Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

C'était une belle matinée.
La rosée matinale s'emparait de la place nocturne qu'occupait précédemment le firmament, installant en sa compagnie les premières lueurs aux nuances orangées qui envahissent les cieux. Le ciel délaissait son beau manteau bleu et nuit et reprenait à la place ce somptueux vêtement orangé où dansait les premiers rayons solaires. Crépuscule matinal, la lumière inondait les lieux et se reflétait dans les eaux paisibles de la rivière automnale qui produisait déjà une agréable mélodie. La brise qui soufflait était loin d'être déplaisante, elle apportait avec elle une température ni vraiment chaude ni vraiment froide. On sentait la présence de la saison printanière et de son roi mais l'on ressentait également qu'en son territoire même l'automne règnait également. Quelques nuages vagabondaient déjà dans les cieux, suivant calmement une route que le souffle de la brise dessinait dans de grandes arabesques. C'était une journée en somme tout à fait anodine, une matinée où le monde se réveillait lentement avec le chant mélodieux d'une alouette planant entre les nuages. C'était une journée qui s’annonçait banale, pourtant ça ne sera pas le cas, il fera en sorte que cela ne le soit pas.

Cet équilibre précaire n'était qu'une belle illusion, il disparaîtrait en un claquement de doigts lorsqu'il le décidera. Qu'ils ne se pensent pas à l'abri derrière la lumière des beaux jours, le mal guettait la moindre parcelle de lumière et n'attendait plus qu'un infime morceau d'ombre. L'assassin avançait calmement au bord de la rivière, respectant le silence presque religieux des lieux en cette heure fort matinale. Rien ne paraissait à travers cette démarche calme même si elle semblait terriblement confiante, après tout cela ne voulait strictement rien dire. Mais il y avait aussi cette habituelle prestance qui l'accompagnait dans sa progression, demeurant cependant muette elle aussi. La présence de Gaia ici serait presque tout à fait normale s'il ne portait pas avec lui la fragrance d'un solitaire et non pas d'un hivernal ou d'un automnal ainsi que cette flamme dans son regard océanique. Flamme folle, feu ardent. Elle consumait ses iris à la façon d'un arbre que l'orage enflammerait et ce n'était qu'un mauvais présage de tempête ... Tempête meurtrière. Il torturait, il tuait, il gagnait, il régnait. C'est ce qu'il pensait. L'esquisse d'un sourire qui dévoila un bref instant la folie qui l'habitait se dessina sous son museau, quelque peu dissimulé derrière ses cheveux rouges tombant en cascade.

L'herbe courbait l'échine sous son passage tandis que ses griffes finement aiguisées effleuraient cette terre qui se teinterait prochainement de pourpre. Quelle magnifique teinte. La mélodie de la rivière se transformait déjà en celle que produiraient les gouttes de sang prochainement, raisonnant si agréablement à ses oreilles qu'il ne s'en lassait pas. L'assassin savourait déjà la scène qui se produirait prochainement, il en était certain, ce serait un véritable succès. Il avait besoin d'une excellente victime aujourd'hui, peut-importe qui il croiserait, qui aurait la malchance de se rendre à la rencontre du loup brun. Qu'importait peu cela. Si elle ne lui convenait pas, il se contenterait certainement de la torturer en attendant qu'une autre se présente et ce jusqu'à ce qu'il trouve ... Oui, c'était une bonne idée, une excellente idée. Il s'était rendu en territoire automnale très tôt ce matin avec cette idée en tête, l'idée de trouver une nouvelle proie. L'ennui se faisait lassant, il était de bien piètre compagnie et Gaia avait besoin d'un peu d'amusement, de distraction. Mais cette fois ses griffes désiraient plus qu'un pelage à maculer et qu'un regard à moitié éteint. Elles voulaient un cœur, un cœur à atteindre, un cœur à éteindre.

S'il était venu en ce lieu ce n'était certainement pas parce qu'il l'affectionnait, non, le territoire où il se trouvait lui importait peu. Non, il était venu en terres automnales car il désirait particulièrement faire la rencontre de quelqu'un en cette matinée ... Elle serait une proie intéressante, terriblement intéressante. Sa dernière rencontre avec elle avait été plaisante, exactement comme il se l'imaginait et comme il désirait qu'elle se déroule. Il avait positionné ses cartes d'une main de maître, il n'était pas encore passé à l'attaque, lui laissant plutôt la main et lui offrant les dés qui n'avaient aucune importance à ses yeux. Quoique le destin lui avait réservé, il irait au bout de son idée et avancerait son Roi jusqu'au sien, refermant ensuite cet échiquier de bois. Elle avait remporté bataille une fois, c'était désormais à son tour d'obtenir sa révérence, mais elle contrairement à lui ne se relèverait pas ensuite. Son sourire demeura sous son museau tandis qu'il continuait d'avancer calmement, conservant aussi un maintient altier. Il ne prêtait pas vraiment attention au paysage, seules les sombres pensées qui occupaient son esprit l'importaient et comptaient actuellement à ses yeux. Il ne doutait pas de cette victoire, il n'envisageait même pas la défaite ...

Cette confiance le perdra peut-être mais en attendant elle ne fait qu'attiser la flamme qui valse dans ses iris bleues. Soudain, il marqua un temps d'arrêt en s'immobilisant lorsqu'un parfum lui parvint. Nul doute qu'il s'agissait là de la fragrance d'un automnal ... Le sourire de Gaia s'agrandit légèrement mais il veilla à ce qu'il ne laisse rien paraître ensuite, revêtant le masque du comédien qu'il connaissait si bien maintenant. Il attendait simplement de connaître l'identité de l'automnal qui viendrait certainement à sa rencontre puisqu'il se trouvait de même là alors qu'il n'avait pas particulièrement à l'être. Peut-être que le destin serait avec lui et si c'était le cas, cela sonnait véritablement le clairon de la fin. Que l'on prépare le linceul et que l'on anticipe les larmes, bientôt la mélodie de la rivière se teintera de sombres notes plus funestes les unes que les autres.  
C'était une belle matinée,
Cela devait être une belle matinée.

Quand le destin même accepte votre choix, la tempête ne peut que s'abattre.
Ce parfum délicieux appartient effectivement à la silhouette désirée de la louve qui se découpe dans les iris enflammées de l'assassin. Ce point qui danse dans ses yeux attise grandement les flammes qui valsent également dans l'arène, consumant avec indifférence les pupilles noires qui se réduisent peu à peu à l'infime état de fente. Le monde bascule, la porte se referme en barrant définitivement l'entrée et la sortie de cette cage de feu que seule la mort en spectatrice contemple. Lui-même bridé, retenu et enfermé, le cœur de Gaia piaffe d'une impatience folle et piétine le sol pourpre, parcourant l'arène où on le retient également à une allure incroyable. Le sang qui circule en lui se presse contre les parois qui encadrent le circuit où il progresse, comme s'il incitait à ce que l'on sonne le début du combat. Ses muscles se préparent également, ils obéiront avec précision à l'ordre le plus infime et suivront l'allure imposée. Il est prêt, il est impatient. Le monde s'effaçait peu à peu, entraînant dans sa chute le tableau du paysage qui disparaît comme s'il n'avait jamais existé et que désormais rien ne comptait plus si ce n'est ce combat proche, cet affrontement ... Cette victoire. Il n'admet pas la défaite, seul le mot victoire s'est profondément ancré dans son âme et fait entendre sa présence en ravivant le feu de son regard.

Cela le perdra, c'est une évidence à laquelle il n'accorde pas la moindre importance si ce n'est un regard hautain et glacial, mais sa fin ne sonnera pas encore aujourd'hui, seule cette ignorance vaincra. Lui aussi vaincra, il prendra sa revanche, une fois de plus il tuera avec cette aisance déconcertante, cette prestance caractéristique et cette même folie qui l'imprègne ... Fou, l'est-il vraiment ? Son esprit est parfaitement organisé, parfaitement rangé, le moindre geste est calibré et les évènements prévisibles sont parfaitement décidés à l'avance. Il contrôle sa vie et contrôle ce qu'il fait, il pense même qu'il contrôle parfaitement celle des autres lorsque d'une griffe il tranche les jugulaires et ouvre la porte du défunt domaine. Il sait parfaitement ce qu'il fait, il a conscience du jugement que l'on porte à ses actes et cela ne rend la partie que plus amusante. Quel est le mal à faire quelques sacrifices de vies monotones et anodines, parfaitement banales, inutiles, lorsque cela permet d'atteindre cette puissance rêvée et si parfaite ? Bien imbécile est celui qui reproche la puissance de quelqu'un. Si ces canins qui se disent justes et loyaux se contentent d'une vie de faibles, de lâches, d'animaux pathétiques, tant mieux, mais l'assassin se réserve la puissance et la force. En réalité, c'est la voie qu'on lui a attribué dès lorsqu'il est né. Pensez-vous une seule seconde qu'il serait devenu l'assassin de l'histoire si sa vie s'était déroulée autrement ?

Peut-être aurait-il été un fidèle et loyal estival qui aurait eu un rang tout à fait normal et qui aurait mené une vie des plus banales en tant que membre de clan. C'est un très bref résumé de ce à quoi pourrait ressembler sa vie si rien ne s'était déroulé ainsi, mais en réalité quoiqu'on en dise il est comme tous les autres, comme tous les démons de ces terres. Il n'est que le triste fruit de la récolte d'un mauvais monde, le triste comédien qu'a créé un mauvais dramaturge. Il n'est que ce que le monde a fait de lui, il n'est que Gaia, fils d'une mauvaise histoire. Désormais, l'assassin avait dardé ses prunelles bleues en direction de l'automnale grise qui avançait vers lui. S'il paraissait tout à fait calme extérieurement, intérieurement son impatience redoublait et se faisait de plus en plus pressante, ramenant avec elle le délicieux parfum d'une victoire à laquelle il voulait croire et qu'il savourait déjà.

- Tiens, encore toi Gaia ? On se rencontre souvent ces derniers temps. Quel dommage que je n'ai pas reçu l'ordre de t'éloigner du territoire automnal, cela m'aurait fait quelques jours de repos. Enfin je suppose que tout ceci est le destin. Elle marqua une pause. Tu me parait bien jovial, aurais tu tué un innocent lupin à moins que tu ne compte en tuer un dans la journée.

Gaia conserva le sourire qui demeurait sous son museau tandis qu'il toisait la louve ... Elle ne saurait être plus juste mais elle ignorait simplement que sa proie était déjà toute définie, que son coup était finement prévu et que tout avait été décidé, calibré. C'était toujours une sensation si agréable que de voir la vie d'un autre qui poursuivait sa course dans l'ignorance de la proximité de la ligne d'arrivée ... Et ce qu'elle ignorait aussi c'est que c'était l'assassin lui-même qui avait décidé qu'il était temps de mettre un terme à cette galopade comme elle l'avait fait également auparavant. Il savait que cela n'était d'aucune importance puisqu'il avait la possibilité de, d'une certaine façon, revivre. Mais cela l'avait tout de même contraint à l'utilisation de son pouvoir et cela avait entraîné les conséquences habituelles : le corps du loup prenait un peu plus d'âge encore et c'était exactement ce qu'il désirait le moins. Il n'était pas ignorant de ce côté là, s'il abusait de son pouvoir il abuserait de sa vie et son histoire verrait également sa fin anticipée et cette pensée lui déplaisait particulièrement. Mais sa propre fin était encore bien lointaine, l'assassin se fixait souvent sur cette pensée. Conservant toujours son sourire et son allure altière, il avança de quelques pas en s'approchant de la louve, réduisant la distance qui se tenait entre eux deux, entre lui et sa proie, entre l'assassin et sa victime.

- Le destin fait bien les choses n'est ce pas ? Un éclat supplémentaire traversa son regard tandis qu'il marquait une courte pause, poursuivant ensuite. Je constate que tu es aussi perspicace qu'elle l'était ma chère, stupide aussi cela ne fait aucun doute, mais j'ai effectivement un petit travail à accomplir.

Il avança ensuite encore un peu, réduisant toujours de quelques pas de plus la distance.

Elle se tenait face à lui en maintenant son équilibre sur ses pattes arrière, la position de ses muscles facilitant sa prise d'appui si elle venait à bondir en sa direction ... Le sourire de Gaia manifesta son amusement devant ce comportement si pathétique. Pathétique louve, pathétique proie. Lui demeura fièrement dressé, restant debout avec ce dos droit et cette allure altère qui le grandissaient un peu plus encore. Il la toisait de son habituel regard quelque peu hautain, exactement le regard que l'on adresserait à une vulgaire proie. Il la considérait comme telle, simple proie, simple pion. Seule la solitude et l'avidité l'habitent, lui conférant cette impression de puissance rêvée et utopique qu'il s'imagine côtoyer, posséder. Bien stupide est celui qui s'imagine que cette avidité sanguinaire le rend fou ou ignorant, il demeure bien au contraire un fin observateur qui n'ignore pas les conséquences de ces actes. Cependant, elles sont si jouissives à ses yeux, si parfaites, il en jubile.

Il ne s'est pas forgé un beau monde aux apparences idylliques, il s'est forgé un mauvais monde qui est sien et qui sonne comme une idylle à ses yeux. Cet affrontement, voilà quelques temps qu'il le cherche, qu'il occupe ses pensées et qu'il le prépare minutieusement en maniant avec cette agilité déconcertante ses cartes. Unique maître de son jeu, une fois de plus il jubile à la simple pensée qu'il contrôle complètement le jeu et les joueurs qu'il affronte ... Si faibles, tous si faibles. L'assassin conserva ce même sourire finement dessiné sous son museau, qui y trônait avec une certaine panache. Il se délectait du plus infime sentiment qui traversait la louve, en réalité il les traduisait plus qu'il ne les devinait mais c'était si agréable, si savoureux. Il n'éprouvait pas le moindre remord quand à ce qu'il allait faire, pas la moindre hésitation, il n'était fait que d'une envie de triomphe à ce propre petit jeu qu'il avait lui-même inventé. Il pensait que seule la victoire méritait une attention particulière, que seule permettait l'accès à une puissance parfaite.

Il sait ce que l'on dit de la défaite, il sait les mots qu'on chante à son sujet mais il n'y voit que des phrases de faibles qui craignent simplement le triomphe. Ils n'ont pas l'étoffe du gagnant, tout simplement. L'image de la colombe noire lui parvient alors ... Son sourire s'agrandit lorsqu'il repense à cet instant où elle lui disait qu'il ne tranchait que des choses matérielles, que son âme était bien faible et qu'il était impuissant ... Malheureux petit oiseau qui aura enduré les conséquences de son insolence. L'assassin se plait dans ce rôle, le rôle de celui qui attaque les corps parce qu'il est certain que ses griffes effleurent agréablement les âmes et qu'elles y laissent une trace qui ronge. Il veut en être certain. Le grognement qui s'échappe de la gorge de Mystics l'amuse particulièrement tandis qu'il la toise toujours de la même façon, attendant avec une patience qui dissimule son impatience intérieure sa réplique. Cette dernière ne tarda d'ailleurs pas :

- Je me demande à qui tu fais référence en disant " elle ". Parles tu d'une de tes anciennes proies ou un membre de ta famille ? Je me le demande bien mais je suppose que tu vas me laisser deviner, je tiens à te prévenir d'avance, je n'en ai aucune idée. La louve se tut puis plissa ses sourcils. Ton travail à accomplir ne me dit guère. J'ai l'impression que dans le combat que tu vas engager, l'un de nous deux vas y laisser la vie.

Il se doutait que cette évocation évasive attirerait l'attention de l'Automnale, c'était en tout cas ce qu'il voulait. Il n'allait pas lui dire tout de suite non, il attendrait encore un peu, il la laisserait avec ses pensées tumultueuses jusqu'à ce que ce soit le moment parfait. Alors il lui dirait tout, il savourait déjà cette scène si jubilante où il espérait trouver bien des sentiments divertissants dans son regard. Il lui confierait cet assassinat sans l'once d'un infime regret dans son regard océanique. Il s'amusait déjà de sa réaction, nul doute serait-elle particulièrement intéressante et il ne s'en délecterait que plus encore. Il s'approcha encore de quelques pas, conservant cette même attitude et ce même sourire tandis qu'il formait alors sa réponse de ce même ton :

- Ma famille ? Voyons ma chère, je n'ai pas de famille. C'est pourtant une devinette bien facile, mais si tu y tiens tant je te confirai peut-être la réponse.

Un éclat traversa son regard et il marqua une petite pause même si l'on devinait une suite proche à sa phrase. Il effaça complètement la distance qui les séparait encore de quelques pas lorsqu'il s'approcha de nouveau, s'avançant en dépassant la louve à gauche, ne s'arrêtant que lorsqu'il fut à hauteur de son oreille. Approchant sa truffe de cette dernière, il lui murmura doucement, mielleusement, la suite de sa réplique sans perdre son sourire.

- C'est exact, c'est la règle du jeu Mystics, la règle de la vie, n'es-tu pas d'accord ? La vie s'avance quand une âme meurt et la mort s'approche quand une âme naît. Son ton se fit un peu plus doux encore tandis que sa truffe frôlait même son oreille. Mais au fond tu sais bien qui va perdre n'est ce pas ? Tu sais qui vaincra, tu sais qui est le plus puissant.

Il avança alors de nouveau, passant derrière elle en un cercle tout en l'observant comme un prédateur tournant dangereusement autour de sa proie. Il s'arrêta en-face d'elle et lui fit face comme précédemment, en restant cependant à un ou deux pas de l'endroit où elle se tenait. On aurait presque l'impression qu'il allait poursuivre mais il se contenta d'observer l'automnale grise qui ferma les yeux en un battement délicat de paupières. Cela ne dura qu'un bref instant mais lorsque de nouveau ses prunelles à la nuance améthyste scintillèrent c'était d'un nouvel éclat déterminé. Aussitôt elle se propulsa en avant en direction de Gaia qui, malgré le fait qu'il se doutait de cette attaque, ne s'était pas complètement tenu prêt et percuta la louve.

Il avait l'avantage du poids, elle n'était pas assez lourde et massive pour le faire tomber au sol mais il fut déséquilibré. Sa patte avant droite se leva et, ses griffes aiguisées prêtes, il l'abaissa en direction de la joue de Mystics mais il la manqua de près. Même s'il ne l'avouerait jamais, c'était une assez bonne combattante, entraînée et rapide ... Une combattante digne de ce nom. Ne misant pas particulièrement sur cette attaque qu'il avait destiné à ouvrir le jeu, il posa ses pattes avant sur les épaules de la louve grise dans le but de l'entraîner au sol où il veillerait à se positionner au-dessus d'elle pour garder le contrôle du jeu. Que les soldats s'écartent, que les jeux se dévoilent et que les cartes s'abattent. Que personne ne vienne troubler cette danse funeste et que la musique ne cesse que lorsqu'une vie s'en ira. Qu'enfin commence le combat.