Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Quelle bout de tissu bizarre, je me demande vraiment ce que c'est ... [PV Lucian]
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Sam 3 Mai 2014 - 18:56

Tu marches vers les Terres Inoccupées. Mais pour cela, il te faudra traverser la frontière de l’Été. Tu vois des loups qui reviennent de différents territoires, sauf de celui du Printemps. Remarque, c'est pas un coin super, surtout pour ceux qui croiseront Oxymore.

Tu t'arrêtes un instant pour essayer de parler aux loups qui reviennent des Terres Inoccupées, mais en vain. Ils ont tous l'air crevés, et tu n'as pas de plantes sur toi contre la fatigue. Tu préfères les laisser tranquilles. En plus, tu n'as rien d'intéressant à le fournir, tes plantes sont à l'autre bout du Territoire estivale, et tu n'as pas trop envie de survoler les Terres de L’Été pour des choses aussi futiles.

Derrière toi, un estival semble s'approcher. "Drôle de personnage ! C'est quoi, ce truc sur le bout de sa queue ?" penses-tu en voyant le bout de tissu orange accroché au bout de la queue noire du loup.

Tu as les yeux rivés sur le loup, qui d'ailleurs n'a pas parlé depuis que tu l'as vu. "C'est assez mignon ..." penses-tu. Il serait vraiment mignon s'il n'avait pas son truc sur la queue. Et oui, la peluche te rebute un peu, vu sa tête en même temps ...

Puis tu décides d'aller voir le loup beige. Tu n'as toujours pas entendu le son de sa voix, mais tu aimerais bien l'entendre.

_Bonjour ... balbuties-tu, troublée par tes sentiments.
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Sam 3 Mai 2014 - 19:19



Plic ... Ploc ... Ces petits bruits de gouttes d'eau tombant dans une autre surface liquide résonnaient entre ses branches entremêlées. Ces dernières formaient un vaste labyrinthe qui servait de frontière, de délimitation du territoire estivale. Un loup s'y aventurait, connaissant des chemins surs parmi les nombreux qui vous entrainent plus profondément et vous perdent encore et encore. Ses pas se faisaient silencieux, enfin presque, ses griffes recourbées faisaient des petits cliquetis sur le sol parfois rocheux mais n'en faisant aucun sur le sol moue et boueux. Ce loup avait le pelage d'un beige immaculé, humidifié par les gouttes tombant sur lui. C'était un estival, un veilleur de ces terres qui venaient achever sa ronde du jour en parcourant la frontière. Il sortit d'entre les branches, quittant ce labyrinthe végétal. Il leva la tête et regarda le ciel clair. Il sentait de nouveau le soleil sur lui, chose moins évidente et détectable dans le dédale.

Une louve, une estivale se dressait non loin de lui. Il lui lança un regard avant de s'ébrouer, chassant quelques gouttes qui n'avaient pas eux le temps de pénétrer davantage la barrière que lui procurait son pelage contre le froid. Lucian, puisqu'il faut le nommer, s'avança un peu, se dégageant complètement de l'étreinte des branches qui le retenaient encore. Il détailla en silence la louve. Elle avait le pelage gris clair, de beaux yeux bleues dont un caché par une épaisse chevelure noire. Elle possédait une puissantes paires d'ailes, c'était la troisième louve ailée qu'il rencontrait. Il détourna le regard, balayant l'horizon dégagé sur les Terres Inoccupées. C'était bien calme malgré une guerre approchant à grands pas. Le loup beige reposa son regard bleu aux reflets violacées sur l'estivale qui s'approchait de lui, timide et qui le salua. Il garda le silence tandis que la peluche orangée se mit en mouvement, s'approchant d'elle. Reron, tel était son nom, la regarda, la détailla puis pouffa de rire.

- Bonjour, petite créature ailée ! Articula la créature fièrement dressé sur la queue du canin. Quel est ton nom ? Nous ne t'avons jamais encore vu ... Décidément, nous faisons de nombreuses rencontres ces derniers jours, n'est-ce-pas ?

Il s'adressait au loup qui hochait doucement la tête, affirmant de ce mouvement de haut en bas les propos de Reron.
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Sam 3 Mai 2014 - 22:49

L'estival beige te lance un regard puis s'ébroue. Tu trouves ça -encore une fois- mignon mais tu n'en fais pas trop paraître non plus. Il s'avance, tout en se dégageant des branches qui le tiennent prisonnier. Il semble te détailler, toujours dans le plus grand silence. Il détourne son regard violet avant de replonger ses yeux dans les tiens. Tu es légèrement troublée, mais tu fais en sorte que ça ne se voit pas. Pathétique. Tu dois être rouge comme ce n'est pas permis.

Le truc orange sur sa queue se met à bouger, il t'approche. Tu es très étonnée de voir ce bout de tissu bouger tout seul. Ce truc-là te regarde. Il se met à ... à rire ? Une peluche ? C'est pas possible ! Plus étonnant encore, il se met à parler :

- Bonjour, petite créature ailée ! Quel est ton nom ? Nous ne t'avons jamais encore vu ... Décidément, nous faisons de nombreuses rencontres ces derniers jours, n'est-ce-pas ? dit la peluche orange, qui se dresse fièrement sur la queue noire du loup.

La dernière phrase s'adresse au loup, qui acquiesce d'un hochement de la tête.

Quelle ironie ... Une chose qui ne devrait pas parler parle, et un animal qui devrait parler ne parle pas. Mais bon, rien ne devrait plus t'étonner après ça. Tu finis par répondre à la peluche :

_Mon nom est Destiny, guérisseuse estivale. Et vous deux ?

Tu aimerais bien savoir pourquoi le loup reste muet. Vu que la peluche semble sympathique, tu essayes de comprendre, et tu lui demandes :

_Pourrais-tu m'expliquer pourquoi le loup ne dit pas un mot ? Etant guérisseuse, je pourrais voir avec Eonora si nous pouvons nous pencher là dessus.

Effectivement, le Clan estival a la chance d'avoir guérisseurs de chaque côté du Territoire, ce qui est assez pratique.
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Dim 4 Mai 2014 - 11:46



Le loup beige ne regardait plus la louve, fixant de nouveau l'horizon. Il entrevoyait le saule pleureur, seul, au loin. Il n'était qu'une vague forme y ressemblant mais, le canin savait que c'était le grand saule, y étant déjà allé, il le savait. Une douce brise flottait, elle vint caresser le pelage du loup qui ferma à demi les yeux, tandis que son sourire neutralité fleurissait sur ses babines. Ce sourire était toujours aussi faux ... Il ne dégageait aucune chaleur, aucun sentiment, il n'était qu'un sourire forcé en soi, une pâle réplique de ceux que les autres êtres vivants pouvaient faire. Même Reron y arrivait alors qu'il était fait de matières inanimées.


- Mon nom est Destiny, guérisseuse estivale. Et vous deux ? Pourrais-tu m'expliquer pourquoi le loup ne dit pas un mot ? Etant guérisseuse, je pourrais voir avec Eonora si nous pouvons nous pencher là dessus.

La louve était curieuse, ce qui attira de nouveau le regard du canin au pelage beige sur elle. Il gardait en culture cette fleur du silence, cette mauvaise herbe qui grandissait au fil des ans qui s'écoulaient paisiblement.

- Le loup, c'est Lucian, et moi, je suis Reron. Ne va pas croire qu'il est ventriloque ! Je suis une entité bien plus puissante que lui !

La peluche orangée n'aimait pas qu'on confonde sa particularité d'esprit à habiter dans un corps inanimé de nature à une simple peluche que le loup ferait jouer avec sa queue et parlerait. Non, non et non, il ne fallait pas confondre, cela avait le don d'énerver profondément la créature qui tronait fièrement le bout de la queue de l'estival.

- Pourquoi Lucian ne dit pas un mot ? C'est simple. Il s'est promis le silence. Il ne parlera que lorsqu'il se souviendra de ...

Il fut forcer de ce taire, le lupin beige faisant claquer ses mâchoires, imposant le silence à son ami bavard.

- Je ne peux t'en dire davantage, mais, il n'est pas malade. ce silence est né de sa volonté à se taire. Ce n'est qu'une fleur qu'il a fait germer et qui grandit.

Au moins, Reron pouvait lui expliquer cela bien que ce soit tojours vague, mais, il ne pouvait en dire davantage. Dommage, cela aurait fait un sujet passionnant de discussion !
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Dim 4 Mai 2014 - 12:57

Le loup beige, intrigué par ta curiosité, pose encore son regard sur toi. Tu remarque sans peine que le canin garde quelque chose de profond et de mauvais en lui. Ce qui te donne encore plus envie de les connaître, lui et sa peluche orange qui au début te déplaisait. Voila que tu la trouve plutôt amusante et sympathique. Ce n'est pas tous les jours que tu croises une peluche dotée d'un cœur, d'une âme et de la parole !

Puis tu regardes le loup qui t'intrigue et trouble tant ... Il a tant de choses qu'il garde en lui Tu es quelque peu touchée par le loup.

Finalement, la peluche, qui a priori parle à la place de son compagnon, reprend la parole :

- Le loup, c'est Lucian, et moi, je suis Reron. Ne va pas croire qu'il est ventriloque ! Je suis une entité bien plus puissante que lui ! lance t-il.

Tu émets un petit rire amusé. Cette peluche a un humour assez sympa, que tu apprécies. Au moins, maintenant, tu es tout à fait sûr que la peluche est bien vivante, et que ce n'est le loup qui veut le faire parler. En plus, jamais la guérisseuse n'a entendu parlé d'un loup ventriloque !

Tu regardes le loup dans le profond de ses yeux, essayant de percer son secret. Ce qui serait -apparemment- difficile.

Puis la peluche tente de t'expliquer le silence de son ami.

- Pourquoi Lucian ne dit pas un mot ? C'est simple. Il s'est promis le silence. Il ne parlera que lorsqu'il se souviendra de ...

Le loup beige condamne la peluche au silence pour cette phrase. Il claque des mâchoires. Destiny se demande vraiment ce que ce loup cache.

- Je ne peux t'en dire davantage, mais, il n'est pas malade. ce silence est né de sa volonté à se taire. Ce n'est qu'une fleur qu'il a fait germer et qui grandit.

Tu comprends bien. Ton manque d'envie de parler vient d'un fait similaire, en réalité. Toi aussi as été amnésique pendant quelques temps, tu ne voulais jamais parler, mais pas à la même extrêmité que Lucian. Tu te reconnaît dans le loup silencieux.

_Je vois ... dis-tu. Tu laisses passer un petit instant, avant de reprendre : J'ai vécu la même chose. J'ai été longtemps amnésique, à mon arrivée ici, tout comme toi. dis-tu, cette chose à l'intention du loup, et non de Reron.
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Dim 4 Mai 2014 - 13:37



La vie ... Un brin de bonheur. Tant de choses animaient le regard de la louve, la rendant plus vivante que le loup ne l'était. Elle semblait être tellement vivante que le loup l'enviait un peu, bien que ce sentiment reste quelque peu inerte au fond de lui. Il ne quitta pas son regard, comme si il était aspiré dans tout ce débordement d'énergie, de vie, choses qui n'étaient guère présentes dans le sien. Son regard pouvait devenir fabuleux et magnifique, si la vivacité y résidait mais, il n'avait que pour lui la neutralité, le manque profond de sentiments qui laissaient ses pupilles vides.

- Je vois ... J'ai vécu la même chose. J'ai été longtemps amnésique, à mon arrivée ici, tout comme toi.
Dit-elle à l'intention du loup au pelage sablonneux.

Amnésique ? Lucian ne l'était pas, non, loin de là. Il était piéger dans son passé fait de bonheur puis d'infortune avant d'être celui plus calme à l'arrivée sur ces terres. Il hocha de droite à gauche la tête, lentement. Il la fixa de nouveau, penchant la tête sur la coté. Reron traduisait alors les paroles du loup aux babines inanimées.

- Lucian dit qu'il n'est pas amnésique. Il se souvient de ses joies, de ses peines et de ses malheurs depuis qu'il est en âge de s'en rappeler. Ce silence lui vient que de sa volonté propre de se taire.

La peluche orangée fixait la louve. Il l'aimait bien comme il ne l'aimait pas. Quelque chose en elle lui dérangeait ... mais quoi ? Quelle question stupide. Destiny n'avait pas encore pleuré ! Reron aimait voir les visages en peine des louves ainsi que des loups, c'était sans doute pour ça qu'il ne l'aimait pas. Il fallait y remédier mais pas tout de suite, son heure viendra aux pleurs mais plus tard, là, le loup beige était focalisé sur elle et, la créature aurait des ennuis si elle tentait quoi que se soit, chose qu'elle ne pouvait se permettre.
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Dim 4 Mai 2014 - 15:30

Lucian hoche la tête de gauche de droite en signe de négation. Tu es un peu confuse. Tu as du mal comprendre ce que Reron t'a dit. "Il ne parlera que lorsqu'il se souviendra de ...". De quoi ? Cette question-là, Lucian ne veut pas que tu en connaisses la réponse, et sa peluche est condamnée a silence sur le sujet. Tu ne peux pas l'aider, tu ne peux rien faire. Toi qui es guérisseuse, qui es censée pouvoir aider les autres.

Tu ne peux rien faire.

Cette idée te déplaît, t'énerve. Mais, pourtant, tu ne pleureras pas. Tu n'as cette nature-là. Pourtant, on dirait que cette nature manquante chez toi déplaît à Reron. Mais, si quelqu'un doit un jour réussir à la faire pleurer, ce n'est pas la bestiole en tissu orange.

Reron finit par traduire ce que Lucian voulait dire :

- Lucian dit qu'il n'est pas amnésique. Il se souvient de ses joies, de ses peines et de ses malheurs depuis qu'il est en âge de s'en rappeler. Ce silence lui vient que de sa volonté propre de se taire.

Mais, dans ce cas, de quoi ne se rappelle t-il plus ? Cette question sans réponse te tourmente. C'est limite si ça ne t'attriste pas. Tu sens

_Mais, alors ... s'il n'est pas amnésique, pourquoi dis-tu qu'il faut qu'il se souvienne de quelque chose pour qu'il reparler ? Ne te sens pas obligé de me répondre, je peux comprendre que cette question vous gêne, toi et Lucian.

Tu voudrais tant connaître Lucian, entendre sa voix, lui parler, être son amie ... voir plus ...

Mais non. Tu sens que Reron ne t'aime pas, et Lucian n'a pas l'air de vouloir le contredire. Tu n'as pas beaucoup d'amis en ces terres estivales, que tu ne pourrais pourtant jamais quitter. Tu les aimes, même si ça n'est pas réciproque tu ne peux pas t'empêcher de les aimer.

Tu sens que ta tête heureuse passe à l'état de tristesse.
Toi qui disais ne pas pleurer par la faute de Reron, tu te contredit seule.

Tu pleures.

Tu aimerais parler, dire tout ce que tu as sur le cœur, mais à quoi parler à des gens qui ne t'aiment qu'à moitié ? Tu satisfait Reron en pleurant, ce qui te déplaît, mais tu ne peux pas t'arrêter

"Stupide louve, t'as fini de chialer comme une idiote ? Arrête ça !" te dis-tu.

En vain. Il te semble impossible d'arrêter, alors que tu pleures si peu d'habitude, tu pleures un jour sur deux en ce moment. Tu finis par réussir à balbutier :

_T'es content, maintenant ? Je vois pas pourquoi ... tu t'interromps, hésitante ... Je t'aime, Lucian, alors que tu ne m'apprécies pas ... et moi qui pensait que t'ouvrir mon coeur suffirait ... encore faudrait-il que tu veuilles de moi ...
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Dim 4 Mai 2014 - 16:08



Une rafale de vent balaya ces terres. Les branches se mirent à faire du bruit, dérangé par le souffle de vent qui osait les troubler dans leurs léthargies profondes. Les deux canidés avaient le poils dans le vent, ondulant doucement sous cette caresse quelque peu glaciale. Le jeune mâle regardait toujours la louve, il l'aimait bien, enfin, il supposait. Il ne pouvait lui en dire davantage. Il ne se souvenait pas ... Il devait la retrouver avant de pouvoir parler, en entière, sinon, il trahirait sa propre promesse. Il devait la retrouver. Cependant, son absence de réponse attrista profondément la guérisseuse qui, tel la cascade de Nienor, des larmes coulèrent sur ses joues grisées. Les oreilles du canin se baissèrent.

Lucian s'avança vers la louve, et vint se coller à elle. Il essayait de réconforter Destiny, ne comprenant pourquoi un tel changement. Elle devait être fragile moralement et, son absence de réponse couplée à son silence vis-à-vis de ce qu'il recherchait avaient du l'affecter énormément. Il laissa couler son regard vers Reron qui souriait face à un tel spectacle pathétique, chose qui le réjouissait à chaque fois. cependant, en sentant le regard de son compagnon, la peluche orangée laissa son sourire niais disparaitre, prenant un air pus grave, plus compatissant, enfin, il essayait. Pourquoi se retrouvait-il toujours à faire de telles grimaces ?

- Lucian t'aimes bien, bien qu'il sache pas ce que cela signifie. Et puis, nous ne pouvons te dire de quoi il doit se souvenir mais, c'est quelque chose de très important.

Le canin beige fit une lèche sur la joue de la guérisseuse estivale qui pleurait toujours. Il se décolla de contre elle, se ravançant vers les branches agitées par le vent. Il posa son regard sur ses dernières, les détaillant en silence. Que devait-il faire ? Il n'en savait rien, peut-être devrait-il reprendre sa ronde sur les terres estivales ? Devait-il rester un peu avec Destiny ? Il n'en savait rien.
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Mar 6 Mai 2014 - 12:02

Un vent froid vient t'alourdir encore le cœur. Ce vent froid, dans lequel tu as trouvé, il y a deux ans de cela, ton amant mort. Tu t'étais laissé porter dans un désert de silence, de sang, et de douleurs, plus affreuses les unes que les autres. Mais ce temps est révolu.

Pourtant, la tristesse, elle, n'est et ne sera jamais révolue. C'est un sentiment affreux pour celui qui la ressent, et pourtant, jamais personne ne vivra sans jamais être triste. Pourtant, nos amis peuvent l'atténuer. C'est ce que tu comprendras dans les paroles de Reron, la peluche orange, et Lucian, le loup aux cheveux violets.

Les oreilles de ce dernier se baisse lorsqu'il voit tes larmes. Il se colle à ton pelage, tu restes indifférente, car tu sens son incompréhension. Reron, qui souriait bêtement jusque là, prend un air compatissant.

- Lucian t'aimes bien, bien qu'il sache pas ce que cela signifie. Et puis, nous ne pouvons te dire de quoi il doit se souvenir mais, c'est quelque chose de très important. explique Reron

Bah tiens, comme si tu ne t'en étais pas rendue compte ! Parce que s'il faut qu'il se rappelle pour qu'il puisse parler, forcément que ça dot être important. Tu ne leur fait pas savoir que cette pensée t'agace.

Et Lucian, lui, ne reste pas à tes côtés longtemps. Il se content de te lécher la joue, avant de se décoller de ton pelage. Peut-être qu'il pense qu'il t'agace.

Mais non. En réalité, tu l'apprécies, plus comme au début, mais, en tant qu'ami, tu l'apprécies beaucoup.

Il repart vers les branches, perdu dans ses pensées d'après la tête qu'il a. Il ne sait pas quoi faire pour t'aider, mais, tu ne voulais pas l'empêcher de faire son travail. Tu le regardes faire.

Tu sèches tes larmes, pour toi, mais aussi pour qu'il soit moins perdu. Tu ne sais pas si tu veux qu'i soit là ou pas.
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Dim 11 Mai 2014 - 12:17




Devait-il s'en aller ou rester aux côtés de la louve ? Le canin au couleur beige et à la longue chevelure violettes attachée en une natte, ne savait plus quel choix faire. Cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas retrouver à choisir une telle possibilité plus qu'une autre. Il reposait son regard terne sur la louve qui ne bougeait plus non plus. Elle était comme lui, incapable de savoir ce qu'elle voulait. Sa compagnie ou rester seule ? Tel devait-être ses choix. L'estival réfléchissait à une possibilité, il était moins perdu car, la jeune louve avait sécher ses larmes, elle devait aller un peu mieux. Il laissa glisser son regard sur la peluche trônant fièrement sur le bout de sa queue. Cette dernière comprit le message et dans un soupire et se tournant vers la guérisseuse estivale, il lui demanda :

- Veux-tu venir avec nous ? Nous devons encore vérifier si personne d'indésirable ne traine sur nos frontière.

Cette proposition permettrait à la louve d'être avec eux, et, à Lucian d'être à ses côtés tout en continuant sa tache de veilleur. Ce n'était pas facile, parcourir les terres estivales à longueur de journée, chasser les étrangers en montrant les crocs et en employant la force ... Il devait être un gardien implacable, chose qu'il était, après tout, il faisait abnégation de ses propres sentiments. mais, il n'était pas le plus à plaindre. Les chasseurs devaient ramener la nourriture du Clan ou ils recevraient une sentence pour ne pas l'avoir fais, les soldats devaient se battre en première ligne en cas de guerre, etc. Il n'était pas le plus à plaindre mais aucun de ces rangs n'étaient plus difficile que celui de guérisseurs. Certes, ils ne se battaient que rarement, certes ils n'avaient pas l'occasion de chasser ou de faire des rondes, mais, c'était entre leurs pattes que reposaient certaines vies. Ils étaient les garants du bien être de leur meute respective. Ils côtoyaient la vie et la mort dans un même lieu ... Les jours ne devaient pas être toujours aussi facile que ceux de Veilleur. Mais le métier de Tueur devait être plus facile que guérisseur, après tout, si on est tueur, c'est que l'on aime tuer et le sang, ainsi qu'atteint de folie. A cette pensée, il revit le visage ensanglanté et ricanant d'une louve au pelage beige. Un frisson le parcouru tandis que la peluche sursautait, captant sa pensée. Elle se pencha et caressa la tête du loup.

- Ne penses plus à elle ...

"Elle" n'était qu'un sombre souvenir qui les pourchassait tout deux ... Ils posèrent leur regard sur la guérisseuse estivale. Devraient-ils lui en parler ? Sans doute si elle venait à poser la question en voyant leur réaction.
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Ven 30 Mai 2014 - 15:22

- Veux-tu venir avec nous ? Nous devons encore vérifier si personne d'indésirable ne traine sur nos frontière.

Hum ... Pourquoi pas ? Tu ne t'es pas promené sur les terres depuis longtemps. En plus, tu pourrais te dégourdir les pattes en marchant. Ça changera de rester tout le temps dans ta tanière. Tu acceptes l'offre d'un signe de tête. En plus, Lucian pourra accomplir sa tâche sans te laisser derrière. C'est donc une excellente idée.

Lucian se met soudain à frissonner, et Reron sursaute

Que leur arrive t-il ? Étranges personnages, ces deux là ... Très étranges ...

Reron se penche alors pour caresser la tête de Lucian, qui semble bouleversé.

- Ne penses plus à elle ... dit le bout de tissu orange.

Elle ? Sûrement la cause du silence du lupin. Très intriguée, tu n'en peux plus, tu veux lui demander de quoi ils parlent.

_Je sens que vous cacher un lourd secret. Trop lourd ... Et il n'est pas bon de tout garder pour soi. Il va falloir que tu parles un jour ...
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Ven 30 Mai 2014 - 19:55



Trop tard. la louve avait remarqué le frisson du grand loup beige ainsi qu'elle avait entendu les propos de la peluche orangée. Ils étaient en quelque sorte démasqués et leur secret jusqu'à présent si bien gardé, semblait devoir être révélé aujourd'hui. Les deux compères lancèrent en même temps un regard au ciel. Les Dieux devaient avoir décidés que ce souvenir troublant devait être libéré de leurs épaules pour être partagé avec la guérisseuse ...

- Je sens que vous cacher un lourd secret. Trop lourd ... Et il n'est pas bon de tout garder pour soi. Il va falloir que tu parles un jour ...

Elle n'avait guère tord. La parole pouvait soulager bien des âmes en peine et partager ses lourds secrets avaient dont de vous aider dans l'affrontement de la suite des évènements qu'ils entrainaient, du moins, c'est ce que croyait les deux compagnons de voyage. La peluche soupira et, dans un entendement silencieux, elle s'adressa à la louve, tandis que le loup beige retournait sur les terres estivales en la compagnie de la lupin au pelage gris.

- Nous ne venons guère de ces terres. Nous faisions partis d'une Tribu vivant sur des Terres désertiques. Commença Reron. Nous aurions pu vivre heureux, enfin, Lucian du moins. Mais né d'un union infâme, il devint la proie de bagarres et de persécutions. Nous nous sommes rencontrés après l'une de ces brimades. Nous nous sommes liés pour ainsi dire puis, ensemble, nous avons quitté cette Tribu, laissant derrière nous une des soeurs de Lucian ...

Le loup beige traversa un petit ruisseau, remontant sur la berge gadouilleuse. Il aida la louve à monter sur l'espèce de petit ilot où il se trouvait.

- Elle était particulière, haissant les Dieux et à la démence qui la rongeait, nous l'avons laissé derrière nous et ce fut notre plus grande erreur. Ses ténèbres s'embellirent et, depuis ce triste jour, elle ne cesse de nous poursuivre, jurant notre mort ... Articula la créature orangée, dans un ton lent et grave.

Les deux compères posèrent leurs regards sur la louve.

- Elle ne veut plus que notre peau. A chaque fois que nous la voyons, nous sentons la faux des Morts sur notre gorge, prête à nous la couper pour nous faire trépasser.

Reron finissait ce récit bref d'explication mais, qui en disait plus que le canin au pelage beige aurait voulu que la guérisseuse sache.
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Sam 31 Mai 2014 - 18:34

Reron soupire, et, dans un silence, il s'adresse à toi tandis que tu suis les deux compères. La peluche orange prend alors la parole, répondant à ta question. Tu sens que l'histoire risque d'être longue ...

- Nous ne venons guère de ces terres. Nous faisions partis d'une Tribu vivant sur des Terres désertiques. Nous aurions pu vivre heureux, enfin, Lucian du moins. Mais né d'un union infâme, il devint la proie de bagarres et de persécutions. Nous nous sommes rencontrés après l'une de ces brimades. Nous nous sommes liés pour ainsi dire puis, ensemble, nous avons quitté cette Tribu, laissant derrière nous une des sœurs de Lucian ...

Tu te reconnais en cette histoire, et un frisson te parcourt. Ton père n'était qu'un infâme tyran, et ta mère ... disons qu'elle t'a eu "accidentellement". En effet, ton père prétendait avoir tous les droits qu'il désirait, toutes les louves ... Et c'est d'un viol que tu naquit. Sombre histoire ... Après que ta mère t'ai allaitée, ton père n'avait plus besoin d'elle, tu étais assez musclée; il la tua sous tes yeux et vira une autre louve qui avait pleuré sa mort. Tu décida de changer les choses et de tuer ton père, qui ne pourra faire autrement que de te léguer sa place de chef. Lorsque tu as pris la tête de ton Clan, tout allait mieux ... jusqu'a la veille de ton arrivée sur Four Seasons. mais autant ne pas s'attarder sur une si affreuse histoire.

Toi aussi avait laissé ta soeur derrière toi : Désirée. Sauf qu'elle, elle était morte. C'est différent.

Toi et Lucian, vous traversez un ruisseau. Lucian t'aide à monter sur l'espèce d'îlot boueux.

- Elle était particulière, haissant les Dieux et à la démence qui la rongeait, nous l'avons laissé derrière nous et ce fut notre plus grande erreur. Ses ténèbres s'embellirent et, depuis ce triste jour, elle ne cesse de nous poursuivre, jurant notre mort ... continue le compagnon du loup d'un ton grave et lent.

Tu as la chance d'avoir toujours eu une sœur aimante, toi. Pas une sorte de "psychopathe". Et peut-être était-ce mieux qu'elle ne soit pas venue avec son frère. Les dieux, ou plutôt vos ancêtres, sont trop importants pour vous, elle n'aurait pas apprécié votre vie.

En plus ... les loups tarés, c'est pas ton trip.

Les deux autres posèrent leurs regards sur toi.

- Elle ne veut plus que notre peau. A chaque fois que nous la voyons, nous sentons la faux des Morts sur notre gorge, prête à nous la couper pour nous faire trépasser.

Ah, parce que là, il y a une folle dingue en liberté sur les Terres de l'Eté ? Super ... Mais tu ne sais pas si elle est là vivante ou bien sous forme d'esprit.

Tu prends soudain un ton grave, peut-être à cause de la ressemblance de vos passés -du moins, pour ce qui est de vos sœurs-.

_Je comprends ... Moi aussi, j'ai dû fuir mes anciennes terres en laissant ma sœur derrière ... commences-tu Et je ne souhaite à personne de vivre ça ...

Tu aimerais bien la voir, sa sœur. De toute façon, elle ne peut pas être plus dangereuse que ta sœur quand elle se métamorphosait en diable. Rien n'était plus dangereux qu'elle.

Puis la question qui t’interpelle depuis tout à l'heure demande à sortir. Non mais c'est vrai, elle es vivante ou elle les hantes sous une forme d'esprit ?

_Et sa sœur, elle est en vie et vous poursuit sur Four Seasons, ou elle la hante sous forme spirituelle ?
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Espèce : Hybride loup/chien
PUF * : Quelqu'un
Féminin
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Date d'inscription : 26/07/2011
Âge : 29
Ta localisation réelle : Quelque part entre rêve et réalité

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Sam 27 Sep 2014 - 14:23

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Wood
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Wood
Espèce : Loup/louve
PUF * : TheGoldenSwan sur Deviantart
Masculin
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Date d'inscription : 06/03/2014
Âge : 21
Ta localisation réelle : Devant mon ordinateur

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Mer 1 Avr 2015 - 18:33

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