Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

 :: HORS-JEU :: Archives Automne Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Les origines de la fin (Sheen and Melda)
Invité
Invité
avatar
Mer 29 Jan 2014 - 19:36

Mes enfants grandissaient de jour en jour. Satchi et Niagara étaient maintenant de jeunes et fières adolescents. Et encore plus turbulants qu'avant. Ils s'éloignaient de plus en plus de moi. Cette idée qu'ils grandissent ainsi sans leur père me tordait l'estomac chaque fois que j'y repensais. Mais ils étaient si jeunes lorsqu'Aerin était... parti. Les jeunes s'étaient éloignés de leur mère, rien de plus normal, mais je veux dire... pourquoi si tôt ? Je commençais à désespérer. Satchi voguait toujours sur le territoire estivale sans jamais venir me rendre visite, tandis que Niagara, elle, devenait de plus en plus insolante et chaque fois que je la voyais, je détectais une petite effluve d'hivernal sur elle. Je craignais qu'elle ne se soit attaché à l'un des leurs. Mais que pouvais-je lui dire, alors que moi même je m'étais amourachée d'un printaniers ? La jeune louve ne se priverait pas de me le rappeler, alors même que ce dernier était à présent loin des vivants. Je ne disais alors rien et verrait bien ce qui se passerait. De toute façon je ferais tout pour qu'ils soient heureux. Même si pour ça ma propre fille devrait rejoindre les hivernaux.

Mais passons à ma propre situation. Avant, j'étais jeune et fragile, et j'ignorais quand est-ce qu'il frapperait. Je le redoutais plus que tout. Il était mon pire ennemi, mes peurs, mes doutes, ma solitude, mes regrets, ma colère, ma tristesse, ma faiblesse. Mais à présent, il faisait entièrement parti de moi. Il n'avait plus besoin de me hanter, je savais, et je prévoyais lorsqu'il frapperait, à chaque saison. Et Je savais que son arrivée serait proche. Quelques jours, quelques heures, quelques minutes, ou même quelques secondes. J'en avais assez de l'attendre ainsi, tapis dans un coin les pattes sur le haut de la nuque tremblant de tout mes muscles et la queue entre entre les jambes. Depuis la mort d'Aerin, je m'étais écroulée, une fois. Depuis, j'avais promis, et dans cette promesse, je promettais que je serais forte. Oui, je serais forte pour mon frère, et mes enfants. Alors à présent que je savais qu'il arrivait. Tout ce que j'avais envie, c'était de lui cracher à la figure. De le menacer, de le provoquer.
D'un  geste souple de la tête je fis descendre mon collier tout doucement le long de mon cou, de mes oreilles, de mon museau. Jusqu'à ce qu'il se pose sur le sol et que les effets du talisman ne soit plus actifs.

En un éclair, une douleur abominable bouscula le fin fond de mon ventre jusqu'à bruler mes entrailles et ronger la moelle de mes os. Bien plus fort que d'habitude. Etrange. Me serais-je surestimer ? Un rire moqueur me glaça la colonne vertebrale jusqu'à faire trembler le bout de ma queue. Ma vision se troubla et me voilà dans un vide. Le vide qui signifiait nos rencontres, à chaque saison, quatre fois chaque année. Il y a bien longtemps, en échange de me prêter sa force et de pouvoir garder mes propres pensées et agissements  intactes lorsque j'enlevais le talisman en forme de dent de renard, je lui avais offert le droit de prendre totale possession de mon corps pendant 24h, chaque saison. Le moment était arrivé, seulement, j'avais moi-même provoquer son arrivé en enlevant le talisman un jour avant sa venue. Ce qui provoquait son arrivé précoce, avec une force... bien plus puissante.
Je n'eu pas le temps de dire "ouf", que le démon prit possession de mon enveloppe corporelle, se dirigeant vers le territoire automnale.
Revenir en haut Aller en bas
Melda
Nobody
Melda
Espèce : Loup/louve
PUF * : Sheyla/Blaze/cadence12
Féminin
Messages : 210
Date d'inscription : 15/07/2011
Âge : 31
Ta localisation réelle : Dans mon monde

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Jeu 30 Jan 2014 - 4:59

Cet endroit avait un quelque chose de nostalgique, un endroit empli de souvenir, plus ou moins douloureux à ma mémoire. C'était les souvenirs d'histoires de mes ancêtres, les souvenirs de mes jeux d'enfants avec ceux qui auront été mes parents, les souvenirs des premières sorties de mes propres louveteaux. Ce lieu, c'était une série continu d'événements faisant en quelque sorte une boucle. De la naissance d'un amour interdit aux jeux enfantins de louveteaux qui n'auraient dû avoir le droit de naître. Cet endroit, pourtant si magnifique, n'était pratiquement synonyme que d'interdits pour moi. Malgré tout, ce temple restait profondément beau. En venant ici, j'arrivais encore à me souvenir des jeux innocents avec mon père, quand le lancer d'une simple feuille suffisait à m'émerveiller. C'était un temps doux et remplis d'insouciance. Il y a bien longtemps déjà que j'avais dû délaisser ce côté plus enfantin de moi pour prendre mes responsabilités qui grandissaient sans cesse au fur et à mesure que le temps passe.

Responsabilité. Un mot qui pourrait sembler si lourd à certains, mais il était doux à mes oreilles, puisqu'il rimait avec amour, amitié, devoir et maternité. Un mot à la fois lourd à porter, mais si beau à la fois. Il y avait d'abord eu cette responsabilité envers le clan quand mon don avait été découvert. Ce qui m'avait alors d'abord paru comme un fardeau avait fini par être une fierté. Venir en aide aux autres m'avaient toujours emplis de bonheur et il m'était aujourd'hui impossible de renoncer à cette partie de moi, à ce devoir qui prenait parfois trop de place dans ma vie. Puis, il y avait eu l'amour... Tsume, celui que mon coeur avait choisi, celui qui n'avait pas le droit de me choisir, celui pour qui mon amour représentait un danger. Après tout, il n'avait pas le droit de prendre un parti, même si ce parti c'était moi. Telles étaient les règles de sa guilde. Cette guilde envers laquelle je portai une grande haine, non pas pour ces agissements, que je trouvai bien, mais pour le contrôle sur ses membres. Cette guilde qui était prête à nous détruire tous les deux si l'on faisait le moindre faux pas, cette guilde qui était prête à se débarrasser du fruit de notre amour, nos louveteaux, s'il le fallait pour ramener mon compagnon sur le "droit" chemin qu'ils avaient tracé pour lui. Malgré tout, cette guilde avait du bon et je me dois de le reconnaître et puis pour l'instant, elle n'avait rien tenté contre nous même si nous avions franchi certaines limites. C'était une responsabilité que j'avais dû endosser en choisissant Tsume : ne jamais dévoiler ce qu'il était vraiment... un LibreLune.

Je m'étais donc tenu au silence, même si cela avait parfois été compliqué. Notamment quand nos petits étaient venus au monde, je ne pouvais expliquer aux membres de mon clan qui étaient leur père et je ne voulais qu'ils croient que je les avais trahi. Ma position avait donc était délicate un moment, mais tout était rentré dans l'ordre. Il m'avait suffit de prouver mon allégeance au clan en continuant à bien jouer mon rôle, en plus de mon nouveau rôle de mère. Cette nouvelle responsabilité que j'avais accueillit avec tant de joie. Ce bonheur intense que je vis depuis la naissance de mes trois adorables, mais turbulents, louveteaux. Il y a Elwyn, mon timide et réservé. Celui qui a un don destructeur, mais qui ignore comment le contrôler. Il y a Takeo, mon surprenant. Celui qui adore passer du temps avec moi, mais surtout avec sa soeur. Sa soeur, Liya, ma seule fille, celle qui est aussi téméraire que son père, mais calme et posée comme moi. Mes trois petits que je voyais grandir depuis le premier jour, ils emplissaient mon coeur de fierté. Je voyais clairement le destin de Takeo et Liya qui se dessinait sous mes yeux, celui d'Elwyn était plus nébuleux et je ne savais ce qu'il allait advenir.

La dernière responsabilité fut l'amitié, celle de plusieurs membres du clan, celle d'un frère perdu, celle de mes frères et soeurs adoptifs que j'avais aidé à élevé. Ceux de qui je m'étais senti si responsable après le départ de nos parents, ceux qui étaient tous parti ailleurs. Nous n'étions plus tout à fait une famille, seule mes descendants restaient. Mes frères et soeurs n'étaient plus. Une famille dissoute, partie en lambeaux de part et autre. Je n'avais su veiller sur les plus jeunes de ma fratrie, si seulement ma mère avait su... Elle n'aurait surement pas été très fière de moi. L'amitié fut aussi pour ces loups à qui j'ai su redonné espoir et conseils quand ils s'étaient perdu dans leur esprit. Quelque chose que j'adorai, guider les autres étaient comme une seconde nature. Comme celle de changer la couleur des feuilles par la pensée ou de toujours trouver la tristesse enfouie en moi pour guérir les autres.



Je ressassais mes pensées tout en marchant les yeux mi-clos, j'étais complètement absorbé dans mes réflexions sur ce lieu. Je regardais avec calme les immenses piliers qui formaient jadis ce temple. Des piliers de marbre blanc, aussi blanc que la neige du territoire hivernal. Entre les piliers, la végétation avait gagné sa place, poussait le long des restes du temple. Des plantes qui me rappelaient le printemps et la renaissance. Tout ce qui tombe en poussière finit par se relever, tout comme la végétation pouvait prendre vie grâce au marbre qui tombait en poussière avec le fil du temps. Le soleil filtrait à travers le couvert des arbres, cet éclat de chaleur qui rappelait l'été avec tous les feuilles mortes qui jonchaient le sol, même en hiver, signe que l'automne était maître de ces lieux. Ce subtile arrangement de toutes les saisons à un même lieu me démontrait encore une fois la stupidité de la guerre entre les clans, mais que pouvais-je donc y changer? Je n'étais qu'une simple automnale d'adoption, printanière de naissance et possédant une part d'été et d'hiver en moi, un heureux mélange de tout ce qui se faisait la guerre en ce monde.

