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“Un mot aimable est comme un jour de printemps.” [PV Maeya]
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Sam 15 Aoû 2015 - 16:12

Plus Elen voyageait, plus il se disait que c'était atrocement dommage qu'il fasse partit d'un clan. Et dire qu'au tout début, il était « neutre ». Il aurait peut-être dû le rester, car après tout, même si la vie de clan lui plaisait, découvrir d'autres paysages ne le dérangeait pas du tout. Allongeant ses foulées, l'immense loup se mit à courir. Il ne courait pas souvent car sa grosse masse l'en empêchait, mais ce n'est pas pour autant qu'il devait se l’interdire.

Il arriva à un endroit tout aussi immense que lui et il s'y sentit tout de suite à l'aise. Un magnifique champ de fleur rouge, toutes aussi belles les unes que les autres. Émerveillé, il s'assit là. Le soleil était à son zénith et malgré qu'il fut sur le territoire printanier, Elendë sentait la douce chaleur réconfortante de l'été taper sur ses épaules carrées. Il ferma les yeux pour profiter de ce doux moment et respira profondément. C'est alors qu'une effluve lui vint au nez. Il rouvrit lentement les yeux et là, pas très loin de lui, une petite masse ailé. Il crut d'abord à une hallucination. Était-ce vraiment lui ? Il s'approcha lentement. Pas de doute, c'était bien lui. Elendë ferma de nouveau les yeux et l'inspiration se fit plus longue. Il poussa un petit soupir et prit son courage à deux mains. Aller, il fallait le faire. Il se racla doucement la gorge et d'une voix posé et calme, prit le temps de saluer le félin.

« Bonjour, Maeya. »

Il fut persuadé à l'instant même que le chaton allait s'enfuir en courant. Ses pattes se raidirent sous lui et il essaya tant bien que mal de se détendre. Il n'allait pas le manger, il n'allait pas le manger, ne cessait de se répéter Elendë en boucle. Et malgré cela, et ses respirations pour se décontracter, il fit un petit saut en arrière. Un flash-back de leur première rencontre. Ses pattes se raidirent de nouveau et il attendit patiemment les paroles de... son oncle.
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Dim 16 Aoû 2015 - 21:31



Un mot aimable est comme un jour de printemps


Le chaton marchait entre les fleurs en les regardant une par une. Elles étaient plutôt jolies. Il se souvenait être venu ici, longtemps auparavant. Il y avait un bassin plus loin. C’était là qu’il avait rencontré le jeune louveteau avec qui il avait joué à la bagarre… Ça s’était mal terminé. En tous cas, le jeu s’était mal terminé. Mais le louveteau avait été sympa. D’ailleurs Maeya été là parce qu’il avait espéré le revoir. Il avait bien besoin de jouer. Il avait passé les derniers jours seuls, et il aimait pas ça du tout, être seul. Il voulait laisser du temps à Blailu, le loup hivernal, de bien se remettre avant de retourner le voir, et il arpentait le territoire du printemps depuis quelques jours sans trouver Bigby le ronchon sympa. Ces deux loups étaient important pour lui, mais il ne comprenait pas trop bien pourquoi. Ils étaient très gentils avec lui et ils lui faisaient du bien, c’était vrai. Le félin semblait d’ailleurs être le seul à bénéficier de ce traitement auprès du grand loup noir et bleu du printemps. Il y avait d’autres loups qui étaient gentils avec lui, cependant, alors pourquoi eux? Il haussa les épaules. À quoi bon chercher un « pourquoi » de toute façon? C’était comme ça et c’était bien comme ça. Et donc il était venu ici pour jouer, mais comme il ne trouvait pas non plus le louveteau, alors il admirait les fleurs.


L’endroit était vraiment immense. Ils auraient pu être plusieurs loups ici et jamais ils se croiseraient. C’était une idée plutôt effrayante, mais Maeya n’avait pas peur. Il avait toujours eu l’habitude que tout soit plus gros que lui, alors pour lui en fait c’était normal. Il se demandait quand même s’il y avait d’autres loups ici qu’il n’avait pas encore croisés. Tiens, en voilà une idée! Il pouvait chercher! En rigolant, il commença à chercher. N’importe quoi : odeur, empreinte, son, tâche à l’horizon. De temps en temps, il se cachait dans les fleurs et attendait un peu, pour surprendre le loup qui passerait par-là, s’il y en avait un. Mais non, jamais rien. Il ne se découragea pas pour autant. Il se mit à courir, jouant à ne pas écraser les fleurs. C’était rigolo, et ça demandait de l’agilité. Le félin était agile! Il évita plusieurs fois de tomber de justesse, se remettant à courir en rigolant. Quand enfin il fut essoufflé, il alla trouver un cours d’eau pour y boire un peu. Ensuite, il s’allongea pour se détendre au soleil. Après un bon jeu, rien de mieux que de se prélasser en ronronnant! Mais il n’en eut pas le temps. Avant même que sa gorge ne produise le moindre son, une voix lui parvint.


