Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

 :: HORS-JEU :: Archives Automne Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Ce silence bruyant
Invité
Invité
avatar
Mer 29 Oct 2014 - 22:35


Ce silence bruyant

Rp avec Ash'Naï


Le soleil déclinait  tranquillement à l’horizon, enveloppant la petite clairière de ses derniers rayons lumineux. Si la boule de feu disparaissait peu à peu, sa chaleur n’en était pas moins présente. L’eau miroitante reflétait la silhouette enflammée de l’astre solaire, donnant l’impression qu’il se noyait subtilement dans le lac. Seul et en silence. Personne pour lui tendre la main, personne pour se soucier de son appel à l’aide. La lune elle-même ignorait ses supplications, escaladant les étoiles une à une pour prendre le trône qui lui revenait de droit. Celui de la nuit. Le ciel avait pris des teintes à la fois agressives et rassurantes. On aurait pu croire qu’une effusion de sang avait taché les doux nuages cotonneux. Malgré cette allusion morbide, j’ai tout de même continué à contempler ce spectacle éblouissant. L’eau arborait désormais une apparence orangée, tel un éclat tropical. Les multiples vaguelettes qui l’agitaient paisiblement allaient et venaient dans un mouvement continu, s’échouant de temps à autre sur la berge. Elles ne restaient que quelques secondes sur le sable meuble et chaud, puis repartaient vers leur lit placide.

Les quenouilles se dressaient dans les airs, hautes et fières. Leur mince tige émergeait de l’eau, supportant dignement les larges feuilles. Aussi peu  nombreuses étaient-t-elles, les plantes aquatiques apportaient leur cachet à ce décor romantique. Un bruissement d’ailes s’est ajouté à la scène. J’ai suivi des yeux les quelques canards qui se sont posés gracieusement sur la surface de l'étang, comme si leurs mouvements étaient synchronisés. Malheureusement, il m’était impossible de distinguer les couleurs de leur plumage. Je me suis alors contenté de leur apparence charbonneuse. Les oiseaux s’éclaboussaient, visiblement allègres de faire trempette. J’ai remarqué qu’un des volatiles évoluait plus lentement, suivi de petites boules duveteuses placées en file indienne. L’amour d’une mère et de ses petits, un sentiment probablement aussi féroce qu’attendrissant. Les nouveaux venus caquetèrent durant quelques instants, puis laissèrent place au silence, ce silence auquel je m’habituais peu à peu. Mon regard s’est élevé lentement, observant chaque détail avec émerveillement, pour enfin se poser sur l’horizon. La forêt s’étendait sûrement sur plusieurs kilomètres, mais d’ici, on aurait dit qu’elle n’était pas plus grand qu’un jardin. Les arbres n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes, leur tronc teinté d’encre  se détachant furtivement de ce fond vermeil.

Étrangement rassurée, j’ai inspiré une grande goulée d’air. La première chose qui m’a frappé, c’est la multitude d’arômes qui ont assaillis mes narines. J’avais bien remarqué que je m’étais étendue près d’un bosquet de fleurs, mais je ne m’étais pas rendue compte à quel point elles sentaient bon ! Chaque espèce avait son propre parfum, tantôt sucré, tantôt amère. Tant d’effluves différentes se bousculaient dans mon nez, se mélangeant à l’odeur âcre de la tourbe. M’extirpant de mes songes, un criquet entama son éternel chant. Quelques-uns de ses semblables se sont joints à lui, mettant du cœur dans ce petit concerto J’ai remué légèrement mes pattes, cherchant une position plus confortable. Mes mouvements ont fait taire les insectes pendant quelques secondes, puis ils sont repartis de plus belle. Une grenouille a laissé échapper un coassement guttural, tentant en vain de localiser un partenaire. Un mince sourire a alors étiré la commissure de mes lèvres, s’amplifiant lorsqu’une brise de vent, douce et légère, est venue caresser ma fourrure. J'avais toujours été proche de la nature. Tout ici me portait à croire que j’avais eu raison de l'être. C’était tout simplement magique. Me ramenant douloureusement à la réalité, un bruissement de feuilles a attiré mon attention. J'ai tendis le museau, pour tout de suite reconnaître l'odeur de mon clan. Un loup automnal s'approchait. Je refermai les yeux, poursuivant ma méditation. Peut-être allait-il continuer son chemin ?


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Lun 3 Nov 2014 - 20:16



Douce et légère, la brise de l'automne venait s'enquérir de richesses. Elle dérobait telle une pie, les trésors que façonnaient les arbres, leurs enlevant leur teintes tantôt rougeâtres, tantôt dorées pour les laisser à nus et à découverts pour la saison prochaine. L'heure était à la promenade tandis que le Roi du jour abdiquait face à l'impératrice des Ombres et de la Nuit. Eternelle querelle qui plongeait les êtres dans la lumière puis dans les ténèbres. C'était un cycle perpétuel que rien ne semblait pouvoir perturber. Le géant cornu qu'était le canin, marchait parmi les cadavres teintés qu'avait achevé le léger souffle de la saison. Les feuilles se collaient à ses pattes comme dans une complainte mais, le mâle ne les prenait en pitié, les ignorant même. Il allait tout droit, comme si il pourchassait un but de son pas nonchalant.
Arrivant avec une légèreté étonnante pour son gabarit, il posa son regard chargé de ténèbres aux iris de braise mais au regard si froid. Sans doute contemplait il le lieu si serein tandis que ses sens se mettaient en alerte. Il fixa les quelques volatiles qui se prélassaient dans l'eau plus ou moins profondes. Restant droit et fier, le spectateur regardait la scène avec une farouche admiration. Les canards vagabondaient dans l'étendu d'eau où les éclats du soleil venait s'y noyer avec les feuilles qui recouvraient la surface, à quelques endroits, de l'eau. Un doux son montait ce que le temps venait de figer dans sa toile aux merveilles : les criquets commençaient leur sérénade. Les yeux du canin se plissèrent légèrement tandis que ses oreilles se laissaient un peu tomber en arrière. Il écoutait le chant des insectes comme l'écouterait un maitre d'orchestre. Sans doute que le démon se plaisait dans cette ambiance appelant à la tranquillité. Il ne ressentait plus rien, il était comme bercé par les bruits, les odeurs ... Il se sentait aussi bien que sur un champ de bataille.

Ash'Naï restait sur la berge, admirateur de cette romance. Briseur de cette dernière, il s'avança, quittant le sol recouvert de feuilles pour s'enfoncer dans l'empire qu'avait érigé l'eau au milieu de cette paisible forêt. Il poursuivait son chemin, il reprenait sa route, passant par l'endroit le plus court. Bien des êtres l'auraient insultés de fous mais au fond, il les aurait tout simplement ignoré. Il vivait comme il l'entendait et ce jour-là, il avait décidé de poursuivre en pénétrant et en traversant le territoire aquatique qui se dressait devant lui. Il ignorait les quelconques dangers qui pouvaient se terrer dans les profondeurs de cet étang. Il se fichait de tout hors-mis de son but : avancer encore et encore. Imbécile vagabond, il en avait une certaine fierté.
L'eau s'ouvrait devant lui. Ses tatouages le lançaient. Le canin était dans l'élément qu'il avait toujours aimé et admiré, si bien que ses dons lui venait d'elle. Les quelques canards qui le virent du coin de l'oeil prirent leur envol, jacassant comme un signe d'alerte. Ash'Naï avançait dans l'étang qui se désertait. Les feuilles qui recouvraient sa surface vinrent se coller à lui comme des fidèles viendraient toucher avec joie l'apôtre qui traverserait la foule qu'ils forment. Mais, le cornu n'avait rien d'un apôtre, il ne savait que semer la mort. Il n'était qu'un être bâti pour tuer et se battre. Silencieux même dans les eaux, il les bravait avec sa fierté pleine d'une modestie que l'on jugerait inexistante rien quand le voyant.

Le canin poursuivait son chemin. L'étendue d'eau était plus grande qu'il ne l'avait supposé, mais ce n'était qu'un détail. Adorateur de son destin, il traversa l'étang du moins, il n'en sorti pas, se détournant de sa destination lorsque qu'une odeur plus forte que les autres vint lui chatouiller la truffe. Les arôma des plantes embaumaient ce lieu serein et paisible autrefois embellit par une belle musique. Parmi eux, un fumet s'en détachait. Doux et âcre, il avait l'odeur d'un automnal ou plus d'une, ce qui avait attiré l'attention du cornu. Approchant par la voix aquatique, il ne tarda pas à être proche de la belle inconnue au pelage brun qui se prélassait sur la berge. Elle se trouvait près d'un bosquet de fleurs qui, chose étonnante avec la belle avancée de la saison, était en fleur. Tel un alligator dans son élément, le canin fixait la louve. Il avait toujours son regard froid où brillait comme deux lunes écarlates ses iris dans les ténèbres de ses globes oculaires.
Comme un pièce de théâtre s'achevant, le rideau tombant, Ash'Naï quitta sa place et gagna la berge. Avant une aisance déconcertante, il monta sur la berge, près de la louve. Par politesse et respect, il s'éloigna pour s'ébrouer afin de chasser le plus d'eau qui pesait sur son pelage épais de base. Solitaire comme il était, le canin commença à reprendre sa route, ignorant la belle près de la berge.
Revenir en haut Aller en bas
Blue
Nobody
Blue
Espèce : Hybride loup/chien
PUF * : Quelqu'un
Féminin
Messages : 1992
Date d'inscription : 26/07/2011
Âge : 29
Ta localisation réelle : Quelque part entre rêve et réalité

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Sam 17 Jan 2015 - 19:07

http://mytheaerin.forumactif.org/
Up ♪
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: