Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 :: HORS-JEU :: Archives Eté Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Who are you? Who am I? I am lost, I am alone. [PV Lucian ]
Invité
Invité
avatar
Mer 23 Avr 2014 - 21:51


Who are you?  Who am I?  I am lost, I am alone.


HS :

Mes pas formaient comme une musique dans se désert sans fin, je ne sais plus pourquoi je suis ici, ni comment j'étais venais, mais une chose de sure, je suis seul, en seul, ça n'a pas vraiment changé depuis toutes ses années. Mes cauchemars avaient changé, il était devenu plus sanglant, et plus dure à supporter, je n'avais même plus envie de dormir à cause de ça. Je n'avais toujours pas dormi et le soleil venait juste de se lever. Le sable était encore froid, mais dans quelque heure se ne sera plus le cas. J'étais confuse, j'avais besoin de quelqu'un pour m'aider. J'aurais bien voulu revoir le loup noir, ou bien le loup beige, mais je ne les avais pas croisés depuis un petit moment, et ça rendait mon cœur de plus en plus lourd.

Ne pouvais plus supportée mon poids et la fatigue était trop forte, je m'écroulais dans le sable. Pourquoi je n'arrivais à rien faire, à ne plus bougé. J'étais comme paralysée un long moment, mes pattes étaient trop lourdes. Je ne savais même plus vraiment pourquoi j'avais décidé de partir faire encore une balade où ça ne me mènerait qu'à des ennuis.

Je commençais à être engloutit par le sommeil, j'essayais tout pour ne pas m'endormir. Il ne fallait pas tout simplement que je dorme, sinon mon horrible cauchemar allait encore venir me hanter. Mais rien n'y faisait, j'avais beaucoup regarder au loin, et essayer de me relever sans succès. Je n'avais pas dormi correctement depuis une bonne semaine, ça ne servait à rien de lutter contre. Je me laissais alors engloutir par les ténèbres.

Dans mes songes, je revoyais encore cette peluche noire recouverte de sang. L'odeur était presque comme réelle. Une lourde respiration s'était fait entendre derrière moi, je me retournais, et le rêve était différent, car il n'y avait personne. J'entendais comme l'eau l'eau tombée sur mon côté, je tournais donc ma tête pour voir ce que c'était, j'avais vu la peluche d'avant pendue à une corde, le sang qui était dessus tombait sur le sol, laissant une flaque rouge.
Au côté de la peluche se trouvait un miroir, lui aussi taché du liquide rouge et cassé sur une grande partie. Je regardais, j'avais vu dans un premier temps mon reflet, puis une ombre était apparue à la place. L'ombre noire dégoulinante d'un liquide écarlate était alors sortie lentement du miroir s'avançant vers moi. Moi, j'étais paralysée à la vue du monstre noir. L'ombre, c'était jeté sur moi, elle m'avait plaquée au sol, me souriant, j'avais alors vu que cette ombre portait une tache blanche à l'œil, sont œil n'avait aucun reflet, il était comme vide de sentiment, comme si le loup était fou. C'était le même loup qui m'avait attaquée dans d'autre rêve, et qui me tuait à chaque fois. Mais avant de pouvoir faire quoi que se soit, le loup utilisait quelque chose de tranchant pour me couper au niveau de la gorge, et le liquide chaud et rouge qui venait de la blessure salissait tout mon pelage noir. Je regardais la bestiole horrifiée qui rigolait, sentant ma vie échappée à chaque seconde de plus, pour enfin ne plus rien sentir, sauf la douleur.

Je me réveillais en sursaut, ne sachant pas trop quoi pensée de se rêve, je me demandais si j'étais encore plus folle qu'avant. Je haletais encore sous le choc, regardant tout de même si je n'avais pas de blessure au niveau de la gorge, je soufflais rassurée quand j'avais senti que je n'en avais pas. Ce rêve était encore pire qu'à l'habitude, plus violent aussi. Je sentais une présence non loin de moi, j'avais alors vu une ombre noire. C'était le loup du rêve qui était finalement venu ? Je hoquetais un moment de terreur, avant de reconnaître un autre loup que je connaissais bien...


© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Jeu 24 Avr 2014 - 18:33



Fatigués ... Les deux compères s'aventuraient dans le désert. Pour beaucoup, ce lieu n'était que chaleur et calvaire, car, l'eau étant rare, il était difficile de rester longtemps debout sous ce soleil de plomb. Pourtant, les deux s'y aventuraient à chaque fois ... Ils étaient épuisés, notamment le loup beige qui laissait pendre sa langue de sa gueule. Non, il n'avait pas soif, jusque la marche de cette journée pesait comme un fardeau sur ses épaules. Sentir le sable sous ses pattes semblaient lui redonner des forces. Il regardait autour de lui, le regard neutre mais toujours aussi vif, repérant les moindres faits et gestes d'une quelconque formes de vie en ce lieu fait de sable et de dune. Ses forces revenaient petit à petit, tandis que de nombreux souvenirs se ravivaient.

Il posa son regard sur le petit loup beige à ses côtés, qui le regardait. il dressa les oreilles. Il savait que c'était un mirage, après tout, combien de fois s'était-il perdu dans les terres désolées qui étaient ses terres natives, à cause de ce phénomène ? Il ne se souvenait plus du nombre exact, mais il savait que c'était énormément. Le jeune loup détourna le regard et s'en alla en courant, l'adulte beige en fit de même, le suivant à une allure de petit trot. Il savait qui était ce jeune. C'était lui, lorsque le bonheur lui souriait toujours. Il ne pouvait détacher son regard du dos petit et beige du petit, sa chevelure violette était assez courte, attachée en une queue de cheval et qui virevoltait grâce aux caresses du vent sec. Lucian suivait ce mirage de près, il ne pouvait le lâcher, il se revoyait entrain de sourire, franc et spontanément. Il semblait alors tellement remplie de bonheur, tellement heureux que l'estival ressentait un malaise. Reron ne voyait pas le mirage de son compagnon. Il ne comprenait pas pourquoi il était parti, regardant le vide. Il comprit.

- Lucian ... C'est un mirage ...

Il voulait faire entendre raison le loup beige mais, celui-ci l'ignorait complètement. Le mirage représentant le petit loup se métamorphosa un peu, plus il courait plus, il se voyait grandir. des blessures, des traces de sang apparurent, le regard du canidé, si vivant se meurtrissait. Il regarda alors son semblable, Lucian qui le suivait toujours. Un frisson parcourra l'estival, de l'échine au bout de la queue, ce qui dérangea Reron. Le mirage saignait avec abondance et semblait crier sous la douleur de ses blessures, puis, il sauta sur le loup appartenant à la réalité. Lucian jappa et tomba. Il dégringola la dune, le mirage disparaissant. Le mâle ignorait quand il l'avait monté, cette montagne de sable, aspiré dans l'illusion qui reflétait son passé. Lorsqu'il lui avait bondit dessus, il avait senti le sol se dérobé sous lui. Il n'avait pas compris et avait laisser s'échapper ce jappement qui résonna dans le désert ...

Lucian dévalait la pente sableuse en roulé-boulé, essayant de ne pas perdre Reron qui ne se plaignait pas. Il savait que ça allait arriver. Le loup beige atterrissait, en bas, la tête dans le sable et les fesses en l'air. Il était dans une drôle de position qu'on ne pouvait la décrire complètement. Le peluche sortit sa tête du sable, le crachant.

- Beurk ... Pouaaah !!

Il tirait la langue et de ses pattes mousseuses, il chassait le sable de sur cette dernière. Quand à Lucian, il ne bougeait pas. Il avait l'esprit ailleurs, la tête lui tournait. Au bout d'un moment, il se releva doucement. Il entreprit de marcher, mais la tête lui tournant toujours, il aurait pu passé pour un loup un peu trop adorateur de l'alcool. Il se stoppa en voyant une silhouette devant lui. Une nouvelle illusion ? Qu'allait donc lui dévoiler ce mirage, envie de son subconscient ? Il s'approcha un peu, secouant la tête pour chasser un peu du sable. Le loup beige posa son regard sur la silhouette. Il la reconnaissait. Aglaé. Il paru surpris. C'était donc ça le mirage provoqué par son subconscient ? Il voulait revoir la louve au pelage sombre ? Il ne comprenait pas tout et pencha la tête sur le côté. Reron lui tapa la tête, entendant ses questions internes par le lien les unissant.

- Imbécile. C'est bel et bien Aglaé, sinon, je ne la verrais pas.

Lucian dressa les oreilles et s'ébroua, chassant le sable. Il voyait la terreur de la louve sur son visage et pencha de l'autre côté sa tête.

- Nous t'avons effrayés ? C'était nullement notre attention.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Jeu 24 Avr 2014 - 21:00


Who are you?  Who am I?  I am lost, I am alone.


J'avais entendu la Reron parlée, je n'avais pas tout compris ce qu'il avait dit, j'étais trop dans la lune, et trop fatigué pour me concentrer plus de quelque minute, mais j'essayais tout de même faire comme si j'écoutais la peluche pour éviter qu'il ne se vexe.

-Se n'est pas grave, de toute façon depuis un certain temps, je m'effraye pour rien.
Je regrettais d'avoir dit que je m'effraye pour rien, car je ne voulais inquiéter personne, même si au niveau santé et mental ça allait très mal de mon côté. Je regardais un moment le loup beige dans les yeux, avant de laisser ma tête retombée au sol et fermée mes yeux. Je sentais le sommeille me gagner et au moment où j'allais m'endormir, je levais ma même en vitesse pour éviter que je recommence à faire ce cauchemar une fois dans mes songes. Je regardais Lucian, il n'avait pas bougé de sa place.

Je me levais avec tant de bien que de mal, puis je me mettais devant le loup pour m'asseoir.
- Si on partait de se désert, je commence à en avoir assez de tout se sable et de cette chaleur, il n'est même pas encore midi en plus, ce n'est pas normale qu'il fait si chaud.
Je me mettais donc en route, même si j'avais toujours mal aux pattes, et que j'avais toujours autant de mal à avancée, je me forçais un peu tout de même. Je regardais de temps en temps si le loup mâle était bien derrière, car je marchais assez vite, même si je n'avais presque plus vraiment de force.

Je sentais un moment mes pattes dans le vide, puis j'avais fait une jolie roulade jusque en bas d'une dune de sable. Je n'avais pas vraiment fait attention au vide, ni même à la douleur de mes pattes.
Je regardais ma patte, puis mon coussinet ensanglanté, j'avais encore trop forcé. Je commençais à lécher mes plaies douloureuses et enlevées les petits grains de sable les plus douloureux.

