Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Tient, te revoila? (pv Hana)
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Mar 25 Mar 2014 - 18:25

Je marchait seul, sur la plage. Je surveillait, on se sait jamais, peut-être qu'un intrus arriverais par les flots? Je n'aimais pas vraiment les loups des autres clans, et je préférais éviter d'avoir à les rencontrer. Mais en fait, pourquoi je ne les aimait pas? J'étais né comme ça, je ne les aimaient pas, point.
Je continua mon tour de garde, et m'approcha du phare. La légende m’intriguait, mais je me contentait d'émettre des hypothèses. Vérifier ne m'intéressait pas, surtout si on n'en revenait pas.
Alors que je regardait autour de moi, je crus voir une ombre. Je commença à me méfier, même si c'était surement une farce d'un autre membre, ou un loup qui avait cru que j'étais un intrus. Je continua ma ronde, tout en étant un peu plus méfiant. On ne sait jamais. J'étais peut être un peu trop parano. Mais il le fallait. Même si je détestait soupçonner tous le monde. Et j'étais aussi trop méfiant envers les autres, je devait m'ouvrir au autres. Les seules personnes que j’appréciais de mon entourage étaient mes amis d'enfance.
Et si je regardais dans les hautes herbes?
Ma curiosité gagna sur la raison. Je balaya les herbes du regard, espérant voir une queue, un bout d'oreille, enfin tout ce qui prouverais qu'il y avait bien un loup ici. Et en effet, il y en avait bien un. Je sauta sur le loup et lui demanda:

- Qui êtes-vous?

C'était une louve, et elle me semblait familière.
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Dim 6 Avr 2014 - 20:02


Un grognement, des cris. Du sang. Ses enfants. Morts. Auron, les crocs sortit. Elle, le visage en sang. Les larmes sur le visage du loup chocolat.

« Qu'a-tu fais, Hana ? »

« Je... Je ne sais pas... Je... »


Trou noir béant. La mort. Ses enfants étaient morts. Elle les avaient tués.

__________________________________________O.O.O_____________________________________________

La nuit était tombée sur les terres Estival et Hana n'arrivait pas à se rendormir. Quel affreux cauchemars. Elle se sentait bien trop chamboulée pour pouvoir dormir. Et elle ne voulait pas déranger Eonora juste pour ça. Si ça se trouve, marcher un peu sur la plage lui ferait du bien. La louve sable se leva et jeta un oeil bienveillant à ses petits. Ils avaient grandis si vite en si peu de temps. Seul Atsu restait encore un peu son bébé à elle. Hana soupira. De toute façon, se serait toujours ses bébés. Qu'ils soient vieux, gay, efféminés, froussard. C'était les meilleurs enfants du monde. Et dire qu'elle n'en avait pas voulus, qu'elle avait voulus les donner. Dire qu'elle avait faillit passer à côté de tout ça. De tout ce bonheur. Quel tristesse. La jeune louve soupira et sortit de sa tanière à pas de loup. Elle ne voulait pas les réveiller sous prétexte qu'elle n'arrivait pas à dormir.

Hana avançait doucement sur la plage. Elle avait décidée d'aller au phare. Ses parents lui avaient raconter qu'ils s'étaient rencontrer ici. Elle s'arrêta devant et observa l'immense bâtiment en béton. C'est aussi là qu'elle avait annoncer à Akisa et Tharro sa grossesse. Et son viol. La jeune louve sable ferma les yeux. Elle écouta le chant des vagues. Quel affreux souvenir. Annoncer à sa soeur sa terrible erreur lui avait fait tant de mal. Puis Tharro était arriver et ils avaient concocter un plan de première. Mais Hana n'avait jamais revue Auron.

Soudainement, des pas se firent sur la plage et elle rouvrit les yeux, tournant la tête. Qu'était-ce ? Méfiante, elle se leva. Tout ses sens étaient en alerte. Que faisait un loup sur la plage à cette heure là de la nuit - bien que les loups n'ai aucun sens du temps. Hana s'avança, fixant de ses yeux perçant la plage desserte. On essayait de la piger. Elle le sentait. Elle préféra donc se tapir dans les herbes hautes, non loin de là. Elle observa un loup, étrangement sombre pour être estival, passer devant elle, puis s'arrêter. Il l'avait vu. Elle se releva subitement. Trop tard cependant. Le loup bondit sur elle avec force et rapidité. Elle se retrouva plaquer sous lui. Sans prendre le temps de lui répondre, elle lui asséna un violemment coup de tête dans le torse. Elle roula sur le sable et se remise debout, en position d'attaque. Elle grogna méchamment. Qu'il ose encore s'approcher. Ce misérable, qui avait oser sauter sur elle. La tueuse et espionne la plus redouter des estivaux. Elle le détailla. Gris, tout gris. Que c'était moche comme couleur pour un estival. Plusieurs motifs ornait sa queue et ses pattes arrière. Un collier avec des étoiles, des bracelets. Et des yeux sans pupilles. Jaune, dorés, ou peut-être même fluo. Ce visage lui était familier.

Hana arrêta de bouger pendant quelques secondes. Merde. Ca y est. Elle se rappel. Koshaïfo. Son meilleur ami d'enfance. Celui avec qui elle faisait les quatres cents coups. Et elle ne l'avait pas reconnu avant. Ça faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas vu. En réalité, ils ne c'était pas revue depuis... Depuis gamin. Mais elle se rappelait qu'elle l'avait réellement apprécier. Il était tellement froussard quand il était gosse. Et elle lui avait permis de se décoincer. La jeune louve sentit ses yeux piquer et une boule se former dans sa gorge. Son prénom sortit doucement, étrangler par les sanglots dans sa gorge :

« Koshaïfo.»

Le murmure fut emporter par le vent et elle se jeta sur lui, le faisant tomber à la renverse. Elle le sera autant qu'elle le pus contre elle. Oh mon Dieu, il lui avait tellement manquée. Comment avait-elle pus ne pas le reconnaître avant ? Elle se maudit intérieurement. Elle ne voulait plus le lâcher. Elle sentit une larme rouler sur sa joue et se releva doucement. Comme elle était heureuse. Elle était émue de le revoir après tout ce temps.

« Comme je suis contente de te revoir. Tu ne peux pas savoir à quel point. »

Elle lui offrit un sourire sincère. Un des rares qu'elle donnait. Mais il le méritait. Elle était réellement joyeuse de le revoir. Elle le pouvait plus le quitter des yeux. Elle se releva, la queue remuant, les oreilles pointées vers l'avant.

« Que devient-tu ? Où était-tu passer pendant tout ce temps ? J'avais tellement besoin de toi à mes côtés. Mais on m'a dit que tu étais partis... »

Elle baissa les yeux. Ses parents lui avaient surement mentis et ce n'était que maintenant qu'elle s'en rendait compte. Quelle horrible amie elle faisait.
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Mer 9 Avr 2014 - 8:10

Visiblement, la louve était coriace. Après m'avoir donné un coup de tête dans le torse, qui m'avais coupé la respiration, elle se retrouvais à me grogner dessus. Moi, je suffoquait et toussait pour reprendre ma respiration.

« Koshaïfo.»

Et après avoir dit mon nom, elle me sauta dessus et me serras dans ses pattes. Heeu, moi je comprenais plus tout là...

« Comme je suis contente de te revoir. Tu ne peux pas savoir à quel point. »

De me revoir? On ne se serait pas vus depuis longtemps? Attend... Mais oui! c'était bien elle! Hana, ma meilleure amie d'enfance.

- Hana? C'est bien toi?

Surement. Mais dans ce cas, elle avait bien changé. Qu'est-ce qu'on s'aimait bien quand on était jeunes! On avait fait les 400 coups à tous le monde, et on était inséparables!
Oups... J'aurais quand même pus la reconnaitre!

« Que devient-tu ? Où était-tu passer pendant tout ce temps ? J'avais tellement besoin de toi à mes côtés. Mais on m'a dit que tu étais partis... »

Je lui avait manqué, et elle me manquait. Ça faisait du bien de la revoir.

- Moi aussi, on m'a dit que tu étais partie. Comme pour rajouter de la tristesse aux événements qui allaient survenir...


Je soupira. Repenser au passé, c'était pas le genre de trucs que j’aimai, au contraire. Je préférais vivre dans le présent.

- Si j'avais été plus intelligent, je t'aurais cherché, et retrouvée. Au début, je n'avait pas pu vivre sans penser à toi. Puis, j'ai petit à petit perdu l'espoir de te retrouver. Si seulement j'avais su...

J'avais été assez bête pour croire aux idioties des "grands". Je devais être trop naïf, trop influençable. Mais maintenant que je l'avais retrouvé, je ne serais plus seul. J'avais honte...
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Jeu 24 Avr 2014 - 22:37

Elle n'en revenait pas. Le loup gris était là, devant ses yeux sans qu'elle puisse y croire vraiment. Elle avait les larmes aux bords des yeux. Son meilleur ami. Son frère de coeur. Celui qui l'avait soutenue quand elle était triste. Et puis il avait disparut, et elle aussi et... Et voilà qu'ils se retrouvaient. Elle baissa la tête, se secouant, chassant les larmes de ses yeux. Elle avait tellement de chose à lui dire. Et tellement de chose à lui avouer. Quand elle était petite, elle était secretement amoureuse de lui. Mais les temps avait changer et maintenant, elle n'aimait plus. De toute façon, elle doutait pouvoir aimer quelqu'un après ce qu'il s'était passer. Eonora ? Elle n'éprouvait que de l'affection. Auron ? Quel ***. Lui ? Il avait disparu trop longtemps pour pouvoir esperer le revoir un jour. Elle soupira longuement.

- Moi aussi, on m'a dit que tu étais partie. Comme pour rajouter de la tristesse aux événements qui allaient survenir...

Alors comme-ça... Tout avait été planifiée pour les séparer. Pourtant, le territoire n'était pas si grand et ... Elle se mordit les lèvres. C'est vrai, elle ne l'avait pas réellement chercher. Elle s'était dit que s'il tenait à elle, il reviendrait. Et il n'était jamais revenu. Et puis ses parents lui avait apprit l'attroce nouvel. Koshaïfo était mort. Elle secoua la tête. Elle sentit son coeur battre la chamade, ses yeux s'écarquillèrent. Elle releva la tête. Ils avaient mentit. Depuis le début, ils lui avaient mentit ! Mais pourquoi ? Pourquoi cela ? Elle grogna méchamment. La colère avait prit possesion de son corps et ses pattes se mirent à trembler, tellement que quiconque la voyant crorait qu'elle allait s'éffondrer. Mais non, pas du tout. Hana était tellement en colère.

- Si j'avais été plus intelligent, je t'aurais cherché, et retrouvée. Au début, je n'avait pas pu vivre sans penser à toi. Puis, j'ai petit à petit perdu l'espoir de te retrouver. Si seulement j'avais su...

Elle se rapprocha de lui et le serra fort dans ses pattes, passant sa tête dans son pelage grise clair. Il sentait comme quand il était enfant. Une petite efluve de sable et un peu de parfum de la mer. Elle sourit doucement, la colère retombant lentement. Qu'elle était heureuse de l'avoir retrouvée. Puis elle se décolla de lui et lui sourit. Mais maintenant, il était l'heure au révelation :

« Ils m'ont dit que tu étais mort, Ko'. »

Elle baissa la tête, fermant les yeux quelques secondes avant de murmurer :

« Ils m'ont mentit. J'étais tellement anéantit quand j'ai appris cela... Tellement. Et maintenant, te revoilà, tu es là. Tu es là... »

Elle soupira et le regarda dans les yeux :

« Comment ont-ils pu... Je... Je t'aimais et ils m'ont brisés le coeur. Tu n'a pas à être désolée. Ce n'était pas de ta faute, mais de la leur. De la faute de mes parents. » Elle soupira et reprit : « Qu'on-t-il dit sur moi ? Que-t-ont ils dit ? Que j'étais morte ? »

Hana avait les yeux ruisselant de larme de colère et de tristesse. Colère envers ses parents. Et triste, car son coeur avait été brisé pour rien.
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Lun 28 Avr 2014 - 10:33

[Flashback en italique]

Quand elle me serras dans ses pattes, je ne pus résister aux larmes qui roulèrent le long de ma joue. Je resserra mon étreinte. Elle avait été ma seule amie d'enfance, et quand mes parents m'avaient annoncé sa disparition, c'est comme si je n'avais plus jamais ressenti la force et le courage d'aller vers les autres pour leur parler et devenir leur ami. Les autres ont crus que j'étais devenu muet, et m'ont rejeté.

Après l'annonce de cette triste nouvelle, j'étais effondré. Je ne voulais pas y croire, non, je ne POUVAIS PAS y croire! Hana n'avait pas été enlevée par les printaniers! Pourquoi ils l'auraient enlevé, elle qui étais ma seule amie?
J'étais revenu auprès des autres, tête baissée. Et je n'avais plus dit un mot. Je pouvais sentir les larmes rouler sur mes joues, et les entendre tomber au sol. Moi qui étais réputé comme un dur!
J'entendais les moqueries des autres. "Hé, t'as vu, Ko' il a perdu sa langue! Ha ha ha" ou encore "Hé, Ko', c'est bien toi le dur à cuire des louveteaux? Tu ressemble plus à une lavette dans cet état! Ha ha ha ha! ". Le plus douloureux, c'était les rires qui venaient après ces phrases, qui ont choqué mon esprit de louveteau.
Pourquoi ? Il y avait d'autres louveteaux à enlever ! Pourquoi Hana, et pas moi ? Qu'est-ce qu'elle avait fait pour mériter ça?


Replonger dans le passé me fit culpabiliser, et me faisait honte. J'espère que personne ne se souvient de ce moment, ou Koshaïfo le dur-à-cuire devient Koshaïfo la lavette.
Je serra les dents, et lui dit entre deux sanglots:

- Ils... ils m'ont dit que... que les.. printaniers... Ils m'ont dit que les printaniers t'avaient enlevé...

Les moqueries, sur le fait que je ne pouvais pas me défendre si Hana n'étais plus là, hantaient mon esprit. Je n'en ai parlé à personne, j'étais le seul à savoir ce que je ressentais.
Je chassa ses souvenirs horrible en un mouvement de tête. Ou du moins j'essayais.
Elle me lâcha, s'éloigna de moi et me regarda dans les yeux.

« Comment ont-ils pu... Je... Je t'aimais et ils m'ont brisés le coeur. Tu n'a pas à être désolée. Ce n'était pas de ta faute, mais de la leur. De la faute de mes parents. »

Elle...m'aimais? Nous ressentions les mêmes sentiments, en secret? Moi aussi je l'aimais, et surement plus que je ne le pensais. Mais, par peur qu'elle me rejette, je ne lui avait jamais avoué mes sentiments. On étais meilleurs amis, et si elle ne m'aimais pas, avouer mes sentiments à son égard aurait tout gâché.

- Moi aussi je t'aimais. Même si je n'ai jamais osé en faire part, je t'aimais. Par peur, je ne te l'ai jamais avoué, et maintenant, désolé si ça te blesse, mais mes sentiments se sont éteins quand on m'a annoncé ta disparition. Mon coeur s'est brisé en mille morceaux.

Je me sentais libéré de lui dire ça. Enfin, depuis le temps que cette pensée me hantais.
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Mer 30 Avr 2014 - 19:46

POV Hana.

Quand on m'avais dit qu'il était mort... C'était comme si mon coeur avait cesser de battre. Comme si les sentiments que j'éprouvais pour lui depuis que j'étais toute gamine venait d'exploser. Cela avait fait l'effet d'une énorme bombe. J'étais anéantis. Pendant quelques jours, j'était restée enfermée dans la tanière. J'avais un peu maigris. Et malgré que je dormais tout le temps, Tharro était toujours auprès de moi, essayant de me redonner le sourire. C'est un jour d'hiver, que j'ai décidée de voir la lumière du jour. La neige, froide et lumineuse m'a rappelée mon état d'esprit. Et le ciel gris ma tristesse d'avoir perdue mon meilleur ami. Je suis alors partit courir sur la plage et je me suis mise à pleurer. Pour la première fois depuis sa mort. Et cla ma beaucoup aidée, d'enfin me liberée de toute cette tristesse.

Je soupirai. Le voir aussi malheureux me faisait du mal. On nous avait mentit à tout les deux pour nous séparer. Ils avaient étés assez ignobles pour faire croire à l'un et l'autre qu'on était partit pour toujours. Jamais de ma vie je n'avais été enlevée par les printaniers. Jamais. Ma mère et mon père auraient tout fait pour me garder sous protections. Et si je l'avais été, ils m'auraient très vite ramenée. Je regardais Koshaïfo dans les yeux. Ses yeux sans pupilles m'attristèrent. Les larmes coulaient sur ses joues et je ne pouvais rien faire à cela. Je m'approchais doucement de lui et lécha tendrement ses joues, essyuant les larmes qui venait s'y écraser. Le goût était salée. Terriblement salée. Je me reculais un peu et baissait les yeux. Puis il dit alors, la voix remplie de sanglot :

- Moi aussi je t'aimais. Même si je n'ai jamais osé en faire part, je t'aimais. Par peur, je ne te l'ai jamais avoué, et maintenant, désolé si ça te blesse, mais mes sentiments se sont éteins quand on m'a annoncé ta disparition. Mon coeur s'est brisé en mille morceaux.

Je lui sourit doucement. Cette remarque ne me faisait aucun mal. C'était mieux qu'il ne m'aime plus, car je n'éprouvais plus aucun sentiment à son égard non plus. En réalité, j'avais du mal à aimer de nouveau. Même Eonora, qui paraissait si gentil et attentionné n'arrivait pas à me faire oublier ce terrible accident avec Auron. Je me mordit les lèvres. Peut-être le loup gris voulait-il savoir que j'avais maintenant des petits. Mais... Si il me jugeait ? Car après tout, c'était bien beau d'avoir des petits, mais encore fallait-il les assumer. J'inspirait longuement, regardant autours de nous. La nuit était réellement magnifique. L'odeur de la mer me faisait énormément de bien. Et dire qu'au début, je n'étais là que pour parler à Koshaïfo. Qui aurait cru que je puisse le rencontrer juste après la naissance de mes enfants, comme si le ciel savait que... Que j'avais besoin de réconfort. Une boule créa dans ma gorge et je déglutis difficilement. Je baissais la tête et les yeux et m'assise dans le sable frais. Le vent soufflait une douce brise. Je me sentais si bien, ici, avec Koshaïfo.

- 'Shaïfo. Murmurais-je.

Il n'y avait que moi, à l'époque, qui l'appelait ainsi. Ma gorge se serra davantage et je me mordis les lèvres, les larmes aux bords des yeux. Etait-ce vraiment une bonne idée de lui annoncé que j'avais eu des enfants, victime d'un viol et que... Que j'avais faillis mettre fin à mes jours à cause de cela ? Certainement pas. Il s'en voudrait encore plus que maintenant. Je dis alors, remontant mon regard vers lui :

- Je... J'ai des enfants. Je laissa passer quelques secondes avant d'ajouter ; Trois. Trois petits merveilleux.

Puis je lui offrit un sourire douteux. Qu'allait-il dire ? Et puis, pourquoi avait-je autant peur de sa réaction, puis ce qu'il venait de me dire qu'il n'avait plus de sentiment pour moi ? Je me mordit la langue, cette fois. Je soupirai doucement et regarda encore une fois autour de moi. Je vis alors le phrase, non loin de nous. Tien. Et si nous marchions ? N'était-ce pas une merveilleuse idée, de marcher sur la plage, la tête dans les nuages, le vent frait et l'odeur de la mer nous montant au nez. Je repris alors la parole :

- Que dirais-tu d'aller marcher un peu ? Il fait si frisquet dehors, nous risquons d'attraper un rhume, si nous restons assit.

Je lui fit de nouveau un doux sourire. Un qui était rare et que peu de personne avait l'habitude de voir.
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Oxymore
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Jeu 10 Juil 2014 - 14:15

Premier et dernier up au vu de mon retard !
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Requiem
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Mar 19 Aoû 2014 - 15:00

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