Mes oreilles captèrent un bruissement de pas dans les feuilles, un son délicat qui eut tôt fait d'attirer mon attention. Je n'avais pas remarqué que j'étais en quelque sorte suivit. Je me retournais sans prendre garde, c'était surement Takeo qui m'avait encore suivit. Même s'il était rendu adolescent, mon fils avait la fâcheuse habitude de me suivre un peu partout dans mes déplacements. Quelle ne fut pas ma surprise de voir, non pas mon fils, mais bien un loup au pelage noir et orangé. Un loup dont ce dégageait une aura malfaisante. Il y avait sur le dos de cet étrange loup des ailes semblables à celles des démons dont on raconte la présence dans les histoires destinées à faire peur aux louveteaux. Cet inconnu ne me disait rien qui vaille, surtout que je n'arrivais pas à identifier son odeur. Il sentait la mort et la colère bien plus que tout autre chose. Impossible de dire pour moi d'où il venait. Je me tiens alors sur mes gardes, ramenant mon corps en une masse plus compacte, les pattes bien ancrées dans le sol, regard tourné vers l'intrus. Même si je n'étais qu'une piètre combattante, je me souviens fort bien des quelques enseignements qu'on m'avait appris plus jeune. Le premier : ne jamais laisser croire à votre adversaire que vous êtes faible, même si vous l'êtes. Je souhaite au plus profond de mon coeur que cette créature ne me voulait pas de mal et qu'elle passerait seulement son chemin, me laissant retourner à mes pensées solitaires.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Ven 31 Jan 2014 - 17:11

Mes sentiments devennaient contraires. C'est comme si mon parfait opposé prenait possession de mon corps. L'émotivité, le doute, la peur avaient été remplacé par le sadisme, la cruauté, la haine. Pourtant, je ressentais encore mes anciennes émotions. Moi, le vrai moi, celle qui était prisonnière du démon tout au font de l'esprit de mon corps, j'étais obliger d'observer la scène, puisque, dans ce "monde", cet espace vide, je n'avais pas de paupières pour cacher la vériter qui s'offrait à moi. Le monstre était arrivé dans un lieu qui ne me disait rien du tout. Seulement je n'étais pas idiote, et les feuilles de milles couleurs qui parsemaient ce lieu étrangement humide m'indiquaient clairement que j'étais en plein coeur de l'automne. J'esperais ne tomber sur personne. Enfin, c'était un peu trop rêver tout de même. Le monstre aimait joué et torturé tout ce qui passait entre ces griffes, et en particulier les personnes que je connaissais. Comme mes parents... Et oui, le monstre avait connaissance de tout mon entourage. Lorsqu'il dormait au fond de moi, il était comme moi lorsque lui possedait mon corps. Il observait toute la seine, sans fermer les yeux. C'est pourquoi il profitait de l'occasion chaque journée comme celle-ci. Pour foutre du grabuge dans ma vie, et mourir de rire comme un tordu en voyant les répercutions une fois mon corps récupéré. Mais c'était ainsi, je n'y pouvais rien.

Un bruit sur la gauche." Hoho, une tendre petite proie " J'arrivais à percevoir ses repugnantes pensées. En suivant l'effluve de la "proie", je pus voir à travers ses yeux de qui il s'agissait. Une jolie louve crème. Et lorsqu'elle nours regarda de ses yeux effrayés, si j'avais pu contrôler mon corps, j'aurais été pétrifiée sur place par ses yeux bleu-océan. Aerin, cette louve ressemblait à Aerin. Ce pelage crème semblable au sable d'été, ses marques brunes aux bouts de ses pattes. Elle avait tout de lui. Sans doutes était-ils de la même famille. Peut-être qu'elle était sa cousine, ou sa soeur. Il me semblait l'avoir déjà vue quelque part. Mais je ne me souvenais plus. Sans doute sa ressemblance avec Aerin.

Mon dieu, ce n'était absolument pas le moment de songer à la famille d'Aerin, et ces liens qu'elle pouvait avoir ou encore de si ils se connaissaient!! Le démon se tennait à présent devant elle. Elle n'avait aucun moyen de s'échapper. Non, non pas elle, ni qui que ce soit, je ne voulais tuer personne ! La louve crème affichait une expression courageuse, en s’aplatissant sur le sol, prête à bondir. Le monstre riait. Oui, il se moquait de moi, de la louve en face de moi, de mon corps, de mes pensées,  de tout, d'absolument tout. Tout ce qu'il voulait, s'était assouvir ses pulsions meurtrières. Trop impatient d'avoir attendre 3 malheureux mois pour faire bon lui semble. Il voulait tuer, à présent, et pas question de se contenter d'un écureuil ou d'un lièvre. Après la fin de son rire démoniaque, le démon attrapa la louve par un des pattes avants, et l'envoya valdinguer contre un tronc d'arbre. Cette dernière s'écrasa sur le sol. Inerte. Je crus d'abbord qu'elle était morte. Mais je pouvais distinguer son ventre se lever, et redescendre d'une manière irrégulière. Le démon entrepris de braver les quelques metres en nous et la jolie louve aux yeux bleu-profond.
Revenir en haut Aller en bas
Melda
Nobody
Melda
Espèce : Loup/louve
PUF * : Sheyla/Blaze/cadence12
Féminin
Messages : 210
Date d'inscription : 15/07/2011
Âge : 31
Ta localisation réelle : Dans mon monde

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Mer 5 Fév 2014 - 17:35

J'avais peur, terriblement peur. Ce monstre me fixait de son regard dur et froid. Je ne savais plus que faire. Malgré tout, je restais là, campé sur ma position, prête à me défendre même si cela n'était qu'une utopie. Après tout, que pouvait faire une louve telle que moi contre un montre comme celui-là... pas grand chose. J'avais peur de ce qui pourrait advenir. Pourquoi cela, pourquoi maintenant, n'avais-je pas assez affronté d'épreuve dans ma vie? J'avais failli mourir une fois, c'était bien assez, je n'aimais pas jouer avec la mort.

La mort. Cet état qui pouvait être une délivrance pour le mort, mais une terrible perte pour ceux qui restent. Un moment ambivalent de l'existence d'un être qu'est celui de sa mort. Il ne faut pas pour autant en avoir peur. La mort est douce, malgré les douleurs du corps celles de l'âme s'apaisent et l'esprit peut partir en paix. Sans courir après la mort, il ne fallait pas la fuir, ni en avoir peur. Ne pas avoir peur...

Avant même que j'ai pu penser à bouger, le monstre fonça sur moi. Son rire démentiel résonnait encore dans ma tête quand il attrapa ma patte avant pour me tirer vers le sol. Je suivis le mouvement sans offrir trop de résistance. Résister n'aurait été que plus douloureux. Je sentais ses crocs dans ma chair et l'odeur du sang me montait au nez. J'étais en train d'essayer de trouver une solution pour me déprendre de ce mauvais pas sans me faire arracher la patte quand il me souleva de terre en relevant la tête, m'envoyait valser contre un arbre. Le choc me coupa le souffle quelques instants et ma vision s’obscurcit le temps que me remette à respirer normalement. Mon corps me faisait mal, le choc avec l'arbre avait été brutal et je sentais que mes côtes n'avaient pas toutes tenues le coup lors de l'impact. Je relevais le regard pour croiser celui du monstre, la douleur me faisait verser des larmes. Larmes qui aillaient doucement soigner mes blessures superficielles ainsi que ma patte en partie, je ne pouvais faire mieux sur moi-même.

L'art d'un guérisseur n'est pas de se rendre immortel en se guérissant constamment, mais bien de pouvoir sauver les autres. C'est pour eux que mes larmes coulaient habituellement. Heureusement, mon don me permettait d'assurer l'intégrité extérieure de mon corps tant que mon coeur battait. Hors de question que je semble blessée, le sommeil étant bien plus doux.

Je me relevais péniblement, prenant appui sur mes pattes valides ainsi que sur l'arbre. Après tout l'arbre n'avait rien fait de mal lui, il n'était qu'un obstacle et dans mon cas aussi un appui. L'opération était beaucoup plus difficile que je l'aurai cru. D'autres parties de mon corps hurlant de douleur alors que je leur demandais un effort de plus. Si j'avais pu, je serai restée étendue de tout mon long à attendre que quelqu'un vienne, mais cela était impossible. L'adrénaline finit enfin par se mettre de la partie, me permettant d'ignorer presque totalement la douleur pendant quelques instants. Comme c'était agréable de ne plus souffrir, même si cela était temporaire. Je lançais un regard d'incompréhension au monstre.

- Qu'ai-je donc fait pour mériter cela?

C'était mon unique question. Je devais savoir ce qu'on me reprochait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Dim 16 Fév 2014 - 23:55

Je la voyais se relever péniblement, les pattes tremblantes. Le monstre ris encore. Il aime cette souffrance qui émane de la louve, de la souffrance physique, c'est de ça dont il  raffole. Les sentiments, les émotions, rien de tout cela ne l'intéresse, sauf peut-être la peur, qui l’enivre, lui offre encore plus exubération, de psychopathie, de pouvoir. Le seul but de ce démon est de foutre le bordel dans ma vie, mais aussi pour sa propre satisfaction personnel, d'abattre n'importe laquelle des créatures qui s'interposera entre ses pattes. Il observe tout en continuant son rire démentielle la douce louve crème. Lorsqu'il l'a vie pleurer et se soigner à l'aide de ses précieuses larmes, son rire ne fit que s'accentuer. Ah comme elle faisait pitier la proie, entrain de le regarder d'un air incomprahensible, ah, comme ça lui faisait plaisir de la voir se soigner aussi rapidement. Ca signifiait qu'il pourrait s'amuser  avant d'exterminer joujoue. Il adorait que le jeu continue. Il aimait son joujoue.
Le monstre ignora la phrase qu'articulait la louve, et n'entendant pas sa voix avec le raffut des pensées du démon, je du lire sur ses lèvres

- Qu'ai-je donc fait pour mériter cela?

J'aurais tant voulue lui répondre, ou mieux, pouvoir contrôler la bête et m'enfuir en courant, la laissant tranquille, elle, sa famille, ou son clan. Mais bien entendue c'était totalement impossible, le démon contrôlait chacun de nos mouvements, je ne pouvais plus rien pour elle. Le monstre s'approcha d'elle une fois de plus, marchant d'une allure légère, presque féline et gracieuse, comme si il mesurait chacun de ses gestes. Tant il voulait faire durée l'espace temps, tout. Le monstre était impatient seulement avant de donner la mort, il aimait se plaisir, il voulait qu'il dure. La louve ne bougeait pas, si l'on en contait pas ses pattes tremblantes : De peur, de désaroit, de surprise, je ne sais pas. Le monstre lui devait simplement pensé qu'il s'agissait de la peur. Puisqu'à chaque fois, le sentiment qui lui faisait face était la peur. Elle ne réagit pas lorsqu'il lança notre patte droite vers son épaule gauche, l'écorchant d'un bref coup de griffe. Ce qui fit basculer la louve en avant, mais avant que son menton touche le sol, le monstre l'attrapa par la peau délicate de son échine et la plaqua au sol d'un bref mouvement brusque. Souriant de toute ses dents devant cette position qu'il jugeait proche de la soumission, il replongea ses griffes dans la plaie qu'il venait de lui affliger à l'épaule et en appuyant glissa sa patte le long de son ventre, ouvrant une large et longue plaie. Il s'écarta ensuite de la louve, curieux de voir la limite des pouvoirs de soins de la guérisseuse, il s’attendait à voir couler ses larmes. Comme ça, il pourrait lui affliger une autre blessure, puis encore une autre. Il adorait planter ses griffes dans sa tendre chair, c'était agréable, et de plus, avec elle ça durerait plus longtemps, jusqu'à avoir épuiser la reserve de larme de la belle louve crème.
Revenir en haut Aller en bas
Melda
Nobody
Melda
Espèce : Loup/louve
PUF * : Sheyla/Blaze/cadence12
Féminin
Messages : 210
Date d'inscription : 15/07/2011
Âge : 31
Ta localisation réelle : Dans mon monde

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Dim 27 Avr 2014 - 14:21

Je ne pouvais comprendre, les événements se bousculaient dans mon esprit accompagnés d'une douleur sourde, comme un bourdonnement constant qui me faisait perdre l'équilibre. Je tâchais de fixer le démon devant moi, mais ma vision devenait de plus en plus flou. Je ne discernais plus très bien la complexité du pelage du démon, ma vue n'était qu'un amas de zones rouges floues. Mes sens m'échappaient, une détresse s'installait en moi alors que je perdais le contrôle de mes sensations, c'était fort désagréable. J'aurai voulu que le démon parte, qu'il me laisse m'étendre sur le sol pour prier qu'un autre vienne à mon secours, mais le démon restait là. Il me fixait du regard avec un sourire sur les babines, c'était les seules choses claires que je distinguais de lui. Je restais de marbre, ne pouvant contrôler les tremblements de douleur de mon corps, la peur inondait mon âme. J'avais terriblement peur de ce qu'il pourrait advenir et si jamais...

Il s'approcha de moi, m'envoyant un bon coup de griffe à l'épaule. La douleur était cuisante et je perdis l'équilibre en chutant vers l'avant, ma patte ne pouvait plus soutenir le poids de mon corps, plus rien ne le pouvait. Hormis les dents du démon qu'il avait planté dans ma nuque, m'agrippant à la peau du cou comme un prend un jeune louveteau. Mais je n'étais pas un louveteau et lui n'était pas bienveillant à mon égard. Je sentais l'odeur fétide du sang mêlé à la bave qui s'échappait de sa gueule, j'en avais un haut le coeur. Mais en même temps, je percevais une douce fragrance de fruit, comme si le démon n'en était pas un. Qu'il ne s'agissait que d'une erreur et que je n'étais que l'innocente victime qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Alors que je tâchais de me rattacher au réel via cet odeur fruité, celle qui me rappelait mon frère estivale, le démon me plaqua près du sol. Me tenant la joue plaquée contre le sol dans une position proche de la soumission, je n'en avais plus rien à faire. Je voulais seulement qu'il me laisse en paix.

Alors que je sombrais un peu plus dans la douleur, fermant les paupières pour m'isoler du soleil qui me brûlait les yeux déclenchant des raies de douleur dans mon esprit, il pose sa patte sur mon épaule blessée. Sans attendre il planta ses griffes dans ma plaie béante, bien que mon don faisait lentement son oeuvre il m'infligeait des blessures plus que je ne pouvais en soigner dans toutes une vie. Je faillis défaillir sous la douleur brûlante qui se diffusa dans mon ventre alors qu'il prenait un malin plaisir à appuyer sur ma blessure. Mais le jeu n'en finissait pas là pour lui. Il fit glisser sa patte de mon épaule à mon abdomen, appuyant fortement pour créer une large entaille avant de se reculer, me laissant tomber au sol comme une poupée de chiffon.

