Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Goodbye my lover, goodbye my friends.
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Lun 28 Juil 2014 - 16:22

Les fesses posées sur un petit cailloux, j'observais au loin. Les frontières de l'Automne. Elles étaient belles. Une longue et belle route. Si je franchissais le pas, reviendrais-je ici ? Est-ce que le monde là-bas était mieux qu'ici ? Qu'allait devenir ma mère, ma soeur, mon frère ? Qu'y avait-il, là-bas ? Peut-être pourrais-je apprendre à mieux contrôler mon pouvoir ? Tant de questions, peu de réponse. Et la louve grise ? Deux saisons. Elle m'avait donnée deux saisons pour revenir la voir. Je poussais un petit soupir. Allais-je vraiment revenir, si je partais ? Et si je rencontrais des gens bien, là-bas ? Et si je découvrais une famille qui me ressemble ? Et si la louve m'oubliais, alors que moi je pars ? Nous pourrions refaire le monde, avec des si, m'avait dit ma mère, un jour ou j'allais mal. Elle avait raison. Je me relevais doucement et fermais les yeux, inspirant profondément. J'avançais d'un pas, hésitant. Était-je vraiment prêt à affronter ce qui m'attendais dehors ?

Je m'ébrouais. Oui, j'étais prêt. J'étais prêt à tout faire pour partir, pour m'éloigner de ce monde. Je levais la tête pour regarder le ciel nuageux du soir. La lune ne ferait pas partit du voyage et les étoiles non plus. J'avais choisi le soir pour que personne ne me voit. Mais il y avait surement quelqu'un qui allait m'apercevoir. Prions pour que ce ne soit pas Daphnée, ou la petite grise. J'avançais encore d'un pas. Espérons qu'Answer puisse s'occuper encore un peu de maman et Aÿka. Depuis que j'étais ici et qu'Answer était venu me voir, je n'étais même pas allé leur dire bonjour. Je m'en voulais un peu, mais j'avais peur que ma mère que fasse des reproches et que je m'énerve. Et qui dit énervement, dit pouvoir. Pouvoir incontrôlable, pour l'instant.

Je baissais la tête. Les feuilles rouges, jaunes, oranges de l'automne me collait aux pattes. Je levais une patte quand une feuille rouge s'en détacha. Un petit sourire illumina mon visage grave pendant un court instant. La louve grise était avec moi-même quand elle était loin. Puis mon sourire devint grimace. Je crois que de ceux que j'ai connue jusqu'ici, c'est la première fois que je m'attache autant. Pas que je n'aimais pas Daphnée. Ou même Aÿka, ou Answer, mais avec elle, c'était différent. Je me sentais apaisé quand elle était prêt de moi. Sa seule présence m'apaisait. Elle était magique.

Je soupirais pour regarder en face de moi. Mon destin m'attendais. Je lâchai un long soupir. Puis-je regardais en arrière. C'était surement la dernière fois que je revenais ici, alors autant que je me grave ce magnifique paysage dans la tête. J'étais au milieu de la route et il ne me restait que quelques pas avant de partir pour de bon. J'inspirais profondément, bloquant ma respiration. Ça allait quand même me manquer. Peut être aurais-je dû aller voir Maman et Aÿka avant de partir pour de bon ? Je me mordis la lèvre. Il était tard, mais peut-être avait-je le temps, seulement un instant, d'aller leur dire... Adieu ? Je secouai la tête. Non, elles allaient vouloir me retenir. J'expirais alors. Il était temps, avant que je ne change complètement d'avis.

Je fis alors le pas - ou plutôt les pas - qui me mènerait à mon destin.
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