Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !
Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !
Noyée dans des feuilles... Est-ce possible ? [PV : Kuro]
Invité
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Sam 15 Nov 2014 - 22:09
Noyée dans des feuilles... Est-ce possible ?
A tenter de découvrir seule des terres inconnues...
Tu faisais tes premiers pas en tant qu'Automnale. Tu visitais donc les terres, tranquillement, sans rien dire... En partant de l'Hiver, tu avais retiré tes bracelets puis tu les avais jetés dans une rivière. Tu les avaient jugés trop encombrants et, de plus, cette initiative ressemblait de près à un esclave qui retire ses chaînes, une fois libre.
Tu t'approchais donc d'une plaine, qui semblait être la vallée d'Orient. Bien sûr, tu le savais, puisque tu avais déjà rencontré ton nouvel Alpha, Ypso, et tu lui avais donné la fleur de Meneldil. Tu avais pu donc passer sans problème d'un clan à l'autre. Néanmoins, tu devais reprendre rapidement des points de repères. Tu espérais, en plus, pouvoir revoir Ash' Naï'. Tu étais déjà dans tes pensées et tu ne regardais plus trop où tu t'aventurais. Tu entendis des aboiement de plus en plus près et, avant même de t'en rendre compte, tu étais poursuivie par des.... Chiens ?! C'était bel et bien des canins, mais pas des lupins ! Tu te mis à détaller, par peur, par ignorance. Tu courus sans savoir où... Mais ces derniers te rattrapaient rapidement et l'un deux t’effleura une patte ; un léger filet de sang commença à s'échapper, au niveau de ta patte arrière gauche ; donc, munie d'une douleur croissante, tu ralentis, essoufflée, paniquée. Tu courais tout de même encore... Soudain, tu eus une poussée d'adrénaline alors que tu apercevais un loup, au loin. L'odeur de l'Automne arrivait à tes narines. Tu osas regarder en arrière mais tu fus effrayée par la gueule baveuse et dangereuse d'un des chiens. Soudain, ta patte avant droite eut le malheur de toucher une de ces feuilles mortes, au sol, tombée à cause de l'automne. Seulement voilà, ton pouvoir venait de s'activer, puisque tu ne le connaissais pas, et avec l'Automne, ce dernier était amplifié. Tout devint noir autour de toi, tes pattes se dérobèrent sous ton poids, tu finis le museau au sol, dans un tas de feuilles. Les images commencèrent donc à défiler dans ton esprit, tu n'entendais plus que le bruit lointain des aboiements, résonnant dans ton esprit qui semblait s'éloigner... Doucement, les souvenirs des végétaux entrèrent en symbiose avec ton âme pour, enfin, délivrer leurs secrets.
La journée risquait d'être longue et ennuyante pour moi, surtout qu'il n'était pas encore midi, aujourd'hui, il n'y avait aucun blessé, et rester au camp avec des loups qui m'étaient encore inconnus me dérangeais beaucoup, je n'avais plus aucun point de repère comme avant, je ne savais plus à qui faire confiance, c'était très déstabilisant.
L'odeur du lieu lui aussi m'était inconnue, ce qui ne m'aidait pas vraiment à me repérer, et le vent soufflaient dans le même sans que ma marche, du coup, les proies pouvaient me sentir même avant que je les voies, ce qui fait que je ne pouvais pas chasser, mais bon, de toute façon le vent tourne comme on dit, et m'on ennuie ne pouvait pas durer éternellement non plus.
Raven, mon corbeau n'était pas là, ce n'est pas bien grave, car il peut faire absolument tout ce qu'il veut, il est libre après tout. Ce corbeau était le seul que je ne pouvais pas contrôler complètement, peut être parce qu'il avait un fort caractère, mais c'est aussi pour ça que je l'aimais bien, car un compagnon de route qui peut se faire contrôler, et qui obéit sagement n'est pas très drôle.
Des aboiements... De chien, je dirais, dire que ce sont nos proches cousins, mais le plus souvent, ils sont stupides, et pas qu'un peu. J'ai eu l'occasion d'en croiser quelqu'un des fois, mais il suffit juste de leur grogner dessus et ils repartent aussitôt. Pourquoi des chiens étaient ici ?
Je regardais alors dans la direction des aboiements, et là, j'avais une jeune louve blanche avec des extrémités rouges être poursuivie par ses créatures idiotes et qu'il suffisait de les connaître pour les maitriser. Elle ne courait pas vite, car un des chiens était tout près d'elle. Fallait-il que j'intervienne ? Non, elle pouvait très bien se débrouiller seule.