J'avais le souffle court, mon corps n'était que douleur, je ne contrôlais plus grand chose si ce n'est mes pensées même la douleur m'éloignait de mon âme. Le monstre semblait attendre quelque chose, mais je ne pouvais saisir ce qu'il désirait avec précision. Alors que j'étais étendu mollement sur le sol, je laissais mes larmes coulées à cause de la douleur, mais j'aurai tellement voulu les arrêter, masquer ma douleur, mais surtout éviter de lui offrir le pitoyable spectacle de la guérisseuse qui "survit" à n'importe quoi. Je n'étais qu'un joujou entre ses pattes et mon don lui offrait plus que ce qu'il ne pouvait désirer en tombant sur moi. Mon esprit se mit à divaguer vers mes louveteaux, vers Tsume... mon Tsume...

L'aube était douce, la brume se retirait lentement du labyrinthe laissant une fine couche de rosée sur son passage. Il était là, étendu sous l'arbre, les petits blottis contre lui. Il ne faisait rien hormis sourire, il avait le regard posé sur nos petits, il les protégeait, il les protégerait toujours si je ne pouvais le faire. Oh mon doux amour... pardonne moi...

Je ne faisais aucun effort pour me relever, je n'en avais pas la force et encore moins l'envie. Alors que mes larmes travaillais à réparer mes blessures extérieures, je pouvais sentir le sang qui se répandait dans mon corps. Je me sentais un peu comme un individu ivre, sans mes sens je ne pouvais rien faire et mon esprit titubait sous les effets de la douleur. Je me concentrais sur les sensations de cicatrisation à mon épaule, je pouvais sentir chaque cellule qui venait se rattacher aux autres pour former une cicatrice délicate sur mon épaule. Les cicatrices laissées par mes larmes étaient toujours belles et délicates, c'était un peu ma signature de guérisseuse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Mar 6 Mai 2014 - 21:38

( je suis désolée de passer au présent mais j'y arrive mieux T-T )

J'ai l'impression que ce n'était pas moi, enfin, d'une certaine façon, ça ne l'es pas, et puis ça l'est. Puisque si je n'avais pas retiré ce foutu collier, ça ne serait jamais arrivé. Donc pour en revenir à ma culpabilité, c'est ma faute. Tout ce qui se déroule devant moi est entièrement ma faute. Cette Jolie louve  crème n'a rien demandé, elle est juste tombée sur la mauvaise personne au mauvais moment. Tout comme moi, j'étais née dans la mauvaise famille au mauvais moment. Si j'étais née d'un autre sang, d'une autre mère et d'un autre père, je n'aurais pas eu cette malédiction qui s'abat sur moi. Cependant, même si je n'y peux rien, je n'aurais pas voulu naître dans une autre famille. Puisque dans ce cas là, quelqu'un d'autre aurait prit ma place. Et l'altruisme naturel en moi me pousse à préférer souffrir à la place des autres. Moi plutôt qu'un autre. Alors... je ne dirais pas que la situation est injuste, car je ne la trouve pas injuste. C'est moi le démon, c'est comme ça, point. Malgré tout j'ai une boule dans la gorge en pensant ses mots.

Pendant que le monstre s'immobilise en attendant de voir où vont les limites des pouvoirs de guérisons de la louve, je vois sa plaie se refermée doucement, le sang se retirant à l’intérieur de son corps. C'est fascinant, cette louve était une magicienne. De plus, elle est très, très utile à son clan, elle sauve des vies. Et moi, j'allais la lui voler, et par conséquent, celle des futurs malades qu'elle aurait pu sauver. Le plaisir de tuée que développe le démon dans mon corps m'empêche de pleurer physiquement, alors je sanglote intérieurement, je hurle, je hurle, moi, petite âme petite âme martyre  qui cherche à se faire une place dans ce corps transformer, braillant sa rage, hurlant en ordonnant que tout s'arrête. Mais ce n'est pas possible, et ça ne le sera jamais. La bête sourit. Elle sent que j'essai de reprendre le contrôle. Elle susurre à mon intention.

- Patience, je m'amuse encore un peu, et je te rend ton corps.

° une fois que tu auras fais ton possible pour anéantir ma vie encore une fois° sangloté-je. Si j'avais des mains, je les porterais à mon cou, et je m'étoufferais. Je préfère  me tuer plutôt que de tuer cette louve. Mais je n'est pas de mains, et je ne suis pas maître de mes pattes. Tout ça me brise. J'en peux plus, si seulement tout  peut s'arrêter. Je préfère ne plus rien sentir, être dans le noir complet, ne pas etre consciente pendant que le démon agit, ça serait plus facile. Je ne connaîtrais même pas mes actes. Bon. Ne pas savoir, c'était peut-être pire. Je ne sais pas quoi penser.

Le Démon se met à ricaner en voyant la louve se rétablir tout en restant immobile sur le sol. Lentement, ses sentiments me parviennent. Un sentiment de fierté, de plaisir, de puissance. Des sentiments qui devraient rendre fort n'importe qui. Moi, ils me glacent le sang, métaphoriquement parlant, bien évidemment, puisque mon corps lui même ne ressent rien. Soudain un autre sentiment, celui de l'impatience, de la non satisfaction d'avoir obtenue ce que l'on souhaite. Il n'a pas finit le travail. Alors Le Démon, tout en ne cessant de rire d'un gloussement démentiel, attrape la patte arrière gauche de sa victime et tire de toutes ses forces jusqu'à ce qu'on entende un craquement. J'en aurais eu le souffle coupé si j'étais dans mon corps. Il lui a réellement brisé la patte. Ça, je ne sais pas si les larmes de la louve peuvent guérir une telle déchirure. Sans doutes pas, à moins que les cellules de sont corps se reconstruisent d'elles-mêmes, ce que j'espère malgré tout. Après lui avoir brisé la patte arrière, Le Démon se met à tourner autour du corps en trottinant d'un pas enjoué, comme un chien autour de son jouet préféré. Il cherche le meilleur endroit ou frapper sa poupée de chiffon. Là où sa fait mal. Il projette ses pensées vers moi, afin de me montrer son plan diabolique, car il sait très bien que ça m’atteins. D'un geste, il mors sa victime à l'oreille, tout en plantant sa patte arrière sur sa cuisse, griffes toutes ressorties comme si la louve allait se débattre. Il aime s'imaginer des délires comme ça, comme si sa proie pouvait encore bougée. Comme si elle espère encore le vaincre. Il se met a boire son sang, en émettant un bruit de sussions atroce que j'aurais préféré de ne jamais avoir à entendre. Il baisse son museau d'un geste lent, de l'oreille de la louve jusqu'à son cou. Il respire fort dans sa nuque tout en faisant voler ses poils. Il respire l'odeur de sa victime, afin de l'enregistrer, afin que je l'enregistre moi aussi. Il pose une de ses pattes avants sur le haut du ventre de la louve. Mais je sais déjà ce qu'il s’apprête à faire. Tout en mordant sa nuque à pleine dents, il plante ses griffes dans la chaire en abaissant sa patte, lui ouvrant une énorme plaie sur tout le long du ventre. Le sang gicle comme une fontaine. Il relève la tête, le sang dégoulinant de sa bouche. Il s'éloigne à quelque pas pour observer la louve agoniser et rendre son dernier soupire.

Et là. Plus rien.


Je regarde mes pattes. Elles sont de nouveaux de couleur sable. Je suis de nouveau moi. Je hurle. Je hurle, les larmes que j'avais promis de ne plus jamais réveiller coulent le long de mes joues. Je n'ose regarder la louve à 10mètres de moi. Je sais que c'est trop tard. Elle est morte. Elle est morte. Et c'est moi qui l'est tuée Un horrible sentiment s'empare de moi. L'impuissance.
Revenir en haut Aller en bas
Melda
Nobody
Melda
Espèce : Loup/louve
PUF * : Sheyla/Blaze/cadence12
Féminin
Messages : 210
Date d'inscription : 15/07/2011
Âge : 31
Ta localisation réelle : Dans mon monde

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Ven 25 Juil 2014 - 23:36


La douleur. Je me demande si je vais finir par ressentir autre chose avant de quitter ce monde. Je le sais c’est une fatalité, je ne peux plus me le cacher. Il va m’être fin à mes jours, il n’y a pas d’autres alternatives viables pour lui, que la mort, ma mort. Je garde mes yeux fermés. Je ne veux pas que la dernière image qu’il me reste à l’esprit soit celle de ce Démon.  J’essayais de voir mes louveteaux en pensées, mes chers petits qui devraient finir de grandir sans moi. Cette pensée fait redoubler mes larmes. Ce n’est pas ma douleur qui me fait pleurer, mais la leur. Je me souviens de ce sentiment, quand mes parents nous ont quittés.  Je ne voulais plus rien savoir, plus rien n’avait vraiment d’intérêt à mes yeux. Mais moi, j’étais déjà adulte et mes responsabilités m’ont vite ramené les pattes sur terre. Tandis que mes petits, eux n’ont rien. Ils devraient se débrouiller seuls quand j’allai quitter ce monde. Tsume ne pourrait pas les prendre totalement à charge, sa guilde lui refuserait.

Et puis, sa guilde le verra surement comme une bonne chose. Ainsi, ils seraient débarrassés du poids que je représente. Sans moi, ils pourraient ne plus se soucier de mes louveteaux et tout oublier. Oublier que j’aurais été un fardeau pour eux durant les deux dernières années de ma vie. Ces années durant le secret de leur guilde aura été entre mes pattes. Eux qui on eut si peur que je révèle tout. Comme si j’allais mettre mon amour de Tsume en danger. Ils n’avaient rien compris à l’amour dans cette guilde. Après tout, comment le pourraient-ils avec leurs règles restrictives et injustes envers leurs membres? Impossible qu’ils y comprennent quoique ce soit. Ils étaient bien trop occupés à surveiller les moindres gestes des uns et des autres.

