Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Les pattes tremblantes, le coeur en dérive, je t'attendais. [Pv Liya]
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Dim 12 Oct 2014 - 14:21

Les pattes tremblantes, la langue pendante, les oreilles basses, la tête presque par terre, Aralion était épuisé. Autant mentalement que physiquement. Les yeux à demis-clos, il sentait le vent frais souffler sur son poil sale et emmêlé. Prêt de lui, serrer contre ses pattes, Mia l'empêchait presque d'avancer tant elle se laisser porter. Aralion lui lécha tendrement entre les oreilles et lui murmura qu'ils étaient presque arrivés. Il leva la tête vers les étoiles et la lune ronde et douce qui brillait sur eux. Puis il vu qu'ils étaient arrivés. Aralion s'arrêta un instant de respirer et ce fut comme si il avait fait un saut dans le temps. Il se revoyait, tremblant comme une feuille, serrer la petite louve dans ses bras. Il ferma les yeux en profitant de se souvenir réconfortant. Il savait qu'il était salement en retard à leur rendez-vous, mais il n'avait pas pu faire autrement, il n'avait pas pu se résoudre à laisser Mia tomber. Le loup laisse un soupir s'échapper de ses lèvres et il avança de nouveau, regardant tout autours de lui.

Puis elle fut là. Une magnifique ombre grise qui brillait au soleil. Ses yeux se mirent soudainement à pétiller de joie. Son coeur battit un peu plus vite et il se mit à hésiter à l'approcher. Comment réagirait-elle ? L'avait-elle longtemps attendue ? Parce qu'il avait maintenant presque une lune de retard et il savait à quel point cela comptait pour elle qu'ils se revoient. Il soupira doucement et demanda à Mia de rester loin d'elle pour l'instant. Il devait lui parler seul. Il avait tant de chose à lui dire. lentement, il s'approcha de la jeune louve et se rendit compte qu'elle faisait vraiment petite à ses côtés. Il eut un sourire triste. Puis il s'assit doucement à côté d'elle. Il ne savait pas si elle l'avait remarquée ou non mais il ne voulait pas briser ce moment de silence intense. Enfin lui le trouvait intense. Puis il soupira lentement :

« Je suis de retour. »

Cette phrase était tout bonnement banal, mais il ne savait pas quoi dire d'autre. "Bonsoir", "ça va ?", "tu te souvient de moi ?". Tant de question stupide. Mais évidemment qu'elle se rappelait de lui. Il se mordit la lèvre. Il n'arrivait plus à respirer normalement. Il se sentait sous tension de savoir comment elle allait réagir. Il tourna la tête vers elle et l'observa longuement. Ses yeux bleux brillaient sous le clair de lune et il eut soudainement envie de se coller contre elle pour lui dire combien elle lui avait manquer. Puis soudainement un petit aboiement se fit et Mia déboula pour heurter les pattes de Liya. Aralion ferma les yeux, arrêta de respirer et grogna contre la petite chienne. Quel maladroite. Il se précipita d'expliquer à sa "compagne" :

« C'est Mia. »

Malgré qu'il soit tendu au possible, il essayait de rester calme. Calme... Mia se colla contre lui, confuse d'avoir fait une bêtise.
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Dim 12 Oct 2014 - 14:49


Mes pas ne menaient nulle part. J’avais ce sentiment horrible de tourner en rond sans but. Ma tête était pleine de mot, pleine de sentiment, mais rien n’avait de sens. Je revenais chaque soir alors que la lune était à son zénith, je m’assoyais sur une pierre bien dégagée et je regardais la lune, j’attendais. J’attendais quoi? Je n’en étais plus sure. Il y avait déjà si longtemps que je ne savais plus. J’étais perdue, il me semblait qu’il ne reviendrait jamais. Mais je gardais espoir, parce que c’est lui qui m’avait redonné espoir quand tout allait de travers, quand plus rien ne semblait avoir de sens, quand mon monde était sans dessus dessous. Il l’était à nouveau. Je ne savais plus trop quoi penser de tout ce qui c’était produit, de la guerre, de mon père, de tout. J’avais besoin de lui parler, de pouvoir me sentir comprise le temps d’une fraction de seconde.

J’étais de nouveau revenue. Pour quelle raison, je l’ignorais. Tout bonnement parce que l’espoir fait vivre je crois. J’étais assise sur la pierre, celle qui m’était désormais familière. Je regardais la pleine lune. Je lui murmurai de me le ramener. Je lui demandais ce que j’avais bien pu faire pour qu’il ne me revienne pas, je lui demandais où il était. Mais la lune restait muette. C’était comme si ce qu’elle savait aurait pu me blesser si bien qu’elle préférait rester de marbre. Je ne pouvais m’empêcher de fixer l’astre blanc, d’espérer de tout mon cœur. Je fermais les yeux un moment, respirant l’air frais de l’automne nouveau, laissant s’échapper une unique larme d’argent.

Des bruits de pas se firent entendre derrière moi, mais je ne bougeais même pas la tête. Rien n’avait réellement d’importance. Je sentis un corps près de mien, assis juste là à ma gauche en bas de la pierre. Je baissais quelque peu la tête, faisant tomber ma frange devant mes yeux, masquant mon trouble. J’ignorais qui se tenait près de moi, l’odeur m’était inconnue, un mélange d’épices fortes, de sueur et de sang. Pendant une fraction de seconde, j’avais l’impression d’être assise à côté de la mort elle-même. Puis le temps s’arrêta net, c’était sa voix. Sa voix qui s’élevait dans mes oreilles, dans un murmure.

- Je suis de retour

Je ne m’attendais à rien de plus venant de lui, mais cela me suffit pour ouvrir les yeux et tourner la tête vers lui. Il était là, différent, mais c’était bien lui. Il avait toujours sa longue frange qui masquait ses yeux. Mais il avait été marqué par la douleur, cela se voyait sur son corps. Il avait souffert, je pouvais le deviner d’un simple regard. Est-ce pour cela qu’il n’était pas revenu? J’eus envie de le prendre dans mes pattes pour le serrer contre moi quand des pas rapides se firent entendre. Une petite chose molle me rentra dedans, c’était une jeune canidé, elle semblait mi-louve, mi-chienne. Son pelage était sombre marqué de rayures plus claires, ses oreilles tombaient jusqu’au sol, mais le plus remarquable était ses yeux bleus comme la glace. Ils me faisaient penser aux miens, mais en plus lumineux. Il gronda contre la petite, je ne comprenais pas vraiment tout cela était si soudain, elle me semblait si fragile.

- C’est Mia

Un nom fut tout ce que j’obtiens de lui. Il ne donnait jamais beaucoup d’informations, sauf si on lui demandait. Je me baissais pour sourire à la petite qui s’était raccrochée à une de ses pattes à lui. Elle me regardait avec des yeux mi-effrayés, mi-curieux. Elle me faisait penser à moi étant plus jeune quand on me prenait à faire une bêtise.

- Mia. Tu vois l’arbre là-bas? Celui avec les feuilles oranges, en dessous il y a un tas de feuilles sèches, ça te dirait d’aller y faire un tour le temps que les grands se parlent?

La petite tourna la tête vers la direction que je lui indiquais, elle semblait hésiter. Mon regard se durcit et elle comprit que ce n’était pas une suggestion. Je ne voulais pas être désagréable avec elle, mais il devrait me donner des explications sur tout cela. Quand Mia se fut éloignée, je me tournis vers lui. Je lui fis un maigre sourire avant de tasser sa mèche d’une patte pour le regarder dans les yeux. Il était comme avant, changer, mais c’était bien lui.

- Je t’ai attendue tu sais.
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Dim 12 Oct 2014 - 15:43


Aralion sentait son cœur battre fort et vite. Il se sentait tendu au possible. Il ne savait pas comment pouvait réagit Liya et ça lui faisait un peu peur. Il ne voulait pas qu'elle fasse de mal à Mia. Mia, c'était un peu comme le soleil qui avait aider à ce relever et à avancer. Il essaya de rassurer la pauvre créature avec un jolie sourire mais la louve-chienne semblait avoir peur de la grande louve argentée. Aralion fit la moue. Et si elles ne s'entendaient pas ? Et si elles se détestaient ? Il ne pourrait jamais choisir entre une amie chère et son enfant. Parce que oui, il considérait Mia comme la sienne. C'était un gros morceau de lui, un gros morceau de son cœur. Soudainement, la voix de Liya perça doucement dans la nuit. Mais elle ne s'adressait pas à lui, elle s'adressait à Mia. Sa respiration se coupa quand il entendit "le temps que les grands se parlent". Son pelage se hérissa sur son dos et un frisson glacée le traversa de haut en bas. Il sentit le sang battre sur ses tempes. Il observa alors Liya. Qu'allait-elle dire ? Était-elle fâchée ? Il vit alors le regard glaciale de la louve grise sur sa protégée et il eut envie de grogner. Il fronça seulement les sourcils et vit la petite partir sauter dans le tas de feuille. Elle le regarda avec un sourire et il le lui rendit. Il était sincère.

« Je t'ai attendue tu sais. »

Elle venait de soulever sa mèche de sa patte. Immédiatement, Aralion eu un mouvement de recul. Pas tout de suite. C'était trop tôt. Il recouvrit sa cicatrice avec sa frange sale et détourna la tête pour observer la petite chienne aux longues oreilles bouclées. Il poussa un long soupir et il sentit ses yeux le piquer. Il se mordit la lèvre. Maintenant qu'il était rentrée chez lui, il sentait tout le stress et ses nerfs lâcher. Comme un louveteau peureux, il balbutia :

« Je sais... »

Il tourna la tête vers elle, les oreilles bassent, avec un rictus forcé. Il sentit une larme tomber sur sa joue et rouler tout doucement pour attérir sur son poitrail. Sans pouvoir en dire plus, il s'effondra et prit Liya dans ses bras en la serrant contre son poil sale. Il savait qu'il ne sentait pas la rose, il savait qu'il n'était pas le plus beau, il savait qu'il venait juste de la rejeter, mais il avait besoin de ce contact, il avait besoin d'elle, tout simplement. Il murmura entre deux sanglots :

« C'était horrible, là-bas. Horrible. Ils... J'ai du tuer... Et puis, me battre... Et je m'en veux tellement... Et ces gens... Grands, sans poils,... Ils me frappaient. »

Ses sanglots redoublèrent sans qu'il puisse s'empêcher de pleurer. Il posa sa tête contre le torse de la louve grise et respira sa bonne odeur automnal. Il se rendit soudain compte qu'il ne savait pas son nom. Mais ce n'était pas grave.

« Et pendant tout ce temps, je n'ai pensée qu'à toi. C'est pour ça que j'ai pris Mia. C'est comme ma fille, une partie de mon cœur, mon soleil, ma protégée. Ses yeux bleus pétillaient du même éclat triste que quand je t'ai rencontrée... Et je me suis dis qu'elle ne méritait pas de rester... De rester avec ces gens cruels. »

Il marqua une petite pause. Peut-être en disait-il trop... Peut-être, mais il devait vider son sac, il devait le dire, sinon il allait finir fou.

« Tu m'a manquée. Tellement manquée... Je suis désolé. »

Les habitudes revenaient au grand galop, décidément. Il continuait de s'excuser pour un rien.
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Dim 7 Déc 2014 - 3:10


Presque qu’instantanément, il eut un mouvement de recul. J'aurai du m'y attendre. Il n'avait jamais vraiment aimé que je découvre son regard, il agissait toujours de la sorte, comme s'il tentait de cacher une partie de lui, comme s'il avait peur que j'en sache trop. J'aurai tout voulu savoir, tout comprendre.

- Je sais

Il ne dit rien de plus, sa phrase restant en suspend une fraction de seconde avant de se perdre dans le néant. Le silence ne s'installa pas très longtemps. À peine le temps d'une inspiration. Il ne serra soudain dans ses pattes, tout juste après m'avoir rejeté voilà qu'il se rapprochait. Je ne comprenais pas son attitude, je me sentais perdu. Oscillant entre la réalité et l'imaginaire. J'avais rêvé tant de fois à cette étreinte que je n'arrivais à savoir si tout cela était réel, si je n'étais pas seulement endormi. Seul le contact chaud contre ma poitrine m'assurait du contraire, il était là, c'était réel.

- C'était horrible, là-bas. Horrible. Ils... J'ai du tuer... Et puis, me battre... Et je m'en veux tellement... Et ces gens... Grands, sans poils,... Ils me frappaient.

Je sentais ses larmes couler dans mon pelage. J'aurai voulu pouvoir enlever les souvenirs de sa mémoire, diminuer ses souffrances, mais je ne pouvais qu'être là quand il en avait besoin. Tout comme il avait été là quand j'avais eu besoin de lui.

- Et pendant tout ce temps, je n'ai pensée qu'à toi. C'est pour ça que j'ai pris Mia. C'est comme ma fille, une partie de mon cœur, mon soleil, ma protégée. Ses yeux bleus pétillaient du même éclat triste que quand je t'ai rencontrée... Et je me suis dis qu'elle ne méritait pas de rester... De rester avec ces gens cruels.

J'avais l'impression qu'il voulait se faire pardonner, bien entendu je l'avais attendu. Mais celui qui ne l'aurait pas fait aurait été fou. En fermant les yeux, je me rappelais une légende que ma mère me racontait quand j'étais toute petite. C'était l'histoire d'une louve éperdument amoureuse d'un loup d'un autre clan, mais le père de la louve refusait de les voir ensemble. Si bien qu'il dit un prétendant de lui ramener la lune pour lui prouver l'amour qu'il portait à sa fille. La louve se mit à attendre son amoureux chaque jour, mais il ne revint jamais, nul en savait où il était. Quand vint le temps pour la louve de partir dans l'autre monde, les Dieux la transformèrent en rocher pour fixer son amour éternellement sur cette terre.

- Tu m'a manquée. Tellement manquée... Je suis désolé.

Si seulement il avait pu savoir à quel point il m'avait manqué aussi. Je l'aurai attendu toute les nuits, quitte à y passer toute mon existence. Je devais le revoir, je devais lui dire, je devais lui parler, le serrer à nouveau dans mes pattes, sentir sa chaleur contre moi, entendre sa voix, je devais le voir coûte que coûte. J'inclinais la tête pour déposer un léger baiser sur son front, mon symbole de protection. J'inspirai longuement pour emplir mes poumons de son odeur, le sentir tout près de mon coeur, de mon âme.

- Tu n'as rien à te reprocher, rien du tout.

J'étais sincère. Je ne lui en voulais pas, je l'aurai repris près de moi même s'il m'avait fallu l'attendre des années, toute ma vie même. Il faisait parti de ma vie d'une manière particulière, je ne pouvais l'expliquer. J'avais envie de lui dire de ne pas avoir peur, que tout cela était derrière lui, que plus rien ne pourrait l'atteindre maintenant que je pouvais à nouveau veiller sur lui, mais les mots refusaient de franchir mes lèvres, me rendant muette. Je finis par dire la seule chose qui peut franchir le mur de silence qui se dressait entre nous.

- Reste avec moi
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Dim 7 Déc 2014 - 18:04

https://www.youtube.com/watch?v=8PX2_9LNa2E

Collé contre la louve dont il avait tant rêvée, il se sentait perdre tout contrôle. Ses larmes ne cessaient de couleur sur ses joues. Il ne savait plus s'arrêter. Les horreurs de ces deux dernières lunes devaient absolument sortir. Et quand il sentit la louve grise serrer contre lui un peu plus, il s'arrêta de pleurer et inspira profondément le parfum. Le parfum de l'automne. Il était de retour chez lui. Un doux baiser se déposa sur son front et il se sentit en sécurité. Pour la première fois, il se sentait réellement bien, là, tout contre elle. Il ferma les yeux et profita de cet instant de douceur. Il voulait rester là pendant des années, laissant ses larmes et ses douleurs se refermer doucement. Il ne voulait plus bouger. Il voulait dormir contre elle, la sentir tout prêt de lui, pouvoir la protéger de ces affreux monstres qu'il avait rencontré.

- Tu n'as rien à te reprocher, rien du tout.

Aralion rouvrit les yeux. Si, il avait tant à se reprocher. Tellement. Il n'avait fait que le mal autours de lui. Il avait tué, il avait fait saigné. Il avait fait pleurer.

"Tout autour de lui était noir. Noir. L'odeur du sang, de la sueur, de la pisse. C'était tout. Mais surtout, l'odeur de la mort. Il allait devoir se battre. Devoir tuer. Encore. Il était pourtant épuisé, ses cicatrices ne s'était pas bien refermé et ses pattes tremblaient. C'est alors que la porte s'ouvrit. On lui donna un coup de bâton pour qu'il sorte de sa cage. La lumière crue du néon l'éblouie. Mais vite, il se retrouva projeter par terre par une grosse masse. Des cris, des hurlements, des aboiements. La douleur lancinante dans son cou lui permit de se relever. En face de lui il avait affaire à ce qui avait du, il a bien longtemps, une jolie chienne. La pauvre était recouverte de plaie. Il fronça les sourcils et essaya de lui parler. Mais c'était comme si la folie s'était emparée d'elle. Pas de parlote. Il devait la tuer. Pas le choix. Il avait rendez-vous. Il devait la revoir. Il voulait la revoir. Il sauta donc au cou de la chienne sans plus réfléchir."

Les larmes lui montèrent aux yeux. Il avait fait tout ça pour revenir la trouver. Il avait trop de choses à se reprocher.

- Reste avec moi.

Sans réfléchir plus, Aralion s'écarta d'elle et fronça les sourcils. Il ne comptait pas la quitter. En tout cas, plus. Il voulait rester avec tout le restant de sa vie. Et peut importe si il devait en payer le prix, il ne regrettait pas d'être à ces côtés à ce moment même. Il planta son regard vairons et borgne dans celui de sa partenaire.

« Je ne te quitterais plus. »

Il ne dit rien de plus pendant plus d'une dizaine de seconde. Puis il baissa la tête et le regard et un nouveau flash-back surgit de sa mémoire.

"Trottant aussi vite qu'il le pouvait, il sentait son cœur battre fort dans sa poitrine. Il allait pouvoir la revoir. Il allait revoir la louve dont il rêvait toute les nuits. Un frisson de bonheur le parcourue tout entier pour la première fois depuis qu'il avait atterrit ici. Mais soudainement, il entendit un gémissement. Dans la ruelle humide et froide, il aperçut, sous un tas de bois, un petit machin bouger. Méfiant, il s'arrêta et essaya d'y voir mieux. Mais impossible avec cette noirceur. Il pleuvait des cordes en plus. Le loup s'approcha un peu plus prêt et ce qu'il vit le frappa en plein cœur. Un petit bout de chiot, ensevelit sous un tas de bois et de truc en métal. Aralion s'approcha de la petite et lui lécha l'oreille pour qu'elle ouvre les yeux. Des yeux bleus et triste. Comme... Les siens. Sans prendre la peine de réfléchir, il usa de toutes ses forces pour sauver la petite."

Il releva la tête, les yeux brillant et envoya valser sa mèche sur le côté. Il recouvrit l'œil borgne et montra celui avec lequel il y voyait. Il observa longuement la louve grise en face de lui. Les larmes lui montèrent aux yeux et sa gorge se serra. Il venait soudainement de se rendre compte qu'il avait fait tout ça pour elle. Une larmes s'échappa de ses yeux et il les ferma. Il s'assit sur le sol, soulevant un peu de poussière.

« J'ai fais des choses que je regrette. Vraiment. »

Il laissa quelques secondes passer, encore, pour lui laisser le temps d'encaisser ce qu'il disait. Il baissa la tête et les yeux. Il cligna des yeux et ses larmes tombèrent sur le sol poussiéreux. La lune brillait sur leurs pelages. Il admira quelques secondes comment les reflet argentés brillaient sur la louve grise en face de lui.

« Mais j'ai fais ça parce que je voulais te revoir. Parce que je t'aime. »

Il se tut. Ca y est. Il l'avait dit. Il l'avait vraiment dit. Il sentit son cœur battre fort dans sa poitrine. Et si pour elle, se n'était pas la même chose ? Il ferma les yeux puis les rouvrit pour fixer ces pattes. Il regarda Mia, juste à quelques mètres d'eux. Il se mordit la lèvre et murmura :

« Et si tu m'aime aussi, il faudra m'accepter avec mes défauts, mes angoisses. »
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Lun 8 Déc 2014 - 16:46


"Je ne te quitterais plus."

Il avait dit ça en s'écartant de moi. Je pouvais voir son pelage et les cicatrices qui couraient de part et d'autre sur son corps. Il devait avoir tant souffert et pourquoi, pour revenir me voir? Je ne savais plus trop quoi penser. C'était de ma faute s'il avait enduré tout cela, si ça n'avait été de moi il aurait pu se laisser partir, mais je lui avais donné rendez-vous... je m'en voulais de l'avoir fait souffrir par la promesse que nous avions passé, mais j'étais si heureuse qu'il soit là tout près de moi. Il releva la tête, me cachant à nouveau son regard bicolore, je pouvais voir les larmes perler aux coins de ses yeux. Il avait l'air si fragile en cet instant, mais de lui une aura de force et de courage se dégageait, il était plus que les apparences pouvaient le laisser croire.

"J'ai fais des choses que je regrette. Vraiment."

Mo regard dévia vers la petite Mia qui s'était assise sur le tas de feuille, à l'endroit même que je lui avais indiqué. En la voyant avec son petit air piteux, je regrettais d'avoir été un peu dur avec elle, elle ne l'avait pas mérité. Lui, regrettait-il de l'avoir amené jusqu'ici, de lui avoir sauvé la vie? J'en doutais. Je ramenais mon regard sur lui, j'aurai voulu lui dire tout ce que j'avais dans la tête, lui expliquer que ce n'était pas grave, que je pouvais vivre avec les horreurs de la vie maintenant, depuis qu'il me l'avait appris.

"Mais j'ai fais ça parce que je voulais te revoir. Parce que je t'aime. "

Ma respiration eut un manquement. Avais-je bien entendu? J'étais sous le choc de sa révélation, comment cela était-il possible? Je n'étais pas une louve très attachante, trop bavarde, mélancolique, turbulente à mes heures, indisciplinée en plus d'avoir un physique plus que banal. Je n'arrivais pas à y croire, était-il sérieux? Je levais la tête pour tenter de capter son regard, mais il baissa la sienne pour fixer ses pattes.

"Et si tu m'aime aussi, il faudra m'accepter avec mes défauts, mes angoisses. "

Ses défauts? Avait-il vu les miens? Je n'arrivais toujours pas à croire ce qu'il venait de me révéler. Je ne savais pas trop comment réagir. Ma première impulsion aurait été de me blottir contre lui en lui disant que je l'aimais aussi. Mais la vie m'avait tant blessé que j'avais du mal à laisser les gens entrer dans mon intimité, je ne voulais pas les perdre comme j'avais perdu mes proches. Je tournais la tête vers la lune, fixant l'astre blanc un moment, fermant les yeux pour profiter de ses rayons qu'y éclairaient mon pelage. La tête toujours tournée vers la lune, je laissais les mots sortir un à un de ma gueule.

- J'ai peur tu sais. Pas de toi, jamais je ne pourrai avoir peur de toi. Je me tus un instant. J'ai peur que si je t'aime, tu partes comme tout ceux qui m'ont été proche... j'ai peur de te perdre...

Les larmes se mirent à couler sur mes joues malgré moi, mes paroles m'effrayaient, la vie m'effrayait. Je tentais de contenir mes sentiments depuis si longtemps que s'en était douloureux. Je me retournais vers lui pour le regarder encore, m'emplir de lui. Je ne savais pas trop ce que voulait réellement dire mes paroles, une sorte de révélation? un aveu? Je ne pouvais le dire, mais je me sentais mieux maintenant que je lui avais partagé mes angoisses. Seul lui avait toujours su comprendre ma douleur et ma peine, il avait été là quand il n'y avait plus personne. Je me relevais et m'approchais de lui, descendant de ma pierre. Je me retrouvais devant lui, il devait faire au moins deux têtes de plus que moi, j'avais vraiment l'air petite et fragile à ses côtés, mais j'avais confiance. Je finis par lui dire la seule qui me vint en tête, à la fois pour briser le silence et pour qu'il sache.

- Liya. Je m'appelle Liya.

Je voulais qu'il sache voilà tout.
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Ven 12 Déc 2014 - 20:11

https://www.youtube.com/watch?v=8PX2_9LNa2E

Hésitant, Aralion releva lentement les yeux vers elle. La louve grise avait fermés les yeux et sa tête était levée vers la lune. Il n'aurait pas du... Mais que lui avait-il prit de dire ça ? Il se mordit la lèvre et sentit ses pattes trembler sous le poids de son corps. Son cœur battait la chamade et il sentait qu'il allait défaillir d'une minute à l'autre si elle ne lui répondait pas. Ne serait-ce qu'un "non". Il adressa un regard doux à Mia, comme pour se donner du courage. Elle lui sourit tendrement et il se sentit prêt à affronter toutes les horreurs de la Terre. Ce n'était pas croyable comme cette petite chienne pouvait lui donner l'énergie nécessaire pour survivre. Puis il entendit la douce voix de Liya.

- J'ai peur tu sais. Pas de toi, jamais je ne pourrai avoir peur de toi.

Pendant un instant, il se crut mourir. Il crut que ses pattes allés le lâcher pour de bon, ou que sa tête allait réellement exposé. Elle avait peur. Mais quel idiot. Il savait qu'il aurait du attendre. C'était trop tôt, beaucoup trop tôt. Pour elle comme pour lui. Mais elle n'avait pas fini.

- J'ai peur que si je t'aime, tu partes comme tout ceux qui m'ont été proche... j'ai peur de te perdre...

C'était trop pour le petit cœur d'Aralion. Il se brisa littéralement sous le coup des mots de la louve grise. Il ferma les yeux et s'arrêta de respirer. Un frisson glaciale traversa son échine. Mais aucune larmes ne traversa ses yeux. Alors comme ça, elle avait peur. Et lui ? Et lui, lui. Lui aussi il avait eu peur. Même très. Il avait même crut mourir pendant quelques secondes et elle... Elle osait dire qu'elle avait peur de l'aimer ? Mais et lui dans tout ça ? Cela pouvait paraître égoïste, mais Aralion aussi avait eu peur et il avait su la dépasser. Il rouvrit les yeux. Liya pleurait. En temps normal, il l'aurait consoler, mais sa fierté lui criait de la laisser pleurer dans son coin.
Puis elle descendit de son rochet. Pour la première fois cette nuit là, elle se retrouva en face de lui. Il ne bougea pas. Son expression était figé. Pas d'expression, pas de mouvement. Il se sentait statufié. Comme si son cerveau n'était plus connecté. Elle faisait infiniment petite devant lui, grand gaillard bien bâtie. Il pourrait la broyer facilement entre ses pattes et lui briser les os. Mais il se contenta de baisser les yeux à son niveau. Seul geste qu'il se sentait capable de faire.

- Liya. Je m'appelle Liya.

Il respira enfin. Mais cela ne changeait rien au fait qu'il lui en voulait. Il tourna légèrement la tête et appela Mia d'une voix froide. Il déglutit difficilement. Puis il mit sa mèche devant ses yeux. Mia vint de coller contre lui, souriante. Sourire qu'elle perdit dés qu'elle vit l'expression grave de son père.

- Aralion. Enchanté, Liya.

Sa voix était froide, cassante. Il se retourna, dos à elle. Mia lança un regard glaciale à Liya et fit de même que son père, d'une petite voix aiguë. Mais en se retournant, elle se ramassa sur ses longues oreilles ondulés. Aralion lui murmura avec douceur de se relever puis s'adressa sèchement à Liya :

- Quand tu n'auras plus peur, tu viendra me voir. Parce que moi, j'ai surmonté ma peur de te perdre. J'ai fais un effort.

Sa voix c'était mise soudainement à trembler et ses yeux le brûlaient. Sa gorge se serra.

- Moi, je t'aime tellement que... Que je n'ai pas pensé une seconde que... Que tu pourrais avoir peur.
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Ven 12 Déc 2014 - 20:49


Je ne saisissais plus rien, j'avais cette impression que mon monde se brisait en un millier d'éclat tel un miroir qui tombe au sol. Il avait tourné la tête pour appeler la jeune Mia. À ce moment là, je lui en voulu de l'avoir fait entrer dans sa vie. Comme si la petite avait pu avoir quelque chose à voir dans tout cela. Elle n'avait rien avoir dans l'histoire, elle n'était que le reflet de...

- Aralion. Enchanté, Liya.

Le ton était si froid que je sentis mon cœur se glacer dans ma poitrine. Qu'avais-je donc dit? Qu'avais-je donc fait? Tout s'écroulait autour de moi. Il se retourna pour me faire dos et la petite Mia l'imita. La petite trébucha sur ses oreilles et je dus me retenir pour ne pas l'aider à se relever. Mais mon coeur était sous le choc plus rien n'avait de sens. Je ne voulais pas qu'il parte...

- Quand tu n'auras plus peur, tu viendra me voir. Parce que moi, j'ai surmonté ma peur de te perdre. J'ai fais un effort.

Ses paroles me laissèrent sous le choc. Il n'avait rien comprit, rien du tout. J'aurais tellement voulu remonter le temps, m'exprimer plus aisément. J'aurais voulu qu'il comprenne, qu'il ne m'en veule pas d'avoir peur. Parce que si j'avais peur de le perdre, c'est bien parce que je l'aimais du plus profond de mon âme.

- Moi, je t'aime tellement que... Que je n'ai pas pensé une seconde que... Que tu pourrais avoir peur.

Je regrettais... je regrettais tellement cette incompréhension. Je baissais la tête, je n'arrivais pas à soutenir son regard accusateur et glacial. Je fermais les yeux quelques secondes, le temps de prendre mon courage à pleines pattes et de relever la tête. Le regard que je posais sur lui était empli de douleur et d'une pointe de frustration. Je ne pouvais pas croire que j'allais dire cela, mais les mots fusèrent sans que je le veule.

- Comment aurais-je pu croire que tu pourrais comprendre... tu ne comprends bien ce que tu veux après tout.

J'étais dure et je m'en voulais déjà de lui dire tout cela.

- Ne crois-tu pas que si j'ai peur de te perdre c'est parce que je t'aime? Que je t'aime au plus profond de mon âme? Que j'ai eut si peur que tu ne reviennes plus durant les deux dernières lunes que j'en ai perdu le sommeil? Que tout mon univers ne tournais qu'autour de mon rêve de te revoir? Que je ne suis plus moi-même quand tu n'es pas là? Que je préférerais mourir que de te perdre parce que je t'aime de tout mon être...

J'avais presque hurlé les derniers mots. Les larmes coulaient à flot sur mes joues, mais je ne cherchais pas à les retenir. Je laissais ma douleur sortir, son rejet me faisait tellement mal. Je n'arrivais pas à garder mes émotions à l'intérieur.
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Ven 12 Déc 2014 - 22:37

- Comment aurais-je pu croire que tu pourrais comprendre... tu ne comprends bien ce que tu veux après tout.

Sa respiration se coupa immédiatement. Alors voilà. C'était comme cela que ça devait de se passer. Il se retourna lentement, son regard glaciale et meurtrier se posant sur Liya. Alors c'est comme ça qu'elle voyait la chose. Aralion sentit ses pattes trembler sous le coup de la colère. Ses yeux de froncèrent et ses oreilles se plaquèrent sur sa nuque. Mais il ne bougea pas. Mia se colla contre lui, essayant de le contrôler. Mais rien ne pouvait le raisonner à ce moment là. Pas même le rayon de soleil de ses nuits. En grognant, il lui intima de retourné jouer plus loin. Qu'il reviendrait la chercher.

- Ne crois-tu pas que si j'ai peur de te perdre c'est parce que je t'aime? Que je t'aime au plus profond de mon âme? Que j'ai eut si peur que tu ne reviennes plus durant les deux dernières lunes que j'en ai perdu le sommeil?

Sa respiration s'accéléra. C'était facile de penser ça. C'était trop facile. Ses pattes tremblaient de plus en plus. On aurait dit qu'il pouvait tomber à tout moment, mais il se tenait bien d'aplomb sur ses pattes. Elles s'étaient raidis et pourtant, il tremblait comme une feuille. Lentement, il avança d'un pas. Il découvrit ses crocs. Lui aussi avait perdu le sommeil à cause de ses cauchemars. Il s'était battu bec et ongles pour pouvoir survivre. Il avait faillit des milliers de fois baisser les bras mais le regard bleu de la louve grise l'avait maintenue en vie. Et puis il y avait eu Mia. Mia, qu'elle ne semblait pas trop apprécier. Mais quitte à choisir entre elle et sa fille, il avait déjà fait son choix. Ce serait Mia et rien d'autre.

Lentement, il fit un pas vers elle. Jusqu'à ce retrouver proche d'elle. Mais elle avait l'air lancée dans son monologue.

- Que tout mon univers ne tournais qu'autour de mon rêve de te revoir? Que je ne suis plus moi-même quand tu n'es pas là? Que je préférerais mourir que de te perdre parce que je t'aime de tout mon être...


Elle avait presque hurlée les dernières phrases. Un grognement rauque s'échappa de la gorge d'Aralion. Les larmes et la douleur qui se dégageait de Liya lui brisait littéralement le cœur. Sans attendre plus longtemps, il sauta sur elle, la plaquant délicatement contre le sol. Sans lui laisser le temps de réagir, il se baissa sur elle pour atteindre ses oreilles et murmura, menaçant :

- Arrête de pleurer.

Puis il se releva, toujours sans rien exprimer. D'une voix affreusement suave et froide, il continua.

- Je m'excuse. Tu as surement raison, je préfère surement entendre ce que je veux. Je veux surement entendre que tu va bien et que tu ne souffre pas.

Il poussa un soupir mais ne cillait pas. Les oreilles basses, il continua :

- Pendant les lunes ou tu ne dormais pas, je me battais pour venir te rejoindre. Je m'interdisais de mourir, je ne voulais pas te laisser seul. Tu m'aurais attendue toute ta vie ? Et je serais mort sans t'avoir revu ? C'était inimaginable pour moi.

Il se baissa vers elle et murmura, sentant son souffle contre le sien. Il ne laissait rien le troubler :

- Si tu meurs, je meurs avec toi. Que deviendrais ma vie sans toi ? Sans doute que du noir. Tes yeux bleus m'ont hantés et m'ont donnés le courage de survivre au atrocités que j'ai vécu. Alors tu m'excusera, mais réfléchir, ce n'est pas pour moi. Il laissa un petit blanc passer et s'approcha encore plus, touchant presque son museau : Si tu m'aime tant que ça... Il hésita un instant : Prouve-le.
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