Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Le soir commençait à tomber doucement. L'air était frais, le paysage contrasté et le silence siégeait de plus en plus sur les terres Automnales. Certains chasseurs revenaient de leurs journées, racontant anecdotes et potins sur leurs aventures parfois exagérées
Heclyse était de sortie, libre de ses fonctions désormais, les autres espions prenaient la relève. Il allait dans le sens inverse de la meute, s'isolant afin de récupérer. Après quelques minutes, les hautes herbes croisèrent sa route, et le jeune mâle s'enfonçant dans la prairie, laissant derrière lui un chemin presque débroussaillé ; On pouvait deviner que quelqu'un était passé par là.

La plaine se finissait en une vallée, la gorge étant habitée par le rival des loups : la ferme. Certains chanceux revenaient glorieux de cette aventure, d'autres n'avaient tout simplement plus jamais été revus. Hec' examina le contrebas, la fumée sortant de la cheminée laissait deviner que l'Homme était présent. Tant pis, on jouera un autre jour.
Il fit volte face, encore rêveur, ses pensées eurent raison de son sens de l'orientation. Désormais perdu, il releva sa tête, cherchant une quelconque trace de son passage. En vain, et même s'il connaissait ces terres, le paysage semblait être identique à un précédent. Par où aller, maintenant ?

Diane marchait d'un pas sur et rapide cette nuit c'était la demi-lune elle savait donc ce qui l'attendais . Elle ce transformerais en monstre et le resterais jusqu'au soir du lendemain . A défaut de ne pas se transformer elle avait repérer un endroit du territoire automnal avec des herbes extrêmement hautes et cet endroit était aussi assez éloigné des tanières . Elle était donc presque sur de n'y trouvait personne .
La demi-lune commençait à s'élever dans le ciel tel un démon que Diane ne pouvait combattre . Elle se frayait difficilement un passage entre les hautes herbes jusqu'à ce qu'elle arrive au pied d'un arbre qui attirait l'œil car il était le seul arbre de tout cette étendu d'herbe immense .  

La lune illuminait de plus en plus le ciel quand Diane se mît a tremblait et fut entourait d'un lumière noir comme la nuit la plus profonde . Ses yeux devinrent semblables à deux fentes ses cheveux devinrent noir comme l'onyx .
Tandis qu'elle souffrait pendant que ses os s'allongeaient et que ses griffes elles aussi devinrent gigantesque et tranchante .
Quand le transformation fut terminé Diane reprit ses esprit et elle se remit a marcher dans les hautes herbes .
Elle avait les cœur remplie de tristesse mais cependant elle se sentait plus soulagé que ses deux frères connaissent son secret même si elle aurait préfère le garder pour elle . Elle ne souhait tout de même pas que l'on la découvre sous cette forme hideuse et terrifiante .

Puis soudain elle senti l'odeur d'un loup un automnal elle n'arrivait pas a situé cet odeur alors elle recula et elle bouscula quelque chose ou plutôt quelqu'un elle se retourna et s'aperçut qu'il était trop tard ce loup l'avait vue et fuir n'arrangerait rien . Elle se recroquevilla et se couche pour être a la même haute que l'inconnu car sous sa forme de monstre elle faisait au moins deux fois sa taille et elle dit timidement et avec une énorme hésitation :

- euuuu ..... Bonsoir ... Excuse moi de t'avoir bousculait .

Elle espérait de tout son cœur que le jeune automnal n'aller pas prendre la fuite .

Heclyse continuait d'inspecter l'endroit. Pas un seul échappatoire, seul le vent faisait frémir l'herbe haute, qui était son seul moyen de repère. Mais désormais … Plus rien. Bref.
Il s'assoupit doucement, au bord du ravin, il attendrait l'aube pour reprendre sa route sereinement. Au moment où Morphée commençait à s'emparer de son âme, une masse le heurta, et remit sur patte comme si on l'aurait électrisé. Devant lui, un grand animal canin était dressé. Sa pupille diminua rapidement de diamètre, ses oreilles se plaquèrent à sa nuque. Son cœur palpitait comme un tambour, lançant des éclairs dans la pénombre.

Avant que le brun ne puisse fuir, il fallait établir qui avait le plus peur de l'autre. Les excuses de la louve (compte tenu de sa voix) l'apaisait doucement, virant la lueur émanant de son être du bleu froid au rouge timide. Il lui sourit, restant tout de même en retrait. Qui pouvait être cette créature aux allures démoniaques ?


Il la regardait dans les yeux, sans grande crainte. Après tout, depuis quand il jugeait aux premiers abords ? Seules les griffes immenses de la louve l'intimidait.

Il la regardait s'éloigner d'un air morose. Une fois totalement remis de cette rencontre mouvementée, il se mordit la lèvre.


Il se jeta à sa poursuit, se plaçant devant elle, formant ainsi une sorte de barrage pour la stopper dans sa route. L'air désolé du mâle se planta dans celui de la louve, son cœur battait doucement. Il ne voulait pas qu'elle parte.


Il coucha ses oreilles, ses yeux tombèrent vers le sol. Les ombres n'existaient d'ailleurs plus, à la limite, seule la lune éclairait le duo. Il éclaira sa gorge, se redressa, honteux de sa réaction, et lui fit totalement face. Quelques larmes perlèrent aux coins de son regard cyan, par fatigue ou sur le coup des émotions, il ne savait pas.
Heclyse reprit une large aspiration avant de soupirer, et se focalisa de nouveau sur l'inconnue. Il lui sourit tout de même. Elle devait rester.

Il fut ravi de voir le soulagement dans le regard de la louve. Un fin sourire s'afficha alors sur le visage de Heclyse, malgré un certain regret persistant par rapport à sa réaction de tantôt. Elle s'assit face à lui, lui faisant des excuses, ce à quoi il soupira adorablement, un peu amusé par la situation bien que délicate.


Leurs regards se croisèrent, ce qui émut le loup. Son cœur loupa un battement pour reprendre de plus belle, rougissant légèrement. Quelques crocs apparurent à travers son sourire gêné. Jamais encore il n'avait eu de vraie conversation avec qui que ce soit, pour cause de son jeune âge et de son arrivée un peu tardive.
Il se senti un peu mal également lorsqu'elle cacha ses pattes, sans doute avait elle deviné que c'était la principale crainte du loup aux grandes oreilles.