Une douleur vive dans ma patte arrière me ramena brièvement au présent, celui que je tentai de fuir en plongeant dans mes pensées. Le Démon avait attrapé ma patte dans sa gueule tâchée de sang et il tirait de toutes ses forces en imprimant un mouvement de rotation à ma patte. Je sentis la douleur avant même que le bruit de la fracture me vienne aux oreilles. C’était atroce de pouvoir ressentir autant de douleur tout en restant encore conscience, c’était insoutenable. Mes larmes coulèrent de plus belle, continuant à guérir les plaies près de ma tête. Mes autres blessures se refermaient au contact de mon sang qui était lui aussi porteur de mon don. L’apparence extérieure de mon corps était presque redevenue intact, comme si rien de toute cette douleur n’avait été réel. C’est ce qu’un observateur aurait pu croire sans problème.

C’est ensuite à mon oreille que le Démon décide de s’en prendre, je le sens qui aspire mon sang via ma blessure et cela me dégoute. Déjà qu’il ose tuer un loup, mais qu’il s’abaisse à un tel comportement sur mon corps me révoltait. Au moins, il pourrait soigner ses blessures au cœur et apaiser celle de l’esprit en faisant cela. Comme quoi tout chose à toujours un bon côté pour quelqu’un. Une fraction de seconde se passe avant qu’il ne plante enfin ses crocs dans ma nuque. Je ne sens plus mon corps, les connexions nerveuses étant désormais inutiles. Je sens seulement la vie qui me quitte rapidement. J’entrouvre les yeux un instant, juste assez pour voir ce qu’il fait. Il a décidé de m’achevé en m’ouvrant le ventre, mon sang se répandant autour de moi.

Alors que mes dernières forces m’abandonnent, je relève la tête. J’ignore encore comment ce prodige est possible. Pour poser les yeux sur mon agresseur qui a prit un pelage couleur de sable et d’océan. La louve, je le distingue maintenant, pleure et hurle ma mort. Elle me semble anéantie. J’avais bien raison, c’était bien un Démon qui voulait ma mort, pas elle. Je ne lui en veux pas. Elle n’est pas coupable.

Je ferme les yeux alors que la douleur se retire de mon corps. Vider de mon énergie vital, je n’ai même plus la force de souffrir malgré toutes les blessures qui se cachent sous ma fourrure rendue immaculée et indemne par mon don. Un sentiment doux m’envahit. C’était comme si toutes les lumières s’étaient allumées dans mon esprit, me délivrant de mes douleurs physique, mais les douleurs psychiques sont toujours là elles. Elles me hantent, me rappelant tout ce que je viens de perdre en quittant ce monde, en quittant ceux que j’aime, ceux qui auront été toute ma vie.

Mon âme s’élève dans l’air, mais je ne me dissout pas comme je l’avais toujours pensé. Je reste là, à regarder mon propre corps. J’ai l’air endormi. Et s’il n’y avait pas eu cet angle bizarre que forme ma patte arrière, on aurait pu croire que j’étais morte de manière naturelle. C’est ce que j’aimerais que l’on croit. Je n’ai pas envie que le sang coule pour venger ce qui était une issue inévitable. Même si j’aurai aimé que ma mort soit plus douce et qu’elle survienne différemment. Je regarde la louve,  celle qui sent les fruits. Elle reste là à fixer mon corps, les larmes coulant à flot sur ses joues. Elle a le regard éteint, comme si tout bonheur avait quitté son âme. Et soudain je comprends la culpabilité qui ronge son âme. Elle se sent coupable de tout ce qui arrive, même si elle ne pouvait rien y faire. Ça je peux le sentir dans mon cœur, elle ne me voulait rien de mal.

Je ferme les yeux et me concentre, je voudrais tant pouvoir lui dire un mot. Si seulement c’était possible. Je réfléchis. Elle doit savoir que je ne lui en veux pas, qu’elle n’a rien à se reprocher. Et soudain, c’est comme s’il y avait un déclic dans mon esprit, je parle tout simplement, pour elle et elle seule. Je veux qu’elle sache.

- Ne te reproche rien, la vie est déjà si complexe sans avoir mon repos éternel sur la conscience. Ne t’en veux pas, je ne t’en veux pas.


J’avais une dernière chose à ajouter, une unique dernière chose à lui demander.

- S’il-te-plait, veille sur mes louveteaux. Veilles sur ta famille qui est aussi la mienne.

Je ne sais pas trop d’où m’est venu cette intuition que nous étions liées par le sang, mais je le savais voilà tout.
Revenir en haut Aller en bas
Blue
Nobody
Blue
Espèce : Hybride loup/chien
PUF * : Quelqu'un
Féminin
Messages : 1992
Date d'inscription : 26/07/2011
Âge : 29
Ta localisation réelle : Quelque part entre rêve et réalité

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Dim 12 Oct 2014 - 19:24

http://mytheaerin.forumactif.org/
J'archive ou une dernière réponse Zo ? =3
Revenir en haut Aller en bas
Requiem
Nobody
Requiem
Espèce : Loup/louve
PUF * : Gloomi
Masculin
Messages : 677
Date d'inscription : 06/04/2014
Âge : 28
Ta localisation réelle : Sur un petit nuage ♥

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Lun 1 Déc 2014 - 22:25

Archivageuh ! ♪
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: