Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Le temps c’était éclaircie. Cela se voyait peut en hiver, où la neige éternelle se trouvait chez elle, mais dès qu’on s’approchait des frontières on pouvait voir un ciel bleuté, où apparaissait par-ci et par-là quelques nuages clairs. Le printemps approchait, doucement, mais surement, apportant avec lui de nombreuses craintes au loup à la patte blanche. L’hiver était la saison la plus forte, il en était convaincue, que le cycle annuelle se déroule sans interruption ne le gênait pas, à l’accoutumé, mais depuis que la maladie avait touchez les terres de Meneldil, cela se révélait être une toute autre affaire. Opium avait peur, peur que, si l’hiver se finit, la reine n’est plus la force ne supporte plus le poids de la maladie et succombe, avec dans son ventre les enfants qu’elle attendait depuis si longtemps.

Opium, devenue bête suite à ses faits guerriers lors de la guerre qui avait vu le printemps de FourSeason plonger dans le chaos, c’était retrouver propulsé à la direction du clan avec les deux autres bêtas, eux aussi récemment promu. L’ancien tueur s’en était retrouver la boule au ventre, car diriger l’hiver était pour lui chose impossible. Bien qu’il entretenait une relation secrète avec leur alpha, Opium n’avait jamais été éduquez dans le but de diriger, bien au contraire, Mozart lui avait violement appris sa place au sein du clan. Traumatiser par un apprentissage musclé, s’imaginer à la tête de loup étaient pour lui la pire des choses, c’était d’ailleurs pour cette raison qu’il voulait leur relation secrète. Mais voilà que sa douce reine était malade et que sa monté en grade le forçait à prendre le rang qu’il n’avait jamais désiré.

Avec les autres bêtas, il avait fait son possible pour rassembler les loups malades et de les faire gardez par d’autres loups plus fort et sains, mais la tache se révélait être hardu, autant physiquement que mentalement. Opium avait dut lui-même affronter Lance ses derniers jours, et s’en était retrouver blesser. La douleur de son épaule s’était réveillé après tant de temps passé endormit et il avait dut se faire violence pour ne pas égorger celui qui allait bientôt devenir son neveu. Un soupir lui échappa alors qu’il était en route pour les frontières automnales. Dire que Lance allait devenir son neveu était l’idée la plus hilarante qu’il eut imaginé. Il avait beau se rappeler du jeune adolescent neutre qu’il avait rencontré, savoir qu’il était le neveu de sa compagne et que par la force des choses il allait être de sa famille, il avait encore du mal à se faire à cette idée. Une famille, une vraie famille à lui. Dire que dans peu de temps, si tout se passerai bien, il allait être papa. Comment se retenir de sourire à cette idée ?

Mais avant cela, il devrait régler le problème de la maladie. A commencer par le gibier qui, d’après les dire de leur guérisseur, serai la source de la contamination. Le bêta c’était alors hâter d’ordonner aux hivernaux de ne plus manger une seule proie hivernal, au grand dam des nourrices qui se mirent à trembler pour leurs louveteaux, et d’aller chasser en terre estivales ou printanières. Les terres automnal leurs avaient été ardemment interdite, car d’après les souvenir d’Opium, une alliance avait été formé avant la guerre et cette dernière semblait toujours d’actualité. Dans le cas contraire, l’ancien tueur se ferait un plaisir de le rappeler à leur allié automnal. Il était parti tôt ce matin, après avoir vu revenir son jeune messager qui avait eu pour mission de donner rendez-vous au seigneur automnal quelques jours plus tard aux frontières de l’automne. Opium avait, par ailleurs, été agacer de voir que le jeune messager avait failli aux ordres qui lui avait été donné, qu’il avait dut avaler un rat ou un lièvre sur le chemin du retour, car les symptômes de la maladie avaient commencé à apparaitre sur son visage de loup terrifier. C’est en passant les frontières que le loup noir avait aperçu l’azur du ciel et qu’il avait eu ses sombres pensé, ses peurs insensé pour sa reine qu’il savait pourtant si forte et puissante.

Il continua à avancer en clopinant sur les terres flamboyantes d’Ypso. Ne cherchais pas à se faire discret, car il savait que le vieux alpha l’attendait quelques part. Il s’étonna d’apprécier l’odeur de l’humus et les quelques rares arômes épissés des lieux. Son visage inexpressif parcouru les lieux  qu’il avait souvent parcouru dans sa jeunesse, son pouvoir de silence lui était d’un grand avantage dans ce territoire inlassablement bruyant et vivant, malgré sa réputation d’être saison d’agonie et de mort.

Le bêta fit halte et resta debout, droit et stoïque. Il avait entendu un petit bruit, infime. Le vent soufflait dans son dos, il le savait, il ne l’avait pas négligé mais l’avait utilisé à son escient. Le roi automnal approchait, surement.

