Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Hana était assise prêt de la grande cascade de Nienor. Elle avait fermée simplement les yeux, et elle attendait. Qu'attendait-elle ainsi, assise sous un soleil de plomb ? Rien. Elle attendait que rien ne se passe. Elle ne pouvait faire que ça. Attendre. Elle avait tout son temps. La guerre se préparait, autour d'elle, elle le savait très bien, mais elle n'y pensait pas. Pas du tout. Elle ne pensait qu'à eux. Ses futurs enfants. Ses bébés. Elle les imaginait, tous avec de jolis marques, bleu, sable, marron. Mais surtout, avec des marques comme Auron. Elle en voyait un en particulier. Un tout petit, frêle, qui ressemblerait tellement à son père qu'elle le rejetterait.

Un soupir s’échappa de ses lèvres. Elle rouvrit les yeux et regarda le paysage qui s'offrait à elle. De magnifique rayon de soleil venait donner un éclat à l'eau turquoise de la cascade. Une soudain envie de se baigner la prit. Elle marcha tranquillement jusqu'à la cascade et mit une patte dedans. Un petit sourire s'afficha sur son visage et elle relâcha la pression. Elle se plongea dedans. De petites gouttelettes s'envolèrent au son d'un petit "plouf". Hana remonta à la surface et se secoua la tête. Elle était tellement bonne. Elle aurait dut y aller avant. Elle s'amusa alors à faire de petites formes grâce à son pouvoir. Elle le maîtrisait réellement bien, maintenant. Elle fit se solidifier un coeur et le lâcha sur la berge. Celui-ci se brisa instantanément. Hana eu un sourire malsain.

Soudainement elle entendit des pas venir vers elle. Elle croyait qu'elle était seule. Elle se retourna vivement et vit un énorme loup - s'était le cas de le dire - s'avancer vers elle. Instantanément, elle chercha à changer ses intentions. Elle le regarda fixement jusqu'à ce qu'elle est changer ses mauvaises intentions en bonne. Maintenant, Hana ne se laissait plus faire aussi facilement. C'est alors qu'elle vit que ce n'était pas un étranger, mais Eonora, le guérisseur. Elle haussa un sourcil. Elle avait user de son pouvoir pour rien... Elle soupira et demanda d'une voix froide et distante :

« - Que veux-tu ? »

L'énorme loup avait un sourire tendre accroché au babine, alors que le visage d'Hana n'exprimer que de la froideur et de la méfiance. Même les plus beau sourire l'horripilé. Akisa mettait ça sur le compte de sa grossesse, mais Hana savait très bien que ce n'était pas les hormones qui la travaillait. Elle était devenue froide et distante, et sa famille avait juste du mal à l'accepter. Elle plissa les yeux, ne décrochant pas son regard de celui bleu et vert d'Eonora. Quand elle sortit sa phrase, les yeux du géant s'écarquillèrent de surprise. Elle n'y fit pas plus et sortit délicatement de l'eau. Les rayons du soleil faisant briller son pelage trempée, elle recula un peu du loup et s'assise. Celui-ci, avec son éternel sourire moelleux à souhait, dit :

- J'ai crue entendre un bruit venant de la source proche de ma demeure, comme tu t'y trouvait je pensait que cela serait l’occasion de prendre de tes nouvelles Hana.

Hana se détendit un peu. Il ne lui voulait donc pas de mal. Ou enfin, son pouvoir avait fait effet sur lui. Elle ne s'approcha pas pour autant, restant à une "distance réglementaire". Elle soupira et se releva pour secouer son pelage sable. Celui-ci était déjà presque sec grâce au soleil. Elle pensa alors à ses louveteaux, là, dans son ventre. Elle n'avait réussis qu'à les sortir un peu de sa tête. Et voilà que les questions réapparaissait. Elle secoua négativement la tête avant de regarder Eonora. Elle ne répondit pas à sa phrase.

- Comment-vas tu ma petite Hana ?

Hana eu soudainement un rire sarcastique. Elle éclata de rire sans plus pouvoir s'arrêter. Mais pourquoi diable tout le monde lui poser cette question ? Elle laissa quelques larmes roulaient sur ses joues et son rire se transforma en sanglots. Elle regarda le géant dans les yeux et lui cria :

- J'allais mieux quand tu n'était pas là à poser des questions stupides. Comment pense-tu que je vais ? La vie est belle ! Les oiseaux chantent, le soleil brillent !

Elle fronça les sourcils et se releva. Elle tourna en rond comme un lion en cage. Les hormones. Cette fois, elle voulait bien croire que c'était les hormones qui la faisait réagit ainsi. Elle se tourna violemment vers Eonora et planta son regard triste et froid dans ses yeux vert et bleu. Elle lui cracha à la figure :

- Pourquoi posez-vous tous les même questions ? Comment je vais. Je vais mal ! Comment puis-je allais bien après ce qui m'est arriver ? Je n'en peux plus de ses coups de pattes dans le ventre, et de cette insomnie parce que je ne peux même plus me coucher tellement je suis grosse ! Je suis crevée ! J'en est ras le bol des même questions ! Maintenant je te répond sincèrement : JE N'EN PEUX PLUS !

Elle s'était vivement rapprocher de Eonora cette fois, et son museau était à quelques centimètres du sien alors qu'elle sanglotait des mots. Elle se retourna vivement et fit quelques pas avant de s'étaler part terre en pleurant. Elle n'en avait pas fini de pleurer aujourd’hui. Elle ne l'avait jamais dit à sa soeur, mais elle n'en pouvait déjà plus, et il lui restait bien quelques semaines à tenir. Elle venait de craquer grâce - ou à cause, ça dépend comment on le voit - à ses hormones.

Hana était tombée dans le sable, pleurant à chaude larmes. Elle ne pouvait plus contenir sa peine. Cette peine immense qui l'envahissait. Cette peine qui n'en finissait pas, qui l'étranglée à chaque fois qu'elle pensait à eux. A ces loupiots qui grandissaient, là, au fond d'elle. Comme une graine qui poussent dans la terre. La jeune louve pleura encore et encore, sentant à ses côtés, la présence du grand loup guérisseur. Il n'avait pas oser la toucher et c'était tant mieux. Elle ne voulait plus voir personne. Elle voulait pouvoir pleurer sa peine toute seule, couchée dans le noire, au fond d'un grotte. Ou alors... En finir avec toute cette douleur.

- Ta douleur est palpable et tu es la louve la plus courageuse que je connaisse. - Eonora venait de l'interrompre dans ses pensées. - Gardez tant de souffrance pour soit est un exploit que peu de gens peuvent imité, néanmoins il n'est pas bon pour ton " coeur" que tu retiennes toute cette souffrance.

La jeune louve sable ne releva pas la tête pour autant. Elle en avait marre des compliments, et des phrases pour qu'elle se relève. Elle en avait marre de tout ça, de cette souffrance. Les autres ne pouvaient pas savoir ce qu'elle endurait. C'est pour ça qu'ils répétaient chaque fois la même chose. Ces phrases tournaient en boucle dans son esprit, tout le temps. Dés que quelqu'un la voyait il y avait cette phrase :
« Hey, Hana. Disait-on d'une voix douce, comme si elle allait se casser - ça va ? »
Et comme elle en avait l'habitude, elle répondait que oui, tout aller bien dans le meilleure des mondes. Et les gens étaient normalement satisfait de la réponse. Mais la question d'Eonora avait été celle de trop et elle était maintenant part terre à ce demander si elle ne devait pas en finir tout de suite avec la vie. Eonora continua son discours pendant qu'elle était plongée dans ses pensées :

- Si cela peut te soulager, je suis prêt à être la cible de ta colère, à écouté tes peines et nul autre que moi ne sera le détenteur de ses secrets. Mon objectifs, n'est que ton bonheur et ton bien être. Tel est la mission que je me suis donner en choisissant ce rand au détriment d'un autre. J'ai juré de protéger mes semblables des maux et de la peine, et pour rien au monde douce Hana, je ne compte revenir sur les mots qui forme mon serment.

Elle n'en avait rien à fiche qu'il soit là pour elle. Elle s'en fichait plus que tout. Elle se foutait de tout et de tout le monde, de toute façon. Maintenant elle n'avait plus envie de rien. Puis elle se dit que peut-être Eonora avait un moyen de la soulager de se poids. Peut-être avait-il le remède qui la libérerait de se corps. Elle se redressa doucement. Reniflant, elle posa son regard triste et dur dans celui du guérisseur et prononça d'une voix froide.

« Donne-moi un remède. Que je puisse au moins dormir tranquillement la nuit. S'il te plaît. »

Le s'il te plait n'était là que pour faire polie. Elle n'avait pourtant aucune envie d'être polie à cet instant précis. Elle se releva complètement et elle le suivit jusqu'à sa tanière.
La tanière du grand loup était énorme. Il y avait un nid de guêpes à l'entrer et elles bourdonnaient méchamment. Elle ne savait pas pourquoi il était ici, mais il y été et Eonora n'en avait pas peur, apparemment. Hana se dirigea directement vers les étagères où disposait plusieurs huiles et thé. Elle les observa toutes les fioles silencieusement, jusqu'à arriver à l'endroit des remèdes mortelle. Il n'y avait que deux ranger. Hana ne fit pas la difficile. Elle attrapa une fiole au couleur noir et la camoufla dans son pelage épais. Sous le flacon était écrit : Belladone. Elle se dirigea vers Eonora avec toujours son regard triste et perdue et attendit qu'il lui donne son remède pour dormir pour qu'elle puisse enfin mourir en paix.