Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !
Aujourd'hui était une belle fin de journée de Printemps. L'air commençait à se refroidir et le soleil se couchait lentement vers l'Ouest comme s'il repoussait l'inexorable moment où il devrait donner sa place à la lune. Dans une petite clairière, aux abords de la forêt, était couché Bigby sur une doux tapis de mousse verte et humide, entouré des beaux cerisiers. Une douce brise passait dans ses poils noirs, enlevant quelques pétales roses clandestins de sa fourrure. Il regardait son reflet dans l'eau d'un ruisseau, sans vraiment le voir, perdu dans ses pensées. Il avait laissé la meute plus loin dans la forêt pour rester seul. Il avait excessivement du mal à communiquer et sa taille imposante n'aidait pas et intimidait les moins téméraires. Bigby soupira et lapa un peu l'eau clair pour se désaltérer. Il aimait le calme malgré ce que son passé pouvait laisser penser et appréciait ce moment où ses pensées s'attardaient sur le paysage et non ses souvenirs. Après une dernière gorgée, il releva la tête et regarda la forêt de cerisier vivre autour de lui avec cette même fascination qu'ont les loups face à la nature tout en écoutant le vent dans les branches des arbres, entendant presque les murmures des esprits de la forêt.
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Mer 24 Juin 2015 - 2:05
Un petit frère pour Bigby?
Complètement à bout de souffle, le petit guérisseur dû se résoudre à faire une pause. Cela faisait quelques heures déjà qu’il jouait, tout seul. Il n’avait pas trouvé de partenaire de jeu, et il avait tellement envie de jouer! Dans ces temps-là, il jouait seul. Il jouait à essayer de se souvenir ce qu’il savait sur les plantes, ou il jouait à essayer d’attraper les papillons, ou parfois il jouait à faire la course avec son ombre. C’était ce dernier jeu qui l’avait amené jusque-là. Et le soleil qui allait se coucher! Au moins, il y avait des arbres. Des drôles d’arbres, en plus. Ils étaient pas du tout comme les autres qu’il avait vus. Ils ressemblaient à ce que sa maman avait appelé des… euh… des cerisiers! Oui, le petit félin avait vu des cerisiers, une fois. Ça sentait bon. Il se souvenait que ça sentait bon. Mais là il était un peu trop essoufflé pour sentir correctement. Il prit donc le temps de se calmer en réfléchissant un peu. Si le soleil commençait à se coucher, il devait se trouver un abri pour la nuit. Il pouvait grimper dans les arbres et dormir sur les branches. Dans toutes ces fleurs, il passerait inaperçu. Oh, et au petit matin il se réveillerait entouré de la douce odeur de cerise! Ça le mettrait sûrement de bonne humeur. Par contre il fallait qu’il se trouve un coin où on ne le verrait pas, et où on ne l’entendrait pas non plus. Sa maman lui avait dit qu’il ronronnait dans son sommeil. Mais c’était pas sa faute! Les ronrons c’est tellement cool!
Déjà moins fatigué, il s’approcha de l’arbre le plus proche. Mmmmmnh oui une bonne odeur de cerise… c’était bien les cerisiers du printemps! Le printemps… il aimait bien le printemps. Et l’automne. Et aussi l’hiver! Par contre, l’été… il faisait si chaud là-bas! Il commença à grimper sur l’écorce. Facile! En moins deux il était sur les branches basses. Et il avait de nouveau envie de jouer. Mais il était encore seul… c’était injuste! C’était une belle journée, il avait envie de jouer, et il croisait personne. Personne! Jouer tout seul, c’était divertissant, mais nettement moins amusant que jouer avec quelqu’un! Il enviait tellement tous les louveteaux qui avaient des frères ou des sœurs, ou encore ces louveteaux de clans qui grandissaient tous ensemble… Eux ils avaient toujours un partenaire de jeu! Mais non, lui il était seul… pas de frère… pas de sœur… même pas de maman, et moins encore de papa. Il avait déjà eu une maman… mais c’était longtemps auparavant. Mais il n’avait jamais eu de papa, ni de frères, ni de sœurs. Il poussa un petit soupire. Ce serait bien d’avoir de la famille… En attendant, il fallait qu’il trouve un abri pour la nuit, tout seul comme un grand. Et il avait encore envie de jouer! Eh bien il allait jouer à chercher un abri, le plus discrètement possible comme si on le recherchait. Hihi, ce serait drôle! Il commença lentement à se déplacer d’arbres en arbres, de branches en branches, cherchant un bon abri.
Puis il eut soif. Jouer c’était drôlement assoiffant! Il tendit l’oreille et, entendant de l’eau, il partit dans cette direction, toujours discrètement. Il était pas obligé d’arrêter de jouer juste pour aller boire de l’eau! Même qu’il allait boire cette eau tout aussi discrètement, sans se faire voir! Il avait presque atteint le ruisseau quand un petit Crack! lui fit ouvrir grand les yeux. Trop tard. Il eut à peine le temps de pousser un petit miaulement apeuré que son dos percuta quelque chose. C’était dur et mou à la fois. Moelleux et doux, mais assez solide pour que son aile se plie dans un angle tout à fait désagréable. Il était déjà au sol quand il vit le grand loup noir et bleu qui avait amorti sa chute. En s’assoyant, trempé parce qu’il avait glissé dans le ruisseau après avoir percuté le dos du loup, le félin versa quelques larmes et émettant des petits reniflements. Puis il essaya de remuer son aile pour qu’elle arrête de pendre jusqu’au sol, et un violent éclair de douleur lui parcourut le corps, arrachant une plainte à sa gorge. Cachant ses yeux dans ses pattes, le guérisseur se mit à pleurer. Il avait tellement mal!!
Bigby se demandait s'il n'allait pas chasser du gibier lorsque qu'un craquement retentit. Ses oreilles se levèrent, en alerte, et il regarda aux alentours s'attendant à voir un animal débarquer ou un oiseau s'envoler. Il fut donc très surpris lorsque quelque chose d'inconnu, plus lourd qu'un volatile, lui tomba sur le dos avec mille pétales de cerisiers, le faisant sursauter. Il poussa un gémissement de surprise et se releva d'un bond en s'ébrouant pour ne pas que "ça" reste accroché dans son dos. Il entendit ensuite un "splash!" signifiant que la chose était tombée dans le ruisseau. Le loup noir se retourna à la vitesse de l'éclair pour faire face à cette ennemi potentiel, prêt à se battre, mais ses sourcils se haussèrent lorsqu'il constata que c'était en fait un enfant. Il en fut totalement décontenancé. Mais que faisait-il tout seul au milieu des cerisiers? Il ne lui semblait pas avoir senti une meute pourtant...Tout cela le laissait perplexe. En regardant et en le reniflant plus attentivement il remarqua que ce n'était pas un bébé loup mais en fait un chaton. Pas plus haut que trois pommes il ne semblait pas bien méchant avec ses rayures violettes et ses petites ailes blanches...Il paraissait même encore plus chétif le pelage mouillé, après qu'il soit tombé dans le ruisseau. Il pleurnichait, sa petite tête adorable cachée par ses minuscules pattes. Bigby fronça les sourcils et pencha la tête sur le côté. Il se demandait bien pourquoi est-ce qu'il pleurait...L'avait-il effrayé avec son apparence de loup imposant? Cela lui était déjà arrivé avec des louveteaux d'une semaine qui étaient partis en couinant après qu'il ai éternué un peu trop fort. Mais son regard se posa sur une de ses ailes qui pendait misérablement sur le côté, comparée à l'autre qui se tenait droite. Il comprit alors qu'il avait dû se la tordre en tombant sur son dos... Ses oreilles s'abaissèrent lorsque les pleurs du petit redoublèrent un peu plus et il le regarda avec des yeux horrifiés. Que devait-il faire? Il n'avait jamais été à l'aise avec les enfants, tout juste bon à leur apprendre la chasse ou la traque mais pour ce qui était de les consoler... Son père n'avait pas été un modèle parental et pendant longtemps il avait fuit la compagnie d'autres loups, le rendant incapable de réagir dans ce genre de situations. Mais il ne voulait pas qu'il ai peur de lui, l'époque du "Big Bad Wolf" était révolue et maintenant seul devait compter Bigby. Il s'avança vers lui puis recula spontanément, ayant peur de l'effrayer. Ses pattes devaient faire le quadruple des siennes... Puis voyant qu'il ne réagissait pas, il s'approcha encore et baissa sa grosse tête poilue pour être à sa hauteur. Il plissa les yeux et fronça le museau. "Qui es-tu?" demanda-t-il d'une voix qu'il trouva trop rauque, ne sachant pas quoi dire d'autre.
[HRP : Le petit "Bigby" dans ton entête... on sait bien que c'est toi XD hehe, tu devrais mettre à la place "Maeya" ou "Bigby et Maeya" ou encore "Feat Maeya". Enfin, c'est juste un petit conseil, après tout c'est écrit dans le titre, mais je trouve que ça fait un peu étrange là XD Hehe ;) ]
Un petit frère pour Bigby?
Les larmes continuaient de couler. Mais qu’allait-il faire? Son aile lui faisait si mal, qu’il n’avait même pas le courage de sortir de ce ruisseau. Le moindre petit soubresaut de son corps provoquait un éclair de douleur, mais pourtant il n’arrivait pas à arrêter de verser toutes ces larmes qui coulaient dans sa fourrure et finissaient par rejoindre le courant. C’était si ironique… il était guérisseur et une simple petite entorse le paralysait sur place. Mais il ne pouvait rien faire. Il avait tellement mal, et cette douleur était si insupportable, et en plus il était mouillé et il y avait ce loup, si grand avec son air confus… Et le loup il faisait rien… Maeya avait tant envie de se blottir contre lui pour se réconforter, parce que… parce qu’il avait mal… et que… que le loup le sorte de ce ruisseau et le pose délicatement dans la mousse et qu’il le réconforte… mais non, il ne faisait rien, et le félin continuait d’avoir mal…
« Qui es-tu? »
Les pleurs se turent instantanément. Il était pas parti? Mais il faisait quoi alors? Lentement, les pattes se baissèrent, et dévoilèrent des yeux qui mélangèrent avec une étrange perfection à la fois douleur, tristesse, curiosité et espoir. Il était là… pour l’aider? Il voulait l’aider? Il venait sûrement le prendre pour le sortir du ruisseau! Mais pourquoi prendre tant de temps? Il ne devait jamais avoir vu de chat avant… peut-être qu’il pensait que ça fonctionnait différemment que les loups? Mais non! Le guérisseur voulait un peu de réconfort… C’est pas différent des loups. Sans se soucier de la douleur qui le traversa, le félin se leva soudainement sur ses pattes arrières en entoura le museau de ce grand loup à l’air gentil, lui muselant la gueule en la serrant fort pour pas retomber alors que sa joue se plaquait contre le front de son sauveur et qu’il gémissait doucement un petit : « J’ai tellement mal…! »
En disant cela, la douleur se raviva d’un coup. Serrant encore plus fort (si ce pouvait être possible), il se remit à pleurer, enfouissant son visage dans la fourrure entre les deux oreilles si douces de ce grand mâle noir solitaire qui sentait le printemps. Il se sentait plutôt bien, là. Il serrait un truc, et c’était toujours une bonne chose, c’était réconfortant. En plus cette fourrure était si douce et chaude, et son visage s’y enfonçait très bien. Et puis son odeur de printemps était douce et légère, remplissant ses poumons de vigueur. Ça calmait un peu la douleur. Mais le chaton n’arrêtait quand même pas de pleurer. Il avait encore mal. Et il était encore mouillé.
Maeya Fleur de Neige
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Jeu 25 Juin 2015 - 10:25
Un petit frère pour Bigby?
Bigby
Alors qu'il venait de prononcer ses paroles, il vit le chaton baisser doucement ses pattes et le regarder avec un mélange d'étonnement et d'espoir mais aussi de tendresse. Il était adorable, cela était évident mais il n'y faisait pas vraiment attention. Ce chaton attendait sûrement que Bigby l'aide et le soigne mais aussi du réconfort, ce qui en le réalisant, le rendit encore plus confus. Il n'était pas guérisseur et encore moins "papa". Que devait-il faire dans ce cas là? Son pouvoir était lié au vent, il n'y avait rien à faire avec (et encore moins avec son deuxième pouvoir). Une chose était sûre, il fallait déjà le sortir du ruisseau. Mais devait-il le prendre par la peau du coup comme les louveteaux? Un chat n'était pas différent non? Mais les griffes ne lui faisaient absolument pas envie.
Perdu, dans ses pensées, il ne remarqua pas l'expression d'impatience se former sur le visage du petit chat. Il se leva sur ses pattes arrières et attrapa son museau noir de ses pattes avants en ronronnant. Bigby, complètement stupéfait écarquilla les yeux et loucha sur cette boule de poil qui lui chatouillait le nez. Il fronça les sourcils et secoua la tête pour qu'il le lâche mais l'enfant raffermit sa prise et se frotta contre son front en gémissant
"J'ai tellement mal"
Bigby s'arrêta et le regarda (enfin loucha) sans rien dire. Alors il avait bien été blessé par la chute... Le petit le serra un peu plus et recommença à pleurer. Le grand loup soupira, un peu mal à l'aise, tandis que son museau se mouillait peu à peu de larmes et d'eau de ruisseau. Il n'aimait pas avoir le poil mouillé. Il recula alors, s'écartant du cour d'eau et baissa la tête en direction de la mousse pour qu'il le lâche. Comme il ne semblait pas réagir il poussa un petit grognement significatif que cette fois le petit sembla comprendre.
Quand il sentit que ses pattes quittaient le sol, le chaton serra encore plus fort le museau contre lequel il se tenait. Il n’avait pas envie de lâcher, et même quand ses pattes se posèrent sur la mousse, il n’en fit rien. Il avait mal, il se sentait mal et plus que tout il voulait de la chaleur. Ce museau contre lequel il se pressait, qu’il serrait, c’était le minimum de la chaleur qu’il avait besoin. Il espérait que le grand loup comprendrait qu’il avait besoin d’un câlin, et qu’il le serrait tendrement. Mais en attendant il ne lâcherait pas. Il ne voulait plus être seul, il voulait quelque chose à tenir parce que c’était réconfortant de se sentir en contact avec quelque chose de vivant qui pouvait prendre soin de lui. Mais qui ne semblait pas vouloir le faire… le grognement fut très clair et le félin sursauta. Apeuré, il fit un pas vers l’arrière en lâchant. La douleur chassa sa conscience pendant une seconde, le temps que ses fesses ne se retrouvent au sol. Pourquoi il lui avait peur comme ça? Pourquoi il prenait pas de soin de lui, ce loup? En le regardant, le guérisseur sentit que les larmes revenaient dans ses yeux. Pourquoi ce loup était méchant? Ne voyait-il pas qu’il avait mal et qu’il avait besoin d’aide?
Cette fois, Maeya résista à la tentation de cacher son visage dans ses pattes de nouveau, et il fit un regard suppliant à ce grand loup. Un regard qui disait « S’il-te-plaît, aides moi… » mais sans les sons qui viennent avec. Ne pas pleurer était dur, et ses yeux étaient humides, mais il réussit à ne pas verser de larme. Si ce grand-loup ne comprenait pas les pleurs, alors il devait bien comprendre les supplications, non? Pour en rajouter un peu, il tendit ses pattes pour réclamer un câlin. Un tout petit câlin, ça ne pourrait pas lui faire de mal, non? Il pouvait au moins faire une petite exception pour lui, non? Mais ce loup avait l’air du genre qui donne pas de l’affection… Même pas à un pauvre petit chaton? En plus ils pourraient presque être frères! Maeya était blanc et bleu, et ce grand ronchon était noir et bleu. Ce n’était pas le même bleu, celui du félin était foncé et celui du loup était plus pâle. Mais c’en était comme ironique, une étrange inversion qui semblait aussi affecter leurs mentalités. Le chaton était affectueux, le loup non. Tout comme un grand-frère qui fait semblant de ronchonner mais qui au fond aime bien son petit frère.
Qu’est-ce que ce pourrait être s’ils étaient frères? Le printanier lui ferait-il un câlin? Comprendrait-il que son frère a besoin de réconfort et le lui donnerait-il, pour ensuite se plaindre chaque fois que le chaton lui enserre une patte quand il est joyeux parce qu’il n’aimait pas les débordements d’affection? Le borderait-il la nuit en le traitant gentiment de petit chaton peureux pour ensuite s’allonger près de lui et lui murmurer tendrement qu’il le protégera toute la nuit? Ferait-il une tête de « ah non, pas encore!? » chaque fois que Maeya proposerait un jeu pour s’amuser et dire, surpris, « C’est déjà fini? » quand le jeu prendrait fin? Ce serait un grand-frère tellement sympa s’il était comme ça! Le félin adorerait avoir un frère comme ça… Il se sentirait un peu moins seul au moins… Mais en attendant, il avait encore mal, il avait encore envie de pleurer, et il voulait toujours ce câlin.
Le félin lâcha son museau mais Bigby constata avec stupeur qu'il avait l'air encore plus triste qu'auparavant. Il le suppliait du regard ce qui le rendit d'autant plus mal à l'aise. Que voulait-il en faisant ses yeux de chat battu? Qu'espérait-il? Bigby n'en savait rien, il n'était pas doué avec les sentiments...Alors qu'ils se regardaient dans le blanc des yeux, le chaton tendit soudainement les pattes, le surprenant.
"Heu...je...je..." bafouilla-t-il gêné.
Pourquoi lui montrait-il ses coussinets? Il avait une épine dans la patte? Il haussa un sourcil interrogatif tandis que le regard du félin se faisait de plus en plus triste et insistant. Il se mit à paniquer et ses oreilles s'affaissèrent. Il n'arrivait pas à déceler ce que voulait l'enfant, il était décidemment bien stupide. Il le regarda, se sentant impuissant puis il se rappela qu'il était toujours mouillé avec sa chute dans le ruisseau. Il poussa un soupir de soulagement, ayant enfin quelque chose à faire. Il s'assit et prit une profonde inspiration sous le regard étonné du chaton ailé. Puis il souffla, usant une infime partie de son pouvoir du vent, créant un vent chaud, assez fort pour sécher le moindre carré de poil sans le faire s'envoler. Il allait arrêter de grelotter, ce qui était bien, mais il fallait également qu'il trouve quelque chose pour son aile, mais là encore, il ne savait pas quoi faire. Enfin, lorsque son pelage fut bien sec et gonflé il le regarda, satisfait.
"C'est mieux non?" dit-il, espérant qu'il irait un peu mieux.
Le chaton n’en croyait pas ses yeux… L’AUTRE NE FAISAIT RIEN! Vraiment? Ne voyait-il pas ses yeux suppliants et ses pattes tendues? Bien entendu il aurait pu demander verbalement ce qu’il voulait mais… mais il était bien trop occupé à être surpris de le voir ignorer totalement cet appel tout à fait clair et universel! Non, non, à la place il s’assoyait et il inspirait profondément. Mais il faisait quoi là? Est-ce que c’était vraiment possible d’être maladroit à ce point? Avait-il tant manqué d’affection dans sa vie qu’il ne savait même pas comment faire un câlin!? Et pourquoi il inspirait comme ça? Il allait lui souffler dessus? Vraiment? Quand même! Avec des yeux grands ouverts, le guérisseur regarda le loup se mettre à souffler, et rapidement il cacha ses yeux pour les protéger du vent. Ce vent qui s’engouffrait dans les moindres recoins de sa fourrure et qui en chassait l’eau. Qui en chassait l’eau! Ce loup était en train de le sécher! Eh bien… ce n’était pas vraiment ce qu’il voulait, mais… mais ça ne pourrait pas lui faire de mal.
Quand le vent arrêta de souffler, il découvrit de nouveau ses yeux, tout curieux. Il n’avait presque pas eu mal, son aile n’avait pas trop bougée, mais il était tout sec, tout partout. Plus une seule goutte d’eau! Émerveillé, il dévisagea ce grand mâle. C’était super ça, ce qu’il venait de faire! Son regard se porta ensuite sur sa propre fourrure. Elle était toute gonflée! Ça faisait comme une grosse boule de poil… doucement, il posa sa patte sur son ventre. C’était doux… il fit rebondir sa patte dans l’étrange texture qu’avait adoptée sa fourrure en séchant ainsi et il émet même un léger rire. Mais c’était mignon, ça! Pas commode du tout, mais mignon! Et doux. Et puis il avait d’une grosse peluche. Avec un sourire, il regarda le grand loup.
« On dirait un nuage! »
En rigolant, il joua encore un peu plus avec les poils de son ventre. Que pouvait penser le loup? Que le chaton avait l’air tout doux et confortable, comme ça? Peut-être qu’il avait envie de toucher? De nouveau curieux, Maeya leva son regard sur lui. Il était étrange ce grand loup… Très étrange… mais il avait l’air gentil. En tous cas il l’aidait. En remuant la queue, il émit un ronronnement joyeux.
« Tu veux toucher? Gênes-toi pas hein! Moi ça me dérange pas. En plus c’est tout doux! »
Il rigola de nouveau. Peut-être que s’il le touchait, le loup aurait envie de lui faire un câlin? Peut-être pas… il avait pas l’air de comprendre c’est quoi… Il avait pas eu l’air d’aimer que le chaton le câline, plus tôt, non plus. En même temps il avait peut-être câliner un petit peu fort… mais le grand loup semblait si fort! Comment un tout petit chaton pouvait le serrer trop fort? Ce devait être parce qu’il lui serrait le museau et que ça l’empêchait de parler, alors. Oui, ce devait être ça. Sans trop se soucier plus longtemps de ce détail, il fit un beau sourire au canidé pour lui montrer qu’il n’avait pas peur et lui permettait de le toucher avec joie.
Le petit félin le regarda avec surprise et Bigby retint son souffle, espérant qu'il n'allait pas se remettre à pleurer. Mais le chaton baissa la tête et commença à frotter son poil tout gonflé comme si c'était un nouveau jouet. Au bout de quelques secondes il releva la tête et se mit à ronronner joyeusement tout en continuant à tapoter son pelage. "On dirait un nuage!" s'exclama-t-il avec plaisir.
Puis il continua à frotter et à appuyer ses coussinets dessus tout en rigolant. Bigby lui, poussa un soupir de soulagement, heureux de ne plus le voir pleurer...Ce n'était pas si difficile de rendre un enfant heureux...Du moins lorsqu'on avait un jouet à lui donner. Mais c'est vrai qu'il ressemblait à un petit nuage coloré avec son poil tout bouffi, comme une peluche. Il regarda son aile et vit qu'elle semblait un peu moins tordue qu'avant. Tant mieux, cela signifiait que ce n'était pas aussi grave qu'il ne le pensait mais il fallait tout de même faire attention.
" Tu veux toucher? Gênes-toi pas hein! Moi ça me dérange pas. En plus c’est tout doux! " fit soudain le petit chat.
Bigby haussa un sourcil et le regarda avec incompréhension. Il voulait qu'il le caresse? C'est vrai que c'était normal pour un chat, ils aiment souvent les papouilles. Mais lui était un loup et n'avait jamais été chouchouté, ou du moins par sa mère mais il ne s'en souvenait que très peu. Le félin attendit patiemment en lui lançant un sourire encourageant. Bigby hésita quelques secondes puis baissa la tête pour renifler son pelage, ses poils se levant et se baissant au fil de ses inspirations. Cela sentait le bois de forêt et un peu l'humidité. C'était une douce odeur de liberté. Il releva la tête et cette fois approcha sa patte du ventre du félin. Puis il le caressa, du dos de la patte pour ne pas qu'il le griffe, sous le regard joyeux du chat.
Le petit Maeya eu du mal à contenir sa joie quand il vit le grand museau approcher et le renifler. Ce qu’il était étrange, ce loup, vraiment! Le renifler comme s’il était un morceau de nourriture et qu’il essayait de découvrir s’il était empoisonné ou pas. Ben voyons! Comme si le guérisseur errant allait lui faire du mal! Pas après toute l’aide qu’il lui avait apporté en tous cas… il comprenait pas vite et il comprenait pas bien mais au moins il essayait, il se souciait, et en plus il était sympa. Le félin dû s’empêcher de rigoler quand la patte lui caressa finalement le ventre. Il fut totalement incapable de contenir les ronronnements de bonheur quand il entendit le loup, cependant. Mais bien sûr que c’était doux! Il le lui avait dit, non? Pourquoi le félin mentirait? Le loup doutait-il toujours de tout, ou était-il déstabilisé par le tigre? Tiens, d’ailleurs, les ronrons semblaient lui plaire! Ça avait l’air de le détendre. Eh bien tant mieux, parce que Maeya ne pouvait simplement pas arrêter de ronronner!
« Merci, monsieur le loup! J’ai eu tellement peur quand je suis tombé, et ça faisait tellement mal! C’est gentil à toi de m’avoir sorti de ce ruisseau et de m’avoir séché. Et puis en plus je suis tellement doux grâce à toi! J’ai l’air d’une grosse peluche! Hihi, t'as pas envie de me câliner, toi? En tous cas moi j’aurais envie de câliner une peluche aussi douce. »
En rigolant, il agrippa la patte du loup et il s’amusa à toucher ses coussinets du bout d’un doigt (les griffes rentées, bien sûr, pour pas lui faire mal). Ce serait tellement chouette de sentir ces grandes pattes puissantes se refermer autour de lui pour le tenir tendrement contre ce grand torse musclé et bien velu. Lentement, le félin amena sa patte sur le museau de ce grand loup et il caressa doucement la fourrure. Lui aussi il était doux. Ça donnait vraiment envie de lui faire un câlin. Et sa grande oreille, là! Ça donnait envie de jouer. Ça donnait tellement envie de jouer! La langue du chaton passa sur ses babines et sa queue se mit à remuer alors que ses yeux brillaient d’un éclat malin et taquin. Hehehe, si elle pensait pouvoir lui échapper, cette oreille, eh bien elle se trompait!! Sans un mot pour prévenir, le guérisseur se dressa soudain sur ses pattes arrières, son aile reprenant une position normale, envoyant un éclair de douleur dans son corps. Mais c’était supportable. Sans se laisser distraire par ça, il donna un coup de patte direct sur l’oreille pour l’assommer! Là! Elle ne pouvait plus lui échapper! En s’appuyant sur le museau du canidé, il se propulsa en un bond qui l’amena juste entre ses deux omoplates. Ensuite, en se retournant, il donna un autre petit coup de patte sur l’oreille, pour être certain qu’elle se réveille pas, et il l’attrapa entre ses dent en poussant un petit miaulement de victoire.
« Ch’t’ai eu! »
Pour célébrer sa victoire, il s’allongea sur le dos de son nouvel ami et il serra doucement son cou avec ses pattes en léchant l’oreille tout doucement pour la réconforter et lui montrer que ce n’étais qu’un jeu.
« C’était amusant! Mais elle pas très doué, ton oreille, je l’ai attrapé sans faire d’effort! Elle est peut-être fatiguée? Ou docile? C’est une oreille docile, c’est ça? Eh bien c’est pas grave, moi j’aime bien les oreilles dociles, parce qu’elles se laisse lécher et mordiller. J’aime bien taquiner les oreilles. »
Pour démontrer son point, il donna quelques petits coups de dents joueurs à l’oreille docile de son ami, tout en ronronnant de bonheur. Puis il recommença à lécher pour nettoyer cette oreille bien comme il faut. Elle était plutôt sale en fait. Un petit lavage ne pouvait pas lui nuire. Ah! Ces oreilles! Elles faisaient n’importe quoi quand on les surveillait pas! Maeya, lui, surveillait ses oreilles, et il en prenait soin. Il les lavait régulièrement pour pas qu’elles soient sales.
Tandis que sa patte caressait son pelage, le petit chat se mit à rire et ronronner. Cela lui faisait visiblement plaisir et tout les muscles de Bigby se détendirent d'un seul coup. Il ressentait une joie immense en redonnant le sourire à ce petit félin. Cela devait faire des années qu'il n'avait pas fait sourire un enfant, des décennies même. Il souhaitait tellement que la vie soit aussi simple que ça...Il eut même l'idée folle d'avoir des enfants, qui souriraient en le voyant, viendraient courir entre ses pattes...Il en rêvait depuis un moment déjà mais n'en avait jamais parlé à personne (car en plus il ne parlait à personne.)
" Merci, monsieur le loup! J’ai eu tellement peur quand je suis tombé, et ça faisait tellement mal! C’est gentil à toi de m’avoir sorti de ce ruisseau et de m’avoir séché. Et puis en plus je suis tellement doux grâce à toi! J’ai l’air d’une grosse peluche! Hihi, t'as pas envie de me câliner, toi? En tous cas moi j’aurais envie de câliner une peluche aussi douce. " s'exclama le chaton, le sortant de ses pensées.
Bigby ouvrit de grands yeux surpris. C'était une demande bien étrange. Le câliner? N'était-ce pas un peu incongrue pour une première rencontre alors qu'il venait juste de le faire pleurer? En tout cas cela ne sembla pas déranger cette petite boule de poil qui attrapa sa patte pour jouer avec ses coussinets. Bigby tressaillit mais le laissa faire. Les chatons aimaient jouer c'était normal. Mais...Pourquoi le regardait-il comme ça d'un seul coup? Il fixait un point juste au dessus de sa tête avec un air sournois. Sa queue remuait doucement et sa pupille se dilatait d'une façon inquiétante. N'était-il pas en position de saut là? Il se redressa d'un seul coup et tapa son oreille qui fit résonner un "bomb" dans ses tympans. Il sursauta et regarda le félin avec incompréhension avant que celui-ci ne saute sur son museau (ses poils lui chatouillant les narines au passage) pour s'installer entre ses omoplates. Bigby poussa un gémissement surpris tandis que le chat mordillait son oreille en ronronnant. Mais que faisait-il? Il se releva d'un seul coup sur ses pattes, essayant de voir l'impertinent mais adorable chaton sur son dos. Le félin se câla confortablement sur son dos et attrapa son cou de ses frêles petites pattes.
« C’était amusant! Mais elle pas très doué, ton oreille, je l’ai attrapé sans faire d’effort! Elle est peut-être fatiguée? Ou docile? C’est une oreille docile, c’est ça? Eh bien c’est pas grave, moi j’aime bien les oreilles dociles, parce qu’elles se laisse lécher et mordiller. J’aime bien taquiner les oreilles. » rit-il en continuant à tapoter son oreille.
Puis toujours en ronronnant, il se mit à lécher son esgourde comme pour la laver. Un frisson parcourut l'échine de Bigby. Dieu, que cela était désagréable cette petite langue râpeuse sur son pelage. Mais il avait peur qu'en s'ébrouant il ne tombe une nouvelle fois et se remette à pleurer. Lui qui rêvait d'une vie de famille, il n'était pas vraiment prêt à cela. Il releva la tête et les yeux pour essayer de le voir.
"Arrête ça petit félin." dit-il d'une voix douce mais ferme, "Je ne sais même pas comment tu t'appelles. Et puis que fais-tu, seul au milieu de ces bois?"
Cet animal était décidemment bien étrange mais il devait avouer, il lui semblait amical. Mais pour lui, ce n'était pas normal d'être ainsi seul lorsque l'on est si chétif. Peut-être était-il perdu? Petite référence au grand méchant loup, j'espère que tu l'as vu xDD
Le félidé s’arrêta de lécher l’oreille. Comment ça, arrêter? Elle n’était même pas encore propre! Il prenait vraiment pas soin de ses oreilles, lui! Mais bon, il n’allait pas le contrarier non plus… En poussant une soupire indigné, le chaton se retint de redonner une petite tapa à l’oreille. Ce n’était pas bien de ne pas se laver! Le loup ne comprenait-il pas qu’il lui fallait des oreilles propres et en santé pour bien entendre? Mais peut-être qu’il n’aimait juste pas que ce soit un autre qui les lave pour lui? Maeya détesterait qu’un autre lui fasse sa toilette… il était capable de le faire seul! En tous cas si ce loup était capable, il ne le faisait pas souvent. Bon, soit. Mieux valait descendre pour ne pas toujours être tenté. Il sauta au sol, vers le ruisseau. Tiens, cela lui rappelait soudain la raison pour laquelle il était venu jusqu’ici. Sans se donner la peine de répondre au loup qui ne voulait pas lui laisser le plaisir de nettoyer son oreille, il se dirigea vers l’eau en se léchant les lèvres. Il n’allait quand même pas parler la gorge sèche, c’était tellement désagréable! Il s’allongea donc devant le ruisseau pour s’abreuver de longues gorgées. Elle était si fraîche, cette eau! Elle avait un petit goût, aussi, qui rappelait l’odeur qui régnait en ces lieux. C’était délicieux!!
Quand il fut enfin rassasié, il émet un long ronronnement en regardant derrière lui. Le loup était encore là. Bien! En se léchant les lèvres, le guérisseur se releva et revint vers lui, s’assoyant devant ce grand canidé. Il prit ensuite la peine de se lécher la patte, et il s’en servit pour frotter son oreille, afin de la nettoyer un peu. Peut-être que le loup comprendrait que c’est important, s’il le voyait faire? Seulement après avoir fait cela, il le regarda en ronronnant. Eh bien au moins il était patient, le grand.
« Mon nom c’est Maeya. Tout de suite, il émit un soupir. Oui je sais que c’est un nom de femelle, mais je suis un mâle! C’est pas moi qui l’ait choisit. Et puis je l’aime bien, ce nom, moi. Il fit un regard sérieux (en tous cas qui se veut sérieux) au loup pour le décourager de faire un commentaire, puis il reprit un air calme. Je suis un guérisseur errant. Je me promènes un peu partout et je soigne ceux qui ont besoin d’aide. C’est ma maman qui m’a appris… »
Parler de sa mère lui fit un petit pic de douleur au cœur. Sa maman… il aimerait tant qu’elle soit encore là avec lui… il aimerait tant avoir de la famille… il se sentait si seul… Mais il secoua la tête pour chasser son air triste avant de reprendre un ton relativement neutre.
« Je n’ai pas de famille, alors c’est facile pour moi de ne pas m’attacher à un endroit. Je peux aider plus de gens, comme ça. Et puis je me fais des amis sur la route! En souriant de nouveau, il demanda de sa plus belle voix et avec ses petits yeux de chatons : Dis, tu veux bien être mon ami, monsieur le loup? »
Il avait l’air sympa, alors pourquoi pas? Peut-être que ça lui ferait du bien à lui aussi, d’avoir un ami pour parler, ou pour jouer! Ou pour dormir en sécurité… oui, dormir… le chaton bâilla longuement. Il se faisait tard… et il était fatigué… mais il venait juste de rencontrer ce loup! Il n’allait quand même pas lui dormir dans la figure! Non, non, ils pouvaient bien parler encore un peu.
Le félin descendit gracieusement de son dos et le fixa pendant plusieurs secondes en ronronnant. Quelque chose dans son regard lui disait qu'il l'appréciait. C'était assez curieux, étant donné qu'il avait l'impression de n'avoir fait que des bourdes depuis le début...Mais les chatons étaient imprévisibles lui avait-on dit, ils ne réagissent pas comme tout le monde. Soudain le petit se leva et se dirigea vers le ruisseau et lapa longuement l'eau claire avant de se relever et de commencer à faire sa toilette sur ses oreilles. Il l'observait tout en le faisant et Bigby se demanda s'il ne lui envoyait pas un message. Finalement il arrêta et le regarda longuement, son ronronnement plus présent.
"Mon nom c’est Maeya."dit-il avec un soupir, "Oui je sais que c’est un nom de femelle, mais je suis un mâle! C’est pas moi qui l’ait choisit. Et puis je l’aime bien, ce nom, moi."
Il marqua une pause et le regarda avec sérieux, le dissuadant de faire un commentaire Mais Bigby n'en fit rien, ce genre de détail l'importait peu, s'il en était content tant mieux.
"Je suis un guérisseur errant." continua-t-il, "Je me promènes un peu partout et je soigne ceux qui ont besoin d’aide. C’est ma maman qui m’a appris… "
Un éclat de tristesse passa dans son regard et il baissa la tête. Bigby pensa qu'il avait dû penser à quelque chose de douloureux et ne se permit aucune remarque.
"Je n’ai pas de famille, alors c’est facile pour moi de ne pas m’attacher à un endroit. Je peux aider plus de gens, comme ça. Et puis je me fais des amis sur la route!"
Bigby plissa les yeux un instant. Il lui avait parlé de sa mère et disait ensuite qu'il n'avait pas de famille. C'était peut-être cela qu'il avait pensé un peu plus tôt. Elle devait être mort et le souvenir était encore douloureux. Il ne dit rien et garda cela, ne voulant pas le blesser. S'il voulait en parler il se serait expliqué. Il aurait été bien s'il s'était remis à pleurer...
"Dis, tu veux bien être mon ami, monsieur le loup? »
Bigby mit quelques secondes à se rendre compte de ce qu'il lui demandait. Devenir son ami? Il écarquilla les yeux. Cette boule de poil lui demandait d'être son ami? C'était la première fois que quelqu'un lui demandait ça. Cela lui fit un choc. Il le regarda avec stupéfaction, les yeux grands ouverts et la truffe palpitante. De son point de vue, il devait faire peur. Mais l'étonnement avait été tel qu'il l'avait laissé ahuri.
"Qu...Ami?" barfouilla-t-il en baissant les oreilles.
Quelle situation bien étonnante! Comment devait-il réagir face à cette question. D'ailleurs comprenait-il vraiment le sens d'ami? Il fronça les sourcils, ne sachant que répondre tandis que le chaton attendait patiemment.
"Beuh...Je...Oui...Pourquoi pas?"
Il ne savait pas vraiment quoi dire d'autre. D'ailleurs y avait-il quelque chose d'autre à répondre à cela? Sans doute pas. Une négation serait malvenue. Il resta silencieux et attendit une réaction de sa part.
Pourquoi est-ce que le loup prenait cet air? Maeya avait-il dit quelque chose de mal? Il lui avait seulement demandé d’être son ami. C’était une bonne chose, non? Un ami c’est quelqu’un qu’on apprécie, qui nous fait du bien quand il est là, donc ce n’est pas une mauvaise chose. Mais peut-être que le grand loup n’avait pas vraiment d’amis, et qu’il ne comprenait pas? C’était vrai que depuis le début de la conversation il ne semblait pas vraiment comprendre rapidement. Et il faisait tout de travers! Mais c’était pas grave, ça! Au moins il faisait quelque chose! Il essayait! C’était important, ça aussi. Le guérisseur avait bien vu que malgré sa maladresse et son manque d’expérience, il se souciait vraiment de lui. Il semblait avoir envie de prendre soin de lui, d’avoir besoin de prendre soin de lui. Et le chaton avait vraiment envie que quelqu’un s’occupe de lui! C’était pas grave si ce grand loup ne savait pas comment s’y prendre, Maeya lui apprendrait! Oui, il l’aiderait à se faire un peu d’expérience et à développer son sens social. Il lui montrerait comment bien c’occuper de son ami chaton. Avec un peu de pratique et de bonne volonté, il serait bon. Le félin le sentait. Mais il fallait d’abord qu’il accepte de se lier d’amitié avec le petit chaton.
« Qu… Ami? Alors quoi, il ne comprenait même pas ce mot? Beuh… Je… Oui… Pourquoi pas? »
Ah! Il comprenait alors! En plus il acceptait! Un éclat de joie explosa dans le cœur du félin. Il était si joyeux! Oh oui, il avait un nouvel ami! Et un ami qui se souciait de lui et pouvait prendre bien soin de lui! En plus, il avait un petit quelque chose… de spécial. Un petit quelque chose de réconfortant, de sécurisant. La queue du félin se mit à remue joyeusement, sa gorge intensifia le ronronnement, il regarda le loup avec des yeux brillants. Oh, ce loup! Le guérisseur devait lui montrer qu’il était content. Ça lui ferait plaisir de le voir heureux. Oui, ce grand loup serait heureux que le chaton soit joyeux, c’était obligé. Il ne s’occuperait pas de lui sinon! Les pattes de Maeya se détendirent comme des ressorts, en moins d’une seconde, les pattes avant du guérisseur entouraient la grosse patte du canidé, juste sous l’épaule, et en ronronnant plus fort, le félidé frottait sa joue contre cette épaules, en remuant les ailes, ignorant la douleur restante de sa chute.
« Oh! Merci! Je suis si content! Je n’aime tellement pas être seul… avoir des amis, c’est la meilleure chose au monde! Je serai un bon ami! Je jouerai avec toi, et je te donnerai des câlins! J’aime les câlins! »
Il fit une petite pause mais ne s’écarta pas. Il continua plutôt de se frotter joyeusement à la patte de son nouvel ami… c’était quoi déjà son nom? Oh mais il ne le savait même pas! Le félin ouvrit les yeux et fixa la tête du loup, arrêtant de ronronner, mais pas de câliner.
« Oh, mais… toi, ton nom, c’est quoi? Si je veux te revoir de temps en temps pour m’occuper un peu de toi et t’apprendre à bien t’occuper de moi pour que tu deviennes aussi bon que tu sembles vouloir l’être, il faut que je sache comment t’appeler! »
En restant silencieux, il fixa ses yeux curieux sur le visage de son nouveau nounours bougon au cœur d’or d’ami qu’il venait de se faire. Hihi, avec un tout petit peu d’entraînement, il serait très bon, oui. En pensant à tout ce qu’ils feraient ensemble (des câlins, des jeux, d’autres câlins, des histoires, plus de câlins, des moments touchants mais sérieux, et puis toujours plus de câlins!), le chaton recommença à montrer son bonheur à grand coups de ronrons bien bruyants, direct dans ces oreilles toutes sales que le loup ne voulait pas laver. Ça, par contre, ce serait un sujet à aborder. Si ce grand loup voulait garder le chaton comme ami, il faudrait qu’il décide : ou bien il se lavait les oreilles, ou alors Maeya le ferait pour lui! Avec OU sans consentement!
Sa réponse sembla ravir le petit chaton. Il se mit à sourire et sa queue commença à bouger avec bonheur. Son ronronnement s'intensifia. Puis sans crier gare il attrapa sa patte et frotta sa joue contre son épaule en ronronnant de plus bel. Bigby haussa un sourcil et le regarda avec surprise. Ce petit chat lui faisait un câlin? Il n'avait pas l'habitude et se retint très fort de ne pas secouer sa patte pour le faire partir. Après tout ce n'était qu'un enfant et il ne voulait pas le brusquer. Il prit donc sur lui et se contenta de pousser un grognement.
"Oh! Merci! Je suis si content!" fit le félin, "Je n’aime tellement pas être seul… avoir des amis, c’est la meilleure chose au monde! Je serai un bon ami! Je jouerai avec toi, et je te donnerai des câlins! J’aime les câlins!"
Ce félin était décidemment plein d'énergie. Il débitait ses paroles à une vitesse folle et avait du mal à le suivre. Était-ce vraiment une bonne idée de lui avoir dit oui? Son instinct de solitaire lui disait que non mais la part de lui détestant cet instinct lui criait que oui. Le chaton finit par se taire et sembla réfléchir quelques instants, les yeux fermés. Puis il les rouvrit et, tout sourire, le fixa de ses yeux fendus.
"Oh, mais… toi, ton nom, c’est quoi? Si je veux te revoir de temps en temps pour m’occuper un peu de toi et t’apprendre à bien t’occuper de moi pour que tu deviennes aussi bon que tu sembles vouloir l’être, il faut que je sache comment t’appeler!"
Bigby se crispa. Son nom? Cela faisait des années qu'il ne l'avait pas dit. Serait-ce trop évident s'il le disait? Non, de toute façon ce petit ne peut pas le connaître. Il prit une grande inspiration tandis que le félin l'observait de ses yeux curieux.
"Je m'appelle Bigby, je suis un membre du Printemps."
Puis il le regarda quelques secondes avant d'ajouter.
"Je voulais aller chasser. Je n'ai pas manger depuis longtemps. Tu voudras sans doute venir avec moi je suppose? A moins que tu ne manges pas de viande? Nous verrons bien."
Comme il avait l'air de vouloir passer du temps avec lui, il s'était dit qu'il n'y avait aucun problème à ce qu'il l'accompagne. C'était comme cela que l'on faisait connaissance non? Il avait un peu oublié depuis le temps. Mais son odeur lui plaisait bien. Il y avait cependant quelque chose qui l'intriguait mais il ne savait pas quoi. Néanmoins quelque chose le poussait à rester avec lui. L'instinct de protection du plus faible? Un futur meilleur? Il ne savait pas. Mais il comptait bien le découvrir.
Le petit félin éclata de rire. Ah oui? Un membre du printemps? Pour vrai? Il ne l’aurait jamais deviné! Non, mais sérieusement, ce loup pensait vraiment que le chaton n’avait pas senti son odeur fraîche de terre humide après la rosée matinale? Il était COLLÉ à lui et il se FROTTAIT le museau dans sa fourrure! Bien sûr qu’il l’avait senti! Il était trop drôle cet étrange loup ronchon qui ne savait pas du tout comment s’occuper d’un chaton. C’en était touchant. Et puis son nom… Bigby… C’était un nom d’ours, ça, pas de loup! Étrangement, ça lui allait très bien. En le regardant, on doutait pas que ce soit son nom… il avait une tête de Bigby. Il avait le caractère qui va avec aussi. Mais il n’était pas méchant, et il se souciait vraiment du petit guérisseur, alors ce dernier voulait qu’ils deviennent amis. Tout le monde a besoin d’affection, et ce Bigby il en manquait cruellement. Il en manquait tant qu’il fronçait les sourcils et frémissait chaque fois que le chaton lui faisait un câlin! Comme si son corps était dégoûté par ce contact, et qu’il devait le contrôler.
Néanmoins, sa voix restait calme. Grave, profonde, posée, calme. Il allait chasser? Si tard? Le ventre du chaton se mit à gargouiller à l’idée de nourriture. Oh… en tous cas… il avait faim… Peu importe si le soleil allait bientôt se coucher, il lui fallait un truc à se mettre sou la dent. Les oreilles se baissant timidement et un petit sourire coupable apparaissant sur son museau, le chaton hocha la tête à la demande de son nouvel ami. Il laissa ensuite la patte de Bigby et s’assit par terre en se tenant son ventre et en se léchant les lèvres.
« Oh, oui… J’aimerais venir avec toi. Et je mange de la viande! J’aime le lièvre… Sa langue passa sur ses babines en signe de délectation, puis il baissa timidement la tête. Par contre je risque de te nuire… je veux bien venir avec toi mais je te laisserai chasser seul. Je mangerai ce que tu me ramèneras. »
Il fit de nouveau son petit sourire timide en penchant un peu la tête sur le côté et en prenant un air mignon. Bigby accepterait bien de lui prendre quelque chose, non? C’était la leçon numéro 1. Pour bien s’occuper de lui, il fallait le nourrir. C’était pas trop difficile. Sûrement que le loup accepterait. Tout joyeux d’avance, les ronronnements de Maeya se firent de nouveau entendre, et sa queue tapa le sol lentement.
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Dim 13 Sep 2015 - 21:27
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Invité
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Dim 18 Oct 2015 - 15:41
Bigby est très prise par l'école en ce moment et n'a pas le temps de passer répondre à ses RPs. Je suis patient et moi aussi un peu occupé dernièrement, donc ça ne me dérange pas d'attendre. Si possible, j'aimerais que ce RP ne soit pas archivé.
Invité
Invité
Lun 22 Fév 2016 - 21:39
Un petit frère pour Bigby?
Bigby
Bigby renifla l'air un instant. Il se faisait tard mais le soleil n'était pas encore couché. Il pensait avoir le temps de chasser, le gibier étant encore sorti. Il tourna son regard vers le petit félin et au même moment entendit un gargouillement sonore qui le fit dresser les oreilles. Cela venait du ventre pelucheux de Maya. Il avait faim? Il ne semblait effectivement pas avoir mangé depuis longtemps étant donné la puissance du bruit. Il pencha la tête légèrement sur le côté alors que le chaton baissait les oreilles avec un petit sourire timide. Ce dernier s'écarta de la patte de Bigby pour s'assoir en se tenant le ventre.
« Oh, oui… J’aimerais venir avec toi. Et je mange de la viande! J’aime le lièvre… Sa langue passa sur ses babines en signe de délectation, puis il baissa timidement la tête. Par contre je risque de te nuire… je veux bien venir avec toi mais je te laisserai chasser seul. Je mangerai ce que tu me ramèneras.
Bigby l'observa un instant et un sourire tendre monta sur ses babines.
"Très bien, si c'est ce que tu veux. Je t'ai fais attendre longtemps tu dois être affamé." soupira-t-il, coupable.
Il le regarda droit dans les yeux.
"Je vais te chasser un gibier. Du lièvre bien entendu." puis il se retourna, déjà près à partir, "Suis-moi."
Il regarda par son épaule le petit chaton malicieux. Il ne savait pas vraiment ce qu'il ressentait à ce moment là. De la joie? De l'excitation? Peut-être un autre sentiment plus profond. Peut-être de l'amour. Il avait déjà tissé un peu de liens avec Maya. Il l'aimait bien. Il sentait l'aimer plus qu'un simple ami. Une sorte de fraternité s'était faite en si peu de temps entre eux. Et lorsqu'il regardait dans ses yeux il avait la sensation qu'il avait attendu longtemps. Longtemps pour un moment comme celui-ci. Mais peut-être n'était-ce qu'une impression.
NA: Désolée de t'avoir fais attendre mais merci de m'avoir attendu jusqu'au bout :oops:
Maeya Fleur de Neige
Invité
Invité
Dim 27 Mar 2016 - 22:58
Un petit frère pour Bigby?
Quand le petit félin vit le sourire apparaître sur le visage de ce gros ours maladroit, il sut qu’il ne s’était pas trompé. Derrière tout ce grognon, derrière toute cette maladresse et ce désir de solitude qui en découlait, il y avait un loup gentil qui se souciait des autres. Il suffisait de lui donner la patience nécessaire pour qu’il s’accoutume. Et le chaton en avait à revendre. Percer le cœur de gros nounours ronchons, c’était sa spécialité! Celui-là, par contre, il sentait qu’il y avait plus encore, derrière tout ça. Il savait déjà ce qu’il allait répondre, ou du moins le sens, sans vraiment prédire les mots exacts.
« Très bien, si c'est ce que tu veux. Je t'ai fais attendre longtemps tu dois être affamé. »
Le guérisseur secoue la tête frénétiquement. Non, non, ce n’était pas de la faute de Bigby! Oh si, il avait très faim, mais c’était lui! Il n’avait pas mangé de la journée, trop occupé à jouer! Il voulut faire un sourire rassurant à son ami pour ne pas qu’il croit qu’il avait fait quelque chose de mal. Le regard de printanier lui parut tendre, malgré la froideur de sa posture. Il commençait à fondre.
« Je vais te chasser un gibier. Du lièvre bien entendu. Suis-moi. »
Maeya eu un petit miaulement de joie. Du lièvre! Son plat favori! Bigby allait en chasser juste pour lui! C’était trop gentil! Il se leva en remuant la queue lentement et en ronronnant puissamment. Quand les yeux du loup rencontrèrent les siens, il sourit largement, mais resta immobile à fixer le regard un moment. Il y voyait quelque chose de profond. De la tendresse, de la joie, de la gratitude… Comme s’il avait cherché longtemps un petit être qui lui tiendrait compagnie et de qui il pourrait s’occuper, à qui il pourrait donner tout cet amour qu’il réprimait depuis un moment. Eh bien le petit félin était l’être idéal pour répondre à ce besoin! Il absorbait l’affection comme une éponge, il en avait jamais assez! Il s’approcha du grand loup et se frotta un peu contre sa patte postérieure, laissant sa voix se teinter d’émotion : de la compréhension, de la gratitude, de la tendresse, de la joie, et plus encore.
« Merci beaucoup, Bigby. J’ai hâte de manger ce lièvre que tu m’apporteras. Je te suis. »
Avec un autre ronronnement, sachant qu’il venait encore d’embarrasser son gros nounours d’ami, il s’élança à sa suite, en silence. Il faudrait sûrement un moment au loup pour se ressaisir, et le petit guérisseur allait le lui laisser, il n’insisterait pas.
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Maeya Fleur de Neige