- Ypso ? Est-ce bien vous ?

Le loup gris, le vénérable Ypso lui faisait honneur de sa présence en ses lieux au combien éloigné de son sanctuaire. Ypso était vieux, le plus vieil arbre de tout FourSeason, et plus le temps passait plus la marque du temps s’en prenait à ce corps meurtrie par les années. Pourtant, Opium reconnaissait bien là la splendeur d’un alpha. En le voyant approcher, en entendant de sa voix, il fit un ample mouvement de la tête pour s’incliner devant le roi qui gouvernait ses terres avec sagesse. Mais s’il aurait voulu passé du temps en compagnie du vieux loup et l’admiré en silence, comme il avait pu le faire avec Kiba, mais avec un désabusement lié à son jeune âge, il savait qu’il n’avait pas le temps de se laisser aller à tant d’admiration. Ainsi, quand il releva la tête, il se usa de toutes les formalités qu’on lui avait appris pour faire part de la raison de sa vue.

- Je vous salue, Alpha automnal, et vous remercie de votre venu. Je suis Opium, bêta hivernal, et je vous porte aujourd’hui un bien triste message.

Savait-il seulement pour l’épidémie qui touchait l’hiver ? Est-ce que certains de ses loups étaient également atteins ? Il se le demandant sérieusement, mais n’en dit pas mot. Il repensa à Meneldil, dont le ventre arrondit par leur amour, se retrouvait maintenant menacer par la maladie. Si jamais les symptômes venait à empiré le bêta serait alors désarçonner et il ne donnait pas cher de son bon sens.

- Une épidémie touche les terres hivernales, emportant avec elle nombres de loups dans une folie dévastatrice. Si aucun morts n’est encore à déploré, je crains que cela ne serait trader. De plus – il se stoppa un instant, le nom de sa belle aillant du mal à se mêler aux dures évènements qu’il venait de site – notre cher alpha a été elle aussi contaminé par la maladie. Désormais, elle n’est plus en fonction de remplir ses fonctions et nous, bêta hivernaux, avons dut reprendre les rêves de notre territoire pendant la convalescence de notre alpha bien-aimé.

C’était tellement dure pour lui d’avoué tout cela. Meneldil l’avait nommé responsable de son clan avant que la maladie ne prenne le dessus sur le peu de raison qu’il lui restait. Le loup noir c’était vu obligé d’accepter ses responsabilités, que ce soit une question de rang, d’amour ou de confiance, Opium regrettait en grande partie son choix, mais il n’aurait voulu laisser la direction de l’hiver à personne d’autre. Depuis que Meneldil était malade, il avait veillé à ce que les droits qui lui soit apporté soit toutes venus d’une autre terres, il se privait souvent de s’alimenté pour laisser les rares proies en bonne santé à ceux qui en avant besoin, il avait perdu du poids et les soucis n’arrangeait guère son maigre appétit.

Toutes ses réflexions sur les inquiétudes du loup noir ne parurent pas sur son visage, pas un seul instant, son entrainement de tueur lui permettant de garder une parfaite neutralité dans ses expressions, ses faits et gestes. Aillant laisser le temps à l’alpha gris d’assimiler ce qu’il venait de dire, l’ancien tueur repris sur les mêmes tons qu’il avait employé auparavant.

- Honorable alpha, l’hiver tiens à vous demander votre aide. Au nom de l’alliance que nous avions conclus avant la guerre qui opposa tous les clans de FourSeason. Ypso, nous vous demandons votre aide pour les loups en bonne santé restant.

Ypso restait muet, songeur face aux tristes nouvelles que le bêta lui portait. Opium se démentait ce qu’il allait répondre, n’arrivant pas à lire en ses yeux comme il aurait pu le faire avec une tierce personne. Êtes-ce à cela qu’on reconnaissait un alpha ? Une barrière parfaite en soi et le monde, une expression immuable qui ne laissait paraitre d’un sentiment de neutralité pour son interlocuteur ? Un sentiment de respect envahit le loup noir. Jamais auparavant il avait ressentie un tel sentiment pour un alpha d’un autre clan. Il haïssait Akisa, méprisait la nouvelle alpha printanière dont il rebutait l’alliance de son jeune âge avec le pouvoir qu’elle détenait entre ses pattes, mais Ypso … Ypso était un maitre de guerre, un seigneur automnal qui avait réussi à diriger son peuple malgré les conflits, les maux de son âme et sa vieillesse qui semblait le tiré tous les jours d’avantage vers la mort, bien que cette dernière ne voulais visiblement pas de lui. Un alpha était un loup fort, mais pas immortel, mais en voyant le roi automnal Opium se dit que certains était si vénérable qu’on leur refusait le privilège de mourir de quelques manières que ce soit.

Le gris se mit à sourire, un sourire doux et compatissant qui réchauffa le cœur fatigué de l’ancien assassin. Il le regarda dans les yeux, permettant au loup noir d’apercevoir ses yeux bicolore, laissa un silence trainé puis le trancha avec les paroles providentielle, celle qui permettrait à Opium de se soulager une partie du fardeau qu’il portait sur ses épaules.

- Vous pouvez compter sur les automnaux. Nous vous aiderons à nourrir les votre, des soigneurs s’occuperont de vos malades et j’enverrai une équipe à la recherche d’un remède si vous le souhaitez.

Un léger rictus se dessina sur les babines du bêta, soulagé par cette nouvelle. Il s’en voulu d’avoir à un moment craint qu’Ypso lui refuserai cette aide, car après tout nourrir quelques loups était une chose, sauvé un peuple de la famine en était une autre. Le gris se proposait même de lui prêter main forte en lui prêtant quelques loups supplémentaire pour rechercher la cause des maux du territoire. Le loup à la patte blanche se jura secrètement de rendre ce service à Ypso un jour, car il n’avait que rarement vu un Alpha aussi généreux. S’il n’avait pas cette fantastique maitrise sur lui-même, le jeune bêta aurait surement pleuré de joie.

- Que compte faire Meneldil ? Devons-nous la garder en sureté chez nous ?

Cette question ramena Opium sur terre. Meneldil. Il savait que la louve ne risquait rien au fin fond de l’hiver, qu’elle était bien traité que la majorité des proies saine ayant été volé sur les autres territoires lui avait été apporté pour satisfaite sa faim insatiable. Cependant, le bêta pensa aux enfants qui grandissaient encore en elle et il ne voyait pas d’un bon œil le fait que ses enfants naissent entouré de loups malade. Tout peut arriver.

- A vrai dire, Meneldil est enceinte et sa grossesse est bientôt arriver à terme. Si le clan automnal pourrait se charger de lui offrir une grotte où elle pourrait être en sureté, cela nous soulagerai grandement. D’autant plus que …

L’Eté. Ses maudits estivaux avaient mis les bêtas sur le bord d’une falaise bien dangereuse. Le clan n’avait pas tardé à savoir que le message estival était venu porté une proposition d’alliance bien alléchante, mais l’accepter revenait pour certains à trahir les hivernaux. Opium avait été pris au dépourvue et cela lui avait fait passer quelques nuits d’insomnie et une bonne dispute avec sa meilleure amie qu’il préférait oublier. Ness, sa tendre Ness, il s’en voulait horriblement ses derniers temps. Il l’a délaissait et il se doutait que l’annonce qu’il lui avait fait la dernière fois lui avait fait beaucoup de peine. Sa voix glaciale retentissait encore dans son crâne, le poussant vers un sentiment de profond malaise à son égard.

- L’Eté à eut vent de nos difficultés. Le clan estival nous a proposé une alliance, mais pour que celle-ci soit valable, il nous faut donner un petit de l’alpha. Meneldil n’aillant toujours pas mis bas, nous ne pouvons pas la confier, cela aurait été trop dangereux pour nous. Ainsi, la cacher sur le clan automnal serait être une bonne solution.

Le bêta hormis de signaler à l’alpha qu’ils avaient trouvé une solution de rechange. Qu’une autre irait en été pour remplir un rôle qui n’était pas le sien, qu’une orpheline se sacrifierait. Il continua pour détourner le sujet vers autre chose de plus important.

- Le clan hivernal vous demande également si vous accepterez de garder les louveteaux les plus faibles et les mères sur vos terres pendant cette période, avec elles viendront des chasseurs et des soldats pour vous aider à protéger vos terres. Le printemps arrive et le clan de l’hiver est prêt à vous aider en retour de votre grande générosité.

Il se mit à compter et calculer combien de loup devait partir pour l’automne. Se détacher de certains loups l’embêtait, car il laissait l’hiver en difficulté alors que l’été pouvait facilement pénétré sur leurs terres, mais Ypso en aurait bien plus besoin que lui. Après tout, ils devraient bientôt loger plusieurs familles et protéger une alpha sur le point de mettre bas. Cette proposition parue être la moindre des choses.

- Cependant – commença le tueur – si cela peut vous rassuré, les guérisseurs hivernaux suppose que la maladie se transmet par le gibier, et uniquement par celui-ci. Nourrir certains malade avec de la nourriture « saine », chasser sur les territoires estivaux et printaniers diminuerait quelques peut les symptômes.

Cette maladie. Encore et toujours cette fichu pandémie qui revenait sur le tapis. Si seulement cette tard avait été un loup ou un monstre, Opium aurait pu la mettre à mal, la massacré accompagner par son amie de toujours. Ness … Dire qu’il l’obligeait à garder Meneldil en ce moment même, quel monstre faisait-il ?

HRP: