Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Début d'après midi, Blailu se sentait beaucoup mieux mais il était oppressé, il avait besoin de sortir des terres hivernales pour un instant, pour quelques minutes seulement, ou pour quelques heures. Ses muscles le portèrent loin et bien plus vite qu'il ne l'aurait cru. L'air entrait et sortait de son corps en épaisses volutes blanche. Il n'arrêta son avancé qu'une fois qu'il eut atteins les frontières. Ses pensées étaient ailleurs, loin de là. Où une odeur de printemps venait lui effleurer le museaux. Il était essoufflé, essoufflé mais la course lui avait remis les idée en place.
"Que compte tu donc faire Blai' ?" Il avait son idée, le loup inspira à fond et quitta le territoire de l'hiver. Ses premiers pas furent peu assuré mais ceux qui suivirent lui donnèrent plus d'assurance, il était poussé par une force étrange mais grisante. Il était nerveux, surexcité. Étais-ce bon ? Il ne savait pas. Il voulait juste avancé, ses émotions le submergé et il peinait à les différencier, à les classer. L'une ne tournait qu'autour de vagues souvenir, la curiosité ; quant à l'autre, elle était plus profonde et elle ne tournait qu'autour d'une personne, Pearl.
Perturbé, perdu dans le tourbillon infernal, le grand loup ne compris que trop tard son erreur. Il était allé trop loin, il n'avait fait attention à rien. A présent, il se trouvait chez les pires individu, chez le pire clan qui puisse exister pour un hivernal. Les printaniers. D'un coups il fut de nouveau lui-même, un loup sage, prudent. Il tenta de rebrousser chemin mais il ne fit que se perdre, son odeur n'était plus, trop recouverte par celle de ce territoire.

-Bon sang... comment je sort de là maintenant ?

Soudainement, il perçut une effluve, ou plutôt deux fragrances bien distinct dont une qu'il aurait pu reconnaître entre mile. L'autre était plus inquiétante. S'il venait à être découvert ici, il ne donnait pas cher de sa peau. Un léger mal de crâne le pris, il n'y prêta pas attention. Sur sa gauche, des arbrisseaux serré lui promettaient une fuite discrète, mais son odeur ne serait pas dissimulé. Tant pis, mieux valait tenter le coups. Il se glissa vers cette barrière quasi impossible à passer, aussi discrètement qu'il le put. Une fois l'obstacle passé il se stoppa nette, une odeur en ce lieu lui parvint et l’enivra, il avança droit devant lui à pas de loup. Il ne faisait plus attention à rien, uniquement à ce qui se trouvait devant lui.

Il ne réalisa qu'un peu tardivement la présence bien réelle, et des plus proche d'une louve, pas de n'importe qu'elle louve mais de Pearl. Il se stoppa juste à temps pour ne pas entrée en collision avec elle, il nageait encore dans un voile de brume, ses yeux fouillant les lieux à la recherche de quelque chose... ses oreilles guettaient chaque bruits, s'agitant sans cesse à la recherche d'un bruit... Ses perceptions étaient faussées mais il ne sans rendit pas compte. Ce fut l'action de sa compagne, de celle à qui il s'était ouvert, qui le remis sur les railles, sans qu'il en prenne conscience. Il se sentait étrange mais il mit cela de côté, il coula affectueusement son museau dans le cou de sa compagne avant d'observer Pearl avec surprise. Que faisait-elle ici ? C'est là qu'il se souvient soudain de l'endroit où il se trouvait. Le printemps... un faut pas qu'il n'aurait pas du faire. Oh non !

"Blailu ! Aufaite, c'est toi qui me suivait ... ?"

Lui qui la suivait ? Il ne se souvenait pas vraiment. L'hivernal se mit à fouiller sa mémoire, chaque recoin, chaque parcelle jusqu'à s'en donner de nouveau la migraine. Il grimaça intérieurement, le retour du bâton allait s'avérer terrible. Et soudain il se rappela. Non, il ne la suivait pas, au contraire, il avait tenté de s'éloigner des odeurs, de celle de Pearl et de l'autre, de cette autre fragrance qu'il ne connaissait pas, pas du tout. Il fallait qu'il s'assoit, qu'il se fasse discret, ce lieu le rendait étrange, son estomac se tordait et semblait vouloir quitter son corps à tout instant.

-Non, ce n'était pas moi douce étoile. Ce n'était pas moi qui te suivait, j'essayais seulement de me faire discret, de ne pas attirer l'attention de ce qui habite ici.

Stressé et nerveux, Blailu jetait des coups d’œil alentour. Il craignait de voir surgir un printanier, il savait que si l'on le trouvait là il passerait un sale quart d'heure. Un crampe le saisit subitement mais il serra les dents, il devait être trop stressé voilà tout. Se tenir en territoire ennemis ne vous faisait pas vous sentir léger comme une fleur après tout. Il avait connu des jours bien plus calme. Il poussa un soupire qui se bloqua soudain dans sa gorge lorsque Pearl constata la présence illogique de son compagnon.

"Mais au faite, que fais - tu ici, en territoire du printemps ?"

Il toussa, s'étouffant à moitié pour tenter de rester le plus discret possible avant de s’aplatir au sol, les pattes sur la gueule. Quand la quinte de toux fut passé, il repris lentement son souffle, fixant un point devant lui. "Faites que personnes ne m'ait entendu, pitié..." Il fixa la solitaire, un sourire jaune aux babines, il n'était pas bien fier de lui sur ce coups là. Il était même littéralement terrifier par les conséquences de ses actes.

-J'ai seulement voulut explorer un peu, je n'ai pas pris garde où m'ont conduits mes pas. Je l'avoue, ce n'est pas très malin mais... je ne sais pas, quelque chose à du m'attirer ici. Je ne sais pas vraiment quoi. Ne t'en fais pas, je vais vite rentrer.

Ses paroles sonnaient faut, tout comme le pâle sourire qu'il put faire, il n'était pas dans son élément et cela lui avait fait perdre ses repaires. Il ne savait plus vraiment ce qu'il devait faire quand une soif soudaine le prit, précédé par un gargouillis terrible qui le cloua d'avantage au sol. Il se releva derechef, et fit un pas, son esprit était déjà parti à la recherche d'un source d'eau, obligeant ses muscles à s’activer. Son regard se coula vers Pearl, il sourit piteusement.

-Je filerais dés que j'aurais trouvé un peu d'eau. Enfin si je trouve la sortie... il venait de prononcer ces derniers mots dans un murmure inaudible.

Et voilà, il se remettait déjà en route, fouillant chaque recoins de la forêt, trouvant dans chaque ombre matière à s'inquiéter. Ici, un amas de buissons dans lequel il préférait se glisser au prix de quelques touffes de poils. Il ne savait pas si Pearl le suivait et il aurait préféré que ce ne soit pas le cas, il ne voulait pas voir les ennuis leur tomber dessus. D'un autre côté, sa présence lui avait apporté une bouffée de fraicheur quelques instant auparavant mais à présent, une envie, plus présente que le reste le poussait à bouger, à s'enfoncer d'avantage en terres printanière.