« Bonjour, Maeya. »


Cette voix, il la reconnaîtrait entre mille… mais que le dieu le garde de jamais avoir à entendre mille voix comme ça! Une, c’était déjà suffisant. Sa queue s’immobilisa, et ses paupières tombèrent sur ses yeux. De tous les loups qu’il pouvait y avoir ici il fallait qu’il tombe sur lui. De nombreuses émotions se mêlèrent dans son cœur. De la colère, de la peine, de la haine, du regret, de la peur, de l’angoisse. Ces deux dernières étaient plus présentes. Dans la position qu’il était, le félin était exposé, faible. En une fraction de seconde le grand mastodonte pouvait être sur lui et lui briser la nuque entre ses crocs. Mais le guérisseur n’avait pas la force de se lever. Son corps tremblait déjà et il n’était même pas sur ses pattes! Par chance, la vox était calme. Le loup semblait l’être aussi. Ce calme permis au petit félin de reprendre un peu le contrôle sur lui-même. En ouvrant les yeux, et en baissant ses oreilles, il regarda par-dessus son épaule en se levant. Même si ses pattes tremblaient, il préférait être prêt si l’estival tentait de lui faire du mal. Aurait-il seulement le courage de tenter d’empêcher que la nourrice ne lui en fasse…?


« Bonjour, Elendë… »


Sa voix n’avait pas tremblée, elle, mais bien que calme, une pointe de crainte y perçait. Le souvenir de leur dernière rencontre glissa à la mémoire du chaton. Pourquoi ne pouvait-il pas oublié? Pourquoi fallait-il que la brume l’abandonne? Non, c’était mieux ainsi. Il ne pouvait pas lui faire confiance, alors il valait mieux être lucide. La haine dans la voix de la nourrice avant qu’il ne le laisse… et si elle revenait…? Le problème c’était qu’il ne tiendrait pas longtemps comme ça… la dernière fois il avait perdu connaissance… il avait eu de la chance de se réveiller intact, au même endroit… Et s’il perdait encore conscience? Il n’était pas stupide, il savait très bien que ça lui arriverait s’il se contrôlait trop longtemps. Tout comme il savait qu’il resterait lucide si l’autre ne partait pas. Il ne voulait pas tomber dans le noir encore. Il ne voulait pas se réveiller déprimé, en pleine possession de ses moyens, fatigué, avec la tête qui veut exploser. Il ne voulait pas revivre ça. Pas encore… ses yeux se refermèrent.


« Je t’en prie… Laisses moi tranquille… Je ne veux pas sombrer dans l’inconscience… pas encore une fois… Je t’en prie… vas-t-en… »


Cette fois, c’était une pure détresse qui faisait frémis sa voix, qui l’empêchait de respirer correctement. Il paniquait… l’idée d’à nouveau devoir se pousser au bout de ses limites lui était insupportable. Et s’il perdait connaissance devant l’estival? Une larme roula sur sa joue. Pourquoi revenait-il le tourmenter? Ne lui avait-il pas dit qu’ils n’étaient pas de la même famille? Qu’il croit que son grand-père était un ange s’il voulait, mais cela ne changeait en rien tout le mal qu’il avait fait au chaton et à sa mère. Maeya avait enfin réussi à mettre tout ça de côté et à reprendre un rythme de vie pas trop mal, et là il revenait pour remettre ça sur le tapis? Il n’avait pas envie de parler de ça… il n’avait pas envie d’argumenter ou de crier à nouveau… Mais il se doutait bien que le loup ne l’écouterait pas… ne s’en irait pas…


© Maeya Fleur de Neige

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Mar 18 Aoû 2015 - 20:33

“Un mot aimable est comme un jour de printemps.” [PV Maeya] Large


Allongé dans l'herbe verte entre les coquelicots et les papillons, le chaton se tendit immédiatement. Elendë serra les dents un instant, puis souffla doucement. Doucement. Il fallait qu'il soit le plus détendu possible, il ne voulait en aucun cas l'effrayer comme la dernière fois, ni se mettre à perdre le contrôle de ses émotions. Il inspira le parfum du printemps et se détendit lentement, décontractant les muscles de son dos, puis de ses pattes avant. Puis il vit Maeya se relever doucement, tournant vers lui la tête d'abord. La nourrice remarqua instantanément les pattes de son interlocuteur, tremblante. L'estival se sentit mal à l'aise et baissa les oreilles à son tour. Les yeux dorés du chaton semblait éteins. Elendë bloqua sa  respiration le temps d'une minute.

« Bonjour, Elendë… »

Puis il souffla. Il ne le rejetais pas aussi violemment que la dernière fois. Une once d'espoir se fit à l’intérieur de lui et il sentit une joie immense remplir son cœur, aussi doré que lui. Il redressa les oreilles et faillit lui sourire quand il vit les yeux de son oncle se refermer. Son visage se décomposa sous le poids de la déception. Il avait parler trop vite, bien trop vite. Il était beaucoup trop impatient. Elendë se releva, faisant de l'ombre sur le petit en face de lui.

« Je t’en prie… Laisses moi tranquille… Je ne veux pas sombrer dans l’inconscience… pas encore une fois… Je t’en prie… vas-t-en… »

Ses oreilles se baissèrent. Il ne pouvait pas le laisser dans cet état là. Il recula néanmoins d'un pas, lui laissant l'espace nécessaire si jamais il venait à lui sauter dessus et puis, surtout, pour rassurer l'enfant (qui n'en était pas un, se dit-il). La voix remplis de détresse du chaton transperçait celui du géant doré. Il se demandait comment agir, que faire pour que celui-ci se sente mieux. Elendë plaqua ses oreilles contre sa nuque poilu quand il vit le guérisseur pleurer. Non, il ne fallait pas pleurer pour si peu, il ne fallait pas. Perdu, le loup-ours ne savait que dire. Son instinct de nourrice lui disait de le prendre dans ses pattes et de le bercer tendrement, mais son cerveau lui déconseillait. Le chaton avait visiblement peur de lui, il ne pouvait donc rien faire d'autres que d'essayer de le consoler par la parole.

Pour réduire sa taille et sa masse, Elendë se coucha sur l'épais tapis d'herbe et déposa sa grosse tête poilu sur ses pattes étendus. Il était à une distance, qu'il trouvait raisonnable, du chaton. Les oreilles toujours basse, il prit le même ton de voix que lui et murmura à son tour :

« Non, je t'en prie, ne pleure pas pour moi... Je ne te veux pas de mal... Je n'en vaut pas la peine. »

Elendë se mordit la lèvre. Il aurait tant voulu le toucher, lui caresser sa petite tête poilu puis lui lécher le cou pour l'apaiser. Il savait que les louveteaux ailés de son clan étaient friands de ses coups de langue sur le bout de leurs plumes : il aurait voulu faire de même pour l'enfant en face de lui. Il faillit gémir puis se contint. Non, il fallait qu'il soit fort pour eux deux. Il ne pouvait pas le laisser tomber.
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Mer 19 Aoû 2015 - 1:37



Un mot aimable est comme un jour de printemps


Les larmes coulaient sur les joues du guérisseur qui essayait de reprendre le contrôle de son corps. Il ne savait plus trop où se trouvait le grand mastodonte, s’il était encore proche ou pas, mais il avait l’impression que l’air était moins menaçant, moins lourd pour ses petits poumons. Pendant quelques secondes il se permit même d’espérer que son interlocuteur ne soit parti. Ce qui ne fut qu’un bref et mince espoir, car avant même qu’il n’ouvre les yeux pour constater que le grand doré était allongé un peu plus loin, il entendit la voix. Une voix plaintive. Une voix emplit de détresse. Se moquait-il donc du chaton? Comment osait-il pousser sa cruauté jusqu’à imiter le guérisseur pour le ridiculiser? Il aurait dû être en colère, mais quelque chose l’en empêchait. Se pouvait-il que la nourrice soit sincère? Qu’il se soucie réellement de… du petit à rayures? Non, non ce n’était pas possible. Il était si en colère quand il était parti…


Maeya décida de ne pas rester. Fuir. Fuir et pouvoir retourner dans la brume. Ne pas sombrer dans l’inconscience. Il secoua la tête. Il n’avait même pas la force de cracher un petit « Tu as bien raison, tu ne vaux pas mes larmes, tu ne vaux rien. » bien méprisant. Il fit un petit bond vers l’avant, et fut accueilli par le sol. Un gémissement lui échappa malgré lui et il se roula en boule sur le flanc, pressant l’une de ses pattes avant sur son torse. Tordue. Encore. C’était la même qu’il s’était blessée quelques semaines plus tôt en courant par-ci par-là pour trouver les plantes pour aider ce grand loup, Blailu. Ce loup qui l’avait ensuite réconforté… pourquoi n’était-il pas là maintenant, pour le protéger? Tremblant, terrifié, les larmes coulant sur ses joues, le petit chaton ne put s’empêcher de penser amèrement que sa survie dépendait beaucoup des autres, et qu’un mastodonte comme cet Elendë aurait pu être un bon protecteur. Il aimerait tant que ce grand loup le prenne tendrement contre son torse et lui lèche le crâne pour le réconforter… mais… mais il était un descendant de… non, il ne pouvait pas lui faire confiance… il n’avait pas de famille… il n’en avait plus… La respiration du félin se fit plus lente, plus calme, et ses larmes cessèrent. Se calmer. Il devait se calmer. Ses paupières s’ouvrirent et il fixa la tache pâle embrouillée par l’eau dans ses yeux.


« Qu’est-ce que tu attends pour m’achever…? Cela te plait tant de me voir souffrir…? Je ne supplierai pas… fais ce que t’as à faire ou laisses-moi en paix… »


Il était confus, il n’arrivait pas à interpréter ses émotions et il ne comprenait pas. Pourquoi ce loup ne faisait-il rien? Il avait peur aussi, et ça l’empêchait de penser correctement. Il était lucide, mais il ne l’était pas. Ses pensées allaient trop vites, les scénarios s’enchaînaient dans sa tête. Il ne voulait plus penser. Il ne voulait plus voir ces horreurs. Il ne voulait plus penser à sa mère… de confuse et déterminé, sa voix devint bel et bien suppliante, finalement. Il fallait mettre fin à ce tourbillon, il fallait qu’il arrête de réfléchir.


« Laisses-moi dans la brume… je ne veux plus de toutes ces pensées… je veux la brume… »


De nouveau, des larmes coulèrent sur ses joues, mais cette fois elles furent accompagnées de sanglots. Il n’allait pas bien du tout et il n’était plus trop certain de pourquoi. Ce loup lui faisait du mal mais il ne savait pas pourquoi. Il avait tant de questions et si peu de réponses. Il se sentait si vulnérable et fragile, et il avait si peur…


© Maeya Fleur de Neige


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Dim 13 Sep 2015 - 17:53

Il voit le petit tenter de fuir, mais sa tentative échoue lamentablement. Il se trébuche, se tord la patte. Le loup doré ferme un oeil et baisse les oreilles. Il aimerait se précipiter vers lui, lui demander si il ne s'est pas trop fait mal, mais il reste à sa place, grimaçant. Il pousse un petit soupir en voyant les larmes du chaton. Que faire dans une situation pareil ? Elendë est prit au dépourvu. Il s'avance d'un pas et fronce les sourcils quand il entend le gémissement de son oncle. Erf, il ne peut pas le toucher, il lui ferait encore plus peur. L'estival se recule pour se remettre à sa place initiale et observe Maeya. Le chaton sembla perdre contenance et trembla de tout ses membres, pleurant à chaude larmes. Ce spectacle réduit le coeur du loup-ours en mille morceau. Il inspira profondément et soupira de nouveau.

« Qu’est-ce que tu attends pour m’achever…? Cela te plait tant de me voir souffrir…? Je ne supplierai pas… fais ce que t’as à faire ou laisses-moi en paix… »

Elendë releva les oreilles et écarquilla les yeux. Pourquoi lui voudrait-il du mal ? Il ne comprenait pas bien le raisonnement du chaton, qui semblait avoir retrouvé un semblant d'esprit. Le vent souffla sur eux et le pelage doré de l'estival se gonfla. Le temps était si parfait et leurs relations étaient si... ambiguë, si dur. Cela le rendait tellement malheureux. Il baissa les oreilles. Si ils s'étaient bien entendu, ils auraient pu jouer à cache-cache dans les coquelicots... Et au lieu de ça, ils étaient là, pleurant à chaude larme. Quel gâchis. Pourquoi avait-il fallu que tout cela soit si éprouvant ?

« Laisses-moi dans la brume… je ne veux plus de toutes ces pensées… je veux la brume… »

La brume ? Quel brume ? L'estival se sentit deux fois plus largué par les propos du petit tigre. Il s'avança lentement vers lui, puis s'allongea à ses côtés. Il ne savait que dire, perturbé par les pleurs de son oncle. Et dire qu'il avait pensé retrouver un adulte, grand et majestueux. Le voilà avec un enfant. Cela ne le dérangeait absolument pas, Elen' adorait les enfants... Mais si il avait su, tout ce serait passer autrement, il en était certaine. Il approcha son museau du pelage tigré de l'animal, puis se résigna. Il était encore trop tôt pour un quelconque contact, il le savait. Pourtant, il aurait tant aimer le prendre entre ses pattes et le bercer, comme il l'avait fait des centaines de fois quand Perséphone avait fait un cauchemars, ou que Radiel s'était réveillé en hurlant... Il aurait aimé jouer le rôle de grand-frère, comme avec ceux de son clan. Un frisson le parcourue et il décida que même si il ne pouvait pas le toucher, il pouvait tout de même le bercer.

