Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !
Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !
Juste un simple souhait...[ Libre avec les connaissances de Hurricane ]
Hurricane
Nobody
Espèce : Hybride loup/chien
Messages : 512
Date d'inscription : 04/11/2014
Âge : 23
Identité du personnage Spécialité: Total des PNs: 0 PN
Dim 1 Mar 2015 - 10:23
Hors Rp:
Pitié, c'est l'anniv' de ma Hurri, si vous venez, soyez gentil avec elle s'il vous plait T^T
Juste un simple souhait...
La louve s’était levée ce matin là, les premiers rayons du soleil qui se filtraient à travers la tanière venaient illuminer ses cheveux blonds étalés en cascade sur le sol clair. L’estivale s’était avancée jusqu’à au milieu du Camp et adressait un léger signe de tête aux premiers levés. Elle respira un bon coup d’un air et s’immobilisa quelques instants en écoutant le chant des oiseaux avant de commencer sa toilette. Son regard s’arrêta avec tristesse sur la petite cicatrice qui avait commencé à disparaitre, puis au bout de quelques minutes se mit sur ses pattes et se dirigea vers une louve au pelage sable aux arabesques rouges qui était allongé sur une pierre. Aujourd’hui ce n’était pas un jour comme les autres pour la petite louve….Non, mais pourtant cette journée se déroulerait comme toutes les autres. Merry allait s’entrainer à chasser, Akiro partirait avec Krieger en escapade, les chasseurs chasseraient…Les rares qui avaient été mis au courant il y a bien longtemps de ce jour si important pour Hurricane l’avait déjà oublié. En même tant, elle n’avait pas été en état de parler ce jour là, car elle venait tout simplement de naitre. Aujourd’hui, c’était l’anniversaire d’Hurricane.
Elle se dirigeait donc vers la louve aux arabesques rouges qui posa ses yeux verts sur la blondinette sans vraiment la voir avant de s’exclamer : « Oh mais c’est toi ma petite Hurricane ! » Oui,oui, Arietta c’est moi disait l’Ouragan avant de faire une drôle de grimace en voyant l’air énervé de la nourrice. Oula, ça c’était le signe qu’elle allait bientôt se mettre à gueu.. « POURQUOI TU N’ES PAS VENUE ME RENDRE VISITE PLUS TÔT FILLE INDIgne…heu… » Finissait-elle en recevant des regards courroucés des autres loups. Voilà, vous connaissez maintenant la raison par laquelle Hurricane n’a pas une très bonne ouïe. En plus de balancer des ultrasons, cette tendre nourrice avait hérité de ce pouvoir comme celui de sa saison. Autant dire que plus tu étais près des hurlements, plus ton oreille avait la chance d’être en feu et ceci n’était pas une métaphore…
D’un air désolé, Arietta avait léché l’oreille de la petite estivale avant de demander d’une petite voix : « Que veux-tu ma chérie ? » . Hurricane lui sourit tendrement. Elle avait beau lui tuer les oreilles à chaque rencontre, cette louve s’était toujours occupée d’elle comme sa propre fille à la mort de ses parents. Elle ne pouvait pas lui en vouloir de s’inquiéter pour elle. La louve aux papillons inspira profondément avant de demander : « Tu pourrais me faire une tresse, ça faisait longtemps que je n’en avais pas eu… » La femelle sable parût surprise de sa demande, peut être s’attendait à quelque chose de plus…important ? Or, ce qu’elle ignorait c’est qu’aujourd’hui la blonde voulait changer de son habitude, sachant que c’est un jour spécial…Elle devait être jolie. Arietta lui sourit puis demanda à l’Ouragan de se retourner avant d’utiliser son deuxième pouvoir qui consistait à modeler tout ce qu’elle voulait. Doucement, la louve sentait ses cheveux se lier et les pattes de la nourrice lui ajouter une sorte de perle à la fin de sa natte tressée. Silencieuse, la louve au pelage sablé s’avança pour se fixer dans une flaque, Arietta sur les talons qui la regardait d’un air attendri.
« Je suis sûre que ta Maman te trouve très belle. » Hurricane se retourna lentement vers la vieille femelle en esquissant un petit sourire. « Merci. » souffla-la blondinette avant de commencer à s’éloigner de la sortie du Campement.
_ _ _ _
Elle s’arrêta en contemplant la magnifique cascade se déverser en dégageant une douce vapeur blanche et humide. Les herbes vertes et les fleurs se balançaient au rythme de la brise, quelques petites perles d’eau posées à leur surface les faisaient briller au loin. La louve aux papillons s’était assise en face de cet endroit paradisiaque en fixant l’eau qui était d’un bleu ciel saisissant et qui ondulait presque avec grâce sous le soleil flamboyant. La neige sur le côté ne semblait plus qu’être un souvenir de cette horrible saison qu’était l’Hiver bien que sur certains endroits du territoire on pouvait croiser un petit tas qui faisait encore de la résistance. Hurricane soupira longuement avant de partir vers le côté droit de la cascade en s’enfonçant légèrement dans la forêt tropicale avant de se stopper devant deux bosses sous la terre. De multiples fleurs avaient poussés sur ces deux tombes et un sentiment de gratitude prit naissance dans la poitrine de la blonde en remarquant l’odeur très nette d’Arietta qu’elle avait rencontré ce matin. La petite louve au pelage marron se recula quelque peu pour pouvoir être bien en face des tombeaux. Voilà, aujourd’hui elle avait un an, cela ne se produirait qu’une seule fois dans sa vie et elle avait désiré retrouver ne serait-ce qu’un peu de chaleur en allant sur la stèle de ses parents défunts. En y repensant, ils étaient morts à cause d’un simple accident banal, ils étaient tout en haut de la cascade et recherchaient apparemment quelqu’un pour une mission, puis en voulant se pencher pour voir si la personne n’était pas tombée du haut de la chute d’eau, sa mère avait dérapé et son père avait tenté de la rattraper, mais ils étaient tous les deux tombés dans la cascade en se brisant mortellement les os à travers les rochers pointus… Hurricane déglutit avec difficulté en se rappelant de cette histoire que l’alpha lui avait racontée lorsqu’elle n’avait pas vu ses parents revenir. La petite secoua la tête en tentant de chasser ce souvenir assez délicat puis se mit à parler seule devant la tombe.
« Bon, aujourd’hui c’est mon anniversaire, alors si vous pourrez, ne serait-ce que de manifester votre présence ça me ferait vraiment plaisir…. Hein, ne me faites pas croire que je me suis plantée de jour, j’ai vu le collier à Maman briller dans la tanière du guérisseur vers minuit, et je me souviens très bien que papa, tu me disais que si il brillait c’était pour dire que j’étais née ce jour là. Donc par conséquent que vous étiez censé, si vous étiez encore vivant, me souhaiter « Bonn anniversaire ! » . Sauf que vous êtes morts, alors si vous pourriez juste me faire un petit signe..Histoire on ne me prenne pas pour une schizophrène….ça me ferait vraiment plaisir, de me dire que je ne suis pas seule…que vous êtes toujours avec moi….. »
Elle se tut et attendit quelques instants un signe ou quoi que ce soit mais rien de vînt. La blonde baissa la tête, une expression triste sur le visage. Puis tout d’un coup, une drôle d’odeur vint lui chatouiller les narines…Elle se releva et aperçut une fleur de Tiaré bleue et une autre blanche posées sur les deux tombes. Hurricane fronça les sourcils et s’écria, le pelage hérissé :
- Ah ouais, alors j’ai 1 an, c’est quelque chose qui est censé être épic, même je devrais être entrain de faire la fête, de me dire que c’est le plus beau jour de ma vie et tout ce que vous m’offrez vous, c’est des….PAUVRES FLEUR S DE TIARES ??!
Elle laissa un passer un silence ou on n’entendit que le vent qui soulevait sa natte avant de reprendre d’une voix plus clame, plus douce : « Ça ne pouvait pas me faire plus plaisir…. » La jeune louve émue souriait tendrement aux fleurs avant de les prendre délicatement et de les placer dans ses cheveux.
- Cependant, j’aurais un autre souhait à adresser cette fois-ci au Ciel….pour cet anniversaire…j’aimerai juste…ne pas être seule…
Ces trois sentiments se bousculaient dans la tête de la pauvre louve brune ainsi que bien d'autres tout aussi négatifs. Dans ses yeux perlaient des larmes salées que Kenya se refusait à faire couler et dans sa poitrine tambourinait un cœur bien trop ému pour que la jeune louve puisse faire un pas de plus. Elle s'arrêta, traumatisée par cet élan de sentiments. Le fait de retourner sur les anciennes terres qu'elle avait précédemment quitté lui retournait les tripes, la peur s'accommodant son corps entier. C'était certes son choix, elle souhaitait retrouver quelques loups qui devaient se demander où elle était passée pendant tous ces mois. Elle arriva sur un lieu qu'elle connaissait, un lieu qu'elle aimait auparavant. La Cascade de Nienor était un endroit qu'elle fréquentait lorsqu'elle était mal, ou qu'elle voulait se reposer un peu : c'était son jardin secret. Lorsqu'une voix lui parvint, ses oreilles se dressèrent. L'espoir monta dans sa gorge jusqu'à arriver dans ses yeux bleus, laissant une lueur plus gaie remplacer celle qui témoignait de sa terreur quelques minutes plus tôt. Elle reconnu son ancienne amie, la belle louve à la chevelure blonde.
- HURRICANE !
Kenya courra, courra jusqu'à elle, ne s'arrêtant pas. Elle se jeta sur sa camarade d'entent, pleurant de joie. Elle ne se rappelait que d'un seul événement au dessus de tous les autres :
- Joyeux anniversaire.
Elle ne se douta pas un instant qu'elle n'était plus Estivale. Elle n'y pensait pas. Hurricane serait sûrement surprise de la trouver ici, même impressionnée, mais elle avait oublié et ne pensait plus qu'à cet instant.
Invité
Invité
Jeu 5 Mar 2015 - 19:01
Juste un simple souhait ...
Findis, Hurricane et Kenya.
Ce matin, la chasseresse s'était éveillée d'un sommeil agréable avec les premiers hululements doux d'une chouette qui l'avaient tiré hors des bras de Morphée. Les premiers rayons solaires inondaient déjà le ciel de nuances orangées, tirant parfois vers le rose lorsqu'on s'attardait un peu plus loin et un peu plus bas vers la ligne d'horizon. Habituellement, un souffle vif et frais de vent s'engouffrait dans la tanière en rappelant la présence de la saison hivernale à son apogée, mais aujourd'hui il semblait plus proche du zéphyr que du mistral. Peut-être était-ce là le signe d'un Printemps proche qui commençait déjà à envelopper le tableau de son beau et rayonnant manteau de velours ? La louve brune qui était allongée dans la tanière commune avait chassé d'un mouvement les mèches de cheveux qui lui tombaient sur les yeux même si elles ne tarderaient pas à se remettre en place et elle s'était empressée de se lever. Cette journée se promettait agréable, et la chasseresse espérait que la chasse serait également fructueuse. Elle avait pris soin de quitter silencieusement la tanière afin de ne pas éveiller les canins encore plongés dans un monde de rêve, et elle était allée faire une toilette soigneuse sous l'étoile orangée qui montait lentement à l'horizon. Chassant à plusieurs reprises sa frange qui lui tombait comme habituellement sur les yeux, elle accorda également ce moment au choix de sa première destination.
De nombreux lieux défilèrent dans son esprit et alors qu'elle allait mettre son choix sur les terres abondantes, l'image d'un territoire estival se glissa jusqu'à son esprit. Il est vrai qu'elle n'avait pas vraiment envie de s'éloigner immédiatement, en fait si ça ne tenait qu'à elle et qu'elle n'avait pas quelques obligations dût à sa position de chasseresse, elle aurait passé sa journée en terre estivale à profiter du beau temps et à redécouvrir comme une loupiote émerveillée des lieux qu'elle connaissait déjà. Mais si ce n'était pas possible, elle pouvait au moins prendre un peu de temps pour rester en terres ensoleillés sans forcément chasser immédiatement, elle avait encore toute une journée pour cela. C'est pourquoi, une fois sa toilette terminée, elle quitta le camp en décidant d'emprunter un chemin qui la mènerait jusqu'à la Cascade de Nienor. C'était un lieu agréable, apaisant aussi et imperturbable, qui apportait une source de fraîcheur délicate amenée par l'eau pure qui s'écoulait le long des roches brunes. Elle avait vécu beaucoup d'aventures là-bas lorsqu'elle était loupiote, approches périlleuses, pari baignade ou promenade entre amis, elle ne gardait que de bons souvenirs de ces lieux. Elle avançait désormais le long du chemin qui la conduirait donc là-bas, observant avec une attention toute particulière le paysage qui défilait tranquillement sous ses pas qu'elle maintenait à une allure calme et posée.
Elle pouvait entendre le son mélodieux que produisaient les oiseaux chanteurs, ressentir le soleil qui étendait ses rayons en effleurant doucement son pelage, elle percevait même déjà le bruit des flots de la cascade. Elle pouvait même quitter le chemin, vagabonder paisiblement entre les arbres en se laissant guider par le bruit des gouttes qui, une à une, se mêlaient au corps à corps durant la longue chute qu'elles entreprenaient avant de glisser dans le bassin rocheux qui les attendait en-bas. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsque des voix, quoique infimes à cette distance, lui parvinrent en troublant la mélodie de l'eau. Seul le parfum estival lui parvenait, c'est pourquoi elle ne s’inquiéta pas particulièrement et poursuivit sa route, curieuse de voir qui elle croiserait lorsqu'elle arriverait à destination car il semblait visiblement que les voix provenaient également des abords de la cascade. La chasseresse crut percevoir un élévation dans la voix qui raisonnait toujours aussi faiblement, elle n'en était pas certainement mais il lui semblait comprendre le mot tiares, mais elle était encore trop loin pour l'affirmer. Elle ne pressa pas le pas mais ses sens étaient aux aguets, concentrés sur cette voix qui lui parvenait encore et se clarifiait au fur et à mesure de sa progression entre les arbres et la végétation qui reprenait peu à peu vie après la saison froide. Il semblait effectivement que le noble Printemps étendait son beau manteau sur les terres environnantes, ses fourriers et lui emportant sous leur passage les derniers marquages du Roi Blanc qui s'en allait au vent Mistral.
- HURRICANE !
Cette fois-ci, la chasseresse estivale était certaine de ce qu'elle entendait et elle pouvait également déduire qu'il y avait un second loup là-bas car cette voix était différente. Différente tout comme la fragrance qui se rajoutait au parfum estival, il s'agissait d'une senteur aux dominances printanières ... Findis s'arrêta et, d'un mouvement, chassa une fois de plus sa frange lorsqu'elle leva légèrement son museau vers le ciel, humant l'air comme elle avait tant l'habitude de le faire. Elle était également certaine de la fragrance qu'elle décelait, il était rare que son odorat la trompe, c'est pourquoi elle reprit sa progression mais avec méfiance. Se pouvait-il que Hurricane est rencontrée la ou le Printanier au cours d'une promenade ? Elle ne connaissait pas plus amplement la jeune louve même s'il elle s'était déjà rencontrée à plusieurs reprises cela semblait normal, et même plus particulièrement dans le Refuge mais elle se demandait ce que faisait la loupiote avec un Printanier. C'est alors qu'elle émergea d'entre les fourrés, se trouvant désormais sur une petite butte qui surplombait l'espace dégagé où se trouvait la source où se jetait la cascade. Immédiatement, apparurent dans son champ de vision la silhouette de l'adolescente mais également celle de ce fameux Printanier ou tout du moins de cette fameuse ... Elle la reconnaissait sans peine, il s'agissait en fait de Kenya ! Alors qu'elle avançait d'un pas, elle manqua de dégringoler lorsqu'un morceau fragilisé de terre se déroba sous ses pattes, heureusement elle parvint à se rattraper et à se hisser de nouveau à sa place initiale non sans quelques difficultés. Elle remarqua que Kenya semblait avoir prononcer quelque chose qu'elle n'avait cependant put entendre. Elle doutait qu'elle soit alors très discrète mais elle hésitait à se montrer, peut-être ne voulaient-elles pas qu'on les dérange ? Quoi qu'il en soit, Findis reconnaissait bien l'adolescente croisée plusieurs au camp, qui lui était venu en aide lorsqu'elle l'avait rencontrée au Refuge ainsi que la louve crème.