Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Les trois canidés avaient fini par se retrouver à l'endroit indiqué. Le jour se levait à peine et ils savaient que le temps pressaient. Un rêve similaire les avait tous mené ici. Un même rêve et un même but. Ils se regardèrent, se jaugèrent. Ils sentaient qu'ils devaient se faire confiance et s'entre-aider mais ce ne serait peut-être pas aussi simple qu'un rêve. Déjà il fallait qu'ils devinent ce qu'ils devaient trouver. Ils savaient déjà qu'ils devaient se rendre dans la pleine volcanique mais après ?
En observant bien, ils aperçurent des motifs gravés sur une roche encore fumante.


Certains leurs étaient familiers et d'autres moins. Ils allaient devoir coopérer pour s'en sortir. Les recherches prendraient du temps, peut-être plus qu'ils n'en avaient s'ils ne se dépêchaient pas, et l'odeur du souffre commençait à devenir insoutenable.

L’odeur du souffre emplissait les narines de l’estivale. Le souffle âcre que dégageait la plaine lui piquait  ses yeux déjà abîmés. Pourquoi s’était-elle rendue là ?  Pour la simple et bonne raison qu’elle avait rêvé  de ce lieu bien sûr. Lorsqu’elle s’était réveillée, pendant les premiers instants elle avait cru à une blague, un songe qui se dissiperait rapidement aux premières secondes. Mais ce n’était pas le cas. Des signes étranges dansaient dans son esprit, deux loups aux couleurs flashs ne cessaient d’apparaitre.  La gamine  n’arrivait pas  à comprendre pourquoi ces deux personnages en particulier et si elle devait vraiment se rendre à l’endroit indiqué, comme l’avait dit la voix dans son rêve. Toute la journée elle avait essayé de se persuader que ce n’était qu’une plaisanterie,  un rêve on ne peut plus banal. Et qu’elle se retrouverait bien cruche d’aller se rendre au territoire ennemi pour attendre des gens qui n’existaient peut être pas.  C’était vraiment une idée débile, elle n’allait pas suivre  ce songe comme les héros dans les histoires,  elle n’allait pas écouter  son cœur et tout ces trucs bien niais qu’on vous raconte à l’enfance. Ah non, sûrement pas.

Elle  était venue au volcan à l’aube. Sans le savoir pourquoi elle s’était sentie  attirée par cet endroit. Ses pattes l’avaient guidé tout au long du trajet nocturne.  Elle était arrivée rapidement et sentait une étrange angoisse lui nouer le ventre. Au plus profond d’elle-même l’estivale savait qu’il fallait se dépêcher.  Puis une fois arrivé, elle avait commencé à tourner en rond, ne sachant pas vraiment ce qu’elle devait chercher. Et c’est là qu’ils étaient apparus….Une blondie comme elle au pelage rose fuchsia avait débarquée l’air tout aussi perdu qu’Hurricane. Bouche bée, elles s’étaient observées sans un mot avant de commencer à échanger quelques paroles timides en se disant qu’il fallait attendre le dernier camarde.  

La louve aux papillons n’arrivait pas à y croire mais elle était forcée de l’admettre, ce rêve lui avait été envoyé comme à un bon nombre d’autres canins en ce moment même. C’était tellement étrange ! Lorsque le mâle vert qui dégageait d’étranges vapeurs fit son apparition, le trio se mit tout de suite en quête de…..de….de quoi ? Ils ne savaient pas  mais quand bien même, ils finirent par trouver quelque chose.
Gravés sur une roche volcanique, des symboles fumaient encore. Puis ça lui revint en mémoire. Des lettres apparurent dans son esprit comme une bénédiction. Elle se souvenait toujours de la traduction et tenta de les interpréter mentalement. Mais à sa plus grande déception, elle remarqua qu’elle n’arrivait pas à trouver grand-chose. Alors la jeune louve recula à la recherche de pierres coupantes. Elle en prit une délicatement entre ses crocs avant de graver à son tour les lettres qu’elle reconnaissait en dessous des symboles. Bon, ce n’était pas aussi net  et lisible comme elle l’aurait voulu mais on pouvait tout de même lire  :

R_ _ _ _    V_ _ _ _ _ _ _ u _

Puis elle laissa tomber son caillou et se tourna vers ses camardes. Ils devaient surement connaitre la signification des autres symboles…Si non,  ils étaient perdus. La jeune louve voulut respirer alors une grande goulée d’air mais le souffre la fit tousser. Il fallait qu’ils se dépêchent  s’ils ne voulaient pas finir asphyxiés.