Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Spoiler:

Maudit soit ce temps de merde ! Je viens tout juste de quitter la douce tanière familiale qui empeste le lait et la tendresse, que je me prends la pluie sur la truffe. Et pas n’importe quelle pluie, le crachat, les grosses gouttes qui vous tomber dessus et vous rend dégoulinante, emportant avec elle toute la classe que vous avez essayé d’acquérir en grandissant. Merci pluie à la con, d’être présente pour saluer la prise de mon indépendance. Je meure d’envie de faire demi-tour, de retourné au chaud et d’attendre patiemment que la pluie s’arrête, mais je me fais violence et continue mon chemin. Quitte à avoir le poil plein de boue, je ne veux pas retourné dans les courts jupons de ma mère, en plus Ame se moquera de moi.

Alors, je continue, vaillante vers ce « je ne sais quoi » qui se trouvera au bout du chemin. Le chemin est parsemer de branches d’arbres tomber, de tronc mort, de ronce et de buissons qui vous arrache les poils, le tout sur un sol glissant et fort peu certains, mais si je ne l’affronte pas, alors que ce passerait-il ? Les miens me rattraperont et me forcement à rester louveteau à jamais ? Rejoindre leur rang serait se priver des plaisirs d’un avenir incertains, sombre sans nul douce, mais qui sait, peut-être trouverai-je quelques chose de plus beau encore que le beau jardin de ma famille et de leur emprise chaleureuse.

Après être sortie de cette forêt, horrible endroit qui à manquer de m’arracher l’oreille en s’accrochant à ma boucle d’oreille, je débouchais sur une clairière où une source coulait jadis tranquille, mais avec l’arrivée de la pluie, cette dernière vomissait des torrents d’eau, faisant débordé la source qui contenait le précieux fluide. Par reflexe, j’essayai d’esquiver l’eau qui s’approchait de moi, mais au vu de mon état j’aurais mérité un bon bain, peut importer que l’eau soit froide ou chaude. Malgré la pluie, je me forçai à passer dans la source pour que l’eau retire une partie de la boue qui c’était accrocher à mon pelage, et une fois que cela fut fait je sortie le plus vite possible de l’eau. J’étais déjà assez mouillé comme cela, et il me fallait trouver un abri avant d’attraper la mort.

Je regardais rapidement autour de moi, mais ne vu pas grand-chose à cause de la pluie. Je pris la rapide décision d’aller m’habiter sous les arbres, pour au moins me cacher des esprits des morts et leurs gros sabots qu’ils posaient hasardement pendant leur danse. C’était Ash’Nai qui m’avait raconté cela quand j’avais connu la pluie et le tonnerre, rejetons de la tempête, pour la première fois de ma vie. Et allez savoir pourquoi, mais cette vision des choses m’était resté, peut-être parce que je trouvais la métaphore jolie ou que je voulais croire en ce qu’il disait pour ne pas l’oublier. Cela fait longtemps que je ne l’ai pas vu, pourtant je me souviens encore de son odeur âcre mélanger à celle du sang et de la poussière, je m’en rappelle le soir quand la nuit à dévoré toutes traces de lumière et cette odeur me rassure et me permet de m’endormir paisiblement. Ô Ash, j’aimerais tant te revoir maintenant que je suis seule, je suis certaines que tu pourrais me donner de bons conseils pour survivre toute seule.

Dans ma course, je sentis les brindilles qui étaient resté accrocher à mes poils se frotter contre mes pattes, mais je ne voulus pas ralentir avant d’être à l’abri des arbres. Quand j’y fus, je me secoua si fort que les branches d’arbustes s’envolèrent en m’arrachant quelques poils, j’y une pensé pour mon apparence, c’était vraiment très important pour moi, c’est la base de la manipulation féminine après tout, mais finalement, je me dis que j’aurais d’autres moments d’y pensé par d’autres temps également. J’entendis soudain un bruit, ni fort, ni faible, il attira mon attention et en tourna la tête je pus apercevoir que toutes les branches et les poils que je venais de faire voler à l’instant avait atterrit sur une jeune adolescente d’environ mon âge, si ce n’est moins, j’aime me sentir supérieur, de couleur beige et donc les longues mèches arborait une belle couleur prune. Je ne perdis pas de temps à connecter un lien mental avec elle pour pouvoir engager une conversation.

«  Tu pouvais pas faire attention, tu es couverte de crase ! »

Vous avez vu cela ? Leçon numéro un de mademoiselle Raven : Quand tout va mal, refouler toutes vôtres frustrations sur plus petit que soit. Et ça marche ! Bien sûr que je savais que c’était moi qui l’avait rendu aussi sale, mais je m’en contre fiche, tant que je reste plus mignonne qu’elle, tout va bien se passé pour elle.