pervers qui a pris avantage de la gentillesse et de la douceur de ma mère pour son plaisir et qui l’a abandonnée ensuite! Elle a accouché seule. Elle m’a élevé seule. Elle a été obligée de m’amener avec elle à son travail. De me protéger. »

Elendë s'arrêta de respirer. Oui, son grand-père lui avait parlé de cette période là aussi. Il se rappelait très bien de ce qu'il avait dit à ce sujet et jamais il n'avait voulu les laisser seuls. Il l'aimait. Il s'en rappelait comme si c'était hier : ils étaient allongés, tout les deux, et il avait demandé à son papy de lui conter une de ses aventures et c'est au court de ce récit qu'Elendë avait apprit qu'il avait une grand-mère, dans un autre monde et un oncle. Ils avaient fait plusieurs fois des pauses car la voix enrouée de chagrin de son grand-père avait brisé ses paroles, comme celle du loup-ours aujourd'hui. Mais le monologue n'était pas terminé et Elendë se remit à respirer.

« Elle a dû gérer seule le fait que je ne vieillisse pas et faire de son mieux pour être présente aussi longtemps que possible pour moi. Où était-il, quand elle est tombée malade? Pourquoi ne m’a-t-il pas empêché de lui enlever la vie? »

C'était donc cela, la vérité. C'était que son oncle de ne vieillissait pas. Alors il était sûrement plus âgé que lui mais avait conservé le physique et le mental d'un chaton. Elendë poussa un long soupir et baissa la tête. Pourquoi cette histoire était-elle si compliqué ? Il ne comprenait pas pourquoi le chaton n'avait pas pu sauver sa mère, elle qui lui avait tout apprit, mais une chose était sûr, il s'en voulait. Le loup doré releva la tête et affronta de nouveau le regard perçant de son oncle. Enfin... Si son oncle il était. Car après tout, il n'avait aucune envie de le considérer comme sa famille.

« Pourquoi n’était-il pas là pour trouver une autre solution? Pourquoi m’a-t-il laissé l’empoisonner? Elle n’est plus là, maintenant. Je suis seul. Je n’ai plus rien. Je ne suis même plus capable de penser clairement à cause de cette brume constante dans ma tête qui ne me laisse pas formuler une idée claire! Et tout ça c’est entièrement de SA faute! »

Et là, s'en fut trop pour Elendë, qui se releva d'un bond et exprima son immense colère, tout aussi grosse et débordante que lui. Son poil se hérissa sur son dos et malgré qu'il ne criait pas, on entendant la colère gronder dans sa voix. Sa gorge n'était plus aussi irrité que tout à l'heure et il en remercia le ciel.

«  Et toi, pourquoi ne l'as tu pas sauvé ? Pourquoi rejeter la faute sur les autres si toi-même tu n'es pas capable de faire mieux ? »

Ses pattes tremblaient et il sentit ses oreilles bouger dans tout les sens. Il ne savait plus quoi faire. Jamais il n'avait ressentit autant de colère d'un coup. Il n'avait pas pitié du chaton qui s'était mit à pleurer. Il regrettait ses paroles ? Il n'avait qu'à y réfléchir avant !

« Mon grand-père était quelqu'un de tout à fait honorable et si tu es incapable de comprendre cela, alors je me suis trompé : tu ne fais en aucun cas partit de ma famille. Chez nous, seul l'amour régnait. Alors si tu penses vraiment que c'est un monstre, c'est que tu n'as rien comprit à l'histoire. L'histoire de NOTRE famille. »

Le loup-ours se retourna pour partir. Il n'avait plus rien à dire à cet individus. Si, seulement une chose :

« Ils vous aimaient, quoique tu puisse penser. Tu pourra tout lui enlever, sauf cela. »

Et sans attendre, il partit.
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Lun 10 Aoû 2015 - 16:33



L'amour c'est comme le beurre,

ça rend tout meilleur!


Il n’avait pas le droit de dire ça! Maeya avait fait de son mieux, il avait tout tenté! Ce n’était qu’un gamin à l’époque! Ce n’était ENCORE qu’un gamin! Pourquoi cet espèce d’ours ne comprenait pas que c’était limitant!? Pourquoi est-ce qu’il ne voulait pas comprendre que le chaton avait de la brume dans la tête!? Il n’avait pas le droit de lui dire que c’était de sa faute à lui! C’était de la faute du monstre que les avait abandonné! Bien entendu qu’il avait compris l’histoire! L’histoire c’était que son père avait profité de sa mère et était parti! Il les avait laissés seuls! Il n’y avait pas d’amour! Il n’y avait jamais eu d’amour! Pas pour lui. Cet Elendë venait le narguer avec son amour qu’il avait eu. BAH TANT MIEUX POUR LUI! Mais le guérisseur lui il n’en avait pas eu! C’était pas de sa faute s’il n’en avait pas eu! Le grand loup n’avait pas le droit de venir se vanter d’avoir eu cet amour! Et il osait lui mentir. Il n’y avait pas eu d’amour, non. Son père était parti avant même que sa mère n’accouche! Ce n’était pas de l’amour ça. Pourquoi ne les avait-il pas amenés avec lui s’ils les aimaient!? PARCE QUE C’ÉTAIT UN MENSONGE! Les sanglots du félin augmentèrent. Ce loup était un monstre aussi. Il était autant un monstre que son grand-père. Il était venu ici le torturer et lui faire du mal.


Mais non, il n’était plus là. Il l’avait abandonné. Il avait refusé de comprendre son mal et il l’avait abandonné. Bah tant mieux! Ce n’était pas son neveu. Ce n’était pas sa famille. Maeya n’avait pas de famille! Il était seul. Tout seul. Terriblement seul. Et il était mal. Si mal. Et il avait mal. À son crâne. Il sentait que les sons s’émoussaient autour de lui. Non, non, ce n’était pas le temps! Il ne fallait pas! Il essaya de bouger, mais un éclair de douleur le traversa. La nourrice n’avait même pas la décence de l’aider avant de partir. Il n’avait pas compris. Il avait forcé le guérisseur à lui révéler qu’il est malade et il ne l’avait même pas compris! De rage, le petit chaton tremblait, faiblement. Les sons qu’il produisait s’amenuisaient de plus en plus. Sa dernière pensée avant que le noir tombe sur lui fut que c’était injuste. Il faisait de son mieux, toujours, avec les capacités qu’il avait, il ne méritait pas de souffrir ainsi.


© Maeya Fleur de Neige


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Heu, à archiver s'il te plaît. (:
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