Je regardais Lucian un moment, ne pouvant évité ses beaux yeux violets que je ne lâchais pas du regard. Je restais un long moment comme ça, à admirer le beau loup beige, quand un mouvement derrière lui avait interrompu mon admiration pour le mâle. Il y avait quelque chose d'écailleux.
C'était un serpent, et il était en position d'attaque. Avant que celui-ci morde le loup, je m'étais jeté entre le reptile et le canidé mâle pour éviter qu'il ne soit mordu. Je m'étais pris sa morsure dans la cuisse, mais quelque seconde près, je l'avais enlevé et tué. Puis je me tournai vers Lucian, comme si le serpent ne m'avait pas mordu lui disant :
- Fait attention, s'il te plait.

Je lâchais l'animal mort au sol, se n'était qu'une vipère de sable, j'aurais soit une grosse douleur, et avec de le mal chance de la fière. Je disais alors qu'il fallait se remettre en route, pour éviter d'autre reptile et autre bestiole venimeuse. Je faisais en sorte que le loup ne pouvait pas voir la morsure, même si celle-là était douloureuse, je ne le montrais pas. C'était vraiment une journée à poisse, car la fatigue, mes coussinets en sang et maintenant le serpent.

Je marchais derrière le loup, car j'avais de plus en plus de mal à suivre l'allure. Je haletais, fatiguée, comme si je ne faisais que courir depuis plusieurs minutes alors que je marchais d'un pas plutôt lent et hésitant. Au bout d'un moment, je ne pouvais plus supporter la douleur, ni la fatigue, ni la chaleur, donc je m'écroulais au sol. Je ne voyais plus que du noir, et j'étais tombée du côté où je m'étais fait mordre. J'essayais de me relever, mais je tombais aussitôt au sol. Je n'arrivais plus à rien faire, juste à attendre. J'avais eux aussi de la fièvre, pour cause, j'étais déjà fragilisée par le manque de sommeil. J'étais donc là dans le sol, je ne bougeais plus, et chaque membre me torturait horriblement, j'étais consciente sans vraiment l'être. Je n'entendais plus rien et je ne pouvais plus parler.

© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Jeu 24 Avr 2014 - 21:46



Le loup suivait tous ses moindres gestes. Elle se comportait étrangement, ce qui attirait une certaine curiosité à son égard. Elle lui demanda si ils pouvaient s'en aller mais avant que les deux compères lui répondent, elle s'en allait déjà, vérifiant qu'ils la suivent. Dans un soupire, Reron insista son ami à la suivre, chose qu'il fit. Lucian suivait à une petite distance Aglaé. Elle allait vite et le loup suivait à peine, enfin, il aurait pu la rattraper mais il ressemblait à un enfant qui trainait des pattes pour ne pas aller là où il ne souhaite pas aller. Soudainement, la louve disparue du champ de vision du mâle qui dressa les oreilles. Il monta la pente sableuse rapidement, ayant l'habitude de ces endroits sableux. Il regarda Aglaé dans le bas. Il dévala en vitesse la dune, la rejoignant. La voyant se relever, il fut soulagé qu'elle n'ait rien. Le regard de Lucian se perdit un long moment dans celui ensanglanté de son amie, si il pouvait la considérer ainsi. Ce moment s'achevant, il la vit bouger rapidement. Lorsqu'il se retourna, elle lâchait le cadavre de son agresseur, un serpent.

- Fait attention, s'il te plait.
- A qui crois-tu parler ? Nous venons de terres désolées où le sable est présent !
lâcha Reron.

Ce dernier avait vu le reptile et comptait le faire cramer pour en faire à manger mais trop tard, il n'était plus bon à manger. La peluche soupira. Ils reprirent leur chemin. Cependant, la louve marchait moins vite. Elle ralentissait plus, ils avançaient. Très vite, Lucian arriva à ses côtés, il remarqua que quelque chose n'allait pas à sa simple mine. Elle était fatiguée. Il continua un peu, cherchant un endroit où il pourrait se reposer, prenant les devants. Soudainement, elle s'effondra au sol, elle tenta de se relever mais en vain. Le loup beige lâcha un couinement et vint à ses côtés.

- Lucian ... Aglaé est à terre.

L'estival s'arrêta et revint vite à ses côtés. Il se coucha près d'elle, évitant de la toucher, car, lui donnerait trop chaud. Il lui lécha le cou. Elle était fiévreuse. Les deux compères se regardèrent et se mirent d'accord. Le loup beige se colla à elle et, s'aidant de son pouvoir, il mit la louve sur son dos. Il se releva sous les encouragements de son compagnon. Ils reprirent leur avancée ainsi, certes plus lente. Les articulations du beige le faisaient souffrir mais il les ignora, il devait aider son amie. Ils marchèrent pendant un moment puis, ils trouvèrent une petite cavité. Ils s'engagèrent dedans, l'air y était frais et un peu d'eau parcourait le sol rocailleux et sableux, formant une bouillabaisse. L'estival déposa en douceur la louve. C'est alors qu'il vit la morsure du serpent. Il lécha la plaie, espérant que le venin ne se serait pas trop répandu. heureusement, c'était le cas et, il en retira beaucoup, laissant le système immunitaire de la louve se charger du peu de poison qui restait.

Lucian regarda Reron. Ils étaient inquiets sur l'état de la jeune estivale. Le loup appliqua de l'eau sur le pelage de la louve et sur son coussinet ensanglanté. Il prit de l'eau dans sa gueule. Il regarda celle de la femelle. Tant pis, il se repentirait de ses actes plus tard. Il lui ouvrit la gueule et, disposant bien sa gueule, il l'ouvrit à son tour, la faisant boire ainsi. Il l'embrassait d'une certaine manière, ce qui arracha un petit rire à la peluche. Le canidé s'éloigna après son geste. Il n'était pas perturbé par son geste ! Bref, il reprit ses petits soins, veillant à ce qu'elle soit bien installée, etc. Il devait peut-être aller lui chercher à manger ... Mais, il ne pouvait la laisser toute seule.

- Vas-y, je me charge d'elle.

Lucian regarda son ami et hocha la tête, il déposa sa peluche qui veillait sur la femelle. Il fut rapide à revenir, ayant l'habitude de chasser dans un tel paysage. Il déposa deux serpents et une souris marsupiale bien grassouillette. Il retrouva son compagnon sur le bout de sa queue, et laissa les corps inanimés près d'eux, Reron les cuisinait. Le loup beige vient se coucher contre la louve, comme pour la rassurer, lui indiquant qu'ils étaient là. Il lui lécha le cou avec soin.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Ven 25 Avr 2014 - 11:13


Who are you?  Who am I?  I am lost, I am alone.


Je sentais qu'on me soulevait puis qu'on me reposait sur quelque chose, de poilu. C'était Lucian qui me portait ? Il n'était pas obligé de le faire, surtout que je sentais que quand il avançait, il avait du mal à tenir le rythme. Il faisait de plus en plus chaud, et rester sur le dos du loup ne m'aidait pas vraiment en tout cas. Mais le fait qu'il m'avait léché avant de me prendre m'avait permis d'avoir plus facilement de l'air frais.

Au bout d'un moment, j'entends les pas de Lucian, l'ouï, ça faisait du bien de l'avoir à nouveau et pouvoir écouter ce qui m'entourait. C'est alors que du froid s'était infiltré dans mon pelage, ce qui me faisait du bien, et que j'entendais les griffes du loup claquer contre le sol dur. On était sûrement dans une grotte ou quelque chose comme ça.

On m'avait posé doucement contre le sol, qui était bien rocailleux, mais aussi sablonneux, ce qui était désagréable quand le sable rentrait dans la fourrure et venait vous obliger à vous grattez, mais que je n'arrivais à rien faire, ce n'était pas vraiment possible alors j'essayais de faire comme si de rien était. Je sentais alors le loup me lécher la blessure causée par le reptile, essayant d'enlever une partie du venin sûrement, car j'avais moins mal d'un coup.
Après ça, mon camarade de meute m'avait mis de l'eau sur mon pelage, ce qui était super, car j'avais encore trop chaud, il en avait mis un peu sur ma plaie à la patte, ce qui picotait, mais qui me soulageait encore d'une douleur en moins.

Quelque minute après avoir fait ça, on m'avait ouvert la gueule, je ne sais pas pourquoi, et je m'enfichais jusque je sentais Lucian venir en quelque sorte m'embrasser pour me donner de l'eau. Alors là, j'aurais pu dire toute les insultes du monde, je sais que c'est par pure gentillesse et pour me donner à boire qu'il a fait ça, mais je ne supportais en aucun cas qu'on fasse ce genre de chose. Si je pouvais seulement bouger ma patte, je lui airais coller une jolie baffe, mais au fond de moi, je m'étais dit que ça partait d'une bonne action, et que sa baffe, il se la prendrait plus tard. En plus, j'avais entendu Reron rigoler, cette peluche, j'avais envie de la déchiqueter sur le moment.

Puis je me retrouvais seul avait la peluche, du moins c'est ce que j'avais entendu. Et le temps ne commençait pas passé lentement, c'était horrible. En attendant le retour du loup, qui était parti, je ne sais pas trop pourquoi, j'essayais de bouger mes pattes, ce qui n'avait pas donné grand chose.

J'entendais alors le loup mâle revenir et laisser tomber quelque chose, et qu'il venait se coucher près de moi, ça ne me déplaisait pas du tout qu'il soit là, au contraire, il me léchait le cou, ce que j'aimais beaucoup. Je pouvais sentir sa douce odeur, sentis son doux poil contre le mien... Attends une minute ma petite Aglaée, tu ne serais pas amoureuse là ? Cette pensée était apparue comme ça dans ma tête, et c'est vrai que j'aimais trop ce loup à mon goût. Je commençais alors à me dire que c'était complètement idiot d'aimer quelqu'un, que j'allais encore ressembler au crétine de louve qui pleure pour un rien dès que leur compagnon partent, ou que le loup en question ne les aime pas. Si je ne pouvais pas me frapper, je le faisais mentalement en me disant que j'étais une crétine, que l'amour apporte que des problèmes et de toute façon que Lucian, il ne m'aime pas et qu'il doit aimer quelqu'un d'autre. Mais même avec ses arguments, j'arrivais pas à m'enlever ce stupide sentiment du cœur, je me disais qu'alors je devrais m'éloigner de lui, oui se serait plus simple pour enlever ce sentiment que je trouvais répugnant.

Je retrouvais enfin la sensation de mes pattes, et je pouvais enfin ouvrir les yeux, quel bonheur !
Je regardais autour de moi, j'avais réussi vraiment à bien me décrire la grotte juste en écoutant et en sentant ce qui m'entourait. Je tournais ma tête pour mieux voir le loup et lui dire de tout de suite dégager d'ici, j'avais pris la décision de m'éloigner de lui, mais aucun mot n'était sorti de ma bouche.
Bien, maintenant je sais plus parler, c'est quoi mon problème ? Je me retrouvais muette comme une carpe, je pouvant prononcer aucun mot. Je pestais alors, mais j'avais presque oublié de partir loin du loup. Bas j'avais pas envie, surtout que ses beau yeux bleu violet me retenaient en quelque sorte.

J'avais vu un oiseau dehors, j'avais envie de faire quelque chose que je n'avais pas fait depuis mon enfance, m'amuser à imiter la chasse d'un chat. Je faisais souvent ça quand j'étais en compagnie de mes deux amis félins, il m'avait un peu appris toute leur tactique de chasse. Je me mettais alors en position très bizarre pour une louve, avançant doucement. Puis je sautais sur la proie qui se trouvait à l'extérieur de la petite grotte. Je l'avais plaquée au sol, content que je n'avais pas perdu ce que m'avaient appris mes compagnons de jeu. Je faisais griller le volatil à l'extérieur.

Je regardais au loin, j'aurais bien voulu reprendre ma route, mais avec la chaleur qu'annonçait l'après-midi il n'était pas bon de sortir. Soudain, j'avais vu une silhouette de couleur noire, mais elle n'avait pas tout de noir, elle avait au niveau de l'œil une tâche blanche. Je regardais horrifier le loup, je me demandais si s'était une illusion, donc je secouais ma tête, et le loup noir avait disparu. C'était ça, qu'une illusion, rien d'autre. Je prenais l'oiseau en gueule, puis je rejoignais le loup beige, après avoir déposé la proie.

Je me collais au loup, ne pouvant m'empêcher de regarder dehors inquiète. Puis je me rendais compte que je m'étais à nouveau coller au loup, que j'avais pourtant que je devais m'éloigner. J'étais bien contre son ventre, et j'avais pas envie de m'éloigner ou de partir pour le moment. Je posais ma tête contre le sol, me laissant gagner par le sommeil.

Une fois endormi, j'avais fait encore le même rêve, encore et toujours, sauf que cette fois-ci, il y avait le loup beige mort un peu plus loin, et c'était le loup noir qui l'avait tué, la fin se passait pareil, moi aussi, j'étais tuée. Je dormais donc d'un sommeil agité, et je n'arrivais pas à partir du cauchemar, qui se répétait en boucle. Il y avait le loup que j'aimais mort, la peluche dessus dégoulinant de sang, je tournais ma tête à causse d'un bruit, la peluche pendue avec le miroir, le loup noir qui en sortit, taché de rouge, et qui me tue avec un objet coupant. Je n'arrivais pas à ma réveiller pour le moment, faisant le même cauchemar plusieurs fois d'affilée. J'étais prisonnière de mes rêves...
Aucun moyen d'en échappée, du moins jusque je ne suis plus fatigué, ce qui va durer très longtemps.

HS:


© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Ven 25 Avr 2014 - 17:36



Le loup beige ne bougeait pas, restant à ses côtés. Elle revint doucement à elle et, elle lui lança un regard qui voulait tout dire : dégages. Cependant, il ignora cet avertissement, feignant l'ignorance de ce regard bien que très méchant. Mais, il s'assombrit un peu, des mauvais souvenirs lui revenant violemment. Lorsqu'elle s'en alla, décidée à chasser un oiseau tel un félin, le loup posa ses pattes sur sa tête. Il faisait en sorte qu'elle ne puisse pas voir son visage, qui se crispait sous une soudaine peur. Il retient quelques couinements. Il se remémorait leur regard semblable à celui que lui avait fait Aglaé, il se souvenait de la suite : il se faisait battre encore et encore. Il avait l'impression de ressentir tous cela, d'où ses couinements qu'il étouffa et brisa au fond de Lui. Il se releva et alla boire un coup. Reron attrapa de l'eau et la lui balança, ayant capté la défaillance de son ami.

Lucian chassa bien vite ses sombres pensées grâce à l'eau. Il s'ébroua, envoyant un peu partout de bouillabaisse de la grotte, sur ses parois. Il posa son regard sur les nervures faites par le passage fréquent et habituel du liquide, nectar de la vie. Il se permit de lâcher un fin soupire puis, son masque de marbre se reformait doucement. Depuis quand les souvenirs affluaient autant ? Depuis quand devait-il si expressif ? Il ne comprenait rien à ce qu'il lui arrivait, il avait seulement peur ... De quoi ? De lui-même. Il ignorait qui il était. Il griffa l'eau, laissant une marque de ses quatre griffes dans la boue sableuse. Le loup s'en retourna à sa précédente place, s'y recouchant. Il porta un peu d'attention à la love, mais, il ne la voyait pas, trop songeur bien que sa neutralité revenue. Elle revint alors, lâchant la proie près de celles tuées plus tôt par lui, et revint se coucher contre lui. L'estival se demandait pourquoi, après tout, ne lui avait-elle pas lancé un regard sombre quelques minutes plus tôt ? Si mais, la voilà coucher contre son ventre, regardant l'extérieur avec inquiétude. Le loup ne tenta aucun geste réconfortant, se contentant de regarder hors la grotte. Il n'y vit personne, aucun danger.

Le loup beige guettait tandis que la louve sombre dormait. Elle semblait paisible, au début, mais très vite ses traits se crispèrent. Son sommeil devenait un cauchemar car, elle s'agitait. Que pouvait-elle bien rêver qui la fasse ainsi réagir ? Lucian baissa les oreilles et entreprit de lui lécher le cou. Il ne pouvait rien faire de plus pour la rassurer, il ne pouvait entrer dans son rêve, et puis, il ne voulait pas recevoir un nouveau regard mauvais qui venait réveiller de sombres souvenirs dans son âme blessée. Il lança un regard à son ami. Reron ne savait pas quoi faire, il ne se souvenait plus de son passé, avant d'être un esprit, et donc, ne savait pas comment réconforter les autres. A eux deux, ils formaient un duo des plus nuls au niveau du réconfort ! Le loup beige continua ses lèches tandis que la peluche caressait le ventre de la louve. Lucian voulu lui chanter la berceuse de sa mère qui avait de nombreuses fois apaisée ses sombres rêves, les rendant meilleur, mais, il ne se souvenait plus de la totalité des paroles. Que devait-il faire ? Il ignorait si le simple début pourrait suffire à aider Aglaé à être plus tranquille. Il entrouvrit la gueule, il devait essayer mais, aucun son ne voulu en sortir, il réessaya plusieurs fois. Rien à faire, c'était une peine perdue ... Peut-être avait-il perdu sa voix à jamais ? Il ne le souhaitait pas. Un peu paniqué, il regarda Reron qui continuait à l'encourager. Lucian retenta, encore et encore jusqu'à ce qu'un petit son en sorte. Il continua de persévérer et, il retrouva sa voix. Posant son regard sur la louve, il débuta la berceuse :

- Le ciel se couche
Les étoiles se réveillent
Et la lune reprend son doux règne
Le ciel devient noir
Tandis que des multitudes de lumières
S'activent sous les regards des curieux ...


Sa voix était claire, suave et avait un timbre magnifique. Aucune voix ne semblait avoir son pareil, tellement qu'elle était splendide.

- Dansent et virevoltent
Les étoiles brillent de milles feux
Offrant un doux spectacle
Aux anges de la nuit
Les rêves arrivent,
Pleins de la douceur de la Lune ...


Masculine mais aux sons élégants, douce comme celle d'une mère, claire comme le chant du rossignol ... Beaucoup se demanderait pourquoi il faisait taire une si belle voix, et beaucoup ne recevrait aucun réponse. Le loup beige la chantait avec un air apaisant, espérant réussir à calmer la louve. Il avait les yeux clos, se remémorant sa mère.

- Les Dieux dansent
Ils viennent apporter les rêves
De ange qui dort
Demain sera un beau jour
Où les Dieux te béniront
Et toi, mon amour t'y te rendors ...


Ces trois parties closent, il ne cessa pas, mais, n'ayant plus le moindre souvenir des paroles, il continua l'air de la berceuse, lui-même emporté par cette mélodie mais, il ne sombrait pas dans le sommeil ... Chose que fit Reron ...

HS :
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Ven 25 Avr 2014 - 19:02


Who are you?  Who am I?  I am lost, I am alone.


Une douce mélodie était venue chassé mon rêve noir qui se répétait en boucle depuis un moment, et que je pouvais plus supporter, le loup noir de sang était parti, comme les mares de sang grâce à ce magnifique chant. Je n'étais plus torturée par se rêve, mais je me demandais qui pouvait chanter une si belle mélodie d'une si belle voix. Je ne voulais pas ouvrir les yeux tout de suite, mais je l'avais fait trop curieuse de voir qui chantait, et à ma grande surprise, j'avais vu Lucian, lui qui ne parlait jamais, ça, c'était vraiment bizarre, mais j'appréciais ce qu'il avait fait.

Je le regardais dans les yeux une fois qu'il avait fini de chanter, je ne pouvais plus me détacher de son doux visage, j'aurais bien voulu lui dire ce que mon cœur ressentait, mais ma tête me disait qu'il était encore trop tôt pour ça, et qu'il ne fallait pas, et que de toute façon, ça ne m'attirait que des ennuis ça. Je voulais aussi m'excuser pour mes manières tout à l'heure, alors qu'il avait pris soin de moi, mais je n'arrivais pas à trouver les mots. Je réfléchissais à ce que j'allais dire pendant un long moment, puis je me lançais :
- Je.. Je m'excuse si je t'ai fait de la peine avec mes manières, et cette berceuse que tu as chantée, elle ma bien aidée. Je fais le même cauchemar depuis plusieurs jours, j'étais un peu de mauvais poil, mais je n'aurais pas dû passer mes nerfs sur toi, je suis vraiment désolée. Mais aussi, je suis un peu confuse, car, il y a deux voix qui me parlent en moi, et je ne sais là quoi écouter, du coup, je ne sais plus quoi penser ni faire.
Je fermais un moment les yeux, je ne savais plus vraiment quoi faire, et je ne pouvais me détacher de ses yeux violets, puis j'essayais de me lancer, malgré ce que me disait ma tête, je voulais écouter mon cœur :
- Enfin tout ça pour dire, que je... Je...
Je tournais alors ma tête honteuse de ne pas arriver à dire ce que je pensais vraiment du loup, ça m'énervait vraiment. Maintenant que j'y pensais, il avait osé, en quelque sorte, m'embrasser pour me donner de l'eau, il devait encore me le payer, et j'avais une petite idée en tête.

Je me mettais alors debout, face au loup ricanant à ma super idée que je venais d'avoir. Je regardais bien le loup, toujours allonger sur le sol rocailleux. Je sortais mes petites ailes pour utiliser mon pouvoir, mais pas trop longtemps non plus. J'utilisais le vent pour le mettre sur le dos, puis je m'avançais vers lui, droite est fière. Je mettais mes deux pattes avant au niveau de la poitrine du loup, avant d'avancer doucement ma tête vers lui et dire ses quelques mots :
- Tu as osé m'embrasser quand je n'étais pas bien, même si c'était pour donner de l'eau, maintenant ça va te coûter très cher, car ce n'est pas moi qui l'ai décidé, et on doit respecter les dames.
J'avançais mon museau jusqu'à toucher le sien, je rougissais à nouveau, je n'arrivais pas à m'empêcher. Je souriais, ne le quittant pas des yeux et puis je me disais que si j'arrivais pas à le dire, sûrement avec les actions, il pourrait comprend.
Après une longue hésitation et un long silence, je l'embrassais. Puis après je sortais de la grotte, un peu confuse tout de même après avoir fait ça.

Je m'allongeais sur le sable chaud, et puis je commençais à me dire qu'avoir fait ça était stupide, et que c'était beaucoup trop tôt, et que je n'avais pas dû écouter mon cœur. Je commençais même à me dire qu'il devait me détester, après tout ça pouvait être compréhensible. Je soufflais furieuse ; et je pestai :
- J'aurais jamais dû faire ça.
Je fermais les yeux, espérant tout de même qu'il ne m'en voudrait pas trop.
Je commençais alors à faire quelque rêve éveiller, sans le loup noir. Enfin pour le moment.


© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Ven 25 Avr 2014 - 20:02



Le loup beige finissait sa berceuse. Il remarqua avec surprise que la louve s'était réveillée. Il espérait  que ce n'était pas à cause de lui, après tout, il s'était laissé entrainer par la mélodie de la berceuse. Reron dormait de pied ferme, couché plus loin, sur un rocher qui n'était pas englouti pas la bouillabaisse. Lucian posa son regard sur la louve. Ils restèrent un lng moment, leurs yeux plongés dans ceux de l'autre. Il se demandait pourquoi un tel échange mais, il n'en détourna pas à un seul petit laps de temps. Un silence s'installa puis l'estivale se mit à lui présenter des excuses. Des mauvais rêves ... Des nerfs fatigués et irrités ... Il était simplement arrivé au mauvais moment mais d'un côté, il l'avait aidé, et, c'est ce qu'il garda pour lui-même. Il esquiva un fin sourire, comme pour lui dire que ça ne faisait rien. Le loup venait de se replonger dans son silence.

- Enfin tout ça pour dire, que je... Je...

Il pencha alors la tête sur le côté. Que pouvait-elle bien essayer de lui dire ? Oui, il était bête et n'avait pas deviné les sentiments de la jeune Aglaé, de plus, il ignorait ce qu'était ce sentiment bien qu'il semblait fleurir dans son coeur. Il la regardait, attendant la suite mais, elle ne vint pas. Soudainement, elle ricana, ses ailes apparurent et Lucian se retrouvait sur le dos, les quatre pattes en l'air. Il se demandait pourquoi elle le mettait dans une telle position et se contenta de la regarder. Elle s'approcha et, posant ses deux pattes sur sa cage thoracique. Elle approcha son visage du sien, quelques centimètres séparaient seulement leur museau. Le loup beige se demandait ce qu'elle allait lui faire, car, les paroles de la louve de cet instant n'inspirait rien de bon. Pourtant, lorsque sa punition tomba, elle était plutôt agréable, enfin, c'est ce que pensait le loup qui ne savait pas exactement si il pouvait qualifier ce qui lui arrivait d'agréable. Enfin bref, il avait apprécié d'une certaine manière ce baiser. Il la regardait mais, elle s'en alla, quittant en vitesse la grotte.

Lucian se relevait doucement, ne comprenant rien face à la vague de sentiments confus qui le submergeaient. Il jappa, ce qui réveilla Reron I lui expliqua tous par le simple lien de leur pensée, et la peluche pouffa de rire. Il savait quel maux s'emparait des deux loups mais, il ne dirait rien et feignit l'ignorance face aux sentiments inconnus et nouveaux du loup. Ce dernier ne savait plus quoi faire puis, après un moment, il se décida. Il quitta la grotte. Il balaya le lieu du regard, repérant facilement Aglaé qui était une tache sombre dans un paysage clair. Il s'avança vers elle, silencieux, ses griffes ne gâchant pas cet effet de surprise. Il l'entendit pestiférer mais, il ne dit rien. Il se laissa tomber à ses côtés, évitant de trop se coller à elle pour ne pas lui tenir chaud. Il regarda le lieu, des souvenirs revenant. Le loup beige regarda le visage endormit de la louve, il était beaucoup plus apaisé qu'avant et serein, ce qui fit sourire l'estival.

- Que de souvenirs ... Mauvais ou bons, murmura Reron en balayant du regard les lieux, les dunes.

Un petit vent sec se leva, entrainant dans son souffle de petits grains de sable qui n'avaient pu lui résister. Lucian regarda son compagnon, hochant la tête. Il se perdit alors de nouveau. Un mirage venait d'apparaitre. Une louve d'une beauté des plus rare. C'était encore sa mère. Elle l'appelait et lui faisait signe de la suivre. Le loup commença à se relever, complètement attiré par cette illusion qui lui semblait être la réalité dans ce lieu très commun à celui de ses terres natives.

- Tu vas où ? L'interrogea son compagnon qui comprit très vite au regard porté dans le vide du canidé. Ce n'est qu'un mirage ! Si tu le suis, nous nous perdrons comme autrefois !

Reron essayait de faire entendre raison au loup, mais, ce dernier continuait de suivre l'illusion de sa mère. C'était l'après-midi et la chaleur augmentait de nouveau, ce qui assécha les feuilles qui parsemaient son pelage. Elles tombèrent, laissant visible les blessures en cours de cicatrisation, de la dernière fois, à la Cascade de Nienor.

HS:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Dim 27 Avr 2014 - 15:32


Who are you?  Who am I?  I am lost, I am alone.


Une voix m'avait légèrement sorti de mes songes, c'était Reron ? Je ne sais pas trop, mais je ne voulais pas ouvrir les yeux, je voulais ne plus me réveiller, j'étais bien trop fatiguée. Mais une petite voix ma avoir alors dit de me réveiller, j'ouvrais les yeux, car c'était impossible que se soit vrais.
Là devant moi, il y avait ma vielle amie Eltrynice, je la regardais bouche bée, me disant que c'était impossible qu'elle soit encore envie.

La petite chatte blanche me faisait alors signe de la suivre, ce que j'avais fait. J'étais heureuse de la revoir, mais en même triste. Je courrais, pour essayer de me mettre à la même hauteur que mon amie, mais je n'y arrivais pas, elle courrait bien trop vite.

Un moment sur le sol, j'avais vu quelque chose de vert, curieuse, je m'étais arrêté pour voir d'un peu plus près. C'était qu'une simple feuille, mais elle portait l'odeur de Lucian. Je n'avais pas fait attention qu'il n'avait pas été là à mon réveil. Je me couchais sur le sol chaud de sable, je regardais cette feuille que j'avais prise délicatement dans mes pattes pour mieux la regarder.

La petite femelle blanche était venue vers moi, me regardant et me souriant. D'une douce voix que j'aimais tellement elle me dit :
- Tu as le choix, tu restes bloquer sur ton passé ou tu avances vers ton futur.
Je la regardais, je ne savais pas trop quoi penser. Je regardais à nouveau ce que j'avais entre les pattes reniflant la douce odeur du loup. Je me disais qu'elle avait raison, et que le passé n'est plus ici maintenant, qu'il faut avancer et non rester bloquer, sinon on peut perdre tout se qu'on aime. Quand je relevais la tête, mon amie avait disparu, c'était sûrement une illusion, mais ça m'avait aidée. J'y pensais maintenant, le loup beige avait dû aussi rencontrer son passé tout comme moi. Il fallait qu'il s'en décroche, sinon il pourrait perdre tout ce qui est dans le présent.

Je m'envolais donc pour chercher le loup que j'aimais tant. Pendant que je volais, j'avais vu quelque chose qui brillait, je m'étais donc posée pour aller voir, curieuse. Il y avait deux colliers, y avec une montre et l'autre avec une pierre violet. Je mettais la montre donc le collier avec la montre autour de mon cou, et l'autre, j'avais une petite idée.

Je m'envolais à nouveau, le collier à la pierre dans la gueule. Un peu plus loin, j'avais vu le loup mâle.
Je m'étais donc posée pas loin de lui, avant de courir vers lui en criant son nom, j'espérais qu'il ne suivait plus l'illusion du passé, car j'avais vu une tempête de sable au loin. Il fallait partir tout de suite, sinon on serait mort avec quelque chose d'aussi dangereux.


© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Dim 27 Avr 2014 - 15:57


Illusion ... Réalité ... Les deux frontières de ces états s’effritaient tandis que le loup beige continuait à suivre ce rêve qu'il pensait réel. La louve, sa mère, dégageait une douce odeur de pêche, elle était revenue le voir ... Elle qui l'avait abandonné ! Elle, qui l'avait tant aimé avant de le laisser entre les griffes de ses tortionnaires ! Mais, elle était de nouveau là. Souriante, l'appelant, le guidant entre les dunes. Son fils la suivait tant bien que mal, il accélérait le pas tandis que quelques blessures se rouvraient, heureusement, ce n'était pas les grosses, les plus graves. Le loup beige était sourd aux appels extérieurs. Il n'entendait plus Reron qui essayait de le faire entendre raison. Il suivait la belle illusion réelle qui ne cessait de l'attirer à elle. Tant de souvenirs revenaient, les plus doux, les plus agréables. Il jappa et au même moment, deux autres louves beiges apparurent près de lui, se mettant à courir, rejoignant la précédente louve. Il les regarda. Sa mère ... Ses soeurs ... Elles l'appelaient tous, elles qui l'avaient abandonné, le revoilà comblé de bonheur par elle. Il accéléra le pas puis, il s'élança, leur courant après. Il entendait leur rire, il sentait leur regard sur lui, leurs sourires bienfaiteurs.

Plus le loup avançait, plus cette illusion le prenait au piège. Il ne semblait plus pouvoir s'en sortir, ses sens étaient complètements subjugués par ce qu'il voyait, ce qu'il sentait ... Il ne se souvenait même plus de son compagnon, qui n'était guère là lors de cette belle période. Lucian ne cessait de leur courir après mais, il trébucha. Il venait de s’emmêler les pattes dans un serpent. Le canidé grogna sur le reptile tandis que ce dernier le menaçait. Il détourna son regard de son adversaire. Tout avait disparu ... Il n'y avait plus aucune trace de ses soeurs, de sa mère. Rien. Comme si tout n'avait été qu'un simple rêve éveillé. Le loup beige s'énerva et hurla. Il les avait de nouveau perdu. Il posa un regard haineux sur le serpent qui l'attaquait. Il ne fallut guère beaucoup de temps pour que l'animal écailleux ne soit plus de ce monde. L'estival s'était laissé allé dans sa colère et, avait réduit son adversaire à l'était de bouillie. Il ne s'arrêta pas là, continuant de s'acharner sur cette charogne, continuant à en faire de la charpie. Reron regardait avec horreur son ami, se demandant ce qu'il avait bien pu voir. Il entendit une voix, c'était Aglaé. Il se retourna vers elle, content de la voir. Peut-être pourra-t-elle stopper son ami canin qui ne cessait de s'acharner sur ce corps inerte qui ne ressemblait plus à rien ...

Lucian était sourd à la voix de son ami, découpant et écrasant les morceaux de l'animal reptilien. Il avait tous perdus ... Une fois de plus. Il se stoppa enfin, entendant une voix. Il tourna la tête dans la direction de la louve. Il posa son regard sur l'illusion revenant. Il n'y avait plus que sa mère, qui lui souriait. Il se remit en marche, la suivant d'un pas plus lent, les articulations douloureuses. Il était hypnotisé par cette silhouette beige qui avançait, vérifiant qu'il la suivait bien. Piégé dans un passé heureux ... Tel était ce que le loup voyait, un bonheur indécis capturé dans son esprit qui ne cessait de le tourmenté.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Dim 27 Avr 2014 - 16:48


Who are you?  Who am I?  I am lost, I am alone.


Quand j'étais assez près du loup beige, je voyais qu'il massacrait quelque chose qui devait être un serpent, enfin, je pensais, car en voyant le cadavre, c'était très dur de savoir. J'étais surprise, car il était doux d'habitude, mais on dirait qu'il était dans une rage noire et qu'il était plein illusion, et qu'il ne voulait pas partir. Je ne savais pas quoi faire pour qu'il ne voie plus le passé, je me demandais tout de même pourquoi il s'était comme ça, car le pauvre animal n'avait pas fait grand chose. Il avait l'air heureux après en tout cas, je ne voulais pas le réveiller ou quelque chose comme ça, mais si je ne le faisais pas, il allait foncer tout droit dans la tempête de sable, et en mourir.

Il avançait toujours, il fallait lui faire accepter que le passé n'a plus rien à faire dans le présent, même si ça doit faire mal. Je repensais à ce que j'avais vu moi, mon ancienne amie avec qui j'avais passé tellement de jours à rigoler, à m'amuser, mais elle était morte par ma faute, et j'avais tué l'autre chat noir aussi, mais c'était dû passé, et il fallait l'accepter.
Je m'étais alors mise à criée furieuse :
- Lucian ! Tu ne vois que ton passé, et ceux de ton passé n'ont rien à faire dans le présent ! Tu dois arrêter de vivre dans quelque chose qui n'existe pas, sinon tu feras-tu mal à ceux qui son tes amis !
Mais même si j'avais essayé de lui faire entendre raison, il n'avait pas l'aire de réagir et il se dirigeait toujours faire le danger, cette tempête se rapprochait de nous à une vitesse folle, et le loup mâle y allait tête baisser.
Sans hésiter, j'avais déployé mes ailes douloureuses et je m'étais mise devant le loup beige et j'avais crée un dôme d'aire contre le sable qui volait, pour le protéger, car je n'avais pas le droit de le laisser mourir. J'avais aussi paralysé en même temps le loup, et je résistais tant bien que mal contre la tempête et le loup qui voulait bouger et surement continuer dans sa lancée folle, et suivre ce qui n'était plus. Il fallait que je le réveille, sinon à force de bouger comme ça, il allait me faire user beaucoup trop d'énergie et on y passerait tous les deux, et sa peluche sur le dos, je regardais Reron, je lui faisais un sourire pour lui faire comprendre que j'allais essayer de faire quelque chose pour son camarade.

Je le regardais droit dans les yeux avant de lui donner un coup sur la tête, et recommençant à lu crier dans les oreilles :
- RÉVEILLE-TOI CRÉTIN DE LOUP SANS CERVELLE! Je ne sais pas ce que tu as vécu, mais il est temps d'accepter la réalité, et comme dans l'histoire que je t'avais racontée, la réalité ne peut jamais devenir un idéale et l'idéale la réalité, et toi, c'est ce que tu essaies de faire, tu veux faire comme les deux loups, avoir ce que tu veux à tout prix, sans penser à tes amis ou même ceux qui... Qui t'aime ! Alors réveille toi, sinon tous tes amis autour de toi mourront par TA faute...
Je ne pouvais pas en dire plus, et je m'en voulais de lui dire des choses aussi blessantes et cruelles, mais il le fallait, je commençais à manquer beaucoup trop d'énergie pour en rajouter, mais il fallait que j'essaye encore.
Je pleurais de douleur due à mon pouvoir, car j'avais l'impression qu'on marchait là où se trouvais mes marques et de colère, car j'étais furieuse, je ne sais pour qu'elle raison. Je regardais dehors, la tempête faire rage. Je d'éployais du mieux que je pouvais mes ailes en sang, pour que mon pouvoir puisse mieux agir, mais je ne pourrais dire combien de temps je pourrais tenir ainsi. Je haletais, de plus en plus à bout de forces.
- Reviens à la réalité, je t'en supplie.



© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Dim 27 Avr 2014 - 17:17



Ses pas ralentirent, une gène se faisait sentir. Il grogna, ne voyant pas son amie qui essayait de le sortir de son passé, de le libérer de ces chaines invisibles qui l'accrochaient à cette douce lueur de bonheur ... Il voyait sa mère s'éloigner de plus en plus ... Pourquoi ? Pourquoi le quittait-elle de nouveau ? Des larmes dévalèrent ses joues, tandis qu'il essayait de l'appeler, mais sa voix lui manquait. Il hurlait son nom dans le silence de la tempête grandissante. Sa mère se retourna et dans un doux sourire, elle devint poussière, emportée par le vent violent de la tempête de sable qui se formait. Lucian ne voyait toujours pas Aglaé, il voulait passer puis il l'entendit enfin ...

- RÉVEILLE-TOI CRÉTIN DE LOUP SANS CERVELLE! Je ne sais pas ce que tu as vécu, mais il est temps d'accepter la réalité, et comme dans l'histoire que je t'avais racontée, la réalité ne peut jamais devenir un idéale et l'idéale la réalité, et toi, c'est ce que tu essaies de faire, tu veux faire comme les deux loups, avoir ce que tu veux à tout prix, sans penser à tes amis ou même ceux qui... Qui t'aime ! Alors réveille toi, sinon tous tes amis autour de toi mourront par TA faute...

Il se plongea alors dans ses pensées. L'histoire qu'elle lui avait raconté refaisait surface. les deux clans, le loup solitaire ... Il revoyait ce dernier revenir lui chanter la berceuse, accompagné de sa mère ... Il comprenait alors ... Tout n'avait été qu'un doux rêve. Dure vérité et réalité. Le loup beige voulait se persuader que c'était faux mais les paroles de l'estivale résonnait dans sa tête, comme un glas annonçant la fin d'un évènement incertain. Il se montrait bien égoïste. Il voulait connaitre le bonheur et avait mélangé les deux notions, la réalité et le rêve, il avait causé du soucis à Reron et à Aglaé. Il ne valait pas bien mieux que ses tortionnaires lorsqu'il était enfant. Un frisson le parcouru, il devait se libérer de ce passé heureux ... Aujourd'hui, il avait une nouvelle vie ... Il pourrait retrouver le bonheur. Dans les ténèbres qui l'enveloppaient, les paroles de la louve ne cessaient de le pourchasser mais, il la voyait, l'appeler. Il attrapait la patte qu'elle lui tendait, sortant de ces noirceurs, revenant à lui.

Lucian secoua la tête, le regard écarquillé. Il regardait la louve au pelage sombre devant lui. Elle pleurait ... Il comprit pourquoi en voyant qu'elle déployait sa puissance pour leur éviter de se faire emporter. Il devrait lui présenter des excuses, mais le moment n'y était pas. Il posa son regard sur Reron. Il attrapa sa natte entre ses crocs et défit sa natte en retirant les deux bijoux le terminant. Il se concentra et ses cheveux, tombant sur son pelage dans une cascade d'un violet magnifique, s'agitèrent de plus belle. Ils se déformaient. Lucian attrapa la louve et la bloqua sur son dos. Il forma un dôme de ses cheveux derrière eux. Il s'élança malgré ses douleurs articulaires. Il courait aussi vite qu'il le pouvait, retenant la tempête qui semblait vouloir les attraper grâce à son bouclier fait de ses cheveux. Il faiblissait mais, il ne s'arrêta, ni dans sa course, ni dans l'emploie de son pouvoir. Il était guidé par Reron qui lui indiquait le chemin entre ses dunes tourmentées. Il entra alors en vitesse dans la grotte où ils étaient auparavant. Il se stoppa et se laissa tomber au sol. Ses cheveux retrouvèrent leur taille normale, retombant, inanimés sur les épaules et autour du loup beige. Ce dernier posa son regard sur la louve, essayant de lui faire comprendre qu'il était navré de ce qu'elle avait du subir par sa faute.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Dim 27 Avr 2014 - 18:42


Who are you?  Who am I?  I am lost, I am alone.


J'avais vu Lucian redevenir lui-même, j'étais contente, car je pouvais éviter de lutter, car ma folie du sang était venue. Tout ce que je sais, c'est que je luttais contre cette folie, et que je marchais, mais c'était horrible, car j'étais allée trop à ma limite et cette folie était ressortie, il fallait donc je lutte un long moment contre pour éviter que mon esprit soit engourdis par les ténèbres, mais c'était presque aussi difficile que de nager à contre courant, mais heureusement j'avais réussi, et de plus je n'avais pas montrer que j'allais être emportée par cette folie qui me ronge si souvent.

Quand je reprenais à peu près la maîtrise de moi-même, j'avais vus que j'étais dans la grotte de tout à l'heure, je n'avais que très peu de souvenirs entre ce qui s'était passé au moment où j'avais relâché ma vigilance et quand j'étais arriver ici, mais je me disais que ce n'était pas si grave.
Je regardais les deux colliers que je portais autour du cou, puis le loup beige, qui semblait me faire des excuses avec son tendre regard. Quand je reprenais à peu près la maîtrise de moi-même, j'avais vus que j'étais dans la grotte de tout à l'heure, je n'avais que très peu de souvenirs entre ce qui s'était passé au moment où j'avais relâché ma vigilance et quand j'étais arrivé ici, mais je me disais que ce n'était pas si grave.
Puis je prenais le collier à la pierre avant de lui mettre autour de son cou :
- C'est un cadeau pour notre amitié, et parce que je t'ai...
Je m'étais arrêtée, j'avais failli faire une boulette, puis je reprenais :
- Parce que je t’apprécie beaucoup , il te permettra de faire apparaître des ailes d'air si tu lui demandes. J'avais vu à la cascade que dès que je volais, tu me regardais comme si toi aussi, tu le voulais alors voilà. Maintenant, tu peux voler de tes propres ailes !

Je souriais toujours au loup, j'étais de bonne humeur, mais dès que je croisais sont regard, je me mettais à rougir, mais ça ne me dérangeait pas trop. J'aimais les yeux de Lucian, car au moins eux, il n'évoquait pas la mort ou le sang. Puis je regardais dehors, la tempête faisait rage, je n'étais vraiment pas rassurée, mais au milieu de cette tempête, je voyais une silhouette, cette de mon ancienne amie me dire au revoir, je fermais les yeux un moment, laissant coulée une larme, puis je relevais la tête. Elle me manquait beaucoup, mais maintenant, il fallait aller de l'avant et ne plus reculée pour regarder le passer.

Je me retournais vers le loup, finalement, je me disais que c'est avec mes amis actuels que je pourrais construire mon futur. Quand j'étais près du loup, je m'étais emmêlée les pattes et j'étais tombée sur lui. En ouvrant les yeux, j'avais mon museau pas loin du sien, et j'étais sur le ventre de Lucian. C'était très embarrassant et bizarre, mais il faisait un très bon coussin. Je baillais la gueule ouverte, ça me donnait sommeil tout ça. Je me levais, m'excusant au passage. Je regardais ma patte qui avait été blessée et ma cuisse. On dirait que ça allait mieux, mais pas au niveau de mes marques, elles saignaient toujours un petit peu. Je léchais le sang, puis je m'étirais même si j'avais beaucoup de mal à le faire. J'en avais vécu des aventures bizarres avec ce loup, qui était tout aussi bizarre et drôle.

Quand je suis de bonne humeur, j'ai tendance à retombée légèrement en enfance, car j'en avais vraiment jamais eux. Je tirais alors légèrement l'oreille du loup beige pour commencer à jouer, bien que je sois adulte ça m'amusait toujours autant. J'aboyais pour qu'il joue. Je le mordillais de temps en temps, me mettant en position de défense tout en rigolant. J'avais très rarement envie de jouer, pour cause, je ne montre jamais mon côté vraiment heureux et enfantin, prêt à faire les 400 coups.
Mais vus que j'étais tueuse, je devais rester tout le temps neutre sans aucune émotion, mais avec le loup beige, je voulais jouer. Je courrais un peu partout dans la grotte, allant de temps en temps mordiller mon camarade pour qu'il vienne jouer. Quand j'y pense, je ressemblais vraiment à une jeune louve sans aucun passé ensanglantée. Un moment, je m'étais mise assise, je léchais ma patte, puis je disais que c'était une poule mouiller et qu'il n'osait pas venir. Je voulais m'amuser à ce moment-là, et oublier tout le reste, comme ça je pourrais rigoler, ce qui était rare.


© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Dim 27 Avr 2014 - 19:03

HS : pardon ... Il est court ><



Le loup beige regardait son amie. Elle ne semblait pas lui en vouloir, pour cause qu'elle lui fit un présent. Etonné, il avait observé le collier qu'elle lui avait mis au cou. Il était magnifique et, son coeur gelé sembla fondre un peu. Il esquiva un fin sourire, franc et heureux. Il avait été vraiment bête. Il s'était accroché au passé alors qu'il venait de trouver un être cher dans le présent. Il serra le pendentif surmonté d'une pierre entre ses pattes. Il était heureux et ça, il ne pouvait s'en cacher. Reron souriait dans son coin, comprenant de plus en plus ce qui était en train de se former entre les deux loups ... Il allait bien s'amuser.

Lucian se concentra, ses longs cheveux s'entremêlèrent, formant rapidement une natte parfaite, sans aucun cheveu rebelle. Il remit les deux bijoux à la base de la natte, le voilà recoiffer. Il posa son regard vers l'extérieur, regardant la tempête gronder et emmener tout sur son passage. Ils étaient en sécurité, du moins, il l'espérait. Son amie saignait de ses marques, ce qui fit baisser les oreilles de l'estival. Elle s'était fait ça par sa faute, il devrait la dédommager ainsi que lui faire un présent. Grâce à elle, il avait été sauvé de son passé, il avait compris qu'il avait des êtres chers aujourd'hui, et puis, elle lui permettait de voler. mais, il n'en abuserait pas, il se servirait de cela que si c'est pour pouvoir s'élever dans les cieux aux côtés d'Aglaé.

Soudain, il sentit un poids sur lui et sursauta. Il tourna la tête, se retrouvant très proche de la louve. Il la regardait. Elle était tombée. Il ne lui dit rien, cela ne le gênait pas mais, elle se releva bien vite après avoir bailler. Elle semblait être de bonne humeur car, elle vint le chiper aux oreilles, aboyant. Elle voulait jouer. Elle ressemblait à une jeune louveteau qui débordait d'énergie. POur la première fois, en voyant sa position de défense, Lucian ria. ce rire était doux et apaisant. Il se leva et, il se mit en position d'attaque. Elle voulait jouer ? Soit, elle aura ce qu'elle voudra. Sans prévenir, il lui bondit dessus, faisant deux roulé-boulés avec elle. Il lui attrapa une oreille et la tira légèrement en la mâchouillant. Reron s'était retiré de la queue du loup et reposait inerte plus loin, leur laissant un instant qu'à eux.

Le loup beige continuait de lui mâchouiller l'oreille. Il était alors au-dessus d'elle, collé à elle. Il remuait la queue comme un petit fou. Il était aussi d'humeur joueuse et ce, pas qu'un peu. Il la badigeonna de la bouillabaisse de la grotte avec ses pattes avants qu'il laissait "trainer" sur le corps de la louve sombre. Pour lui, ce n'était qu'un jeu, tout était un jeu. Il ne se rendait pas compte des sentiments d'Aglaé envers lui, que ses actes pourraient engendrer. Non, il l'aimait beaucoup mais, il ne la comprenait pas encore. Peut-être qu'un jour si mais aujourd'hui, ce ne serait pas le cas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Dim 27 Avr 2014 - 20:55


Who are you? Who am I? I am lost, I am alone.


Le loup était finalement venu jouer avec moi, il s'était mis en position d'attaque puis il me sauta dessus, je me retrouvais sur le dos et l'oreille mordiller. Lucian avait l'air heureux en tout cas, ce qui me comblait de joie. Il s'était collé à moi, je le regardais amuser, j'avais l'intention de réussir à partir en lui mettant de la boue sur le visage, mais il répliquait en premier mettant la bouilli sur mon beau pelage foncé, ça changeait en tout cas du sang qui venait souvent sur ma belle fourrure.
Je m'amusais beaucoup, et sûrement, je lui dirais ce que je ressens, mais pas tout de suite, car je le voyais comme un compagnon de jeu pour le moment.

- Tu te crois malin ainsi ? Tu vas voir, toi !
J'avais réussi à m'extirper, puis je regardais le loup, je rigolais, car je m'imaginais déjà la tête qu'il allait faire. Je sortais mes ailes pour utiliser le pouvoir du vent, je rassemblais un maximum de boue avant de lui mettre dessus. On ne voyait même plus son pelage beige, je m'étais écroulée de rire en voyant sa tête. C'était tellement hilarant que j'en avais mal au cœur.

Je regardais dehors, il n'y avait plus la tempête ! C'était super ça... Je regardais à nouveau le loup avec un grand sourire, après, c'être amuser au sol, maintenant, on pourra jouer dans mon élément ! Le ciel, les nuages, le bonheur quoi !
-Aller vient ! Maintenant, tu peux voler.
Je sortais que la petite grotte rocheuse, mettant ma truffe au vent. Qu'il était bon de sortir un peu de cette caverne. Je regardais le ciel, je pourrais enfin profiter des cieux, m'envoler être libre, faire ce que je veux. J'ouvrais mon aile blanche de plume et mon aile rouge d'écaille, je les montais les plus hautes possible, pour enfin prendre mon envol. Une fois dans le ciel, je pouvais sentir le vent effleurer chacune de mes plumes et de mes écailles, cette sensation de liberté était vraiment formidable il n'y a pas mieux au monde.

Je regardais Lucian qui était toujours en bas, je lui faisais signe qu'il devait utiliser son collier. Je lui criais alors qu'il suffisait de demander au collier par penser, et que ses ailes viendraient, et aussi qu'il n'obéira que à lui et personne d'autre. Je faisais alors quelque tour dans le ciel, profitant de cette sensation unique que seuls les loups ailés et les oiseaux pouvaient en profiter. En fait voler c'était la vie, c'était tout pour moi depuis que j'avais enfin réussi à voler grâce au loup, et aujourd'hui je lui rendais ce service, enfin j'espère.

HS:


© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Lun 28 Avr 2014 - 20:21

HS:



Douce proie mais rebelle, Aglaé lui échappa. Il était près à l'attaquer de nouveau mais, il se retint en la voyant déployer ses ailes. Il craignait le pire et ses craintes furent avouées. la louve d'un mouvement sec d'aile envoya des rafales de bouillabaisse sur lui. Recouvert de la tête au bout de la queue, son beau pelage beige était devenu marron et dégoulinant. Même ses cheveux n'avaient plus leur couleur initiale. Le loup "marron" fit une moue déconfite face à ce triste spectacle qu'il offrait. Il se vengerait, parole de Lucian. Il s'ébouriffa, chassant cette boue de sur lui, mais, il ne put que faire partir la partie humide, car, un peu des particules boueuses s'étaient déjà solidifier. Il était contrait de se laver et ce, pas qu'à coup de lèche mais en se jetant dans de l'eau ! Hélas, le petit ruisseau de la grotte n'était pas assez grand pour accueillir son corps. Bref, il était complètement sale. Seuls ses yeux ressortaient dans ce pelage "marron".

Aglaé regarda l'extérieur, la tempête était partie chercher des proies plus loin ou c'était tut pour le moment. Le loup esquiva un fin sourire. Il nettoya le bout de sa queue, y remettant Reron qui se réanimait. Il suivit la louve hors de la grotte. Il la regarda, toujours émerveillé de la voir voler. Il le pouvait, elle lui en offrait la possibilité ! Il posa son regard sur le collier. Penser pour voler ... Telle était la contrainte pour pouvoir avoir des ailes. Il pourrait atteindre ce paradis ... Il pourrait voler et fendre les cieux comme Amenominakanushi, le Dieu régissant sur les Cieux. Tant de choses étaient désormais à sa portée. Il esquiva un sourire heureux.

- Aller Lucian ... Penses et tes ailes naitront ... lui murmura son compagnon orangé.

Lucian releva la tête, regardant le ciel puis la louve. Elle semblait prendre du bon temps dans ce royaume au-dessus du terrestre. Il se décida enfin. Il ferma les yeux, il imaginait des ailes et, il cria en son fond intérieur de voler. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il était dans les airs ! Il volait. Il ne comprit pas et, il sentit quelque chose sur son dos. Tournant la tête, il posa son regard sur ses ailes. Quelques instants plus tôt, lorsqu'il était encore au sol, sa pensée s'était formée et le collier s'était modifié. Il obéissait à la volonté de son porteur, et dans deux douces lueurs, des ailes d'un blanc magnifique et immaculées s'étaient déployées. Elles lui avaient obéi et, elles lui avaient fait prendre son envol et le voilà présent dans ce royaume inconnu.

Lucian détaillait les ailes. Elles paraissaient immatérielles, chose qu'elles étaient, après tout, elles n'étaient que sa pensée. Elles étaient grandes et larges. Elles paraissaient bien duveteuse et sa blancheur pourrait faire envier des Anges ! Elles semblaient être capable de créer des rafales puissantes car, on voyait la puissance de la musculation à partir de laquelle les plumes naissaient. Elles étaient magnifique et le Soleil, astre du jour, semblait accueillir ce nouveau être volant parmi lui, de ses doux rayons qui faisaient luire ces ailes. Le loup était content. Il s'avança près de son amie grâce à ces nouveaux membres imaginaires. Il lui fit une douce lèche sur le museau, la remerciant. Lucian aurait pu être un être magnifique dans ce paysage splendide ... Oui, il aurait pu ... Mais, il était toujours couvert de boue, ce qui semblait jouer énormément à sa défaveur.

- C'est magnifique ... dit-alors Reron, admirant le paysage depuis ce nouveau point d'horizon. Cela fait bien longtemps que je n'ai guère parcouru des terres en volant !
Il ria à sa dernière remarque.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Mar 29 Avr 2014 - 22:11


   
Who are you? Who am I? I am lost, I am alone.


HS:

Lucian avait l'air d'être heureux là-haut dans les cieux, ça me faisait vraiment chaud au cœur, mon cœur qui était avant si geler, avec lui, il n'y avait plus aucune trace de glace. J'étais heureuse, si heureusement que je sentais que ce bonheur allait exploser. En plus, j'étais dans l'élément que j'aimais tellement, celui où je me sentais si libre, et que rien ne pourrait m'arrêter, mais mon vol était limité et je le savais, et je savais que je pourrais ne payer le prix de cette liberté, mais j'attendrais que mes ailes deviennent rouges pour que je me pose.

Je regardais le sol de sable un long moment, puis je regardais à nouveau Lucian, je lui sais mon plus beau sourire, j'étais vraiment de très bonne humeur, mais j'avais toujours autant envie de jouer. J'utilisais une attaque de vent pour enlever le reste de boue sur le loup, et pour qu'il retrouve cette couleur que j'aimais temps, mais ça m'amusait que maintenant, il ressemblait à une grosse boule de poil, avec quelque même violette et ses beaux yeux qu'on pouvait encore apercevoir, franchement, j'aimais beaucoup mon pouvoir du vent, avec lui, on pouvait faire de ses choses assez drôles.

Je venais près du loup, je lui faisais une grosse léchouille au niveau de la joue, puis je le regardais dans les yeux, on pouvait lire tout sorte émotion que j'éprouvais, l'amour, la joie, et une envie de jouer tel un louveteau. Je m'étais mise légèrement au-dessus du loup, pour m'asseoir sur son dos, j'en profitais pour lui remettre les à plat ses poils beiges, il avait une meilleure tête comme ça.

C'était marrant de voir comment il résistait à mon poids, mais bon. Je regardais le ciel, je m'étais toujours demande si un jour, je pourrais aller aussi haut que les étoiles, j'avais toujours une autre histoire en tête, je me remettais à battre des ailes pour aller à nouveau dans ce magnifique ciel et quitter le dos du mâle. Je regardais toujours le ciel, sûrement que j'aurais fait une magnifique compteuse d'histoire au lieu d'être tueuse.

- Il y avait une histoire de deux loups qu'on m'avait racontée, à l'époque de ses deux loups, il y avait deux meutes, celle du ciel et ceux des terrestres, les deux se détestaient à cause de leur passé, mais un jour une jeune louve nommée Éternel était descendue sur les terres des loups du bas, elle n'arrivait plus à volée, car son aile était cassée. La louve ne savait pas quoi faire, elle était désespérée, car elle n'avait plus sa liberté, jusqu'à que un loup nommé Sing la rencontrait, le loup l'avait pris en pitié et l'avoir alors cacher dans une grotte. Le beau pelage blanc de la louve était alors devenu noir, elle ne supportait plus de pouvoir voler, la seule chose qui la faisait vivre, c'était qu'elle aimait le loup gris qui l'avait sauvé. Elle avait tenté mainte et mainte fois de lui dire, mais elle n'y arrivait pas. Un jour, le loup n'était pas revenu comme à son habitude, curieuse, elle avait suivi la piste qu'il avait laissée, jusqu'à trouver la meute des terrestres qui était attaquée par la meute des cieux, elle avait alors vu celui qu'elle aimait au sol, elle s'approchait à toute vitesse les larmes aux yeux, le loup mourrait à petit feu, sa vie partait à chaque seconde, et la louve lui glissait alors à l'oreille une belle phrase : << je t'aime >> le loup lui avait souris avant qu'il lui répond en articulant avec du mal, qu'il était heureux d'avoir entendu une si belle parole, et qu'il ne s'en était pas jamais rendu compte, et d'en un dernier soupire le loup mâle s'ombrait dans les ténèbres. Depuis la louve qui était d'une magnifique couleur blanche dans les cieux, avait gardé sa couleur noire qu'elle avait reçue dans la grotte et elle avait perdu ses ailes de liberté. Elle était donc seul sur cette terre triste est isolée.

Je soufflais après avoir racontée cette histoire, je n'avais même pas remarqué que mes pattes touchaient le sol, j'étais fatiguée et mais ailes commençait à me faire mal, je les faisais disparaitre, avant de l'allonger au sol. Je regardais Lucian, j'essayais de lui faire un peu comprendre mes sentiments, même si je désespérais un peu, je rigolais même un peu à cause de ça. J'avais déjà aimé quelqu'un ? Non, car je n'étais qu'une tueuse, une monstre avide de sang. Ses pensées lugubres m'avaient enlevé ma bonne humeur, je commençais à marcher dans le désert, sans même faire attention si le loup était derrière moi, la tête basse. Qu'est-ce que je faisais moi ? Je mettais de mauvaises humeurs pour rien, il faut arrêter d'être ainsi. Je secouais ma tête, encore un peu confuse, mais rien n'arrivait à me consoler pour le moment.

Après un petite marche, je me laissais tomber au sol, je me souvenais de l'histoire que je venais de raconter juste à l'instant, je savais ce que ressentait la louve blanche, je commençais à regarder ma fourrure puis mes pattes, aux couleurs du sang. J'étais un monstre quelque part, mais c'était ma folie et ma personnalité. Ma folie, elle était mon ennemi et mon ami, je ne pouvais pas vraiment me passer d'elle, et je sentais qu'en moi, elle grandissait, car je ne l'avais pas sortie depuis bien longtemps, j'essayais de la garder en moi comme je pouvais, je ne voulais pas faire de mal à personne, mais là, il fallait juste un peu la sortir, alors mes ténèbres, que je n'avais pas activées depuis un moment, commençaient à m'engloutir, et j'avançais toujours.

Ma folie avait sorti mes ailes, mais sauf que j'avais mal partout, je m'écroulais au sol, je regardais autour de moi, il n'y avait aucune échappatoire à ça pour le moment, ça me faisait tellement souffrir que j'étais tombée dans les pommes. Je me tordais de douleur, je ne pouvais pas faire stopper cette douleur qui me rongeait




   

   
© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Mer 30 Avr 2014 - 17:48



Doux Eden, doux paradis ... Le loup ressentait tous les plaisirs offerts par la liberté de pouvoir voler. Il faisait quelques roulages dans les airs, profitant de cette impression de légèreté. le vent le caressait avec douceur, enfin, jusqu'à ce qu'il se prenne une véritable bourrasque qui le déstabilisa. Il retrouva l'équilibre en déployant au maximum ses ailes immatérielles. Il venait de retrouver son beau pelage beige. Il en était content. Il posa son regard bleuté au reflet violacé sur la louve qui venait de lui permettre de retrouver un état à peu près présentable. Cette dernière s'approcha et vint se coucher sur lui. Il la laissa entièrement faire, il remua un peu la queue lorsqu'elle lui fit une lèche sur la joue avant de se mettre à remettre en place ses poils. Un fin sourire fleurissait sur les babines du loup beige. Il plana un peu, laissant le vent le guider au-dessus de ce désert de sable. Le paysage était magnifique.

Après un petit silence et après avoir quitté son dos, Aglaé lui raconta une nouvelle histoire. Lucian l'écoutait attentivement. Il buvait chaque de ses paroles, s'en délectant. Il imaginait parfaitement les scènes qu'elle lui racontait. la louve se brisant une aile, rencontrant le loup gris, son pelage perdant sa blancheur pour devenir ténèbres ... La mort de son amour qu'elle pu lui révéler. Le loup laissa glisser son regard sur son amie. Il se posa en douceur à ses côtés. Ses ailes immatérielles ne devinrent plus qu'un songe, disparaissant et retournant dans le collier qui les hébergeaient. Aglaé posa son regard dans celui du loup beige. Elle semblait vouloir lui dire quelque chose de ce simple contact visuel mais, le cour encore gelé de l'estival ne put déchiffrer les données de ce regard ... Mais, il savait que c'était important, pour elle. Il baissa un peu les oreilles, navré de ne pas pouvoir comprendre ce message visuel.

Soudainement, elle se leva et s'en alla. Lucian la suivit pendant un moment, puis, manquant un peu de force, il avait été contraint de s'arrêter. Il posa son regard sur son écoulement sanguin. Sa plus grosse blessure, celle qui partait de l'épaule et continuait sur le flanc, se rouvrait un peu. Il s'était trop agité. Il aura pu couiner, se plaindre, mais, la douleur lui était toujours impossible à ressentir. Il releva la tête. Rien. Il n'y avait plus la moindre trace de son amie. Il dressa les oreilles sur sa tête. Il l'avait de nouveau perdu. Il lâcha un couinement. Aucune réponse. Il reprit sa marche, laissant de petites gouttes de sang dans le sable. Reron essayait de garder les deux bords collés ensemble, afin que la plaie ne s'ouvre pas davantage.

Le temps passa, le soleil était à son zénith, la chaleur devenait entêtante mais, le loup beige continuait sa marche. Il avait soif mais, il devait la retrouver. Oui, il devait retrouver Aglaé, son ami, celle qui ... " Celle qui quoi ? ", s'interrogea-t-il ? Il voulait dire un truc au fond de sa pensée mais, il ignorait la fin de sa phrase. Il grogna alors. Où était-elle passée ?! Lucian s'énervait de ne pas la trouver, sa mauvaise humeur montait tandis que de la fumée commençait à sortir de sa gueule.

- Calmes-toi Lucian ... On va la trouver ...

Reron commençait à s'inquiéter, le loup beige perdait patience et, ses pensées devenaient détraquées. Les noirceurs de l'estival commençait à resurgir mais, elles ne noyèrent lorsqu'il aperçu le corps allongé de la louve. Il accéléra le pas et vint près d'elle. Elle s'agitait. Elle souffrait, il le voyait bien. Il se mit à lui lécher le cou pour essayer de la calmer, tandis qu'il se calmait lui-même.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Mer 30 Avr 2014 - 20:33


   
Who are you? Who am I? I am lost, I am alone.


J'étais à nouveau engloutit par mon cauchemar, sauf que j'étais directement devant le loup noir avec la tâche blanche, ou je devrais dire plutôt la louve, elle était jolie de près, surtout quand elle n'avait pas de tache de sang. Elle n'avait pas non plus l'air agressif, mais mes membres me faisaient toujours mal, même si j'étais dans un rêve, je m'avançais doucement
vers la louve et je lui demandais :
- Pourquoi tu m'attaques ? Qu'est-ce que je t'ai fait ? Je ne supporte plus mes cauchemars.
La louve me regardait un long moment et commença d'une magnifique voix :
- Je t'attaque, car je suis la représentation de ta folie, ce que tu m'as fait, tu me laisses trop enfuies depuis que tu as rencontré ce loup, et maintenant, tu vas payer le prix. C'est simple, tu as plusieurs choix, tu mes laisses tuer tout celui que tu aimes, avoir leur sang sur leur pattes, soit, un jour, tu auras des petits, tu auras une louve qui me ressemble, et c'est elle qui te tuera. Mais sache, que peu, importent le choix que tu fais, tu payeras le prix.
- Mais pourquoi tu veux me faire ça ?
- Car, tu ne m'utilises plus, tu ne donnes plus toute ta puissance, même si je suis la, tu veux comme d'arrachée à moitiés, te débarrasser de moi ! Mais ta folie sera toujours là, même dans les deux choix, au moins tu pourras toujours autant souffrir, à cause de moi.

Je regardais la louve dans les yeux, quel choix je devais faire ? Le plus simple était ne pas avoir de petit, je n'en avais pas vraiment envie, c'était soit ça, soit je tuais Lucian, Tayla, Héra et d'autre de mes amis. J'hésitais tout de même, ma propre folie était horrible, je m'en rendais compte, en plus c'était une part de ma personnalité, donc il fallait faire un choix, et dire ce que je voulais. Je soufflais puis je lui disais :
- Je préfère encore mourir par ta patte, que moi tuer ceux que j'aime.
Je revoyais encore Lucian, je n'avais pas envie qu'il ne soit qu'un cadavre sans vie, que j'avais tuée de mes propres pattes. Je préférais encore que se soit moi la louve sans vie.
La louve noire ricanait :
- Bien, un choix que tu as fait avec amour, mais sache que je continuerais à vivre en toi, car je fais après tout partie de toi...
Elle s'approchait doucement, me planquant au sol de sang, et me mordait la gorge, elle en profitait pour me dire quelque mot :
- À très bientôt alors...
Elle refermait sa mâchoire sur ma gorge, et je ne sentais plus rien, plus la douleur de mes membres et de ma blessure, je me sentais légère...

J'avais eux le souffle coupé quelque seconde, puis je me réveillais en sursaut, je n'étais pas rassurée, et de la sueur perlait de mon front. Je me souvenais d'un coup que j'avais sombré dans mes ténèbres, j'avais fait du mal à Lucian. Je le cherchais du regard, inquiet, car je ne sais jamais ce qu'il se passe pendant mon état de ténèbres, j'avais vu le loup beige, il n'avait rien, j'étais soulagée, j'avais sûrement fait que dormir. J'étais tout de même heureuse, j'étais venue me mettre contre le loup, j'avais enfuit mon museau au museau au niveau de sa poitrine, sa fourrure me chatouillait mon nez, j'étais vraiment soulagée, je m'en voulais d'être comme ça, et venir me blottir contre le loup sans prévenir, mais j'avais eu un grand moment de peur.
- Je suis désolée, mais j'avais fait un rêve si horrible, de plus quand je plonge dans ma folie, je ne sais pas ce que je peux faire, on dirait que je n'ai fait que dormir... Je suis soulagée
Je voulais dire que je t'ai.... Je t'ai...

Aller, il suffit que un seul mot pour lui dire ce que tu ressens ; j'inspirais puis je me lançais :
- Je t'apprécie beaucoup en temps qu'ami.
Je me donnais une claque mentalement, j'étais vraiment une sombre idiote, je n'arrivais même pas à dire quelque mot misérable, je m'enfiche au moins j'étais bien comme ça la tête dans son pelage doux et beige. Je n'avais pas vraiment envie de partir et rester comme ça pour toujours... Mais il fallait penser à rentrer...


   

   
© Fiche par Beroz
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Sam 3 Mai 2014 - 15:57



Le loup beige guettait, posté près de la louve. Il était inquiet. Son profond sommeil était agité avant de devenir calme, elle ne bougeait plus, seul son ventre gonflait, se dégonflait, indiquant qu'elle était toujours vivante et, sa respiration devenue plus tranquille, démontrait davantage qu'elle s'était calme et que son rêve ne devait plus être un sombre cauchemar. Du moins, c'est ce que pensait le canidé au couleur du sable. Il posa son regard sur les environs. le calme régnait, instauré par la précédente tempête qui avait emporté bien des choses sur son passage. Il avait les oreilles dressées, s'assurant que bien que le chemin de ce tourbillon puissant fait de vent et de sable, est veillé à ce que les animaux se cachent encore. Lucian était dans son élément. Il était né dans un lieu semblable, il connaissait de nombreuses cachettes qu'abusaient les autres êtres vivants. Il devait donc rester sur ses gardes, on ne savait jamais.

Le loup s'asseyait dans le sable. Il lança un regard à sa plaie que Reron essayait de guérir. Il ne ressentait qu'un vague picotement. Etait-ce cela la douleur ? Il n'en savait rien, il ne se souvenait plus que ce qu'elle était. Il avait pris l'habitude depuis son enfance à avoir mal, si bien que cette notion ne semblait plus être présente. De plus, le renfermement de son âme, de ses émotions n'avaient pas aidé la douleur à s'exprimer, au contraire, cela l'avait encore plus enchainé dans le silence, comme son maitre qui s'était plongé dans un mutisme déroutant. La peluche Orangée posa son regard sur la louve.

- Elle ne nous attire que des problèmes quand même ... soupira-t-il.

Lucian posa son regard sur son compagnon. c'est vrai qu'Aglaé les entrainait dans des situations parfois très délicates et embarrassantes mais, au fond d'eux, ils s'amusaient. Et puis, le canin semblait retrouvé des fragments de sentiments à son contact, chose non négligeable selon Reron.

- Enfin bon, on s'amuse au moins ! piffa-t-il avait d'exploser dans un rire sinistre, se rappelant la raclé qu'il avait mis au loup blanc dans la forêt près de la Cascade de Nienor.

La créature se tut, sentant le regard de son ami lupin. C'est vrai. Lucian ne se souvenait plus exactement de cet évènement. La peluche était dans un dilemme : devait-il révélé la vérité au loup ? Ou devait-il se taire à jamais ? Pour le moment, il exerçait le deuxième choix. Après tout, comment réagirait l'estival en apprenant qu'il avait héritier de la noirceur et de la colère sanglante de son paternel ? Celui qui avait causé l'abandon de leur mère envers eux, celui qui avait permis aux autres membres de leur tribu de s'attaquer à ses soeurs et lui ... Ce géniteur n'était que la source de bien des problèmes. Il était celui qui avait créé le silence de Lucian, celui qui l'avait piégé dans un passé heureux.

Ce regard se prolongea, tandis que la louve se réveillait et vint se blottir contre le loup beige. Ce dernier rompit le lien silencieux entre la peluche et lui, se concentrant sur son amie. Il l'écouta, lui léchant le haut de la tête. Des cauchemars ... Il ne connaissait que trop bien cette notion d'irréelle que son subconscient lui envoyait souvent dans ses songes. Il fut heureux lorsqu'elle lui précisa qu'elle l'appréciait beaucoup en tant qu'ami, bien que cela provoqua un petit dérèglement dans le cycle cardiaque du canidé. Lucian se ressaisit, ce demandant pourquoi cela lui faisait plaisirs mais, il supposa que c'était parce que c'était la première fois qu'on le considérait comme un ami - sauf prendre en compte Reron -. Il lui fit une lèche sur la joue puis, il regarda le ciel. Il se faisait tard, ils devraient quitter le Désert, retourner plus vers la forêt ainsi d'y trouver un abri pour y passer la nuit.

- Lucian dit que l'on devrait s'en aller. Le Désert est chaud le jour mais glacial la nuit. Il n'est pas bon de rester là, dit Reron en traduisant les pensées du lupin. Il faut prendre ses conseils en compte, après tout, il est né sur des terres désolés, sableuses où l'eau est une denrée rare.

L'estival posa son regard sur la femelle puis, il prit le chemin de retour, suivant les gouttes de sang. Elles les conduisirent vers l'abri et de là, Lucian retrouva leur chemin, les faisant ainsi quitter cette vaste plaine vallonnée de dunes de sable.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: