Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Dans l'aurore des morts, mélancolie tu m'habites [PV Aralion]
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Jeu 1 Mai 2014 - 2:30




Deux jours. Une éternité. J'errais sans but. Je n'avais plus la force d'hurler, ni même de pleurer et encore moins de faire quoique ce soit d'autre. Mes pas m'amenaient où bon leur semble et je ne m'en souciais guère. Peu importe où j'allais, je ne pourrai jamais la retrouver, jamais plus sentir son odeur, jamais plus entendre sa voix. Aujourd'hui, plus que jamais auparavant, j'aurais fait n'importe quelle bêtise juste pour qu'elle me gronde... au moins elle aurait été avec moi. Ce qu'elle pouvait me manquer.

Son absence laissait comme un vide dans mon corps, un trou béant que même tout l'or du monde ne pourrait remplir. Je me sentais totalement dévastée, je n'arrivais pas à y croire. C'était si imprévisible, je n'étais pas préparée, je ne le serrais jamais. On ne pouvait tout simplement pas survivre à ça. Elle me manquait tellement. J'avais commencé à m'isoler peu à peu et cela inquiétait mon père. Il ne disait rien, mais je pouvais lire la tristesse dans son regard, il ne voulait pas que je souffre. Mais comment ignorer ce trou dans mon âme... je ne pouvais pas.

J'avançais tête basse, je fixais le sol sans vraiment le voir. Je n'avais pas envie de m'enthousiasmer des couleurs des feuilles qui craquaient sous mon poids. Je ne voulais pas sourire, je ne voulais que ma peine s'en aille, sans elle tout cela n'aurait plus aucun sens. Sans ma douleur ce serait comme si tout cela n'importait pas, comme si tout cela était normal, mais ça ne l'était pas.

Le vent soufflait avec force dans mon dos, comme s'il avait voulu me forcer à avancer, à aller de l'avant, mais je ne voulais pas. L'inconnu sans elle... je ne pouvais tout simplement pas. Plus rien n'avait de sens. Désorientée était le seul mot pouvait décrire ma situation. Désorientée et seule. Je ne voulais pas être seule, j'aurai voulu qu'elle soit là juste à côté de moi, qu'elle me gronde puis qu'elle me lèche la joue avant de fermer les yeux pour dormir. J'aurais tellement voulu retourner en arrière. Je n'arrivais pas à voir comment continuer sans elle.

Je finis par m'asseoir sur une pierre plate. Je sentais l'humidité de la rosée qui mouillait mes pattes, mais ça ne changeait rien. Le vent et la rosée ne pouvait rien contre ma douleur. Malgré moi, je levais la tête pour regarder l'horizon, pour me plonger dans les couleurs du jour naissant. Je m'imaginais qu'elle était là à mes côtés, qu'elle me faisait un câlin. Les yeux fermés, je profitais de l'instant de répit que m'offrait cette image, mais si je savais qu'elle n'était pas réelle. Dans l'image il y avait ma mère, c'est tout ce qui comptait.

Un bruit attira soudain mon attention. Un pas léger. Un craquement de feuille. Je relevais quelque peu les oreilles. Je voulais l'entendre encore. Sans réfléchir je me redressais en me retournant.

- Maman...

C'était impossible. Ça ne pouvait être elle, mais j'aurai tellement voulu y croire. Je me laissais tomber sur le sol, la tête entre les pattes. Le vent soufflait dans mon pelage faisant danser mes poils argenté. La mélancolie habitait tout mon être.


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Jeu 1 Mai 2014 - 15:55

J'étais partis en chasse. J'avais trop la dalle. Et aucun lapin ou gibier à l'horizon. Il était tôt, c'était l'aurore. Il y avait pas mal de vent et cela m’ennuyais un peu. Je n'aimais pas le vent. Ça faisait voler mon toupet et cela ne cacher plus mes horribles yeux vairons. Ouais, j'ai des complexes, c'est vrai, et alors ? Me dites pas que vous en avez pas, c'pas vrai. Bon, bref. Je chassais, enfin... J'essayais, quand soudain, un craquement dans les feuillages. Je me tapis dans l'herbe, prêt à bondir, tel un guépard. Et là, BOUM. C'est ... Comment vous décrire ce que je vois à cet instant ? Un oiseau. Je sais pas trop ce qui me retient de le bouffer. Sa tête bizarre, ses plumes multicolores ? Ou bien son énorme taille. Il faisait ... Je sais pas, moi. La taille d'un arbre, au moins ! Enfin, je dis cela, mais j'exagère peut-être un peu. L'oiseau m'observait de ses grands yeux dorés. Je me relevais, la queue entre les pattes. Il ouvrit le bec, surement pour m'avaler ! La terreur me prit et je partis en courant, le plus vite possible et le plus loin, surtout.

Mais c'était quoi cette bestiole de malade ! J'en avais jamais vu avant ! Je courais comme jamais je n'avais couru auparavant. Le vent fouettait mon visage et je me sentais complètement abasourdie. Puis soudainement, je trébuchais (achetez-moi des lunettes, c'est urgent) sur un gros cailloux et je tombais, roulant comme une grosse patate. J'atterris dans un gros tas de feuille avec un horrible craquement. Je me relevais, sonné. Ma tête me faisait sacrément mal, tout d'un coup. Puis j'entendis une petite voix :

« Maman... »

Je soupirais en roulant des yeux. Je sortis du buisson et vis une petiote toute grise, l'air anéantit. Ah. Quel moment délicat. Elle venait de perdre sa mère. Raison de plus pour la remballer. Pas besoin d'une gamine attristée, j'avais d'jà assez de problème comme-ça. Je m'assis et l'observais sans émotion. Puis je dis durement :

« Ai-je l'ai d'être ta mère ? »

Je soupirais d'exaspération. Nan, sérieusement, j'avais l'air d'une meuf, moi ? Je me couchais, mon visage en face du sien et dis de nouveau :

« J'pas d'gosse, j'suis pas une meuf (nan mais allo, quoi, je sais pas où tu vois les organes femelles chez moi) et en plus, avoir une petite fille aussi... Laide. Nan, franchement, j'peux pas être ta mère. »

Et bam. Comment être méchant pour qu'elle se casse pour aller pleurer ailleurs. Bon, okay, j'y ai été fort, la pauvre chérie, elle est pas si laide que cela. Elle est même plutôt mignonne, avec ses oreilles pendante. Un petit sourire en coins orna mon visage indifférent et repartit quelques secondes après. Mon estomac grogna alors, fort. Merde. J'avais encore faim.
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Liya
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Sam 3 Mai 2014 - 2:31


Ce fus un mâle marron qui sorti des buissons. Il avait quelques feuilles mortes accrochées dans son pelage et son air n'était pas franchement amical. Mais cela ne me dérangeait pas, je n'en avais rien à faire, il n'est pas ma mère alors à quoi bon lui parler. Je restais immobile, je n'avais pas envie de me lever pour l’accueillir, ni même l'envie de partir. Je voulais juste qu'il passe son chemin et me laisse toute seule. Visiblement ce n'était pas son intention puisqu'il s'assit juste devant moi avec son air bête, charmant.

-Ai-je l'ai d'être ta mère?

Non. Il devait bien le savoir, je ne voulais pas me donner la peine de répondre à celui là. Ma mère, elle, n'aurait jamais été désagréable avec quelqu'un, jamais. Mais ce loup... il ne se gênait pas pour être bête. Je soupirai mollement, à quoi bon ce disputer avec lui, il n'en valait pas la peine. Pas besoin d'être désagréable en posant une telle question... ma peine était déjà assez grande, je n'avais pas besoin que les vivants commencent eux aussi à me faire du mal. Tout sauf ça m'était nécessaire.

Il baissa la tête à ma hauteur, sans pourtant s'étendre sur le sol. Il conservait sa supériorité physique, mais je n'étais pas assez alerte pour me soucier d'un tel détail. En même temps, il soupira l'air exaspéré. Il pouvait bien faire tous les bruits de son choix, adopter toutes les postures du monde, je n'en avais guère. J'aurais juste voulu qu'on me laisse tranquille avec ma douleur, qu'on me laisse rejoindre ma mère en paix. Qu'on me comprenne...

-J'pas d'gosse, j'suis pas une meuf et en plus, avoir une petite fille aussi... laide. Nan, franchement, j'peux pas être ta mère.

Même ses commentaires déplacés sur ma personne ne m'atteignaient pas. À quoi bon me débattre pour ce qu'il pouvait penser de moi, ça n'avait pas d'importance. Rien n'avait d'importance. Il pouvait bien dire tout ce qu'il voulait sur moi, tant qu'il n'attaquait pas ma mère ou le reste de ma famille, mais surtout ma mère.

Mon premier réflexe fut de ne rien répondre et de tout simplement fermer les yeux. Je ne voulais plus penser à lui, l'oublier pour me laisser emporter par la douleur. Je voulais rejoindre ma mère, je voulais qu'elle soit auprès de moi. Les yeux fermés, je laissais le vent souffler sur mon visage et faire danser mes longues oreilles pendantes. Le bruit du vent chassait mes pensées, chassait tout le reste, sauf lui. Lui, il avait l'air déterminé à rester là bien planté sur son derrière pour m'embêter.

Je rouvris les yeux une fraction de seconde, juste assez pour bien le détailler à travers mes larmes. Il avait un pelage en deux teintes de marrons avec des marques plus foncées sous les yeux. Je ne l'avais jamais vu auparavant ou bien que je l'avais oublié, mais cela me surprendrait fort. Levant la tête un peu vers lui, je lui dis d'un souffle :

- Je sais que t'es pas ma mère, elle, elle était la plus gentille. Elle n'aurait jamais été méchante avec quiconque. Toi tu n'es que désagréable.

Je ne voulais pas être méchante avec lui, mais il faut avouer qu'il l'avait quand même un peu cherché. Et puis, je n'étais pas très méchante, j'avais juste affirmé les faits. Je décidais de rester étendu sur le sol, me laissant mollement bercer par le vent fort de la matinée.
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Lun 5 Mai 2014 - 0:10

Elle venait de fermer les yeux, l'air abattue. Elle ne m'avait même pas répondue. Ho, ben merde. Elle avait l'air vraiment triste. Qu'est ce qui lui était arrivé pour qu'elle me réponde pas ? C'est pas comme si j'avais fais ça pour la blesser. 'Fin si, mais pas comme-ça. J'pensais vraiment pas que la p'tiote réagirais comme-ça. Ses longues oreilles pendantes flottaient dans le vent. C'est vrai qu'il y avait plutôt pas mal de vent, par ici. Le champ était immense et encore un peu recouvert de brume. Un magnifique paysage. J'avais toujours le cul part terre et je n'étais toujours pas décidé à bouger. Non, j'pouvais pas la laisser dans sa souffrance. Okay, normalement, j'm'en fou, mais là elle m'fait trop d'peine. Elle est toute jolie - j'ai dis le contraire y a peine deux minutes, mais c'pas grave- et puis... Elle me répond pas. C'est ça qui m'troublais le plus. Qu'elle me réponde pas. Je plissais les yeux. Hm. C'était pas nette.

Elle rouvrit les yeux après quelques secondes. Ses grands yeux bleux étaient remplis de larme. Elle me détaillait d'un air triste. Comme si... Comme si, au fond, elle s'en fichait que j'sois pas sa mère. Bon, en même temps, on m'avait jamais confondue avec une femelle. Bon, si, une fois, à ma naissance, m'avait-on dit. Mais ça comptait pas, j'étais tout petit. Je soupirais et me mordis la joue. Elle avait l'air en piteux état. Je détournais les yeux quand elle leva la tête vers moi. Elle souffla :

- Je sais que t'es pas ma mère, elle, elle était la plus gentille. Elle n'aurait jamais été méchante avec quiconque. Toi tu n'es que désagréable.

J'essaya un petit sourire gêné, mais la p'tite avait d'jà replonger la tête dans ses pattes. Je soupirais longuement, ne le cachant pas à la grise, par terre. Je ne savais pas quoi dire. Elle savait très bien et pourtant... Elle avait quand même appeler sa mère. Comme moi je l'avais fait pendant des semaines entières quand j'avais quitté ma mère. Mais elle, avait-elle décidée de la quitter ? Surement pas. Je fermais les yeux et profiter du vent d'aujourd'hui. Peut-être qu'une chanson... Ou une berceuse... Que sais-je. On m'avait souvent dit que j'avais une jolie voix. Je pourrais peut-être l'aider avec une chanson. Mais la quelle ?

Je me relevais alors, une idée de chanson germant. Je me mis à tourner autours de la petite grise, fermant les yeux, cherchant les paroles que j'avais apprise avec, justement, ma mère. Hm... Réfléchis, Aralion. C'est pour la petite part terre. C'est alors qu'elles surgirent, comme une feu d'artifice. Je m'assis face à elle et j'ouvris la bouche, lâchant une magnifique note aiguë.

« Deux mois au chaud dans son ventre je n'avais besoin de rien, après c’était pas une autre qui m'a donné son sein. Elle m'a tendu sa main dès que j'en avais besoin, quand j'habitait chez elle je n'avais jamais faim. »

Je ne savais pas si la petite avait réagit, j'avais les yeux fermés, mes pattes battant une douce musique, lente, douce, pas comme l'original. Je continuais, reprenant mon souffle :

« Elle a travaillée dure, oui ça j'en suis certain, elle a privée sa vie et ça j'en suis témoin. Oh je l'aime, oh je l'aime tant laisse moi dédier cette chanson pour maman. »

J'ouvris les yeux, lentement, mes pattes toujours en rythme avec la musique. Mon toupet sur mes yeux, il cachait mes yeux rougit par les larmes. Cette chanson me rappellait tellement ma mère. Tellement. Elle me manquait horriblement et je n'osais même pas imaginée ce que cette petite devait endurée. Elle ne pourrait jamais plus revoir sa maman, elle. Je repris lentement :

« On s'est pas toujours compris mais ma foi tant pis, je l'aime et ça tu n'y peux rien. J'eu un petit reniflement ; oh maman laisse moi pleurer pour toi. Jeune femme, regarde un vagabond comme moi. Les ambiances familiales j'suis pas trop avec ça, mais rien ne me plait, si bien que de prendre ma mère dans mes bras est un plaisir... »

Je m'arrêtais. La tête basse, je ne pouvais plus parler, ni chanter, ni rien. Mon coeur aussi était détruit. Je me rendais enfin compte que ma mère comptait plus que tout au monde. J'eu un petit reniflement et je secouai la tête. Décidément... Mes yeux croisèrent ceux de la petiote et je lui souris doucement avant de dire, gêné qu'elle m'ai vu pleurer :

« Désolé. »
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Liya
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Mar 6 Mai 2014 - 5:29


Il tournait autour de moi, j'épiais distraitement ses mouvements. Je voulais savoir s'il allait me laisser seule avec ma douleur ou s'il allait s'acharner à être désagréable avec moi. On aurait dit qu'il dansait avec le vent, mais lui ne partait jamais alors que les brises de vents s'éloignent en emportant avec elles les secrets qu'on leur confie. Pendant un instant, je cru qu'il était parti, mais il s'était au contraire assis devant moi.

- Deux mois au chaud dans son ventre je n'avais besoin de rien, après c’était pas une autre qui m'a donné son sein. Elle m'a tendu sa main dès que j'en avais besoin, quand j'habitais chez elle je n'avais jamais faim.

Il avait une voix douce, un peu aiguë, mais l'ensemble était harmonieux et c'était une véritable mélodie. Je me laissais bercer par le son de sa voix, emporter par les paroles pleines de sens. J'écoutais ce que le jeune loup avait à dire, il s'exprimait à travers les paroles de sa chanson bien mieux qu'il ne l'avait fait jusqu'ici. Je l'entendais battre la mesure du bout de la patte. Un rythme lent et cadencé, un peu comme le battement d'un coeur. C'était beau.

- Elle a travaillée dure, oui ça j'en suis certain, elle a privée sa vie et ça j'en suis témoin. Oh je l'aime, oh je l'aime tant laisse moi dédier cette chanson pour maman.

J'écoutais toujours avec attention, ne perdait aucune de ses paroles. Soudainement, une phrase m'atteignit en plein coeur et je me remis à pleurer silencieusement. Ma mère s'était privé de la vie pour nous, jusqu'à la mort elle-même... elle n'aurait pas voulu que je pleure. Elle aurait voulu que je sois forte et que je souris à la vie comme je l'ai toujours fait. Mais cela me semblait sans importance maintenant qu'elle n'était plus là pour observer mon sourire.

- On s'est pas toujours compris mais ma foi tant pis, je l'aime et ça tu n'y peux rien. Oh maman laisse moi pleurer pour toi. Jeune femme, regarde un vagabond comme moi. Les ambiances familiales j'suis pas trop avec ça, mais rien ne me plait, si bien que de prendre ma mère dans mes bras est un plaisir...

Je l'aime... toutes mes pensées résumés en deux mots. Comme je l'aimais et je l'aimerais toujours. Elle m'avait toujours dit que rien n'était plus pur et éternel que l'amour d'une mère, j'espérais qu'elle avait raison et qu'elle m'aimait toujours de là-haut. Peu importe où elle était, je voulais qu'elle m'aime pour toujours. Mes pensées étaient purement égoïstes, je ne pensais qu'à moi. Je voulais qu'elle soit encore là pour moi, qu'elle m'aime encore, mais qu'avais-je fait pour elle à part être une loupiotte détestable? Rien, je n'avais été qu'un fardeau de plus à porter...

Je me mordis la langue, qui étais-je pour penser ainsi? Ma mère m'aimait et jamais elle ne m'avait fait sentir que j'étais de trop, je n'allais pas lui trouver des tords maintenant. Même si elle me faisait souffrir comme jamais auparavant, je n'avais pas le droit de lui en vouloir, mais c'était plus fort que moi. Je lui en voulais d'être morte, je lui en voulais de m'avoir abandonné.

Je finis par ouvrir les yeux, le loup avait cesser de chanter ce qui me laissais seule avec mes pensées destructrices. Je le regardais, ne sachant s'il me regardait ou pas. Je cherchais à comprendre pourquoi je sentais autant d'émotions dans les paroles de sa chanson, était ce uniquement moi qui était à fleur de peau? Ou était ce aussi à cause de lui? Quelle douleur pouvait-il vivre? Je devais m'ouvrir à lui, lui apporter du réconfort, c'est ce que ma mère aurait voulu. Mon regard croisa le sien un instant et il détourna la tête, fixant le sol.

- Désolé.

Désolé... ce mot me blessait, mais il n'en était pas responsable. Désolé, c'était quand on vient de faire une bêtise et qu'on ne veut pas se faire gronder, pas quand votre mère vous abandonne. Oh maman, je voulais tant la rejoindre pour me blottir contre elle. Oublier toute cette douleur, me laisser bercer par les ténèbres et ne plus en sortir, la rejoindre. Je tâchais de regarder le loup marron, je devais lui dire que ce n'était pas de sa faute, qu'il ne pouvait rien faire pour moi...

- Ne soit pas désolé, ce n'est pas ta faute tout cela. Ma mère n'est pas morte par ta faute. Je ne t'en veux pas d'avoir chanté, c'était magnifique.

Je ravalais ma peine quelques secondes pour me redresser afin de m'asseoir devant lui. J'étirais la patte pour la poser sur son épaule. Tassant sa mèche avec mon autre patte, je voulais pouvoir le regarder dans les yeux, mais je craignais qu'il s'éloigne. Il avait réveiller quelque chose en moi, une certaine volonté de vivre, mais en même temps... c'était si dur. Je lui fis un maigre sourire, à peine, juste pour dire que mes lèvres avaient bougées.

- C'est à moi de m'excuser... je ne devrais pas m'apitoyer sur mon sort comme cela... ma mère ne serait pas fière de moi...

Mes larmes reprirent de plus belles et je me détournais pour me plus le voir, ne plus le toucher. Il me rattachait au monde des vivants alors que ma mère était dans celui des morts. Parler de ma mère me bouleversait, je n'arrivais plus à me contrôler. Je ne contrôlais plus rien depuis sa mort. Même mon don me faisait défaut et il m'arrivait de faire exploser des choses sans le vouloir. J'étais désespérée.
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Jeu 15 Mai 2014 - 23:11




Je me mordis doucement la lèvre, ses yeux croisant de
nouveau les miens. Je me sentais faible d'avoir pleurer comme-ça devant elle. Je sentais le goût métallique du sang dans ma bouche et je m'arrêtais de me mordre, les yeux regardant le sol. Comme si, soudainement, mes pattes devenaient mon centre d’intérêt premier. Je soupirais doucement. Je ne savais pas si cela avait eu, juste une seule seconde, effet sur elle, mais je l’espérais. Parce que quand j'étais triste et que je pensais à ma mère, je chantais cette chanson. Dans ma tête, tout seul.

- Ne soit pas désolé, ce n'est pas ta faute tout cela. Ma mère n'est pas morte par ta faute. Je ne t'en veux pas d'avoir chanté, c'était magnifique.

Je me sentis rougir, un frisson parcourant mon cou. Elle avait trouvée cela magnifique. J'eu un infime sourire, les yeux toujours sur mes pattes. C'était la première fois que je chantais devant une personne. J'estimais qu'elle le méritait. Nous avons tout les deux des difficultés avec nos parents. Elle avait perdue sa mère, moi mon père. Elle ne devait pas souvent voir son père, moi ma mère. Puis je l'entendis bouger. Je relevais doucement la tête. Elle se trouvait là, devant moi, assise. Je voyais la peine dans ses yeux. A mon tour, je me sentis triste. Elle reflétait toute la douleur que je ressentais mais que j'extériorisais. Comme si je me voyais dans un miroir. Je vis alors sa patte, toute petite comparer aux miennes, toute grise, se posais sur mon épaule. Je réprimais un mouvement de recul. Je n'étais pas habituer au contact. Je... Je ne trouvais pas cela désagréable, mais peu de gens me touchait comme elle venait de le faire. Ma respiration s'arrêta quand elle tendit l'autre patte vers ma tête. D'un mouvement doux comme une caresse, elle poussa lentement ma frange vers le côté. C'était comme si elle me déshabiller. J'eu une mouvement de recul. Trop de toucher. Trop d'intimité. Je fronçais les sourcils et me levais, faisant tomber sa patte de sur mon épaule.

Je ne voulais pas la vexer, ni quoique ce soit d'autre, mais son toucher me faisait bizarre. Ses yeux dans les miens, je ne pouvais me détacher de son regard. C'est alors que mon regard se porta sur ses lèvres, qui s'étirèrent un minimum, le temps de rien. Elle avait essayée de me sourire. J'allais dire quelque chose quand je me rendis compte qu'elle voyait mes yeux. Mes horribles yeux vairons et aveugle. Je secouai la tête, remettant vivement ma frange devant mes yeux. Je n'avais pas remarquée qu'elle pouvait me regarder dans les yeux. Ses gestes m'avait tellement perturbé que je n'avais rien vu.

- C'est à moi de m'excuser... je ne devrais pas m'apitoyer sur mon sort comme cela... ma mère ne serait pas fière de moi...

Je baissais les oreilles. La mienne non plus, ne serais pas fier de moi. Encore moins que la sienne, sachant qu'elle est en vie. Je soupirais. Elle avait tout à fait le droit de pleurer. C'était tout à fait normal de pleurer, après tout. Un être cher lui manquait, il fallait qu'elle pleure. Puis bizarrement, c'était comme si elle avait lue dans mes pensées. Elle se mise à pleurer. Mais pas pleurer normalement, si on peut dire que pleurer est normal. Non, pleurer à chaudes larmes. Je relevais les oreilles. Elle venait de se tourner, m'évitant. Heuuuuu. Help, help. Je sais pas quoi faire. Je... Je devrais peut-être la prendre dans mes bras ? 'Fin, je sais pas trop si elle voudra ou pas... Je m'avançais donc vers elle, toujours debout. Je posais à mon tour une patte sur son épaule. Je ne sais pas pourquoi, je n'arrivais pas à passer à l'acte, à la prendre contre moi. Ce n'était vraiment pas mon fort de réconforter les gens. Je fis donc passer ma patte sous sa tête et lui fit relever le menton. Je lui sourit gentillement et je dis :

« Tu ne t'apitoie pas sur ton sort. C'est juste que t'es triste pour ta maman, si j'ai bien comprit. T'en fais pas, surtout, ton secret est bien gardé avec moi ; je soupirais et lâchais son menton, me sentant mal à l'aise : Tu sais, je n'ai plus de mère moi non plus. Mais c'est une histoire compliqué. »

Je me relevais et regardais tout autours de nous. Le soleil se levait lentement et je le sentais briller sur mon pelage. Sans tourner mon regard vers elle, je m'assis. Le vent soufflait doucement. Je me sentais de mieux en mieux dans ce clan. Mieux qu'en hiver, d'ailleurs. L’hiver était trop froid. Alors qu'ici, c'était mieux. Doux, pas trop froid, avec du vent.

« Tu veux marcher ? »

EDIT : Haaaaanw, Shey', désolée, j'ai postée avec Ambre, j'avais pas fait gaffe. T_T
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Liya
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Mar 27 Mai 2014 - 5:26



Il eut un moment de recul quand je déplaçais sa mèche de devant ses yeux. Je ne comprenais pas, j'essayais de comprendre. Ça m'étais difficile puisque je recherchais souvent le contact physique avec les autres. Ma mère nous touchait beaucoup, nous réconfortant d'étreintes et nous donnait pleins de bisous, donc l'affection m'avait appris à rechercher le contact. Peut-être n'étais ce pas le cas du mâle. Je put voir ses yeux vairons une fraction de seconde avant qu'il ne secoue la tête pour les masquer de nouveau. C'était dommage, il avait de si beaux yeux. Je restais détournée de lui après lui avoir parlé, je ne voulais pas qu'il ne voit pleurer à ce point. Je n'arrivais pas à rester sereine. Je n'étais pas en paix avec moi-même. Pas du tout. Je ne voulais pas qu'il me rattache au monde des vivants, c'était trop douloureux pour le moment.

Je senti sa patte se poser sur mon épaule. Son contact était léger, hésitant. Je ne bougeais pas d'un poils. J'étais surprise qu'il vienne vers moi après avoir eut ce mouvement de recul. Je fermais les yeux, respirant le plus calmement possible pour tenter de calmer mes pleurs. Je me sentais un peu ridicule assise dans les feuilles mortes à me faire réconforter par un inconnu. Mais c'était exactement ce que j'avais besoin. Je ne voulais pas des paroles sans fonds de ceux qui me connaissent depuis toujours. J'avais besoin de vrai sentiment, ceux qui ne s'explique pas, mais se vivent pleinement. Son autre patte frôla mon menton délicatement avant de me faire relever la tête. J'ouvris les yeux pour voir son sourire. Un sourire franc et chaleureux. Un sourire qui vous donne envie de continuer à vous battre une autre fraction de seconde juste dans l'espoir d'en voir un autre.

- Tu ne t'apitoie pas sur ton sort. C'est juste que t'es triste pour ta maman, si j'ai bien comprit. T'en fais pas, surtout, ton secret est bien gardé avec moi.

Je lui fis un timide sourire alors qu'il retirait sa patte de mon menton.  Il avait en parti raison. J'étais triste pour ma mère, plus que ça en fait. J'étais tellement anéanti par son départ que ma vie semblait avoir perdu sa saveur. Les couleurs du monde ne valaient plus la peine que je les vois. Le vent ne portais plus les mêmes odeurs. Tout était si différent.

- Tu sais, je n'ai plus de mère moi non plus. Mais c'est une histoire compliquée.

L'aveu de mon compagnon d'infortune me faisait comprendre pourquoi il semblait si bien comprendre ma peine sans que je n'ai les paroles pour les décrire. C'était comme s'il pouvait lire en moi d'un simple regard. Il pouvait tout comprendre. En quelque sorte, il y avait une chose de semblable entre nous... notre douleur. Je fixais mes pattes, comme si leur vision pouvait me faire oublier tout une fraction de seconde. Le mâle se releva, je le vis fixer l'horizon. Je fis de même, le ciel se paraît d'ocre. Le soleil montrait enfin le bout de son nez, chassait la grisaille du matin. Mais avec lui disparaissait la lune, ma chère amie depuis toujours. Je savais que je pouvais toujours compter sur elle même dans les moments les plus sombres.

- Tu veux marcher?

Je me relevais sans un mot. Je ne trouvais pas les bons pour exprimer ce qui devait être dit. Un simple sourire pour le mâle et je me mis à marcher. Vers où. Je ne sais point. Je marchais tout simplement, comptais distraitement mes pas. Les feuilles mortes crissaient sous mes pas, brisant le silence à chacun de mes mouvements. Sans savoir pourquoi, je finis par me mettre à parler. Mon discours était empli d'émotion, j'avais le coeur au bord des larmes.

- Je l'aime ma mère tu sais, sans elle j'ai l'impression que ma vie n'a plus de sens. Tout me semble sans saveur, sans couleur, c'est comme si tout perdait la carte en même temps. Je ne sais plus quoi faire... pleurer ne mène à rien même si à la longue ça finit par endurcir mon coeur qui s'assèche. Mais je ne veux pas oublier d'aimer, parce que ma mère ne l'aurait pas voulu. Ma mère avait de l'amour pour tout le monde... j'aimerais tellement être capable de faire comme elle, de me relever malgré la perte. Elle y est arrivée après tout, pourquoi pas moi? Qu'est ce que je fais de mal?

Je me remis à pleurer. Je ne voulais pas cracher mes états d'âmes comme cela. Mais la digue avait cédée, je devais en parler à quelqu'un, quelqu'un qui comprendrait ce que je pouvais vivre.

- Est-ce que je suis la seule qui a cette impression de vide? Est-ce que tu ressens le même quand tu penses à ta mère? Est-ce que le vide va se combler un jour?

Tant de questions si peu de réponses.

HRP : Je ne peux faire mieux, j'espère que ça t'iras!
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Lun 2 Juin 2014 - 23:34


Elle se releva doucement. A côté de cette petite, je devais faire quoi... Une main de plus ? Je lui souris gentillement, ne sachant si elle m'avait vu. Elle était bien la première qui avait vu mes yeux, alors pourquoi ne serait-elle pas celle qui verrais mon sourire ? Car après tout, elle me faisait pitié. Enfin, non, pas de la pitié. Je comprenait exactement ce qu'elle ressentait et ça me touchais profondément qu'elle se confie à moi de la sorte. On marchait sous le levée de soleil et je voyais ses yeux bleus glaces briller au soleil. Je tournais ma tête et regardais mes pattes, les feuilles bruissant à chacun de nos pas. Le vent soufflait sur nous. Qu'il faisait bon de se trouver là.

- Je l'aime ma mère tu sais, sans elle j'ai l'impression que ma vie n'a plus de sens.

Oui. Oui, je pouvais totalement l'imaginer. Moi aussi j'aimais la mienne et voir qu'elle, elle l'avait perdue pour de bon sans n'avoir rien demander, ça me fendait le coeur. Je soupirais. Elle continua sa tirade.

- Tout me semble sans saveur, sans couleur, c'est comme si tout perdait la carte en même temps. Je ne sais plus quoi faire... pleurer ne mène à rien même si à la longue ça finit par endurcir mon coeur qui s'assèche. Mais je ne veux pas oublier d'aimer, parce que ma mère ne l'aurait pas voulu. Ma mère avait de l'amour pour tout le monde... j'aimerais tellement être capable de faire comme elle, de me relever malgré la perte. Elle y est arrivée après tout, pourquoi pas moi? Qu'est ce que je fais de mal?

Je me tournais vers elle. Elle n'avait rien fait de mal. C'était la vie, c'était ainsi et personne ne pouvait changer ce qui était arriver et ce qui arrivera ensuite. Les larmes se remirent à couler sur les joues de la mignonne petite automnale. Je m'arrêtais de marcher et me mise devant elle. Elle s'était confiée et le masque c'était rompue. J'essayais un sourire. Peine perdue. Sa voix pleine de sanglots remplis le silence du petit matin :

- Est-ce que je suis la seule qui a cette impression de vide? Est-ce que tu ressens le même quand tu penses à ta mère? Est-ce que le vide va se combler un jour?

Je m'assis en face d'elle et lâcha un long soupir. Je hochais la tête. Je détournais alors les yeux. Les miens aussi c'était remplis de larme. Je secouais la tête, dévoilant mon visage et mes yeux. Ma tristesse. Elle venait de se confier, à mon tour de le faire. J'essuyais mes larmes d'un revers de la patte. Puis je retins ma respiration et j'essuyais les siennes d'un geste lent. Je baissais la tête et dis :

« Non, tu n'es pas la seule. Tu n'es pas seule et tu ne le serra jamais. Ma mère me manque énormément et mon père est partit : je fis une petite pause et soupirais ; C'est en partit pour ça que je suis là. Mes origines ne sont pas d'ici. Je suis un métisse. Un mélange d'été et d'hivers. Un magnifique mélange, disent certain, un monstre, disent d'autre. »

Je m'arrêtais et souffla doucement dans l'air doux. Je regardais la louve dans les yeux, sentant mes yeux se remplir de larme que je n'essayais pas d'arrêter cette fois çi. Je secouais la tête, replaçant ma mèche sur mes yeux. Il suffissait. Elle en savait déjà trop. Je repris plus rapidement, cette fois :

« La tristesse ne s'en ira pas totalement, mais elle sera moins forte. Parce qu'il y aura, un jour,  quelqu'un pour te rappeler qu'il y a aussi du bonheur. »

Je regardais de nouveau l'automnale "dans les yeux". Je me sentais terriblement proche d'elle et pourtant, nous en savions peu l'un sur l'autre. J'esquissais un sourire et me relevais. Je me sentais un peu plus libre, de lui avoir dit cela. Si je pouvais aider quelqu'un, ne serais-ce qu'une fois dans ma vie... Sans m'en rendre compte, nous étions proche, a quelques centimètres. J'arrêtais alors de respirer. Je fermais les yeux. Puis je m'approcha un peu plus et, sans attendre, je la prise dans mes pattes. D'abord doucement, de peur qu'elle ne veuille pas de mon étreinte. Puis un peu plus fort, jusqu'à ce que nos corps soient complétement collés l'un a l'autre. Je fermais les yeux, laissant quelques larmes tomber sur mes joues. Je me mis alors à respirer de nouveau. Cela faisait tellement de bien, de serrer quelqu'un qui nous comprenait dans nos pattes. J'ouvris alors les yeux.

Mince ! Qu'est ce que je suis entrain de faire ? Mais... Mais comment ? Je me redressais tout un coup, en alerte. Mais pourquoi avais-je fais ça ? Je repoussais la jeune automnale et dis d'un trait :

« Pardon !! Pardon ! Je suis désolé ! C'est pas ce que je voulais, je voulais pas te faire ça, je te jure, c'était pas ce que je comptais faire, au vraiment, pardon, je m'excuse ! Je... »

Et sans attendre, je partis en courant, les yeux fermés.
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Liya
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Jeu 17 Juil 2014 - 2:47

Je restais là. Montrant mes larmes, montrant ma douleur. Je ne savais plus trop quoi faire, la peine emplissait mon âme. Le mâle me fixait avec son beau regard bicolore, se plonger dans son regard s'était comme plonger dans les couleurs mêmes, dans une infinité de possibilités, son regard était à la fois beau comme l'été et froid comme l'hiver, un mélange de mélancolie et de bonheur. Il soupira, un soupir doux et long, de ceux qui vous rappelle la souffrance de l'âme.

- Non, tu n'es pas la seule. Tu n'es pas seule et tu ne le serra jamais. Ma mère me manque énormément et mon père est partit.C'est en partit pour ça que je suis là. Mes origines ne sont pas d'ici. Je suis un métisse. Un mélange d'été et d'hivers. Un magnifique mélange, disent certain, un monstre, disent d'autre.

Seule. Ce mot résonnait encore dans ma tête. Il avait raison, je n'étais pas seule. Il y avait mes frères et mon père. Et il y avait surement eut bien d'autres jeunes dans ma situation auparavant. Mais pourquoi, malgré tout cela, je n'arrivais pas à me sentir moins seule. Un peu moins depuis que lui était là, devant moi à me fixer avec gentillesse. J'étais seule dans mes sentiments, mais m'ouvrir à lui me faisait voir qu'il était possible de ne pas traverser cette épreuve toute seule avec moi-même. Je devais laisser une chance au temps d'arranger les choses.

J'eus un faible sourire quand il parla de son métissage, si seulement il connaissait le mien, peut-être qu'il se sentirait moins seul au monde de savoir qu'il existait pire que lui dans ce domaine. Ma mère m'avait tout raconté un soir que je n'arrivais pas à dormir. Elle m'avait parlé de sa mère décédée, de son père disparu, de ses frères, de tout. Elle m'avait parlé des clans, de toutes ses haines et ses conflits, mais aussi du bonheur et de l'amour. Elle m'avait fait comprendre que des tous les conflits, toutes les guerres, tant qu'il reste de l'amour et l'espoir les cartes ne sont pas jouées d'avance. Aujourd'hui, mon château de carte s'était écroulé et je n'arrivais plus à jouer moi-même les cartes, je n'étais plus maître de mon destin, j'avais perdu l'amour et l'espoir.

- La tristesse ne s'en ira pas totalement, mais elle sera moins forte. Parce qu'il y aura, un jour, quelqu'un pour te rappeler qu'il y a aussi du bonheur.

Le bonheur... est-ce que cela existait toujours? Est-ce que c'était comme dans les histoires que mon père me racontait quand j'étais toute petite? Dans les histoires de mon père, même si tout semblait perdu le héro gagnait toujours la partie et le bonheur à la fin. Peut-être que la vie c'était comme les histoires racontées à la lueur des étoiles. Peut-être qui sait. Pas moins en tout cas. Je fis un bien maigre sourire à mon interlocuteur qui avait ramené ses mèches devant ses yeux. Il devait se dire que j'en avais assez vu de lui pour le moment.

Il s'avança soudain vers moi et ... il me prit dans ses pattes. Un coup l'instant de surprise passé, je pus me laisser aller. Je sentais sa chaleur contre mon corps, je sentais toutes ses émotions. J'étais bien, trop bien. C'était comme si d'un coup, le bonheur était revenu le temps d'une étreinte. C'était magique et impossible à la fois. Il se recula brutalement, comme s'il réalisait la proximité entre nous. J'aurai voulu qu'il reste là, mais il semblait prêt à prendre la fuite.

- Pardon !! Pardon ! Je suis désolé ! C'est pas ce que je voulais, je voulais pas te faire ça, je te jure, c'était pas ce que je comptais faire, au vraiment, pardon, je m'excuse ! Je...

Il prit la fuite, détournant le regard de moi. Je ne voulais pas qu'il parte, pas comme ça. Il devait savoir que j'avais apprécié son étreinte, qu'il n'avait pas à se faire pardonner. Je me levais d'un bond et parti à sa poursuite, malgré sa taille par rapport à moi je le devançais et vint me planter devant lui, le forçant à arrêter sa course pour ne pas me rentrer dedans. Je restais là, écoutant les battements de mon coeur. Mes larmes avaient tâchées ma fourrure, mais là en cet instant précis, je me sentais vivante. Je sentais chacune des pulsations dans ma poitrine, l'air qui circulait dans mes poumons, c'était enivrant.

- Ne pars pas comme cela, ne soit pas désolé il n'y a rien à pardonner. On ne doit pas regretter les gestes doux. Et surtout, tu ne peux pas partir sans savoir une chose sur moi. Je me tus l'instant d'un battement d'aile de papillon. Moi aussi, je suis une métisse. Mon sang vient de tous les clans, sans omission. Alors, ne croit pas que tu es un monstre parce que sinon que suis-je moi?

Je ne bougeais pas. Je ne voulais pas qu'il réponde tout de suite. Je n'avais pas fini.

- Que suis-je si tu es un monstre? Que suis-je si tu es faible? Que suis-je? Je ne suis rien si on se fit aux autres, mais grâce à toi, je crois, que j'ai décidé que la vie vaut la peine que je la vive même si elle est horrible avec moi, injuste et souffrante. Elle vaut la peine de souffrir et de pleurer. Là, je me sens vivante. Je pris sa patte pour la poser sur mon coeur. Sens-tu les battements dans ma poitrine? Ils me rappellent que je suis vivante et que ça c'est déjà un miracle. Oui, la vie m'a enlevé ma mère, la vie est cruelle, mais peut-être y-a-t'il une raison derrière tout ça, peut-être que le destin a prévu autre chose pour moi. Je ne peux pas savoir si je cesse de lutter pour vivre. Merci de m'avoir rappelé que le combat en vaut la peine. Merci d'être là.
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Sam 26 Juil 2014 - 0:18

https://www.youtube.com/watch?v=C7z7v2648mU

Le souffle court, je courrais le plus vite que je le pouvais. Le matin venait de se lever et je sentais déjà le soleil me taper dans l’œil. Comme la louve m'avait tapé dans l’œil. Je fermais les yeux, courant encore plus vite. Puis soudainement, une odeur. Son odeur. Elle m'avait suivit. Elle m'avait rattrapée. Désemparé, je ralentis jusqu'à m'arrêter. J'ouvris les yeux. Elle était en face de moi, haletante. Plus belle que jamais. Je secouais mentalement la tête. Elle avait l'air... Vivante. Pour la première fois depuis que je l'ai rencontrée, ses yeux brillent. Ses magnifiques yeux bleus. Ma respiration s'arrête. Le temps parait s'arrêter quand elle se lance :

- Ne pars pas comme cela, ne soit pas désolé il n'y a rien à pardonner. On ne doit pas regretter les gestes doux. Et surtout, tu ne peux pas partir sans savoir une chose sur moi.

Ma respiration repartit. Elle ne m'en voulait pas. Ouf. Elle ne m'en voulait pas. Mon coeur ralentit doucement. Les gestes doux. C'est ce qui me manquais. Les gestes doux de ma mère, de mon père, de ma soeur, de mon frère. Et pour la première fois depuis un long moment, je m'étais autorisé à avoir un moment tendre. Un moment doux. Avec une inconnue. Mais quand même. Cela m'avait apaisé, tout d'un coup. Moi qui était si tendu, tout le temps, dans toute les circonstances. Je soupirais. Elle s'arrêta le temps d'une larme. Larme qui roula sur ma joue.

- Moi aussi, je suis une métisse. Mon sang vient de tous les clans, sans omission. Alors, ne croit pas que tu es un monstre parce que sinon que suis-je moi?

J'ouvris de grand yeux. Son sang, tout les clans ? Mais... D'un coup, je me sentais soulagé. Je n'était pas le seul. Nous n'étions pas les seuls, mon frère, ma soeur et moi. Je faillis sourire. Si j'étais un monstre, elle, elle était magnifique. Un magnifique mélange d'hiver, d'été, d'automne, de neutre, un magnifique mélange de printemps. Une fleur qui s'ouvre en hiver. Je fermais les yeux. Ses mots m'apaisaient. Je ne répondit rien. Que répondre ? Rien. Il n'y avait rien à dire. Et puis elle reprit :

- Que suis-je si tu es un monstre? Que suis-je si tu es faible? Que suis-je? Je ne suis rien si on se fit aux autres, mais grâce à toi, je crois, que j'ai décidé que la vie vaut la peine que je la vive même si elle est horrible avec moi, injuste et souffrante. Elle vaut la peine de souffrir et de pleurer. Là, je me sens vivante.

Mon souffle s'arrêta. Grâce à moi ? J'eu un petit mouvement de recul, encore. Moi ? C'était grâce à moi qu'elle avait envie de vivre encore un peu ? J'avais les yeux grands ouverts, prêt à m'enfuir encore.  Ma respiration repartit, rapide et saccadé. Soudainement, sans que je m'y attende, la louve prit ma patte et la posa sur sa poitrine. Mon coeur s’accéléra. Puis de nouveau, tout s'arrêta. Je sentais son coeur. Lentement, comme ébahit, je m'assis face à elle, la patte toujours sur son coeur. Le mien s'accorda au sien. J'ouvris doucement la bouche, mais ne dit rien.

- Sens-tu les battements dans ma poitrine? Ils me rappellent que je suis vivante et que ça c'est déjà un miracle. Oui, la vie m'a enlevé ma mère, la vie est cruelle, mais peut-être y-a-t'il une raison derrière tout ça, peut-être que le destin a prévu autre chose pour moi. Je ne peux pas savoir si je cesse de lutter pour vivre. Merci de m'avoir rappelé que le combat en vaut la peine. Merci d'être là.

"Oui" pensais-je. Oui je les sent. Doux, lent, comme reposés. Je fermais les yeux. Le destin avait prévu notre rencontre. J'en était certain. Cela ne faisait pas longtemps, mais déjà, la petite louve m'apaisée. Ma patte glissa doucement pour se reposer part terre. Je la regardais dans les yeux. "Merci d'être là". C'était plutôt à moi de lui dire ça. A moi de la remercier de m'avoir ouvert les yeux sur mes origines. Puis doucement, je murmurai :

« Tu es magnifique. Si je suis un monstre, tu es magnifique. »

Je fermais les yeux, laissant mon coeur battre lentement. Le soleil montait doucement dans le dos de la louve en face de moi. Puis j'ouvris de nouveau les yeux et soupira :

« C'est à moi de te dire merci. Merci de m'ouvrir les yeux sur mes origines. M'ouvrir les yeux sur tout, en fait. Qu'aurais-je fais, sans t'avoir rencontré ? »

Un tout petit sourire se dessina sur mes lèvres. Je remis ma patte sur sa poitrine, sentant de nouveau son coeur battre en chamade avec le mien. Puis je soupirai et dis :

« Je crois que... »

Que le destin a voulu qu'on se rencontre. Mais non, je ne pouvais pas lui dire ça.

« Que tout le monde va bientôt se lever. »

Je m'approchais lentement d'elle et la regarda dans les yeux. J'enlevais ma frange de devant mes yeux. Ses yeux bleus transpercèrent les miens. A quelques centimètres, je sentais son doux souffle chaud. Je souris et déposai un doux baiser sur son front. Puis je me reculais, debout. Je soupirai doucement et dis :

« Nos chemins se séparent-ils tout de suite, ou le destin a-t-il prévu quelque chose d'autre pour nous ? »

C'était ma façon à moi de lui dire que nous nous reverrons bientôt. Pas tout de suite, mais bientôt. J'en était persuadée.
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Liya
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Dim 27 Juil 2014 - 16:08


Je restais là, immobile. Attendant de voir ce qu’il allait juger de moi après que je lui ai dit tout cela. Je ne voulais pas qu’il fuit à nouveau, j’avais envie qu’il reste là et qu’il me sourit. Il avait un si joli sourire, même s’il était mêlé de larmes. Il enleva sa patte de sur mon corps et je  sentis la chaleur qu’il émanait se retirer en même temps. Ce sentiment de chaleur et de calme s’évaporait rapidement et je ressenti une sorte de manque. Maintenant qu’il ne me touchait plus, c’était le froid de l’aube du jour que je sentais sur ma poitrine.

- Tu es magnifique. Si je suis un monstre, tu es magnifique.


Magnifique. Ce mot résonnait dans mon esprit. Je ne m’étais jamais considéré comme tel et je ne le ferrai jamais. Les fleurs sont magnifiques, le jour est beau, moi, je ne suis que moi. Mais ce mot sortant de sa gueule me fit rougir. Mais il ne put voir mont trouble puisqu’il avait fermé les yeux. Il n’était pas un monstre, jamais il ne le serait. Il était bien trop gentil pour être un quelconque monstre, du moins il n’était pas un monstre d’histoire à faire peur. Je sentais le soleil se lever dans mon dos, ses maigres rayons me réchauffait et faisait sécher mon pelage humide de rosée. Lui, il se baignait de lumière, son pelage prenait des éclats d’or quand le soleil s’y mêlait, c’était tout à fait beau. Un peu comme un trésor. Je souris à cette pensée. Ma grand-mère avait rencontré son amoureux en le voyant bordé de soleil. Il y avait nombre de différence entre les deux histoires, mais c’est le rapprochement que je pouvais faire avec ce que je connaissais de mon passé et de mon présent.  Il releva la tête, me dévoilant l’un de ses yeux. Il me regardait et j’espère qu’il ne verrait  pas la gêne qui tentait mes joues claires.

- C'est à moi de te dire merci. Merci de m'ouvrir les yeux sur mes origines. M'ouvrir les yeux sur tout, en fait. Qu'aurais-je fais, sans t'avoir rencontré ?

Une larme, une seule coula sur ma joue. C’était moi qui devais le rencontrer. Sans lui, je serais encore assise sur mon tas de feuille à appeler ma défunte mère en pleurant à chaude larme. Lui, il avait su tirer un peu de bonheur de moi, m’insuffler un peu d’espoir pour continuer le chemin. Je lui souris timidement. J’étais émue de tout ce qui se passait, c’était comme irréel. Un peu comme quand on se met la tête sous l’eau et qu’on regarde le monde. Bien que ce soit la réalité que l’on voit, elle nous semble si loin qu’elle en devient irréelle. Il mit à nouveau sa patte sur ma poitrine, me ramenant sa chaleur bienfaisante par le même geste. C’était doux et agréable. J’aurai voulu que cet instant dure une éternité.

- Je crois que…

Il laissa sa phrase en suspend le temps d’un soupir. J’attends la suite, curieuse de savoir, mais un peu nerveuse à l’idée de ce qu’il pouvait dire.

- Que tout le monde va bientôt se lever.

La déception faillit se peindre sur mon visage, mais je m’empêchais de soupirer. Il avait raison, mais pourquoi s’en faire. Après, il n’y avait personne qui allait venir me gronder. Les larmes coulèrent sur mes joues à cette pensée. C’était étrange, mais j’aurai tant voulu que ma mère soit là pour me frotter les oreilles en me rappelant de ne pas parler aux étrangers et d’arrêter de sortir la nuit, mais plus jamais elle ne le verrai.

Il s’approcha de moi, doucement, comme on approche un animal apeuré. Il était doux et délicat, il mettait du baume sur mon cœur meurtrit. Il enleva sa franche de devant ses yeux et je pu à nouveau me plonger dans son regard envoutant. Ce regard si beau qu’il me rappelait l’espoir à lui seul. Tout n’était pas perdu. Il s’avança encore un peu et je retins un léger soubresaut de recul. Il était vraiment près de moi et je ne savais pas trop ce qu’il avait comme intention. Il posa un doux baiser sur mon front. Même après qu’il se soit reculé, je sentais la chaleur là où ses lèvres avaient touché mon front.  Il se tenait debout, juste devant moi, à quelques centimètres. Si près que je pouvais sentir son souffle dans mon pelage. Cette distance qui auparavant ne me dérangeait pas me mettait soudain un peu mal à l’aise. L’air chargé d’émotions m’insécurisait quelque peu.

- Nos chemins se séparent-ils tout de suite, ou le destin a-t-il prévu quelque chose d'autre pour nous ?

Je restais interdite une fraction de seconde. Je ne comprenais pas tout à fait le sens de ses paroles. Mais je comprenais clairement une chose, il allait partir et me laisser seule. Seule avec ma douleur et mes angoisses. Seule avec moi-même. J’avais envie de lui crier de rester, de me blottir contre lui et de ne plus jamais m’en éloigner. Mais le destin semblait encore vouloir se jouer de moi, vouloir m’éloigner de ce qui me faisait du bien encore une fois. Mais peut-être que tout cela avait un sens, peut-être que je devais faire quelque chose avant d’avoir le droit de goûter au bonheur. Je cherchais les mots pour exprimer mes sentiments et mes pensées.

- Le destin aime se jouer de nous, mais j’espère qu’il me laissera ma part de bonheur…

Je faillis finir ma phrase, mais je la laissais en suspend. Je ne voulais pas qu’il sache tout ce que je pensais, pas tout de suite. Je me relevais en reculant d’un pas. Je ne savais plus quoi faire. Partir ou rester? Les deux me semblaient de bons choix, mais quoi choisir? Je l’ignorai. Le temps s’écoulait doucement tandis que je réfléchissais à ce que je devais faire. Mon cerveau ne voulait pas que je dise tout, mais mon cœur le voulait. Alors, je le laissais parler à sa manière. Je sentis les effets de mon don qui se réveillait, je fis les feuilles colorées qui se rassemblait pour former un unique mot porteur de tout son sens : toi.

C’était la fin de ma phrase, ce que je ne pouvais m’autoriser à prononcer à haute voix. Je lui souris tendrement, avec toute la gentillesse que je possédais, je voulais qu’il garde cette image de moi, pas celle de la pauvre pleurnicharde. Je voulais qu’il se souvienne de moi comme d’une louve forte et heureuse. Même si mon bonheur battait de l’aile quand il n’était pas tout près de moi. Je reculais d’un autre pas et me retournais pour lui tourner le dos, faisant face au soleil.

- Deux saisons. Je t’attendrai dans deux saisons.

Puis, je parti en marchant lentement profitant des rayons du soleil qui dansait sur mon visage. Je me sentais apaiser, il avait su mettre du baume sur mon cœur comme nul autre auparavant. Il était bon pour moi. Il était lui. Deux saisons.
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Mar 19 Aoû 2014 - 15:38

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