Un frisson m'avait parcouru l'échine, c'était sûrement parce que la femelle automnale, vu l'odeur, avait activé son pouvoir. Mais aussitôt qu'elle l'avait activé aussitôt elle se retrouvait le nez au sol et les fesses en l'air dans un tas de feuilles. Dire que c'est moi qui ai voulu intégrer cette meute de fous.
Les chiens étaient près de toi, je leur grognais vite dessus et faisais claquer mes dents près de leur flan, et les cabots partaient en couinant le plus loin possible de moi. C'était minable franchement, dire qu'il avait peur de moi, un simple guérisseur. J'avais soupiré, ça ne fait rien de toute façon, ils sont bêtes ses chiens.
Je regardais celle qui était endormie parmi les feuilles mortes, je ne vais pas la laisser là tout de même, ça me faisait honte à moi, et un peu pour le clan. Une membre se retrouver comme ça à cause de chien, c'était franchement minable.
Je prenais la louve par la peau du cou, avant de la déplacer délicatement dans l'herbe sèche, ce qui changeait des feuilles humides, où elle pouvait attraper froid. Puis tu attendais que la belle aux bois dormant se réveille.
... On finit rarement indemne, surtout avec un pouvoir encore inconnu.
HRP:
Héhé, la musique pour tout le RP, surtout pour son réveil XD Je trouve qu'elle va super bien. La musique est ici.
Tout était noir autour de toi. Tu ne sentais plus ton corps, tu te sentais vide de tout... Tu ne sentais plus rien, pas même tes émotions. Tu tentas de parler, puis de crier, mais aucun son ne sorti.
Soudain, tu te sentis étouffée, d'un coup, sans savoir par quoi. Puis, soudain, tu fus éblouie par une lumière rougeâtre, qui devint orange et, plus tard blanche. Tu en avais mal aux yeux. Puis, soudain, une chaleur étouffante envahit les environs. Tu ne compris rien... Rien du tout. Tu te sentais légère malgré tout, tu semblais flotter dans la lumière... Doucement, comme si un brouillard avait été balayé, un décor se dessina. Tu vis la plaine d'il y a quelques minutes, vide de tout chien, où il n'y avait que toi, que cet environnement. Tu clignas des yeux un instant, semblant halluciner. Tu n'avais plus mal à la patte, ton corps était translucide. Tu ne comprenais rien. Soudain, tu vis un loup passer, détallant, suivi de ces deux chiens agressifs de tout à l'heure. Cependant, à cette scène, s'ajoutait des bruits d'explosions étranges, et une créature marchant sur deux pattes, un outil à la main, semblait-il. Cette étrange créature courait sur ses deux pattes et se servait des deux autres pour tenir l'objet étrange qui tirait des sphères métalliques en l'air. Il était grand plus grand que moi ou que n'importe quel loup, avec des tissus sur sa peau, dénudé de poils sur tout son corps révélé à la lumière du jour, sauf sur son crâne, où une sorte de pelage long tombait. Sur ses pattes touchant le sol se trouvait des choses étranges les recouvrant. Tu ne savais pas alors que c'était un bipède. Tu commençais à être terrorisée, mais alors que tu voulus avancer, des racines aussi translucide que toi te retinrent à ta place, t'emprisonnant. La panique te gagna de plus en plus, tu voulus te libérer avec ton pouvoir primaire, en vain. Il refusait de s'activer, tu étais impuissante et prisonnière de cette vision d'horreur. Tu fixas le loup fuyant, qui venait de se faire plaquer par un des chiens baveux, qui commençait à lui mordre l'échine. Tu voulus détourner les yeux, consciente de la suite, mais tu sentis une présence réconfortante dans ton coeur, qui te soufflas de "regarder pour grandir". Le coeur battant, tu restas figée, fixant le loup au sol, dont le poil, puis la peau et la chair d'une partie de son échine venait de se faire déchirer par le canin domestique. Son semblable s’approcha en grognant et commença à le mordre et le griffer lui aussi. Puis vint le bipède, qui pointa son outil sur le lupin alors presque inanimé. Qu'allait-il faire ? A quoi servait cette chose étrange ? Tu étais curieuse et terrorisée, tu sentais la peur et la douleur de l'être semblable à toi. Dans sa gueule -que tu ne vis que maintenant-, gisait la silhouette inanimée d'un poulet grassouillé. Tu reportas ton attention sur le bipède, dont la main était sûr, l'extrémité de l'outil -que tu appris plus tard que c'était un fusil- à quelques centimètres de la peau du blessé. Soudain, une détonation se fit entendre, tu ne compris rien, strictement rien, hormis que cette scène était horrible : le bipède avait appuyé sur quelque chose, que tu n'avais pas vu, et l'outil avait lâché une de ces sphères à une vitesse folle, qui avait traversé la peau, la chair et les os du pauvre loup. Suite à cet évènement, du sang gicla de ce pauvre être alors inanimé... Cette scène était trop cruelle pour être décrite, ton coeur sembla s'arrêter, trop de sentiments, et une douleur trop intense se faisaient ressentir. Tu avais un mal de crâne atroce, tu voulus crier... Les racines qui te retenaient prisonnières montèrent et t’étreignirent les pattes, les côtes et, bientôt, le cou. Tu suffoquas, tu étouffas et, pour la seconde fois, tu perdis connaissance.
Ton corps, pendant ce long sommeil, ne bougeait plus. Quelques fois seulement, tes muscles se crispèrent, ta respiration s'accélérait, puis ralentissait. Seulement, soudain, cette dernière s'arrêta net, sans aucune raisons valable apparentes. Soudain, après quelques minutes sans réaction de ta part, ta cage thoracique se leva d'une manière brusque, t'arrachant un bruit sourd, tu ouvris les yeux brusquement, comme si tu revivais, sauvée de la mort. Tu regardas autour de toi, tu ne voyais rien de concret, tout était flou, la lumière en était éblouissante. Tu entrevis une silhouette sombre, sans forme particulière, mais, après quelques secondes, tu devinas un loup. L'odeur Automnale arriva à tes narines, mais tu ne pus rien comprendre : ni l'odeur de ton nouveau clan, ni ce que les formes de ta vue signifiaient. Tu semblais vide de tout : force, souvenirs et instincts. Seulement le chant de la Terre parvenait à tes oreilles, composés de la respirations des plantes, du parcourt leur sève, du bruissement des feuilles animées par le vent. Tes oreilles semblaient suivre ces sons si doux, sans que tu en ais réellement conscience. Tes yeux, vides, fixaient droit devant eux, alors que tu étais allongée sur le côtés, ventre vers cette silhouette inconnue. Ta respiration était lente et instinctive... Calme. Tu semblais être une louve paisible, qui dormait les yeux ouverts, les oreilles hantées par une force inconnue qui les faisaient bouger comme lorsqu'un loup cherchait à entendre chaque son. Seulement voilà, si quelqu'un parlait, tes oreilles se dirigeaient vers le bruit avant de reprendre leur danse habituelle, en symbiose avec la nature.
Après plusieurs minutes sans vraiment de conscience, tu entrouvris la gueule, tu avais l'air de fixer la silhouette du loup qui t'avais sauvé. Doucement, tu tentas d'aligner quelques mots, sans comprendre leur sens :
« Ash'... Naï'... »
Tu abandonnas quelques secondes plus tard, te sentant lourde. Tu ne voyais toujours rien, tu semblais voir quelques formes, dont plusieurs étaient de fausses interprétations de ton esprit. C'est ainsi que tu avais articulé le nom de ton ami, Ash' Naï', sans vraiment savoir pourquoi ; était-ce l'Automne et sa légendaire couleur orange, mêlée à cette odeur, et les reflets violets du loup présent qui t'avaient fait pensé à la créature lupine de l'autre fois ? Il semblait que ce soit ça.
J'observais la louve encore endormie sans dire un mot. Elle devait sûrement rêver, vu comme elle bougeait, mais on ne peut pas trop lui en vouloir de s'être endormie en même temps, en plus être poursuivit par ses canidés domestiques, et avoir eu une grande frayeur peut avoir des effets très négatifs après sur le corps, il fallait juste lui laisser le temps de s'en remettre.
Le vent qui soufflait sur cette plaine était vraiment énervant, c'était un courant froid, désagréable, et qui apportait plein d'odeur inconnue pour moi, j'avais déjà du mal à m'y repérer dans ce nouveau territoire, mais en plus s'il fallait quelque chose qui perturbe mon odorat.
La jeune louve se crispait, elle avait aussi la respiration qui s'accélérait, mais aussi qui ralentissait, moi, même si j'étais guérisseur, je ne pouvais rien faire pour ça. Je me contentais alors de continuer à l'observer et à attendre qu'elle se réveille. Franchement, cette louve était agaçante quelque part, elle ne pouvait pas aller agoniser ailleurs, parce que si je n'étais pas guérisseur, je n'aurais rien fait pour elle, et si j'avais était d'un autre clan, là, je l'aurais observé de loin en train de se faire dévorer par les chiens.
Après plusieurs longues minutes ou la louve avait comme une sorte de crise, car sa respiration, c'était arrêter un moment, elle avait enfin ouvert les yeux. Elle bougeait ses oreilles dans tous les sens, elle avait peur de quelque chose ? Si c'était le cas, je n'allais pas jouer les mamans poules en lui disant que tout allait bien avec une léchouille, rien qu'imaginer faire ça, j'en avais des frissons dans tout le dos.
La jeune louve blanche ouvrait alors sa gueule pour prononcer un nom, et bien, il ne me fallait que ça ! Qu'elle me confonde avec quelqu'un d'autre. De ma voix sombre et sèche, je lui répondis : - Ne me prends pas pour quelqu'un d'autre, j'ai horreur de ça.
Une goutte d'eau était alors tombée sur mon museau, puis d'autre venait la rejoindre. Je lâchais un '' Tsss '', puis je posais mon regard sur la louve. Il fallait la mettre au sec, sinon elle attraperait froid, et ça me ferait encore plus de boulot que j'en ai déjà.
Je prenais la louve par la peau du cou pour la hisser sur mon dos, puis je regardais autour de moi, il y avait un arbre un peu plus loin, c'était vraiment le seul d'ailleurs. J'y allais donc avec la jeune femelle qui n'était pas légère sur moi. Mon pas était assez rapide, car il commençait à y avoir une sacrée averse.
Une fois sous l'arbre, je posais la femelle blanche, avant de me rouler en boule dos à la femelle pour éviter qu'elle n'attrape froid, car la pluie avait fait baisser la température en quelque seconde, c'était vraiment incroyable. En même temps, je surveillais sa respiration, pas qu'elle s'arrête d'un coup comme avant. Dire que je ne pouvais rien faire, ça me rendait malade de ne pas pouvoir faire mon boulot.
Vide de tes forces, tu te laissas faire. La pluie commençait à arriver, mais tu ne bougeas pas. Ainsi, tu fus hissée sur le dos du mâle, qui t’emmena au sec. Tu refermas les yeux, visiblement fatiguée. Tu soupiras longuement avant de relâcher toute la pression que tu avais accumulé. Tu ne comprenais pas très bien ce qu'il s'était passé, lorsque tu avais perdu connaissance. La simple évocation de ce souvenir sembla te crisper. C'était horrible... Comme les bipèdes pouvaient tuer un loup qui avait faim...? Tu secouas la tête pour effacer ces pensées. Ensuite, tu la relevas, doucement. Tu clignas des yeux un instant, et tu constatas que tu voyais clairement. L'odeur de l'Automne était imprégnée de partout et, tu remarquas pour la première fois, que toi aussi, tu portais cette odeur. Tu ramenas tes pattes sous toi et adoptas une position un peu plus confortable. Tu regardais la pluie tomber sur l'herbe, sans vraiment réfléchir. Le regard désormais plongé dans le vide, fixant la vallée, tu soufflas :
« L'Automne... Tu es un loup de l'Automne, n'est-ce pas ...? »
L'Automne était ta nouvelle famille, ta patrie. Alors, ce loup était aussi un de tes camarades. Tu devrais prendre soin de lui, en quelques sortes, tout comme lui le ferait. Tu décidas de te relever, ou plutôt, de t'asseoir. Tu avais étrangement besoin de bouger, mais cette pluie t'en empêchait. Ce qui s'était passé, ce souvenir si étrange... Tu avais l'impression que tu allais revivre ça. En quittant l'hiver, tu avais perdu ton pouvoir qui te permettait de geler l'air. En intégrant l'Automne, tu en avais acquit un autre. Ce devait être ça. Mais en quoi consistait-il...? Que s'était-il passé ? Tu étais tombée dans des feuilles mortes, tombées d'un arbre... Et tu avais vu un passé lointain, peut-être. Des racines t'avaient empêchées de bouger... Des racines... D'un arbre... Tu portas ta patte à ton museau, comme pour t'aider à réfléchir. Tu devrais apprendre à contrôler ton pouvoir et surtout, apprendre à le connaître. Il pourrait beaucoup t'aider, et tu étais certaine qu'il pourrait évoluer, que tu pourrais, un jour, arriver à te mouvoir, à briser ces racines qui te tiraillent, lorsque tu lis cette mémoire... Tu soupiras à nouveau avant de reposer ta patte au sol, tu regardas le mâle automnal avant de lui adresser un léger sourire. Tu semblas vouloir le remercier, mais tu ne fis ou en dis rien. Tu attendrais le bon moment pour évoquer ta gratitude envers l'être lupin.
La louve avait enfin parlé, c'était rassurant quelque part pour toi, cela voulait dire qu'elle allait beaucoup mieux et quelque part que tu avais fait correctement ton travail, c'était la seule chose qui amenait un peu de joie dans ton cœur glacé.
Tu hochais légèrement la tête pour bien lui confirmer ses dires, puis tu reposais ta tête sur le sol froid et remplie de feuille, l'odeur de l'hiver, elle commençait à s'installer et le froid allait bientôt le suive. Les malades s'annonçaient donc nombreux pendant plusieurs mois.
Tu gardais un œil tout de même sur la jeune louve, qui t'avait sourie. Un sourire, c'était rien, mais quelque part, ça aussi ça réchauffait ton cœur, car tu n'avais que l'habitude des regards froid et remplie de m'épris d'autrefois. Tu souris pendant quelque seconde à ton tour, ce qui est vraiment rare de ta part.
Tu soufflais un long moment avant d'entamer la discussion d'un ton calme et légèrement fatiguer : -Sinon, comment il se fait que tu t'es retrouvé avec une bande de chien à tes trousses ? Ce n'est pas courant d'en voir par ici d'en voir d'ailleurs...
Sans vraiment faire attention et surtout parce que tu avais froid avec cette température et ton poil qui n'était pas franchement épais même en cette saison, tu te collais donc plus à la louve blanche, ainsi, tu avais un peu plus chaud, et tu commençais t'endormir légèrement.
L'Automnal confirma. Il était bien de ce clan. Tu semblas soulagée. Etonnant, il engagea une conversation. Tu fixas l'horizon. Aussi loin que cela te parut, aussi haut que l'air pouvait être senti... Tu réfléchissais. Tes pensées se mélangeaient dans ton esprits. Alors que tu allais répondre à cette question, tu sentis une pression contre toi. Tu baissas les yeux puis tournas légèrement la tête pour découvrir le loup, blotti contre ton corps. Tu sentais que le sommeil s'emparait de lui. Tu souris à nouveau avant de t'allonger sur le ventre, le regardant.
« C'est une longue histoire. Tu ferais mieux de te reposer, tu m'as aidé... Et je te dois bien quelque chose d'identique. Je te raconterais tout ce que tu veux savoir après... Attendons simplement que cette pluie cesse. »
Tu expiras longuement en fermant un court instant les yeux. Tu te blottis un peu plus contre le mâle, pour lui tenir chaud, car ton poil avait toujours été dense, touffu et doux, contrairement à ce qu'il semblait le concernant. Alors, à ton tour, tu devais le protéger du froid, comme il l'avait fait auparavant. L'Hiver... Autrefois, tu avais tant aimé cette saison, puisque c'était ta famille. Mais dès maintenant, tu avais changé, tu avais reculé, pour atteindre enfin l'Automne, loin de te douter que tu avais quitter ton clan peu avant une grande crise, qui t'aurais certainement changé à jamais. Tu semblas sourire à cette idée, laissant tes yeux se fermer, avant de souffler, comme dans un long murmure qui se voulait rassurant :
« Si tu as besoin d'aide... Je serais là... »
Puis, tu laissas la nature faire son travail, le sommeil engourdir tes membres, te laisser partir dans un sommeil bien trop léger. En fait, ce dernier ne sembla pas t'affecter, puisque tu rouvris les yeux presque quelques secondes plus tard, veillant sur ton camarade de clan. Très vite, tu compris pourquoi le sommeil ne s'emparait pas de toi. Tu vis, sous tes yeux, ton pelage changer, doucement. Le rose prit possession de l’entièreté de ton corps. Il devint plus vif, plus clair, et s'imposa au blanc de ton ventre, créant une ligne bordeaux, suivant quelques poils, de ton cou jusque ta queue. Tes pattes furent couvertes, par endroits, de symboles divers et admirables... Ton visage fut divisé par le blanc et le rose. Le blanc domina le bas de ta mâchoire et remonta vers ton oeil, débordant sous la forme d'une spirale, rejoignant son cou en prenant une partie de ta joue. Ce changement fut incroyable pour toi, d'une part, mais incroyablement beau. Tu en pensais pas que tu pourrais, avec l'aide de ton pouvoir du Carbone, changer de couleur aussi facilement. Tu ne savais pas comment ton camarade allait réagir à ce changement. De toute façon, tu ne pouvais déjà plus changer. La seule chose qui lui permettrait de te reconnaître était ton médaillon, que tu gardais encore.
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