Il se mit à fredonner un air aussi doux que la brise du printemps, laissant sa voix grave se transformer en sifflement. Il ne connaissait aucunement les paroles de cette chanson, seulement l'air et le refrain ; ce qui était déjà un bon début, il fallait le dire. Il ferma les yeux et son sifflement se fit de plus en plus doux et lent, comme la berceuse qu'il chantait aux enfants estivaux. Il se balança en rythme, laissant ses oreilles se balancer à leurs tours.

"Trois petits chats, trois petits chats, trois petits chats, chats, chats. Se promenaient dans la forêt, en gambadant joyeusement, quand l'un d'eux se perdit. Il rencontra alors un grand méchant loup. Méchant, se dit-il, car celui-çi paraissait énorme. Mais en réalité, il ne voulait que son bien." Elendë se rappelait encore assez bien du refrain, alors il décida d'inventer la suite : "Ils se parlèrent, et le grand gentil loup ramena le pauvre enfant perdu chez lui. Ils devinrent amis et ne se quittèrent plus jamais, s'aimant toute leurs vies."
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Dim 13 Sep 2015 - 18:36



Un mot aimable est comme un jour de printemps


Quand le grand loup s’approcha, le chaton se mit à trembler. Il avait peur. Il avait beau lui avoir demandé lui-même de l’achever maintenant, il n’en avait pas envie. Il avait espéré que le grand doré s’en serait allé, l’aurait laissé tranquille. Mais après tout, pourquoi son neveu tolérerait-il qu’un membre de sa famille soit si faible? Mieux valait l’éliminer maintenant. En pleurant et en tremblant, le guérisseur attendit donc que son heure vienne. Il avait peur, oui, mais il n’arrivait pas non plus à se résoudre à s’enfuir à nouveau. Il n’irait pas loin avec sa patte blessée, de toute façon. Au moins, maintenant, il pouvait rejoindre sa mère dans le monde où il l’avait cruellement expédiée. Il la reverrait, et serait à nouveau dans ses pattes. Il entendrait à nouveau sa voix. Il serait enfin délivré de cette malédiction qu’était la brume créée par son malheur immortel… tout comme lui… mais c’était fini. Il allait mourir. Il allait enfin avoir droit au traitement qui lui échappait depuis sa naissance.


Et qui ne viendrait pas non plus aujourd’hui. Car au lieu de l’achever, le monstre doré… se mit à chanter… il chantait… comme sa mère avait chanté. Une voix douce, une voix calme, une voix apaisante. Une voix qui était réservée à sa mère! Non… Blailu aussi avait chanté… l’avait apaisé… mais… l’Hivernal ne lui avait jamais crié dessus, lui. Il n’avait jamais été méchant! Et il n’avait jamais eu de lien avec le père du guérisseur, non plus! Lentement, le chaton arrêta de trembler, mais pas de pleurer. Il n’avait pas le droit. Ce loup n’avait pas le droit de le torturer encore plus en lui rappelant sa mère. En exploitant son point faible. En se comparant à elle! Et ces paroles… ces paroles bien trop claires et explicites qu’il lui mettait au visage. Des reproches. Il lui faisait des reproches. Alors qu’il avait été méchant, l’avait fait pleurer, il lui reprochait maintenant d’avoir peur de lui! Quel culot, ce loup! Il pensait vraiment qu’ils allaient juste parler, comme ça, et que tout rentrerait dans l’ordre? Que Maeya lui pardonnerait? *Mais c’est toi qui a crié le premier.* Mais quelle pensée inconvenante! Et pourquoi cette pensée avait-elle pris la voix de Blailu? Blailu n’était pas méchant! Il n’oserait jamais lui dire que c’est de sa faute! C’était pas vrai! *C’est lui qui a commencé! Il descend de mon père! Il est comme lui! Il a même osé dire que mon père était un loup bien! C’est faux! FAUX!* *Mais s’il avait raison? Si ton père avait voulu rester?*


« TAIS TOI! »


Silence. Pas de réponse de la voix. La respiration de Maeya était profonde, les sanglots s’étaient tus. Enfin, cette voix semblait avoir renoncé à le tourmenter, tout comme la chanson. Sans même réaliser qu’il avait crié pour de vrai, et pas que dans sa tête, le chaton s’adressa à Elendë d’une voix obstiné du genre qu’ont les enfants qui refusent de reconnaître qu’ils ont tort.


« Je ne parlerai pas avec toi. Je ne reviendrai pas avec toi. Je n’ai même pas de maison où me ramener. Et je ne serai très certainement pas ton ami. Tu m’as fait du mal. Et même si cette stupide voix dans ma tête prend ta défense, je ne t’aimerai pas. Jamais. »


*Pourquoi es-tu encore là, alors? Tu lui parles, en ce moment. Tu n’es même pas méchant. Es-tu certain de ne pas vouloir l’aimer?* Un grognement échappa au chaton, qui donna un coup de griffe rageur dans l’air, de sa patte qui n’était pas blessée. *FOUS MOI LA PAIX, JE T’AI DIT!* Un puissant mal de crâne fut la seul réponse à laquelle il eut droit, et il gémit de douleur en se plaquant la patte sur le crâne. Pourquoi ne pouvait-il pas être seul, dans la brume, et heureux?


© Maeya Fleur de Neige

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Dim 18 Oct 2015 - 16:25

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Sam 31 Oct 2015 - 2:29

Le chaton cria. Il hurla, même. Enfin, il sembla à Elen' un cri de détresse. Le grand loup doré s'arrêta de chanter l'espace d'un instant et resta interdit. Ce « tais-toi » venait de jeter un froid dans les veines du géant. Il resta immobile, ne releva pas les yeux. Les oreilles en arrière, il s'arrêta de respirer, même si il savait que c'était mauvais pour contrôler ses sentiments. De toute façon, il lui semblait bien qu'il ne contrôlait plus rien. Jamais il n'aurait deviner que les paroles de sa chanson le mettrait dans un tel état. Honteux, il inspira longuement, par la bouche. Il se rendit alors compte qu'un silence peser entre les deux protagonistes. Elendë préféra rester de marbre, la tête toujours baisser vers le sol, en signe de soumission. Si le chaton voulait qu'il se taise, alors le géant se tairait. A tout jamais, si il le fallait.

« Je ne parlerai pas avec toi. Je ne reviendrai pas avec toi. Je n’ai même pas de maison où me ramener. Et je ne serai très certainement pas ton ami. Tu m’as fait du mal. Et même si cette stupide voix dans ma tête prend ta défense, je ne t’aimerai pas. Jamais. »

Elendë accusa le coup comme il put. La tête toujours baissé, il inspira de nouveau. La voix froide et déterminé de Maeya le mettait encore plus dans la déprime. Là, à l'instant, ce qu'il aurait voulu, c'est voir Samarithin et qu'ensemble ils se mettent à se taquiner, comme ils le faisaient tout le temps. Un bon souvenir, l'estival devait penser joyeux, il ne pouvait pas se permettre de perdre les pédales une fois de plus. Si il effrayait de nouveau le petit, il pouvait dire adieu à leurs relation. Quoique qu'actuellement, il n'était pas sûr de pouvoir l'aider.

Un grognement sortit de la gueule du chaton et le loup-ours sentit le vent venir vers lui. Il avait donné un coup de patte dans le vide. Relevant la tête, Elendë poussa un petit soupir en voyant le minois de Maeya déformé par la contrariété. Il aurait largement préféré le voir sourire. Les sourcils froncés, le doré inspira à fond, le maximum qu'il put d'air, faisant presque exploser ses poumons. Il en avait besoin pour ne pas perdre pied. Il tenta un sourire maladroit, puis se ravisa. Ce n'était pas le moment de sourire, ni même de montrer les crocs, le petit pouvait très bien prendre ça pour une moquerie. Elendë tenta dans un infime murmure :

« Je me tairais, alors, si tel est ton souhait. »

Il poussa un petit soupir, et détourna la tête. Il ferma les yeux et baissa les oreilles. Puis il murmura de nouveau, après une petite minute de silence.

« Mais avant, je voulais te dire que je suis désolé. Désolé de m'être énervé contre toi, alors que tu n'avais rien fait de mal. Excuse-moi d'être celui que je suis. Excuse-moi de... de faire partie de ta famille, d'une certaine façon. Excuse-moi de tout... »

Elendë ne supporta pas plus longtemps les larmes qu'il sentait monter depuis de début de la conversation. Il tenta du mieux qu'il put de les cacher, ne sachant pas si cela toucherait de chaton ou pas. De toute façon, il s'en fichait. Il avait juste mal. Mal au cœur, mal à l'âme, mal aux pattes et aux dos. Il avait l'impression de crever de l’intérieur, et pourtant il tentait de garder un semblant de dignité face au petit. Il inspira profondément avant de tout relâcher dans un soupir. La voix brisée par l'émotion, il se répéta :

« Je me tairais. »
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Mar 3 Nov 2015 - 23:43



Un mot aimable est comme un jour de printemps


Le chaton ne savait plus quoi faire. Il voulait pleurer, et se rouler en boule. Il ne savait plus quoi penser, il ne comprenait pas ce qui se passait, ce qu’il ressentait. Il allait mal, il avait mal! Mais il ne savait pas quoi faire, et il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Le pire, c’était qu’il n’était pas certain de vraiment comprendre pourquoi il était dans cet état. Confus, et mal, il voulut dire à… à ce loup, de partir. De le laisser tranquille. De lui foutre la paix. *C’est vraiment ce que tu veux? N’as-tu pas envie qu’on te serre? Qu’on te berce doucement? Qu’on chante?* *Mais t’es pas là, Blailu! Tu peux pas me faire un câlin! Tu peux pas chanter!* *Mais il y a quelqu’un qui est là.* *NON! Je veux pas! Je veux pas…*


Il voulut se lever, partir, s’éloigner! S’il n’arrivait pas à lui dire de partir, il partirait lui-même! Sans même se rendre compte que le grand doré le fixait, lui adressait la parole même, il tenta de s’éloigner, mais ne fit pas deux pas avant de retomber au sol, miaulant de douleur. Sa patte foulée… Il se mit à pleurer encore. *Il faut que tu te calmes, car tu ne peux pas réfléchir dans cet état.*


« Mais t’es pas là pour prendre soin de moi. T’es pas là et maman non plus. Et j’ai si mal… »


*Si tu as besoin d’aide, il faut que tu le demande. Parfois on a pas le choix de faire confiance.*


« Je t’en prie… aides moi… Amènes moi loin d’ici, en sécurité… Je t’en prie… je peux pas le faire seul… »


*Je viens t’aider, attends-moi.* Déjà à moitié dans les vapes, le tourbillon de ses émotions le coupant de la réalité, tout ce que le chaton enregistra c’était qu’on le prenait soigneusement, et que la fourrure était chaude. Il fit de mieux pour s’y blottir. Il avait tant besoin qu’on le protège. Il ne pouvait même plus se souvenir de quoi il fallait qu’on le protège, en ce moment… *Je suis là, et je vais prendre soin de toi. Tu peux me faire confiance.* Comme s’il avait peur qu’il s’éloigne, le félin serra la fourrure de l’hivernal.


« S’il-te-plait… restes avec moi… Protèges-moi, Blailu… »


© Maeya Fleur de Neige


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Sam 7 Nov 2015 - 18:57

Relevant les yeux aux miaulement plaintif du chaton, Elendë découvrit alors la petite boule poils recroquevillé sur elle-même, pleurnichant. Le loup doré inspira à fond pour tenter de contrôler sa pulsion protectrice et l'observa, les yeux plissés. Il se rendait bien compte que le petit déloquait totalement et était perdu et malgré toute la volonté du monde, il ne pouvait rien faire à part l'observer. Il sentait son cœur serrer dans sa poitrine et sa cage thoracique se compressait dés qu'il regardait Mae' dans les yeux. Voir tant de tristesse et de désespoir dans les yeux d'un enfant le rendait presque fou. Fou, ou ivre de colère. Fou car il ne pouvait pas bouger une seule des ses grosses pattes et ivre de colère car c'était lui qui le mettait dans cet état. C'était sa personne et tout ce qu'il était qui le rendait si triste.

« Mais t’es pas là pour prendre soin de moi. T’es pas là et maman non plus. Et j’ai si mal… »

C'était un appel à l'aide, un vrai, un déchirant. Elendë se mordit la lèvre, hésitant. Il décida alors de se lever sa grosse masse poilu et se dirigea avec lenteur vers le chaton, prenant garde à sa réaction. Malgré tout, il pouvait se montrer violent, ou même agressif et l'estival n'avait pas forcément envie d'aggraver la situation. Se rapprochant du petit, il remarqua sa patte foulée et se demanda si il ne pouvait pas l'apporter à... Noah. Ses oreilles se redressèrent d'elles-même. Mais oui, le petit beige avait une dette envers lui, et voilà comment il allait pouvoir le payer.

« Je t’en prie… aides moi… Amènes moi loin d’ici, en sécurité… Je t’en prie… je peux pas le faire seul… »

L'estival regarda autours de lui, observant les coquelicots à perte de vue. Était-ce bien à lui qu'il s'adressait ? Dans le doute, il reporta son regard sur le chaton. Le voir ainsi affalé par terre lui brisa le cœur et il ne put résister plus longtemps. Déployant ses grosses pattes sables, il attrapa le chaton et le décolla de terre pour le prendre contre lui. Jamais il n'aurait imaginer faire ça avant et pourtant, à cet instant, il était bien entrain de câliner Maeya. Trop soucieux pour se rendre compte de son geste, il regarda de nouveau autour de lui. Où l'emmener ? Quel chemin était le plus court pour parvenir à Noah ? Car il ne pouvait pas laisser l'enfant dans cet état pitoyable. Dieu merci, son oncle était neutre et il ne poserait sûrement pas de problème.

Sentant le chaton se blottir contre lui, le cerveau d’Elen' perdit un instant le cours de ses pensées. Il l'observa un moment, attentif. Il n'avait pas l'air de vouloir à tout prix descendre de ses pattes. Se mordant la joue, il revint alors sur son objectif : l'emmener en été pour le faire soigner. Il haussa un sourcil. La plus efficace des solutions était son pouvoir. Avec les immenses pas du lion qu'il était, il arriverait plus vite, même si pour cela, il devait mettre sa vie en péril. L'estival ferma les yeux et se transforma, le chaton toujours accroché contre sa fourrure. Sa masse se décuplant, il put sans problème le prendre entre ses crocs. Les miaulements du chaton se firent mais il ne comprit pas de quoi il parlait. Le temps n'était plus à la rigolade. S'élançant, il se mit à courir sans attendre.

Courant dans les coquelicots, le géant dû parfois sautiller pour ne pas se prendre les pattes dans toutes ces plantes. Agile, il contourna les centaines de fleurs rouges. Le soleil commençait à descendre et l'air frais de l'après-midi commençait à se faire. Les longs poils du lion ralentir sa course et malgré tout, Elendë ne lâcha pas l'affaire. Au bout de 5 minutes, il sentit son cœur marteler sa poitrine avec force et il comprit que son pouvoir commençait à atteindre la limite. Mais il fallait qu'il court coûte que coûte. Il n'était jamais arrivé au bout de son pouvoir, c'était le moment ou jamais de tester ses limites. Peut-être qu'en risquant sa vie, son oncle ne le rejetterais plus. Malgré sa puissance, il sentit les larmes perler à ses yeux et cligna des yeux. Le vent les emporta avec lui et Elen' y vit de nouveau clair.

Au bout des huit minutes réglementaires, l'Estival sentit son souffle se raccourcir et sa vue se brouiller. Ralentissant l'allure, il ferma de nouveau les yeux et se retransforma, mais ne cessa pas de courir. Il lança un regard au petit qui pendait dans sa gueule et lui murmura :

"On va y arriver, Mae. Je te le promet."
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Lun 9 Nov 2015 - 14:50

[HRP : Pardon, c'est court, et plutôt définitif, mais bon, je pouvais pas garder Mae' conscient beaucoup plus longtemps. Donc tu peux indiquer que le sujet est clos si tu veux et on peut commencer la suivant.]



Un mot aimable est comme un jour de printemps


Le guérisseur sentit le changement qui s’opérait dans l’être contre lequel il se blottissait, mais il était incapable d’aligner correctement deux pensées et l’idée que ce n’était pas normal ne lui traversa même pas l’esprit. Ne comprenant pas tout à fait ce qui lui arrivait, il laissa donc le grand lion doré (tiens, d’où est-ce qu’il venait, ce gros lion?) le prendre dans sa gueule, comme il l’aurait fait de son petit, par la peau du cou. Un autre félin? C’était étrange. Mais ce félin l’aidait, et le petit chaton lui en était reconnaissant. Il se laissa donc porter par les foulés du puissant lion qui l’amenait lui-seul-savait-où.


Bien que le transport était très inconfortable, le petit ne se plaignit pas. De toute façon, même s’il avait voulu le faire, il en aurait été incapable, car il devait utiliser toute l’énergie qu’il lui restait pour rester semi-conscient. Il ne prêtait pas non attention au paysage, et donc à la possible destination. Tout ce qu’il voulait, s’était se reposer. Se blottir tout contre ce gros félin qui le protégerait, et dormir. Il avait de plus en plus de mal à rester éveiller, et ne sentit pas le second changement. Une voix déformée et étrange lui parvint aux oreilles.


« On va y arriver, Mae. Je te le promet. »


Mae? Y’avait que Blailu qui l’appelait comme ça… est-ce que c’était Blailu? Non, Blailu il était pas un lion. Mais ce devait être l’hivernal qui l’avait envoyé. Ils allaient vers l’hivers? Ce serait bien, s’ils allaient là. Il y aurait Blail’, et le lion, ce serait bien… Ce fut sa dernière pensée avant de sombrer dans le noir de l’inconscience.


© Maeya Fleur de Neige


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Mer 11 Nov 2015 - 3:11

Ce RP est terminé, il peut donc être archivé :)
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Sam 27 Fév 2016 - 11:15

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