Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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La mère enfant [libre]
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Sam 11 Avr 2015 - 15:37


La mère enfant


Meneldil s'était égarée. Elle avait quitté le Clan automnal. Elle n'avait pas envie. Pas envie d'être avec tous ces loups qu'elle ne connaissait pas et qui ne sentaient même pas la maison. Elle ne savait pas ce qu'il se passait. Ne comprenait plus grand chose. La neige tombait tout autour d'elle. Elle ne savait pas pourquoi mais ça lui plaisait. Et puis il y avait cette douleur dans son ventre. Ca non plus elle ne savait pas ce que c'était ni pourquoi est-ce que ça lui tombait dessus. Mais elle avait mal. Très mal. Elle n'avait pas voulu en parler aux autres. Les automnaux parce qu'elle leur faisait pas confiance. Maman avait dit qu'on ne pouvait dire qu'on avait mal que à ceux qui sentaient la maison. Et puis les autres de la maison ils la regardaient tout le temps bizarre. Alors elle se sentait un peu toute seule et elle avait pas osé dire quoi que ce soit. A la place elle était partie. Elle voulait rentrer à la maison. Et maintenant ! Une petite larme coula des yeux de cristal. Elle la sécha d'un coup de patte rageur. Maman avait dit qu'on ne devait pas pleurer quand on était une grande fille. Sauf qu'elle avait de plus en plus mal à son ventre.

L'Alpha hivernale dut s'arrêter tandis qu'autour d'elle les flocons s'amoncelaient. Pourquoi avait-elle si mal ? Les larmes roulèrent sur ses joues sans qu'elle ne tente de les essuyer cette fois. Elle n'était qu'un monde d'incompréhension. Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant ? Tandis qu'elle sanglotait un souffle de vent passa, ébouriffant son épais pelage et apportant une odeur d'Hiver. Une douce odeur qui l'enveloppait doucement. Presque tendrement. Une voix lointaine, très lointaine, résonnait à ses oreilles. Que disait la voix ? Elle fit un peu plus attention, oubliant pour un temps la douleur et les larmes. C'était Melinya ! A ce moment les souvenirs affluèrent. Elle n'était plus une enfant. Melinya n'était plus. Il en était de même pour Midnight et Henrenya. Quand à Kiba et Maedhros nulle trace. La dure réalité vint frapper l'Alpha qui se souvint aussi de la maladie et de ses enfants à naître. Les choses prirent tout leur sens tandis que, soutenue par l'esprit de sa sœur, ses louveteaux voyaient le jour.

La première fut une jolie louve au pelage bleuté. Meneldil sentait que la douleur n'était pas prête de cesser mais elle attira contre elle la jeune louve afin qu'elle profite de sa chaleur. Melinya tenait la maladie au loin par on ne savait quel miracle et l'Alpha avait réussi à arrêter de faire tomber de la neige.

Iveana:

Le second fut une autre femelle au pelage aussi clair que celui de sa sœur bien que marqué de traces plus sombres. Meneldil ne l'en aimât pas moins. Là encore elle ne la nomma pas. Elle voulait attendre d'être avec Opium. C'était bien trop important pour qu'elle prenne seule ce genre de décision.

Layla:

Le troisième fut un petit mal au pelage de nuit et aux multiples motifs. Meneldil fut surprise. Elle ne savait d'où il tirait tant de couleurs mais ne s'en formalisa pas. Elle le lécha comme elle l'avait fait pour ses deux sœurs et le poussait vers son ventre que la douleur ne cessait de déchirer.

Yaël:

Lorsque celui qu'elle pressenti être comme le dernier se décida enfin à naître Meneldil écarquilla les yeux. Son enfant possédait des ailes. D'immense ailes de jais qui n'étaient pour l'instant qu'inutiles. Elle sentit une larme de joie perler à ses yeux. Elle même n'avait jamais éprouver le bonheur du vol et était heureuse de transmettre un legs de sa mère à l'un de ses enfants au moins. Cependant elle sentit que la venue du petit dernier faisait frisonner Melinya. Au prix de ce qui devait être un ultime effort pour l'être de vent qu'elle était devenue elle laissa échapper quelques paroles ainsi que deux plumes. Une blanche et une bleue.

- Ne le laisse pas prendre les airs. Ceci est un cadeau. Elles le protégeront.

Sur ces énigmatiques paroles la douce présence de sa sœur tant aimée s'évanouit.

Elendia:

MEneldil frissonna. La maladie n'était pas loin. Elle le savait. Elle le sentait au plus profond de son être. L'influence de Melinya allait disparaître. La peur lui tordit l'estomac tandis qu'elle serrait ses enfants contre elle pour leur offrir toute la chaleur dont elle disposait. Il fallait que quelqu'un les trouve. Et vite.


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Opium
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Sam 11 Avr 2015 - 21:39



Meneldil avait disparue. Juste disparue, partie, évanouie dans la nature telle une senteur de jeunes fleurs en pleins milieu du territoire automnal. Quand il eut découvert cela, Opium hurla si fort que les grottes où logeait les hivernaux avaient tremblé de peur en l’entendant. Il était déjà rare de voir le bêta s’énerver, encore plus de le voir haussez le ton, alors le voir sa fureur ainsi déchainé avec eut le don de terrifier même le plus courageux soldat qui avait accompagné le groupe hivernal. Opium avait bondit en dehors de la grotte et avait crié des hordes à droite et à gauche, forçant dans l’urgence quelques hivernaux et automnaux pris à la volé à l’accompagner à la recherche de la reine égaré, promettant une sanction à ceux qui ne l’avais pas assez surveillé.

Son cœur battait vite et fort, bien plus rapidement que sa course. Le bêta perdit rapidement son souffle, il n’avait jamais été très entourant et il le regrettait amèrement à présent, essoufflé incapable d’humer l’air correctement il ne pouvait que se fier à ses yeux clair pour espérer voir sa belle, les oreilles dresser sur son crâne pour l’entendre. Mais Outa-Ranos sait que l’automne est brouillant, et aucun de ses sens ne lui permit de localisé la louve tricolore. C’est un de ses loups qu’il avait choisi hasardement qui la localisa, son doux fumé accompagner d’une odeur froide et désagréable.

En un trot forcé, il poussa son corps à la limite de l’évanouissement dans la direction indiqué par le pisteur et il finit par la trouver. Allonger sur un petit lit de neige, délicate boudeuse qui lui rappela le lieu d’où il venait, elle semblait des plus épuisé. Et contre ses cotes, cherchant la moindre parcelle de chaleur et le lait chaud qui c’était mis à couler, quatre enfants tout juste nés. L’escorte se mit à encadré la jeune mère, à s’approcher des louveteaux pour s’assurer de leur santé et Opium fut des leurs. Recherchant désespérément son souffle perdu, sentant par la même occasion la douleur de son épaule le lancer de nouveau, il découvrit ses enfants pour la première fois de sa vie.

Ils étaient de lui, et de elle. Ils étaient minuscule, à peine plus grande que sa patte, et ils respiraient, jappaient et s’accrochaient à la vie avec une ardeur qu’il n’avait jamais vu. Il les regarda ébahit devant cette démonstration surprenante de création, nul autres mâles aussi fort soit-il n’aurait pu être capable de donné quatre nouvelles vies au clan hivernal. Nuls autres loups n’auraient pu donner naissance à des princes et des princesses comme l’avait fait Meneldil. L’une était bleue, avec une longue chevelure sombre emmêlé, la seconde c’était vu paré du violet de sa mère, et le dernier arborait un étrange gris et des ailes qui intriguèrent le jeune père. Et celui qui restait ? Le quatrième dont la vue effraya le bêta hivernal, qu’en était-il ?  Son pelage principalement noir et sa crête blanche avait horrifié son père qui se reconnu en cette petite boule de poil. Malgré le divers motif et couleur qui rappelait ceux de Meneldil, si l’ont omettait cette étrange couleur rouge dont il ne savait de qui il l’héritait, le louveteau était à son image et il craignait que les autres loups voit en lui sa parenté.

Il aurait pu le tuer maintenant, cela aurait été simple, il suffisait de recouvrir son minuscule museau et d’attendre. Sa mère ne dirait rien, elle était trop malade et trop épuisé par la mise bas. Alors, par Outa-Ranos, pourquoi ne le fit-il pas ? Le bêta eut un mince sourire, les loups qui l’entourait l’importait peu, le tuer n’avait même pas frôlé ses pensées, car aujourd’hui : Il était papa.

Bien sûr, il aurait voulu aller lever le visage fatiguer de sa compagne et de la félicité pour la naissance leur enfant. Il aurait souhaité de tout son cœur assisté à la naissance, mais il ne l’avait pas pu. Le monde c’était liguer contre eux et Meneldil avait dut travailler seule. A cet instant, encore, il ne pouvait rien faire pour elle, pas un geste d’amour envers la louve tricolore, car cela voudrait dire que leur relation serait voué à se faire connaitre. Les loups ne savaient pas tenir leur langues, tel était la pensé du loup à la patte blanche qui en était même persuadé. Ness était la seule exception pour l’ancien tueur qui considérait la louve bleuté comme une amie fidèle.
Doucement, comme s’il avait peur de réveillé les louveteaux endormis après s’être goulument repait du premier lait de leur mère, il s’approcha de l’alpha et lui murmura gentiment :

- Meneldil. Nous sommes venus pour vous chercher. Toutes mes félicitations, vos enfants ont l’air d’être en bonne santé et sont à votre image, forte et vigoureuse. Cher Alpha, avant que la maladie ne vous emporte loin de nous, si vous l’aviez été jusqu’à présent, aviez-vous des noms à nous transmettre pour que nous puissions nommer vos enfants ?

Ils n’avaient pas réfléchit aux noms de leurs enfants, les jeunes parents n’en n’avaient pas eu le temps jusqu’à présent. Elle prise de folie, lui enchainé à un nouveau devoir qu’il répugnait. Il devait laisser Meneldil choisir seule désormais, respecter ses choix et refusez de donner le moindre nom à ses enfants. Pourtant, lui qui n’avait jamais médité sur le nom à donner à l’un d’entre eux pensa à une histoire que Kaleen lui racontait étant louveteau. L’histoire d’une jeune louve au cœur fort, aussi belle que la nuit. Il se souvenait qu’il avait beaucoup aimé cette histoire louveteau et que cette louve avait un nom qui l’avait longtemps marqué avant qu’il ne l’oublie. Layla. La nuit.

Il se dit que s’il avait pu nommer une de ses filles, il l’aurait appelé ainsi.
[HRP: Merci ma belle ;-; C'est adorable. Que les enfants vienne répondre s'il le veulent et j'ai besoin de monde pour les ramenez à des nourrices.]
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Sam 11 Avr 2015 - 22:21



C'est l'histoire de la vie

ft. Pseudo

La nature avait décidé que cette louve hivernale mettrait au monde quatre louveteau. La nature avait décidé que deux d'entre deux seraient des femelles et que les deux autres seraient des mâles. La nature avait également décidé que les descendants de Meneldil et d'Opium naîtraient sur le territoire automnal. Oui, la nature avait décidé de bien des choses seulement elle semblait s'être unis au destin.

La petite louve mauve se blottit contre un autre corps. Elle appuya sur le ventre de l'être qui l'avaient mise au monde et laissa la mamelle dans laquelle elle avait pincé avec ses petites quenottes lui fournir du lait. D'où provenait cette faim qui habitait cette petite chose ? Étais-ce respirait sa première goulée d'air qui lui avait autant ouvert l'appétit ? Ou peut-être que s'était normal, le loup blottit contre elle semblait avoir aussi faim qu'elle. La fille de Meneldil n'utiliser pas sa vue pour savoir que louveteau se nourrissait, elle utilisait uniquement son ouïe et son toucher.

Dans le ventre de sa mère la petite avait entendu beaucoup de chose. Les mots maladie, Opium, Meneldil revenaient souvent cependant elle n'arrivait pas à comprendre leurs signification. Meneldil étais-ce sa mère ? Ou autre chose ? Son nom peut-être, elle n'en savait rien. De toute façon elle oublierait toute ceci dans les jours qui viennent alors à quoi bon essayer de tout déchiffrer maintenant ?

La loupiote remua quelque chose qui se trouvait au bout de son arrière train. Apparemment c'était long et ça semblait bouger. Un autre futur repas peut-être ou une partie de son corps. Il y avait aussi quelques choses de doux et qui sentait bon qui lui chatouillait le museau. La jeune hivernale se dit que son corps était très étrange. Elle se demanda si d'autres personnes lui ressemblait.

L'hivernale sentit sa mère frissonnait. Elle avait fait appel à son instinct pour deviner l'identité de cette personne qui lui donnait du bon lait et en avait conclus que ça devais être sa maman. La fille de Meneldil émit un étrange gargouillement en voulant avaler sa gorgée de lait et remua cette chose au bout de son arrière train.



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Daeron
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Dim 12 Avr 2015 - 12:54

Je me permet de me taper l'incruste avec Dae qui est là pour vous aider si besoin, très chers hivernaux 8) . Si sa pose un problème, pas de soucis, je peux modifier !


La mère enfant


Le rouquin avait passé sa matinée à glander au soleil. Le retour du Printemps avait été bien plus réjouissant que celui de l’hiver ou il avait passé les premiers mois de sa vie dans le froid glacial, pelotonné dans la tanière à la lueur de Baltimore. Trottinant doucement, pour la première fois il observait sa toute première saison passer devant ses yeux. Le paysage clair et neigeux qu’il avait au l’habitude d’arpenter était recouvert de petites pousses vertes, les arbres se paraient de leurs couleurs rougeoyantes.. Le petit canin inspira doucement l’air du renouveau. Aujourd’hui il était étrangement calme. Ce n’était pas normal, n’est-ce pas ? Généralement il était toujours en train de courir pour échapper à un adulte énervé ou bien caché derrière une louvette pour lui jouer un mauvais tour. Mais il devra se passer de ses jeux et de ses habitudes pendant un long moment. Dans le Clan, Ypso avait prévenu les vieux’ que des hivernaux viendraient séjourner ici pendant un temps indéterminé, le temps qu’on retrouve l’origine de leur maladie. Daeron à ce moment là avait  alors sauté de joie, mais c’était bien vite tût sous les regards réprobateurs des autres canins. Bon ok, se réjouir de l’arrivée d’un ennemi dans le Clan c’était peut être pas si cool que ça…Les hivernaux étaient là maintenant et il ne pouvait s'empêcher de sans cesse les observer. Leurs manies, leurs pelages....ils étaient si fascinants !

LLe louveteau ne pouvait le nier, la curiosité était quelque chose qu’il partageait avec Legolas. Tandis que Diane préfère se cacher et Meldy ronfler, Dae’ aime regarder, espionner et s’intéresse beaucoup aux comportements des autres.  C’était donc surement pour cela qu’il avait été le seul  à japper de joie en entendant la nouvelle. Et lorsqu'il avait vu les quelques hivernaux débarquer, il était à la limite de vomir des arcs-en-ciel, le pauvre loup. Il avait aperçu rapidement l'Alpha, très jolie louve qui était partie dans un coin de la nurserie. Daeron qui était devenu trop gros pour y aller dormir s'était contenté de jeter un petit coup d’œil à la femelle tricolore et toute ronde.  Mais revenons-en en fait que Daeron était très calme…Car bien sur, il fallait faire bonne figure devant les hivernaux maintenant. Ne pas trop passer pour des gros geugeu de la vie, ou pour des des loups sales, grossiers et mal élevés. Donc les conneries, pour l’instant il allait devoir s’en passer. Peut être qu’au bout d’un mois l’atmosphère se détendra un peu et il pourra se permettre quelques petites plaisanteries ? Il aimerait vraiment que les hivernaux restent. Ce n’était pas vraiment bon signe pour eux si 1 mois est passé et qu’ils ne peuvent toujours pas rentrer chez eux, mais au moins le petit pourra apprendre à mieux les connaitre et assouvir sa grande curiosité.

Ses yeux dorés fixant le vide, il du sortir sa rêverie lorsque des bruits de pas se firent entendre non loin de lui. Ecarquillant les yeux, il laissa son échine se dresser et fit pivoter ses oreilles dans tous les sens pour avoir plus d’informations. Ils ne sentaient pas l’automne, ils avaient une odeur froide et glacée…Mais que faisaient-ils tous là ? Sans attendre il se mit à accélérer le pas  avant d’arriver derrière l’attroupement  d’hivernaux….Son échine se hérissa un peu plus  en voyant la louve tricolore couchée au sol. C'était la première fois qu'il pouvait l'observer de si près. En plus, avec son petit ventre plat et ses louvetea…Quooi ?

Alors Mene…Menlid..Meningite..heu non..Meneldil avait donné naissance ici ? Un petit  sentiment de fierté s’empara de lui, les enfants de l’Alpha étaient nés au même endroit que lui. N'empêche c'était pas de bol, elle aurait pu accoucher dans la tanière des guérisseurs, cela aurait été plus pratique..Mais sa joie ne dura que peu de temps lorsqu’un hivernal le remarqua et que d’autres têtes se tournèrent vers lui. Le loupiot  s’approcha un peu d’un air méfiant avant de s’incliner doucement et de demander à l’adresse du grand loup noir près de la Reine.

- Bonjour, vous avez besoin d’aide ? Je sais ou est partie la guérisseuse, je peux aller la chercher si vous voulez…

Effectivement, en quittant le Camp il avait vu Diamonds se diriger vers le Champs Orangé. Tentant d’oublier les regards qui se posaient sur lui, le petit ne fixait que les yeux bleus de l’hivernal, en quête de réponse de la part de celui-ci. «  Pitié faites qu’il ne me bouffe pas. » disait une petite voix dans sa tête…

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Dim 12 Avr 2015 - 14:29


La mère enfant

Libre


I
l était une fois, dans une petite rivière, une belle et douce Alpha, dirigeante d'une saison hivernale mis bas dans le territoire automnal. Ceci pouvait sembler étrange d'y être à ce moment, qu'une saison aille mettre bas dans une autre, si on ignorait la cause de cette exode qui pouvait déjà expliquer beaucoup d’incompréhensions. Tout n'était peut-être que douceur alors que le douloureux accouchement ne pouvait qu'arriver, se produire à ce moment-même et se terminer, les petites boules de poil n'étaient maintenant que des produits de la vie, et pouvaient désormais se lancer dans l'opération finale, qui est de vivre et de survivre.


~~~~~~


De l'air, de l'air! Je sentais enfin l'air frais parcourir mon pelage encore trempé de ce liquide qui avait fini de m'entourer quand je fus sorti de force de cet espace chaud où je me trouvais depuis le départ. Pourquoi m'avait-on forcé à y sortir ? Ce recoin n'était pas si désagréable après tout, mais je pouvais aussi bien entendre ce qui se passait à l’extérieur, des informations, tout de même, que je ne comprenais pas. Mais désormais, j'étais bel et bien sorti, le courant d'air me fit frissonner. Un frisson qui me fit pousser un petit couinement légèrement faiblard.

Suite à tout cela, je sentis une étrange sensation, de l'air passait par ma truffe? Je ne connaissais pas cette sensation. Qu'est-ce donc? Je sentais la vie, je sentais le haut de mon corps se gonfler, se regonfler, se gonfler, se regonfler, et ainsi de suite. Je ne comprenais pas tellement ce qui se passait, mais le premier réflexe que j'eus était tout simplement d'avancer tout en rampant doucement en direction de cette chaleur que je pouvais sentir.

De petits gargouillements pouvaient se faire entendre tout à coup, le ventre grognait. Est-ce que le fait de sortir de ce recoin chaud m'avait rendu malade ? Jusqu'à me faire mal au ventre! Je continuais d'avancer jusqu'à me trouver sur ce recoin chaud. Les yeux fermés, à tenter d'entendre et sentir. Malgré tout ça, ce n'est pas tout seul que j'avais pu trouver cette chaleur, je me rappelais d'avoir senti quelques chose sur mon pelage, ce n'était pas désagréable et je couinais légèrement de joie instinctivement en sentant que je n'avais plus si froid. Maintenant près de ce ventre, je pouvais sûrement en être sur, est-ce que ce recoin était Maman? Est-ce qu'elle était près de moi ?

Je frôlais le pelage avec le bout de ma truffe en sentant une odeur alléchante, tout en sentant d'autres présences juste à coté, collés contre celle qui pouvait être ma mère, était-ce donc d'autres personnes? Pouvais-je donc dire que c'était notre mère? Je n'en étais pas tout à fait sur. Je sentis alors une douce mamelle près du museau, je l'attrapais donc dans le museau avant de sentir une liqueur alors que je tétais légèrement.

Ce n'était pas une liqueur si désagréable à sentir, bien au contraire. Je l'avalais tout en continuant l'action, en sentant que les petites douleurs au ventre commençaient à disparaitre. Je pouvais le remercier de m'avoir retiré ces maux de ventre, lorsque je pourrais enfin te voir, en ouvrant mes yeux, et quand je le pourrais, promis, je te soignerai aussi.

Pendant que je me remplissais le ventre de ce délicieux liquide, je pouvais entendre quelques fois. Tout d'abord une voix plutôt grave qui parlait d'enfants en bonne santé, à son image. Etait-ce de nous qu'il parlait? Meneldil... c'était le nom de maman? Et qu'est-ce qu'une alpha? Tant de mots inconnus que je pouvais entendre. Je poussais alors un petit couinement apaisé alors que je continuais de me nourrir restant blotti proche de ces petits-êtres à mes cotés et aussi tout simplement contre le ventre de ma mère, Meneldil, d'après ce que j'entendais.

Ensuite, j'entendis une autre voix, beaucoup moins grave cette fois-ci.Tout cela parlait de "guerisseuse", mais qu'est-ce donc ? Je l'ignorais, je comprenais rien du tout à ce qui se passait. Tout ce que je pouvais faire était me nourrir. Et une fois que j'eus fini, je poussais un petit bâillement, avant de me blottir contre ces petits-êtres qui étaient à mes cotés.


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Lun 13 Avr 2015 - 12:50


La mère enfant


La louvre tricolore luttait. Elle luttait tant qu'elle pouvait contre la maladie. Rappelant à elle des souvenirs. Tous les souvenirs qu'elle pouvait avoir et qui ne pouvaient en aucun cas être ceux d'une enfant. La guerre. Le sang d'Oxymore. Celui de sa mère au fond du canyon. Les décisions qu'elle avait dû prendre. Opium. Elle se raccrochait à l'image de l'ancien Tueur, à l'image du père de ses enfants. Ses quatre petites boules de poils l'aidaient aussi à garder patte dans la réalité. Elle sentait son esprit s'égarer et ne put déterminer immédiatement si les bruits qu'elle entendait étaient dans son esprit ou réels. Lorsque vinrent des loups autour d'elle elle comprit. Un soupir de soulagement franchit ses babines. Sauvée. Ses petits n'allaient pas mourir. Elle vit Opium et, alors qu'il lui restait quelques traces de lucidité, elle put comprendre ce que lui disait le mâle tout en s'empêchant de l'embrasser. L'envie était terrible mais elle connaissait son envie de secret. Il n'était pas prêt et puis elle ne pouvait pas vraiment bouger.

Des larmes perlèrent à ses paupières lorsque l'ancien Tueur la vouvoya et s'adressa à elle en usant de son titre. Elle détestait le voir aussi froid et toutes les émotions qu'elle avait vécu aujourd'hui l'avaient épuisée. Alors glissèrent deux larmes solitaires qui se perdirent dans son pelage. Elle se racla la gorge pour tenter d'affermir sa voix. Elle ne fixait qu'Opium sachant pertinemment qu'elle ne supporterait pas la pitié qu'elle lirait dans le regard des autres loups présents.

- L'aînée, louve bleue au pelage si clair, sera Iveana. La seconde se nomera Layla, dit-elle dans un sourire, se rappelant d'une conversation qu'elle avait eu avec son bel amant quelques mois plus tôt. Le mâle aux marques colorées sera Yaël et le dernier Elendia.

Elle fit un effort pour se redresser et lécha doucement la tête de chacun de ses enfants, leur soufflant doucement leur nouveau nom. Elle ne savait pas s'ils seraient à l'image des noms qu'elle leur avait donné, pour la plupart tirés d'anciennes légendes, mais elle l'espérait de tout coeur. Elle ferait tout pour que leur enfance ne soit pas entachée par la violence comme l'avait été la sienne. Elle fit ensuite signe à Opium de s'approcher et lui murmura à l'oreille quelques mots. Si bas qu'elle ne savait pas s'il l'avait vraiment entendu mais elle ne voulait pas que quelqu'un d'autre entende.

- Je t'aime. Ne me laisse pas leur faire du mal. Melinya a chassé le mal mais il revient. Je le sais, je le sens.

L'Alpha se laissa retomber sur le flanc après ces quelques paroles. Elle n'avait plus la force plus la force de faire quoi que ce soit. Elle vit approcher un loupiot qui dégageait une odeur de terre humide. Elle aurait voulu le rassurer, lui dire que son aide était la bienvenue, mais elle ne trouva pas la force de se redresser. Elle ferma les yeux. Elle rendait les armes. La maladie avait gagné et ce fut sa dernière pensée avant que l'épuisement ne l'entraîne vers d'autres contrées.

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Mar 14 Avr 2015 - 12:23

[HRP : Etant donné l'attroupement, je me contente d'une seule réponse]


Je volais. Papa n'était pas là pour m'en empêcher, et il y avait tellement de couleurs ici. Je pouvais en voir des dizaines différentes rien que dans les arbres. L'air était plus doux, moins glacial, si bien que j'avais commencer à semer mes poils d'hivers.
Je savais bien que le territoire hivernal était ma nouvelle maison, mais moi, j'étais née dans l'Autre Monde, comme maman. Et je connaissais toute les saisons. Et elles m'avaient manqué, les autres saisons. L'hivers, c'est rigolo, mais au bout d'un moment, c'est ennuyeux.

Ces derniers temps, j'avais dû tout remettre en question. Papa n'était pas disparu, c'était lui qui m'avait attaqué. Je l'avais compris en le voyant rentrer et en voyant qu'il ne voulait plus que je m'approche.
Opium m'avait dit que c'était parce qu'il était très malade, que je devais pas l'approcher pour pas qu'il me fasse du mal sans faire exprès.
Ensuite, il avait dit qu'on s'en irait, avec les autres louveteaux, les nourrices et tatie Meneldil. Il a dit que les automnaux étaient des alliés. Alors les pas hivernaux étaient pas vraiment des monstres, comme disait papa. Papa m'avait mentit ? Pourquoi ? J'étais fâchée et triste. Parce que papa m'avait mentit, mais je pouvais pas lui demander pourquoi. Et en plus, il m'avait attaqué comme s'il était un monstre.
Puisque papa m'avait mentit pour les monstres, alors il avait peut-être mentit pour tout le reste. Sauf pour l'histoire de Melinya, parce que cette histoire, Madame Blue et tatie Meneldil la connaissent aussi. Alors mes pouvoirs étaient peut-être dangereux pour moi, mais je pouvais voler partout où je voulais. Et personne ne cherchait à m'en empêcher. On m'a juste interdit de sortir de l'automne.

Je frôlait les feuilles oranges, jaunes, rouges, marrons ... Quand je sentit ce courant d'air froid, de l'air de l'hiver. Je frissonnais un peu. Pas de froid, mais d'autre chose. Parce que c'était super bizarre.
Je fis une pirouette pour suivre ce courant d'air, il revint vers moi et m'entoura. J'entendis des mots dans mes oreilles, comme des murmures.

"Meneldil".

Tatie ? C'était un pouvoir de tatie ça ?
Le vent froid s'en alla. Je regardais la direction d'où il venait. Si c'était tatie qui l'avait lancé, alors elle devait être ... par là !

Je restait à la même hauteur, volant lentement pour bien regarder entre les arbres. Je vis le filet bleu de la rivière se rapprocher, et bientôt, un attroupement de loups. Au milieu, tatie était allongée. Mon coeur fit un bon. Opium m'avait dit que tatie aussi était malade, mais elle avait des bébés dans son ventre, alors elle était quand même venue. Est-ce que tatie était morte ?
En me rapprochant, je fut rassurée de voir que non. Ses babines bougeaient, elle parlait à Opium. Et contre son ventre, je vis quatre toutes petites boules de poils. C'était les bébés ! Qu'est-ce qu'ils étaient minuscuuuules !
Tatie avait l'air triste.

Sans me préoccuper des autres loups, j'atterrit en douceur et trottait vers Meneldil. Elle s'était endormie. J'avais un peu peur de me faire gronder, mais tatie avait eu l'air si triste, que je franchis la distance invisible que seul Opium avait eu le droit de franchir jusque là. Je me collais contre le dos de ma tatie, posait mon cou sur son échine et l'entourait d'une aile.
Je n'avais jamais fait de câlin à tatie, avant, elle était trop occupée. Et ensuite, il y avait eu la maladie, elle était restée isolée. Je m'en fichait d'être grondée, elle avait eu l'air si triste. Elle avait besoin d'un câlin. Et puis, le vent de l'hiver m'avait appelé. C'était peut-être le territoire hivernal qui était magique et qui avait sentit que tatie Meneldil allait avoir ses bébés. Je demanderais à tatie quand elle ira mieux.

Je restais quelques instants, puis me relevait. Personne n'avait cherché à m'arrêter. Et puis, ça se voyait que j'étais la cousine des bébés de tatie, parce que l'un des bébés était tout comme moi. Gris, avec des ailes. On était vraiment de la même famille. J'avais hâte qu'il soit grand comme moi pour lui montrer comment voler.

Je me relevais vivement et fit quelques pas en arrière. Maintenant, les grands allaient sans doute essayer de la ramener à la tanière des nourrices. Ca allait pas être facile facile, et moi je ferais que gêner.

-Je vais prévenir les nourrices, déclarais-je.

Sans me soucier de savoir si on m'avait entendu ou pas, je prit à nouveau mon envol. Je serais plus rapide que tout le monde pour prévenir mes nounous. Mais au cas où, je décidai de prévenir que les nounous hivernales, Opium voulait surement annoncer à tout le monde lui-même, parce que c'était lui le chef en attendant que tatie aille mieux.

Je m'étais donnée une nouvelle mission. En attendant que tatie aille mieux et que les bébés soient un peu plus grands, je surveillerais avec les nourrices. J'avais assez eu le temps de regarder les couleurs de l'automne, tatie et mes cousins avaient besoin qu'on veille sur eux. Et j'étais la seule de la famille, parce que papa était resté en hivers, c'était à moi de surveiller. En plus, avec mes ailes, je pouvais prévenir Opium où qu'il soit super-vite.



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Je pense que oui ^^
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