Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Qu'est-ce que tu fiches ici ?

Aujourd'hui, je devais chercher des plantes, on commençait à en manquer, mais aller trouver des herbes en plein hiver, nan, mais ! C'est bien drôle de se geler les pattes pendant des heures pour trouver de maigres quantités de remèdes pourtant si importants.

Bon, il faut juste se rappeler les bons endroits pour les remèdes que j'avais trouvés il n'y a pas si longtemps, problème, j'ai toujours autant de mal à te repérer sur ce vaste territoire, pourtant, je n'ai pas vraiment un mauvais sens de l'orientation, au contraire, mais je n'avais pas l'habitude de tant d'odeur différente, il n'y en avait aucune qui ressemblait à ma meute d'origines, et heureusement, car je ne voulais plus jamais la revoir, surtout ma sœur qui devait être en train de diriger tranquillement la meute sans aucun souci pour son frère qui avait été si longtemps mit à l'écart, le seul truc de bien que m'avait apporté cette peste, c'était m'envoyer ici, de toute façon que peut faire de bien une femelle ? Elles sont la plus part mauvaise, ou bien chiante.

Je me rappel comment mon demi-frère, ce dragueur arrivait à tous les avoirs, quel drôle de jeu franchement. Ce n'était pas pour moi. Ma sœur devait rigoler avec ses petits, avoir quelqu'un qui serait toujours à ses côtés, et moi qu'est-ce que j'ai ? Je suis toujours dans l'ombre, et je porte tous les malheurs, tout ce poids sur mes épaules, tout ça à cause de quoi ? Parce que j'ai essayé d'être moi aussi heureux quand j'étais petit ! Mais pas seulement, aussi parce que je me suis laissé berner par quelque chose qui n'est pas réelle ! L'amour ! Ça m'écœure, ça me dégoûte ! Le bonheur n'existe pas, il est temps d'ouvrir les yeux...

J'avais entendu un craquement derrière moi, instinctivement, je me retournais brusquement. J'avais le poil hérissé, et je montrais les crocs tout en grognant. Ce n'était que Diamonds l'autre guérisseuse qui m'énerve un peu des fois, mais je m'en voulais en peu, je m'étais énervé pour rien, et encore un peu, j'allais passer mes nerfs sur une louve qui n'avait rien demandé.

Je passais alors ma patte sur mon visage, puis je m'étais assis. Ce n'était rien, il fallait juste que je me calme. Ce territoire me perturber encore, je devais garder mon sérieux, et ne pas montrer le moindre signe de faiblesse.
- Désoler de t'avoir grogné dessus, je ne suis pas bien...

J'ai montré un peu de ma faiblesse, ce n'est pas digne d'un guérisseur. Je me remettais donc droit et fier, et avec mon regard qui était redevenu froid, je regardais la louve. D'une voix sèche, je lui dis :
- Sinon qu'est-ce que tu fais là ? Tu ne devais pas t'occuper des malades ?

Qu'est-ce que tu fiches ici ?

La louve m'énervait de plus en plus, surtout ave son '' Je te prie de m'excuser, ô, grand guérisseur. '' . Je pouvais ranger cette femelle dans la case chiante, au moins je sais à quoi m'en tenir. En plus c'était madame je sais tout, et je devais être avec cette louve la plus part du temps ! Un jour, je vais craquer et l'envoyer balader.

- Au lieu de faire la maline, aide-moi à trouver ses fichues plantes. J'ai bien trop de mal à me repérer ici...

Oui, je demandais de l'aide à quelqu'un, ce qui est rare, mais on s'enfiche pour une fois. Je devais mettre un peu de ma dignité de mâle un peu coté, car ici, toutes les odeurs son différente de chez moi, aucun endroit ne se ressemble vraiment, et je n'avais pas l'habitude qu'il fasse si sombre, j'étais habitué à plus de lumière, même en hiver.

J'essayais d'enregistrer le paysage dans ma mémoire, mais il va falloir que je revienne au printemps, ainsi, j'aurais encore une autre vision de l'endroit pour le moment recouvert d'une couverture blanche. D'ailleurs, je faisais tache avec mon pelage jais au reflet violacé, mais j'ai l'habitude d'être en trop.

J'inspirais un grand moment pour m'habituer à l'odeur de l'endroit, mais aussitôt, j'éternuais. Il ne serait pas bon pour un guérisseur de tomber malade par ce temps, il faut rester fort, et en bonne santé, sinon on sert à rien, et quand on sert à rien, on est souvent rejeté. Je ne pense pas que ça fonctionne comme ça ici.

Cette neige, ça me rappel quand je jouais avec Aglaée... C'était la belle époque. En fait non, c'est à cause de cette louve que j'ai été si longtemps mis à l'écart pour tous les autres de mon clan ! J'espère la retrouver, et l'éliminer... Mais bon, il ne faut pas de penser négatif, ce n'est pas bon. Je ne m'énerve pas si facilement d'habitude, redevient sérieux !

Je me mettais donc en route, sans vraiment faire plus attention à Diamonds, si elle avait dit quelque chose, je n'aurais pas entendu. J'étais énervé, et j'allais dans une direction quelconque. Ce qui faisait remonter ses souvenirs et en même temps ma colère, c'était le lieu, il me rappel trop mon ancienne meute, mais aussi le fait que je n'arrive pas à me repérer me mettait hors de moi.

Je marchais d'un pas rapide, et c'est alors que la neige sous mes pattes se cassait. Je me retrouvais alors les fesses au sol dans un trou. Encore un truc qui se rajoutait à mon énervement déjà assez important.

Qu'est-ce que tu fiches ici ?

Ton honneur venait de prendre un sacré coup avec cette chute, et Diamond ne t'aidait pas réellement à cacher ta honte. Tu n'aimais en aucun cas te ridiculiser, car depuis bien longtemps, tu faisais attention à chaque petit geste que tu faisais, mais depuis que tu étais sur ses nouvelles terres, tu avais comme un point en moins sur tes épaules, comme si tu n'avais pas besoin de tout faire parfaitement, mais il est temps de te reprendre mon cher, ton comportement laisse à désirer !

Je me levais, entendant en même temps l'aide de Diamond, je répondais encore plus sèchement que d'habitude, avec une pointe d'agacement :
-On ne m'a jamais aidé, je ne verrais pas pourquoi j'aurais dans ce cas besoin de ton aide. Tout à l'heure, tu ne m'as finalement pas aidé, comme le reste des gens à qui j'ai demandé de l'aide, j'en conclu que j'ai fait une erreur.
Tu prenais appui sur tes pattes arrière, qui s'enfonçaient au passage dans la poudreuse tombée avec toi, puis tu sautais aussi que possible pour arriver à sortir à moitié du trou. Tes pattes arrières pendant un moment ne touchaient rien, jusqu'à enfin sentir une prise et sortir de la prison de glace.

Tu te tournais vers la jeune louve un peu plus loin, le regard noir. Tu te demandais pourquoi tu lui avais demandé de l'ai tout à l'heure, car de toute façon, on ne t'a jamais aidé, et ça ne va pas changer. Quand tu étais petit, tu avais beau crier pour qu'on t'aide, tu ne recevais que des regards de haine et de dégoût, seul ton mentor t'avais montré tel qu'est le monde, fait d'illusion...

'' Kuro, mon frère, que tu es bien minable et bas. Tu ne mérites même pas que je t'accorde mon attention... De toute façon, tu échoueras tout ce que tu fais ''
Voilà la phrase que j'entendais souvent, et qui avait prouvé que ma sœur avait tort ? Personne ! J'ai dû me débrouiller par moi-même pour arriver à mes fins.

Titre

La louve t'énervait, non seulement elle semblait te provoquer, mais ce qu'elle disait ne faisait que répéter ce que tu avais dit. Tu voulais lui répondre, mais celle-ci c'était retourner et éloigner pour aller voir son petit tas de plante. Mais elle se prenait pour qui ? Franchement, tu ne la comprendrais jamais...

-Je n'ai pas besoin d'un perroquet qui répète tout ce que je dis ! Et bien sache que...

Tu avais été interrompu par un croassement de corbeau. Tu regardais autour de toi et là, tu vis ton vieil ami Raven, ce fameux corbeau avec un crâne de ses congénères sur sa tête, il s'approchait de toi à grand coup d'aile, pour une fois ce n'était de la colère que tu avais, mais de la joie et une pointe de nostalgie.

Tu levais la patte pour que l'oiseau s'y pose. Tu parlais donc d'une voix familière sans aucune marque de colère :
-Comment vas-tu mon vieil ami ? Cela fait bien longtemps que je ne t'ai plus vu !

Il répondait dans un croassement que tout allait bien, et qu'il n'était désoler de n'être pas venu plus tôt. Heureusement que tu avais appris en restant au côté de ton ami son drôle de langage, il y avait encore certain mot que tu ne pouvais comprendre, mais c'était toujours intéressant d'apprendre cette drôle de langue.

Tu regardais un moment Diamonds après que le corbeau ai croassé encore quelque chose, puis tu tournais la tête avec un sourire presque sadique au coin de la gueule et tu te retenais un peu de rire. Il faut savoir que quand tu es avec ton corbeau, tu peux complétement changer au niveau caractère, car lui seul connaît ta vraie nature sous ton épaisse carapace.
-Bon aller vient Rav', je vais te montrer un peu maintenant mon nouveau camp.

Tu allais donc dans la direction opposée à la louve, c'était aussi pour voir un peu comment elle allait réagir que tu faisais ça.