Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Ne réveille pas la Bête, ma Belle [TERMINE]
L'Aveugle
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Lun 29 Juin 2015 - 11:46


Ne réveille pas la Bête, ma Belle

PV DIAMONDS




L'Aveugle avait cessé de compter le temps écoulé depuis qu'il avait quitté le lac de Sherkaan. Il avait traversé un grand nombre de forêts et ignorait où il se trouvait. L'odeur de sang emplissait son nez, et même s'il avait senti l'odeur du Printemps s'éloigner, il ne reconnaissait pas la nouvelle odeur qui l'entourait. Il n'arrivait pas à se concentrer, il avait trop mal. Ses plaies au ventre, infligées par Bigby lors de leur combat infructueux, étaient très douloureuses et le brûlaient intensément.

L'Aveugle ne s'était accordé aucun repos. Le grand chien-loup gris avait parcouru des kilomètres d'abord au galop puis d'un pas rapide. Il était très fatigué, très affaibli. Il avait perdu beaucoup de sang, il en était conscient, mais il refusait de faire une pause : il voulait mettre autant de distance possible entre lui et le printanier.

"Quelle humiliation..." murmurait la voix mauvaise au fond de lui.

Mais le chien-loup ne l'entendait même plus. Il n'entendait plus rien. Sa fatigue était telle qu'il titubait et que ses sens obstrués par la douleur ne lui permettaient plus de se repérer. Finalement, il heurta violemment un arbre et s'effondra au sol, sonné.

L'Aveugle reprit ses esprits au bout de quelques minutes. Son sang collait à son poil, et ses plaies étaient recouvertes de feuilles mortes, de pollen et de terre. Il gémit et commença à les lécher pour les nettoyer.

"Je vais me reposer..." dit-il doucement. "Je dois reprendre des forces et veiller à ce que mes blessures ne s'infectent pas, puis je retournerai en Eté."

Son plan décidé, il reprit courage et entreprit de se nettoyer. Son museau était ensanglanté, mais il commença d'abord par retirer le sang des poils de son ventre puis de retirer le pollen incrusté un peu partout. Mais à mesure qu'il nettoyait ses plaies, il prit conscience de leur gravité, et son inquiétude grandit.

"Elles vont s'infecter..." songea-t-il, anxieux.

Il ignorait où il se trouvait. L'odeur du sang était trop prenante autour de lui, mais il devina une odeur d'humus. Etait-il encore au Printemps ? Peut-être, peut-être pas.

Sa fatigue s'accrut. Il ignorait quelle heure il était, mais il soupçonnait la nuit d'arriver d'après le chant des oiseaux. L'éventualité de dormir dans un territoire hostile lui déplaisait, mais il n'avait pas vraiment le choix, il était trop faible pour bouger.

"Avec un peu de chance, l'odeur de mon sang n'attirera pas d'autres loups." se dit-il sans grands espoirs.

L'Aveugle détestait être vu dans une position aussi faible, mais il était bien trop affaibli pour bouger. Un long moment silencieux et pensif s'installa. Le chien-loup jeta un regard sur ses plaies, sans les voir évidemment.

Comme sa cécité pouvait être haïssable parfois.
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Lun 29 Juin 2015 - 12:15

Alors comme ça, je ne devrais pas te réveiller?
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« Reclus estival, si je rajoute quique ce soit je spoile tout :3 »
  Je me promenais dans la foret. Je m'ennuyais, et j'attendais que la journée se passe. Toutes les journées se passaient. Elles se ressemblaient toutes, edrnièrement. Pfff... J'aurais pu tenir ce rythme encore lontemps, je n'avais pas ressenti un élancement du coté de ma patte arrière gauche. Celle qui s'était paralysée à vie. Celle qui me faisait par moment un mal de chien, sans mauvais jeu de mots.

Les souvenirs remplirent ma tete, comme une vague venant remplir une grotte. Mon compagnon. Ma fille. Mon exil de la meute dont mon compagnon était l'alpha. Mon périple, en compagnie des membres exilés eux aussi car nous étions "trop nombreux". Ma fille qui nous a suivi. Mon meilleur ami. Le chemin aride, les morts, les échappés, ceux qui avaient rejoins des meutes, ceux qui avient juste disparus. Mon meilleur ami et moi qui avions marché, marché. Nous étions seuls. Un ours nous a attaqué. Black, mon meilleur ami, qui est mort pour me sauver la vie. Cet ours, qui ma déboité la jambe, la paralysant. L'arrivée sur les terres de Four Seasons, et enfin, l'acceptation de la meute Automnale. La chose.  

Je me secouai la tete, refusant de me laisser aller à ces pensées. J'étais arrivée vers la frontière, et me revins en mémoire ce petit félidé, du nom de Maeya, qui aimait les plantes. Il était vraiment surprenant, ce petit.

Un corps se trouvait au sol. Une forte odeur de sang régnait, et une forme grise gisait au sol. Un inconnu portant l'odeur de l'été. Cet un inconnu était aveugle... Mais 'il avait senti mon odeur, non ? J'eus pitié de lui, et me précipitai à son chevet.

-Bonjour. Je suis Diamonds, guérisseuse. Tu es dans un piètre état, tu sais. Si tu pouvais te voir, tu serais surpris.  
Il semblait si faible...


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L'Aveugle
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Lun 29 Juin 2015 - 14:24


Ne réveille pas la Bête, ma Belle

PV DIAMONDS




L'Aveugle était à demi-assoupi, les yeux mi-clos, lorsqu'il entendit un craquement venant ses sous-bois. Il se tendit sans bouger et écouta, alerte. A travers l'odeur poisseuse du sang, il sentit une autre odeur, mais lorsqu'il se concentra pour l'identifier, sa plaie soudain sembla s'embraser et il retint un gémissement. Il sentait sa blessure chaude sous le sang coagulé et il s'en inquiéta.

Alors que l'Aveugle, ayant oublié le craquement, se concentrait sur sa plaie, une voix féminine retentit :

-Bonjour. Je suis Diamonds, guérisseuse. Tu es dans un piètre état, tu sais. Si tu pouvais te voir, tu serais surpris.

Le chien-loup sursauta, et ses articulations engourdies grincèrent. Il renifla bruyamment et identifia une louve, non loin, qui portait sur elle l'odeur de l'automne. Pourquoi ne l'avait-il pas identifié plus tôt ? Etait-il affaibli à ce point ?

Il humidifia ses babines en réfléchissant rapidement. Elle était guérisseuse ? Cela pouvait lui être utile...Mais pourquoi une louve de l'automne voudrait-elle l'aider ? Non. Cela n'avait pas de sens, et quand bien même cela en aurait, il ne voulait pas qu'une louve s'occupe de lui en position de faiblesse, surtout s'il s'agissait d'une louve d'un clan ennemi.

Comme en réponse, sa blessure l'élança à nouveau et il lâcha un très léger gémissement. Avoir gémi devant quelqu'un l'humilia profondément, et détournant la tête pour cacher sa honte, il gronda d'un ton glacial :

-Va-t'en Diamonds, je n'ai pas besoin de ton aide.

Sa voix était très rauque, et il sentait sa gorge très irritée. Il s'éclaircit la voix, puis, d'un ton un peu plus aimable, comme en excuse, il ajouta :

-Ce n'est pas la première fois que je suis blessé. Dès que je serai reposé, je retournerai à mon territoire.

Il se tut, espérant qu'elle partirait. Qu'on le voie dans une posture si pathétique lui faisait horreur. La louve n'avait pas l'air méchante, elle dégageait une aura douce et sage, très compatissante, mais c'était pire que tout : l'Aveugle détestait la pitié.

Il détourna davantage la tête, espérant qu'elle comprendrait le message.
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Lun 29 Juin 2015 - 20:08

Alors comme ça, je ne devrais pas te réveiller?
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  Je n'avais pas l'habitude d'avoir pitié de mes patients. Et pourtant, avec lui, il en allait différemment, comment quelqu'un aurait pu s'attaquer à un aveugle? En général, j'étais différente avec mes patients, qu'ils soient ourds ou muets. Mais les aveugles... Ah, je ne pouvais pas. Ils sont trop faibles, on ne peut pas les traiter ainsi. Il gémis. Ah, je ne pouvais pas. Je me rapprochais de lui, prete à utiliser les toiles d'aragnées qui étaient... dans mon antre.

-Va-t'en Diamonds, je n'ai pas besoin de ton aide. Sa voix était rauque. Si rauque ! Trop rauque pour un aveugle. Ce n'était qu'une douleur en plus. L'aveugle souffrait, et je ne pus m'empecher de lacher


- Bien sur que si !

Tout en lui prouvait qu'il avait besoin de mon aide. Surtout sa cécité. Il fit une auttre remarque, dont je n'entendis que le bout alors que je fureais pour trouver des toiles d'aragnée. Retournez sur son territoire ? Alors qu'il n'étai pas totalement reposé ? Ah oui. J'oubliais. Il venait de la meute ennemie. Je me redressai de toute ma hauteur. Il avait besoin de secours. Sans demander son avis, je commencer à appliquer les toiles d'araignée pour recouvrir les plaies les plus graves. Je pris le peu de pavot que j'avais trouvé, et secouait la corolle pour en faire sortir les graines. Je réfléchis. Du souci... si seulement j'avais du souci... Mais il n'yen avait pas. Pourquoi jamais personne ne se blessait dans des endroits où toutes les plantes étaient disponibles? Hein ? Expliquez-moi.

-Ok. Tu ne retournes pas sur ton territoire sans avoir reçu mes soins. J'ai posé des graines devant toi. Manges-les, ce sera utile.

J'avais du mal à dissimuler le malaise qui me rongeait face à cet aveugle. Aveugle dont je ne connaissais pas le nom. Je n'étais pas à l'aise du tout.



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Mar 30 Juin 2015 - 9:26


Ne réveille pas la Bête, ma Belle

PV DIAMONDS




L'Aveugle était presque certains que la louve allait partir. Malgré son "Bien sur que si !" outré, il l'avait entendu s'éloigner, et s'était détendu. Dans son état, il était incapable de mener un combat, et refusait d'apparaitre affaibli aux yeux d'une étrangère.

Il fermait à nouveau les yeux quand l'odeur de Diamonds emplit à nouveau son nez. Il s'agita surpris, et sentit sur sa blessure quelque chose être appliqué. Il se redressa, horrifié. Que faisait-elle ? Elle osait le toucher ? Etait-elle sourde ou simplement stupide ?

Sans visiblement se rendre compte de son horreur, la guérisseuse appliqua ce qu'il semblait être des toiles d'araignée. L'Aveugle eut un mouvement de recul brutal, mais déjà une étrange douceur s'épanouit au niveau de son flanc. Il se raidit, stupéfait. Sa surprise était telle qu'il ne réagit même pas lorsqu'elle commença à s'occuper de graines à l'odeur médicale. Le chien-loup l'entendit les mâchouiller, toujours stupéfait. Elle le soignait ? C'était...Une bonne chose, non ?

La louve ne l'avait pas écouté, et elle s'affairait pour l'aider avec dextérité et compassion. Elle déposa les graines près de lui puis déclara d'un ton autoritaire :

-Ok. Tu ne retournes pas sur ton territoire sans avoir reçu mes soins. J'ai posé des graines devant toi. Manges-les, ce sera utile.

L'Aveugle cligna des yeux, bouche-bée. Diamonds lui parlait comme à un enfant, et ne semblait visiblement pas comprendre qu'il était un danger pour elle. Dans une autre situation, il eut pu rugir de colère, mais là il était fatigué, stupéfait, et il appréciait la douce chaleur qui se répandait sur ses plaies. D'un mouvement mécanique, plus par trouble que par obéissance, le chien-loup commença à mâcher les graines. Il grimaça devant le goût amer, mais cette amertume lui rappela quelque chose de très lointain et de rassurant.

Sa douleur se fit soudain lointaine, et l'Aveugle se sentit mieux, moins faible. Il se détendit. Le soulagement s'épanouit en lui comme une fleur au printemps, et malgré lui, il murmura d'un ton reconnaissant :

-Merci Diamonds.

Il sourit, un sourire timide et franc, un sourire qu'il avait rarement. Cela faisait des lustres que l'on ne s'était pas occupé de lui, et même s'il sentait l'odeur pathétique de la pitié flotter dans l'air, il sentait surtout une vraie bienveillance.

Sa propre gentillesse lui fit arquer un sourcil. Il réfléchit en mâchant, puis le goût des graines devint de plus en plus insupportable. Il se rendit compte qu'il était en train de se soumettre à Diamonds, et la stupéfaction qui l'endormissait cessa net.

"Que suis-je en train de faire ?" hoqueta-t-il secrètement. "Et si les graines avaient été un poison ? Oh, cette automnale a l'air gentille, c'est sûr. Tous les traitres ont l'air gentils."

L'Aveugle se durcit brutalement et recracha les graines avec dégoût. Tout son corps frémit de colère et d'humiliation. Sans un mot, il se redressa, mais ses blessures le tiraillèrent, de manière toutefois supportable. Les soins de la guérisseuse étaient apparemment efficace, mais ce n'était pas la question. La louve lui avait désobéi, l'avait touché sans sa permission et l'avait observé dans une situation de pure faiblesse. L'Aveugle n'était pas un ingrat, mais c'était insupportable pour lui, c'est comme ça, c'est de nature. Il gronda sourdement devant la femelle puis siffla d'un ton menaçant :

-Tu es sourde ? Je t'ai demandé de partir ! Tes soins ne me sont d'aucune utilité, je les connais déjà, tu ne m'aides pas : ta seule présence m'empoisonne. Si tu continue de m'importuner, même avec la meilleur volonté du monde, je serai contraint de te faire partir de manière plus violente, c'est une promesse !

L'Aveugle la fixa sans la voir, furieux. Il ne voulait pas lui faire du mal, mais si elle continuait, il n'hésiterait pas.

Il n'était pas un ingrat, et au fond, il la remerciait de son aide. Mais s'il y avait une chose qui surpassait toutes les autres, c'est qu'il était un guerrier de paroles.

Un guerrier qui ne supportait pas d'être vu en position de faiblesse, et un guerrier qui l'attaquerait comme promis.
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Mer 1 Juil 2015 - 8:39

Alors comme ça, je ne devrais pas te réveiller?
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  Je mordillais nerveusement la lèvre- Je ne pouvais pas laisser ce pauvre blessé là, comme ça, mais... j'avais hate d'en avoir fini avec ce type. Je vis son corps se détendre, et il sembait aller mieux.

-Merci Diamonds.

Je ne souris pas. De toute façon, il ne pouvait pas me voir. Il ne sentirait donc pas mon malaise grandissant au fur et à mesure que je restais à proximité de lui. Un estival, qui plus est. J'aurais mieux fait de l'ssassiner, non? Non, cela va à l'encontre de ma nature. Vous pourriez dire que cela va à l'encontree de mon role, de mon poste , mais non. Etre guerisseuse est ma nature.

Je perçus comme une vibration sur le corps de l'aveugle. Des frissons? Il se redressa, et je réalisai qu'il était aussi, sinon plus grand que moi. Un grondement s'échappa de la gorge de mon patient, et d'une voix sifflante que  j'attribuais plus à la olère qu'à une maladie, il lacha :


-Tu es sourde ? Je t'ai demandé de partir ! Tes soins ne me sont d'aucune utilité, je les connais déjà, tu ne m'aides pas : ta seule présence m'empoisonne. Si tu continue de m'importuner, même avec la meilleur volonté du monde, je serai contraint de te faire partir de manière plus violente, c'est une promesse !

Il me fixa dans les yeux. Dans ses yeux d'aveugles. Il était musclé. Et il m'avait promis de me faire du mal. Il l'avait promis, car je ne le laisserai pas s'en aller. Sous ce regard insistant, et pourtant non-voyant, je me recroquevillai. Hein ? Mais, qu'étais-je en train de faire? Je ne me soumettrai pas face à un non-voyant ! Mais il avait promis de me faire du mal! Ce n'est pas une raison. Que vaut sa promesse? Ce guerrier est un aveugle. Il n'osera pas me toucher.

Un dialogue muet entre moi et moi se faisait dans ma tete, tandis que je me redressais et m'assis. La première partie, celle qui refusait de se plier aux désir d'un aveugle, sortit "vaincqueure", si l'on pouvait dire, de ce tournoi.

Je me retournais et découvrit un plant de bourrache. Ah, la bourrache, qui ne me serait pas utile aujourd'hui, dont les feuilles favorisent la montée de lait. Je le ceuillis, et découvrit de l'iris derrière. Que de plantes inutiles. Mais l'inconnu Avait fait tomber queques toiles d'araignée. Voilà une bonne raison pou "l'impotuner".

- Et bien si tu permets, je continuerai à t'importuner. Rallonge-toi.

J'étais peut-etre impatiente, mais le fait qu'il n'ait pas réagi me fit réagir, moi.

-Il s'agit d'un ordre.

Si sur la première phrase, on sentait bel et bien ma gene, la seconde eéTait plus ferme. Je pris de nouvelles toiles d'araignée, et les disposais rapidement sur les plaies. Elles n'éTaient pas stables, mais je sentais que ma sécurité l'était moins. Je m'écartai rapidement.


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Mer 1 Juil 2015 - 10:01


Ne réveille pas la Bête, ma Belle

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Mais par tous les Esprits de Four Seasons, cette femelle n'allait-elle pas écouter ? Allait-elle continuer à l'observer avec ce malaise mêlé de détermination ? L'Aveugle sentait sa contrariété augmenter de secondes en secondes, et il savait pertinemment à quel point le contrarier était une chose déraisonnée et stupide. Il banda les muscles et plissa les yeux. Il pensait avoir été clair dans ses propos, et apparemment Diamonds ressentait la menace puisqu'elle se recroquevillait, troublée. Néanmoins, elle ne semblait pas faire le mouvement de partir, et l'Aveugle s'en agaçait de plus en plus.

"Quel irrespect..." chuchota une voix au fond de sa tête. "Elle te méprise à cause de ta cécité...Comme les autres."

La voix mauvaise était revenue, cette voix qui résultait de son côté guerrier et cruel. Plus le temps près de la guérisseuse s'écoulait, plus elle risquait par sa propre résolution d'être blessée !
Diamonds eut d'ailleurs un mouvement de recul, que l'Aveugle étudia attentivement. Non, ce n'était pas un mouvement de recul, elle observait quelque chose derrière elle. L'odeur de la louve était pleine d'irrésolutions, mais elle semblait s'affranchir de plus en plus de son malaise. Le chien-loup retint un discret soupir. Elle ne comprenait pas. Allait-il devoir sévir ?

-Eh bien si tu me permets, je continuerai à t'importuner. Rallonge-toi, ordonna soudain Diamonds.

Elle ajouta, plus froide :

-C'est un ordre.

Sa voix claire et gênée perça l'hésitation encore présente de l'Aveugle comme une griffe. Elle n'écoutait rien, cette femelle inconsciente. Elle osait lui donner des ordres ? Le chien-loup aurait voulu éclater de rire tant cela était insolent. Très bien. L'heure n'était plus à la discussion.

Le dos de l'Aveugle se roula légèrement tandis qu'il gonflait le poil et durcissait ses muscles. Il montra les crocs, espérant que ceux-ci soient encore teintés de sang pour augmenter l'effet de menace, puis écarta légèrement les pattes, en position d'attaque.

Mais déjà, la guérisseuse s'approchait avec ses toiles d'araignées.

L'Aveugle plissa davantage les yeux jusqu'à ce que ceux-ci ne soient plus que deux fentes de pure menace. Lorsque la louve posa les toiles, il ne réagit pas. Mais quand elle s'écarta précipitamment, il gronda brutalement, d'un grognement bestial et plein de colère. En une autre situation, il aurait savouré l'extrême malaise de la louve, mais actuellement, il avait juste envie d'hurler sa frustration : pourquoi était-il toujours obligé de réveiller ses instincts violents ?

Il fit mine de s'approcher d'elle d'un pas prédateur, mais ne s'avança que de quelques pas. De toute façon, il était encore faible, mais cela ne devait pas se ressentir dans sa manière de se déplacer, il le savait. Alors il se contenta de grogner d'un air monstrueusement mauvais, puis il gronda d'un ton plein de menace, froid comme la neige de l'Hiver :

-Je ne crois pas que tu comprenne Diamonds. Je ne suis pas un simple aveugle blessé. Je suis l'Aveugle. Des loups comme toi, effrontés et inconscients, j'en ai tué pour des raisons beaucoup plus stupides. Ne crois pas que le fait de vouloir me soigner te soit une aide si je me mets vraiment en colère car retiens bien ceci : tuer m'est parfois plus facile que de supporter la présence d'une LOUVE INSOLENTE !

Il avait crié ses derniers mots, retenant difficilement son irritation. L'Aveugle voulait qu'elle parte loin de lui, qu'elle le laisse à ses plaies. Elle l'avait aidé, certes, mais il ne lui avait rien demandé. Il ne voulait pas lui faire de mal, mais déjà, la possibilité de l'attaquer devenait un choix tentant.

Il avait une réputation à tenir.

Il était l'Aveugle.

Et il n'était pas faible.
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Mar 7 Juil 2015 - 13:06

Alors comme ça, je ne devrais pas te réveiller?
Nom du joueur 1
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« Guérisseuse du clan de l'Automne »
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L'Aveugle
« Indirectement auteur d'un meurtre»

Diamonds recula. Son malaise grandissait, mais en aperçevant la forte musculature de l'Aveugle, elle se rendit compte qu'il pourrait très bien tenir sa promesse. Vraiment. Ses paroles l'avaient surprise. Elle ne voulait pas aller en arrière, car en tant que guérisseuse elle ne voulait pas abimer les diverses plantations. Elle fit un pas vers la droite discrptement. Elle se déplaçait, un pas.
Elle n'avait pas aperçu la pente. Son pied glissa, et elle dérapa. Le seul membre de son corps qui avait un appui était sa patte arrière gauche. Celle qui était immobile. Paniquée, elle tenta de remonter. Elle éTait rouge de honte. Elle glissa de nouveau. Elle fit une roulade accidentelle, et atterit sur un rocher non loin. Saillant. Pointu.
Il y eut un bruit horrible. Un craquement qui signifiat que sa nuque était brisée.
Son cou était tordu d'une manière anormale.  
Elle était comme une poupée de chiffon.
Elle était comme un pantin cassé.
Elle était comme de nombreux membres de son périple.
Elle avait vécu, mais elle n'était pas heureuse.
Elle avait vécu, mais elle n'avait pas une une vie rose
Elle avait vécu, mais elle avait connu plus de morts que la normale.

La mort lui tendit la patte, son âme quitta son corps frêle et encore chaud. Désormais, elle ne pouvait qu'être heureuse puisque sa terrible vie ne la suivait plus.

Si un staffien passe par là e__e :

L'aveugle:
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Mer 8 Juil 2015 - 9:13


Ne réveille pas la Bête, ma Belle

PV DIAMONDS




L'Aveugle entendit Diamonds reculer, puis il y eu un bruit de raclement, et soudain il l'entendit dévaler une pente. Il se tendit, et en entendant le bruit mât du corps en chute, la colère du chien-loup s'évanouit d'un coup. Il s'approcha ave prudence, stupéfait, et tendit l'oreille.
Il n'entendait plus la louve.

Une odeur désagréable emplit l'air.

-Diamonds...? cria-t-il, indécis.

L'Aveugle était incapable de voir où elle était tombée, mais il sentait qu'elle ne bougeait plus du tout. Une inquiétude croissante naquit en lui.

"Laisse-la..." chuchota la voix mauvaise. "Elle l'a cherché."

Pourtant, avec prudence, l'Aveugle dévala la pente et s'approcha de Diamonds. Elle était immobile.

Elle sentait la mort.

Anxieux, il donna un coup de museau à la louve.

-Debout Automnale...ordonna-t-il. Tu ne dois pas rester ici, tu...

Il se figea.

Il n'entendait pas le cœur de Diamonds battre.

Il resta quelques instants immobile, et seul le bruit du vent résonna dans la forêt.

Les yeux du chien-loup étaient encore plus pâles qu'à l'ordinaire.

L'Aveugle avait déjà tué, bien sûr, mais jamais de cette manière, accidentellement. De plus, bien qu'il ait été en colère, il n'avait jamais réellement voulu tuer la guérisseuse. A la rigueur, il avait voulu lui faire peur, rien de plus.

-Diamonds...chuchota-t-il doucement.

L'odeur douce de la louve emplissait son nez. Elle portait une telle histoire, une telle vie...Terminée à cause de lui.

"Encore une vie gâchée par ta faute ! "ricana la voix mauvaise. "Alors qu'elle voulait juste t'aider..."

L'Aveugle eut un brusque mouvement de recul. Il ignorait quoi faire, et cela l'emplissait de colère. Il ne pouvait rien faire en réalité. S'il prévenait les automnaux, il se ferait attaquer, et dans sa situation, il serait vaincu. S'il prévenait un alpha, il serait sévèrement réprimandé.

Un grondement sourd monta dans sa gorge. Impuissant.

Il était impuissant.

-Je suis désolé Diamonds...murmura-t-il d'une voix ténue. Pardonne-moi.

Après quelques instants immobile, il s'assit près de la guérisseuse, puis leva la tête vers les cieux. Il chercha de ses yeux aveugles quelque chose qu'il ne pouvait voir, puis ouvrit à demi la gueule.

Dans l'air d'automne, à la frontière des territoires, un hurlement guttural retendit : le hurlement d'un loup plein de rage, d'amertume et de regrets.

Mais si quelqu'un vint voir l'origine de ce cri, si quelqu'un de curieux s'approcha, il ne trouva que le corps d'une louve à la nuque tordue et une odeur de remords.

Car l'Aveugle était déjà reparti.

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