Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Vaquero trottinait. Il tournait, déambulait, trébuchait et ne pensait à rien.Il n'avait rien à faire en été, mais cela faisait longtemps qu'il voulait sortir de l'ambiance de l'automne, peut importe l'endroit. Le sable n'était pas très chaud, mais après tout, cette période automnal est si fraîche que ça n'avait rien d'étonnant. La mer était d'un bleu mangnifique, et, malgré sa haine envers l'été, le paysage lui parassait toujours aussi accueillant et chaleureux. Fatigué, le loup brun s'allongea, face à la mer. Une fois installé, il se mit à prononcer dans sa tête un petit texte qu'il avait imaginé tout seul :
"Laisses ton esprit divaguer, profite de ta liberté et tes soucis devraient s'en aller."
Quelque chose le tira de ses rêveries. Une présence. L'automnal sursauta : un inconnu avançait vers lui. La silouhette faisait montre d'un adolescent aux pattes fines, qui ne semblait pas bien musclé.
_ Qui ... qui est-ce ? risqua Vaquero.

Quelle ne fut pas la déception du jeune hivernale lorsqu'il découvrit un loup marron en face de lui. Ce n'était pas sa Niagara. Ce n'était même pas un estivale, Naviel le savait, son odeur de feuille et de noisette ne correspondait pas à l'air salé sucré qui envahissait l'été. Il était comme notre adolescent, intrus dans cet environnement, sauf que Naviel, lui c'était encore plus flagrant. L'été et l'hiver c'était comme le jour et la nuit. Mais ça ne l’empêchait pas d'aimer une estivale. Le loup brun était un adulte, et un automnal, à première vue. Les printaniers au pelage chocolat étaient plutôt rares, en générale, ils arboraient des couleurs flashy, tel que le vert, le rose et le orange. Donc, tout comme lui, l'automnal était venu en clandestin. Naviel s'écarta afin de le contourner. Mieux valait ne pas le réveiller, si il était venu jusqu'ici, c'est qu'il venait en espion, et les espions sont forts, et ce qui est fort, ce n'est jamais bon pour les crevettes comme Naviel.

Cependant, l'automnal venait de le remarquer, et donc, notre jeune hivernale n'avait plus d'échappatoire et devrait donc rester ici pour un temps.

-Qui..qui est-ce ?

Phrase typique de l'ignorant. Bon, au moins, Naviel n'était pas tombé sur un kaïde qui défonçait le premier venu. Il taperait sans doutes la discute comme la plus part. L'hivernal soupira. Il allait gâcher son temps à parler alors qu'il devrait l'utiliser pour chercher sa maîtresse. Mais il étai trop fatigué pour aller trop loin. Il s'assit non-chalament les fesses dans le sable et parla de sa voix en stade jeune-ados-qui-mue.

-... quelqu'un d'insignifiant qui traîne loin de chez lui.

Il marqua une pause dans son élan. Il ne savait pas quoi dire à cet automale. Mais de toute façon il ne pouvait que rester ici afin de se reposer. Il croisa un instant les yeux bleu-pâles de son interlocuteur. Lui, au moins, il pouvait se servir de ses deux yeux. Naviel n'était pas du style à être jaloux, mais son pouvoir, que dis-je, sa malédiction, l'énervait au plus haut point. Néanmoins il cessa d'y penser et fit mine de s'intéresser à m'inconnu.

- Et toi ? T'es qui ?

Nymeria patrouillait depuis ce matin. Elle avait déjà inspecté la frontière et n'y avait trouvé aucun intrus. Elle espérait que le reste de sa patrouille se déroulerait aussi bien quoique un peu d'action ne lui feraient pas de mal. Elle s'était donc dirigée vers le désert d'Elessar. Il y faisait chaud comme toujours, mais la chaleur n'atteignait pas vraiment la jeune louve qui y était habituée. Elle avançait rapidement même si ses pattes s'enfonçaient dans le sable chaud quand elle sentit les odeurs d'intrus, qui lui semblaient être celles d'un hivernal et d'un automnal. Ils étaient bien loin de chez eux, ils ne ne devaient pas avoir conscience du danger, s'aventurer comme ça en terre estivale n'était pas très malin. Elle aperçut leurs silhouettes, ils étaient deux mais ils avaient l'air plutôt jeunes. Elle marcha vers eux avec assurance, après tout, elle avait l'avantage de connaître le terrain.


- Que faites-vous en territoire estival ? J'espère que vous avez une bonne raison. dit-elle d'un ton menaçant

Voila deux loups qui se présentati devant lui. La fameuses silhouette sentait la neige et son pelage gris semblaient montrer l'hiver. Quand a l'autre loup, ou plutôt l'autre louve, c'était une estivale. Rien qu'a la regarder, c'était visible. L'hiveranl répondit finalement à sa question :
-... quelqu'un d'insignifiant qui traîne loin de chez lui.
Ah, lui aussi. Lui aussi était un promeneur clandestin.
-Et toi ? T'es qui ? reprit l'hivernal.
_ Et bien, je suis pareil que toi, un insignifiant loin de chez lui. fit-il d'un ton calme.
Il s'occupa ensuite de la louve, celle qui était du pire clan qui soit.
- Que faites-vous en territoire estival ? J'espère que vous avez une bonne raison. dit-elle, menaçante.
"Vaquero, ne t'emporte pas, je t'en prie" se répéta sans cesse l'automnal.
_ Pour ma part, je suis simplement en train de me promener. Il y a un mal à ça ? s'agaça la sentinelle automnale. Bon, d'accord, sa réponse n'avait rien de pertinant, mais il n'avait rien à dire aux autres clans, encore moins au clan estival. Bon, quant à l'hivernal, il semblait épuisé, alors il lui faudrait peu-être du temps pour répondre à cette impertinante estivale. Soudainement, sa patte s'entoura d'une lueur. Une lueur bleue, comme ses yeux et les mêches de sa touffe de poils noirs. Puis, il se remémora ce qu'un vieux loup lui avait dit avant qu'il ne quitte l'été :
"_ Ta haine, au cours des années, créera une malédiction. Une malédiction qui se réveillera au contact des estivaux. Un démon bleu naîtra, et grandira. Qaund il se réveillera, il te faudra apprendre à le maîtriser."
Vaquero s'écroula soudainement.

L'automnal lui répondit en reprenant sa précédente phrase. Naviel plissa les yeux, ou enfin, son oeil gauche.

-Et bien, je suis pareil que toi, un insignifiant loin de chez lui.

Naviel allait se coucher et fermer les yeux, en espérant que cet andouille s'en irait, parce que la conversation de rimait absolument à rien. Seulement, quelque chose l'en empêcha. Un bruit sur la gauche, et bientôt encore une silhouette. L'adolescent soupira. Géniale, une estivale en plus. Et ça n'était pas sa Niagara. Il resta donc assit d'un calme étonnant pour un aussi jeune loup. Il vie la louve s'approcher  le poil hérissé. Et voilà, non seulement il ne trouvait pas Niagara, mais il tombait sur un automnale et une tarée qui se prenait pour un bouldog.

-Que faites-vous en territoire estival ? J'espère que vous avez une bonne raison. dit-elle, menaçante.


L'hivernale ne fit pas attention à cette insignifiante créature, car le changement d'attitude de l'automnale l’intriguait. Ce dernier tremblait sur place et bandait ses muscles comme si il sauterait à la gorge de la bouldog. Naviel leva les yeux au ciel. Le voilà, lui, la crevette dans un monde de brute. Cependant au lieu de griffer ou de mordre, l'automnal cracha à la figure de la louve :

Pour ma part, je suis simplement en train de me promener. Il y a un mal à ça ?

Il était idiot ou il le faisait exprès ? Même notre jeune adolescent, savait qu'il était interdit de braver les terres des autres clans, sauf si bonne raison y est. Sauf que " ce promener" n'était pas la raison la plus convaincante pour introduire le clan ennemi. Naviel espéra que cette nouille n'avait pas un rang important, ça serait du gachis pour le clan automnale. Sans prévenir, la nouille s'écroula par terre dans un éclair bleu. Naviel écarquilla les yeux. Était-ce le pouvoir de l'estivale, de foudroyer les inconnus ? Dans ce cas, Naviel n'avait plus que deux choix : découvrir son oeil bleu pale et glacée cette tarée, mais manquer la mort puisqu'il était déjà très épuiser, ou prendre ses jambes à son cou et mourir, dans le même cas d’épuisement. Naviel ne choisit aucune des deux. Peut-être que la nouille n'était pas mort, et juste dans les pommes. Ainsi, si le bouldog le froudroyait, il ne serait peut-être pas mort. Il ne dit donc rien, et ferma les yeux, tout en chuchotant.

- Au revoir bouldog, au revoir la nouille.

Il aimait ces surnoms, ça leur allait bien, à ces etrangers.

Vaquero pensa se réveiller, il se fourrait la griffe bien profond dans sa pupille. Il voyait à présent un ... démon ! Affreux pour la sentinelle ! Le démon lui dit soudainement quelques mots étranges :
_Depuis tout ce temps, tout ce temps ou je suis enfermé dans ton esprit étroit, tu me rencontres enfin. Tu n'arriveras jamais à me maîtriser.
Le veilleur brun se réveilla -cette fois pour de vrai- en sursaut. L'ado' hivernal terminait à peine sa phrase, et le loup couleur chocolat n'entendit que :
_...nouille.
Il observa ensuite la louve crème. Il se rendit finalment compte que sa réponse était puéril, voire stupide.
_Au pire, j'ai rien à te dire. cracha Vaquero à la figure de l'estivale.
Soudain, il sentit sa fourrure s'assombrir. De chocolat elle passait a un noir très, mais alors très profond. Sa mèche noire ryée de bleue, quand a elle, resta noir, mais ses mèches devirent noires à leur tour.
Il comprit : voila que Vaquero se transformait en ce démon.
_ T'inquiète, crevette, j'vais pas m'attaquer à toi avant de m'être occupée d'elle.chucota le démon à l'hivernal. Puis, sa fourrure chocolat réapparut : Vaquero avait réussi à éviter le pire en s'attaquant à l'estivale. Il se résigna, puis, annonça :
_Je ... je m'en vais, je vais pas ... vous embêter plus longtemps. Mais ... qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Plus qu'à attendre la réponse des deux autres, il s'en irait.

-Pour ma part, je suis simplement en train de me promener. Il y a un mal à ça ?


Nymeria regarda le loup avec stupéfaction. Non mais il était stupide ou il le faisait exprès ?! Alors comme ça, lui, il se balade ou il veut quand il veut dans n'importe quel territoire ? Il fallait vraiment qu'elle le remette en place ce petit avorton. Elle allait rétorquer quand elle vit une lueur bleue entourant  la patte du loup, qui s'écroula tout de suite après. Il était vraiment étrange celui-là et elle ne le porterait sûrement jamais dans son cœur, ça c'est sûr ! Bon elle attendrait que cet idiot se réveille pour s'occuper de lui mais pour le moment elle se tourna vers l'autre loup.

- Au revoir bouldog, au revoir la nouille.



Non mais il se prend pour qui ce gamin ?! Bouldog moi ? Car il était clair que c'était parce que l'autre, c'était vraiment une nouille. Elle le regarda avec suffisance. Elle était fine et jolie et pas grosse et moche comme un bouldog. Il n'avait aucun goût et surtout aucune vue. Puis il s'était vu lui ? Ça le faisait rire ? Bah pas elle, et il avait pas intérêt à faire le malin s'il voulait s'en sortir sans égratignure. Mais de toute manière, ça ne l'atteignait pas plus que ça et s'il n'avait que ça à faire, tant mieux pour lui, mais qu'il aille le faire ailleurs qu'ici. C'est le moment que choisit l'autre gugusse pour se réveiller en sursaut, puis il l'observa.

_Au pire, j'ai rien à te dire.


- Au pire, tu n'as rien à faire ici, encore moins te "promener" car au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, tu es sur le territoire estival et je ne crois pas que tu y sois invité, à moins que tu sois assez stupide pour ne pas savoir que tu n'as pas le droit d'être ici. elle se tourna vers l'autre loup, de toute évidence, tu ne vaux pas mieux que lui et tu n'as rien à faire ici non plus.




Le loup commença à noircir, ce qui ne fit pas plus peur que ça à Nymeria. Si il croyait l'impressionner, il ne la connaissait vraiment pas. Et elle n'allait pas se faire battre par un loup qui pète plus haut que son cul non ? Elle en avait vraiment marre de ses deux loups qui s'incrustaient dans son territoire et s'ils continuaient à tergiverser, elle n'allait pas tarder à attaquer. Elle éprouvait une certaine antipathie envers les deux loups, elle avait l'impression de parler avec des gamins de 6 mois !
 

-Je ... je m'en vais, je vais pas ... vous embêter plus longtemps. Mais ... qu'est-ce qu'il s'est passé ?


- Il se passe que si tu veut changer de couleur à volonté, libre à toi mais vas le faire ailleurs !



Il avait vraiment l'air stupide à poser cette question idiote. Elle avait peut-être un rapport avec la lueur bleue qu'elle avait vue tout à l'heure et à l'assombrissement de son pelage. A l'évidence, il avait un certain pouvoir qu'il ne savait pas tout à fait maîtriser. Peut-être que ce "pouvoir" était puissant mais s'il ne savait pas s'en servir, c'est elle qui avait l'avantage. Surtout s'il était atteint d'amnésie. Mais au moins, il allait partir, bonne nouvelle ! D'ailleurs en y repensant elle ne connaissait pas les raisons de l'hivernal d'être ici mais elles paraissaient plus intéressantes que celles de l'automnal. Il se faisait petit et ça marchait assez bien. Il avait plutôt l'air du genre discret. Mais ce n'est pas pour autant qu'il lui causerait moins de problème que l'autre, plus sûrement.

_Il se passe que si tu veut changer de couleur à volonté, libre à toi mais vas le faire ailleurs !
De toute évidence, la louve avait tout vu. Le changement de couleur, la lueur bleu, tout ! Mais c'est tout ce qu'elle trouva à répondre à Vaquero. Sa réponse le déçut. Bref. Fatigué, l'automnal partit, clopin-clopant car sa patte qui avait été entouré d'une lueur bleue le faisait souffrir grandement. Bon, le chemin sera long : il lui faudra traverser le désert tout entier pour arriver chez lui. Il jeta, avant de s'en aller, un rapide coup d'oeil à l'hivernal. Lui arrivait à se tenir tranquille devant l'estivale, mais il ne faudrait pas en vouloir à Vaquero : l'été est son pire ennemi, le clan tout entier, et si un estival devait changer de clan pour l'automne, jamais il ne s'entendrait avec Vaquero; de toute façon, sa "malédiction" se réveillerait. Bref. Il s'en alla, laissa les inconnus à leurs occupations. L'hiver faisait baisser la température du territoire. Cela rendrait sûrement le voyage moins pénible.

Le bruit de la nouille qui se levait le fit ré-ouvrir les yeux. En faite, ce n'était peut-être pas la nouille. Un loup noir avait prit la place de la nouille. Mais cette dernière s'était sans doute volatilisé, puisque même en regardant de tout coté, il ne vit même pas une petite parcelle de fourrure brune.  L'horrible truc noir se tourna vers Naviel et ce dernier s'hérissa en sentant son sang se glacer en croisant les yeux de la chose. Il dit ces quelques mots.

"- T'inquiète, crevette, j'vais pas m'attaquer à toi avant de m'être occupée d'elle".

Euuh... Naviel ? Je crois que c'est le moment pour... courir ! Mais non, L'hivernal ne pouvait entendre le narrateur que je suis lui chuchoter à l'oreille qu'il devait s'enfuir, et donc il resta planté là observer comme une passoire. L'adolescent sentit sa fourrure retomber lorsque Le truc horrible re-devint la nouille. Pourtant, ça ne l’empêchait pas de ne rien comprendre à la situation. Il du se faire un petit récapitulatif dans sa tête : chercher Niagara- Rencontre de la nouille- rencontre du bouldog- La nouille s'écroule - la nouille se relève- la nouille devient un truc zarbi noir- la nouille redevient la nouille. Naviel sourit comme un idiot tout fière de lui d'avoir tout remit en place dans sa tête, au même moment ou la nouille s'adressait au bouldog.

"-Je ... je m'en vais, je ne vais pas ... vous embêter plus longtemps. Mais ... qu'est-ce qu'il s'est passé ?"


Naviel ouvrit la gueule pour répondre à la nouille, puisqu'il avait fait son récapitulation, il pouvait la partager. Malheureusement, Bouldog fut plus rapide.

" Il se passe que si tu veut changer de couleur à volonté, libre à toi mais vas le faire ailleurs !"

La nouille s'en alla alors, sans même devoiler son nom. Naviel n'aimait pas rencontré des gens dont il n'apprenait rien. Peut-être quelque bribes de son enfance enfuit au fond de lui, lui donnait encore de connaître les autres. Mais il se ravisa. Cet nouille était un automnal. Il était comme les autres. Un idiot qui ne penserait qu'à le rabaisser. L'adolescent ne sentit alors que de la colère envers la nouille, qui était déjà parti. Il se rendit compte qu'on l'observait. Et oui, il ne restait plus que  lui et Le bouldog dans ce lieu. Il pensait s’être fait oublier lorsque les deux adultes s'étaient balancés des gentillesses à la figure. Mais à présent qu'il était seul en face du Bouldog, il finit par ressentir un peu de peur. l'adolescent baissa les yeux et se mit à gratter le sable de sa patte avant droite tout en s'exprimant d'une toute petite voix.

- Euuh.. je vais.. euuh... partir moi aussi ?

Pathétique, complètement pathétique. Naviel le savait pertinemment, mais pour rester en vie, il devait susciter de la pitier.

* excuser moi du retard et de mon passage à la première personne*

Je sentais mes forces engloutirent mes pattes petit à petit. Peut-être que bientôt je serais capable de reprendre la marche. Au moins pour rentrer en territoire hivernale, au vagabonder sur un autre territoire, puisque le bouldog de voulait pas me laisser passer. D'ailleurs en parlant de cette dernière elle me regardait des ses yeux d'assassins. Comme si elle voulait me dechiqueter la tête. Hmm, bien je préférais cela plutôt que de la pitiée. J'étais vraiment différent des autres: Je préférais me faire tabasser plutôt que l'on est pitié de moi.

- A ton avis ? Tu n'as rien à faire ici. Même si je te laissais passer, ce qui ne risque pas d'arriver, tu rencontrerais d'autres estivaux sur ton chemin qui te régleraient ton compte. D'ailleurs tu ne m'as toujours pas dit pourquoi tu étais venu ici.

Là, elle pouvait se mettre la griffe dans l'oeil si elle voulait que je lui dise pourquoi j'étais venue. Elle irait alors voir Niagara et cela lui attirerait beaucoup de problème. Je ne veux pas que ma maîtresse ai des problèmes à cause de moi. Alors autant choisir la fuite. Je me levais doucement en essayant de paraître le plus décontracté possible, alors que mon coeur tambourinait tellement j'avais peur de son regard lourd de reproche pointé sur moi. Je traînais presque des pattes, peut-être qu'au finale, je m'étais surestimé et je n'avais pas la force adéquate pour faire autant de km que je souhaitais. Je ne pris pas la peine de répondre à la louve beige alias Bouldog. Je n'avais même pas la fierté de lui sortir une réponse cassante, ça l’énerverait et elle m'empêcherait de partir pour me donner une correction. Et j'en avais assez des coups. Je n'avais pas envie de recevoir les coups physiques comme partout ailleurs. Alros m'éloignant d'un pas presque boitant, je laissais l'estivale planter là. Je partais en direction du territoire neutre sans même m'en rendre compte. A croire que c'était bien plus ma maison qu'en territoire hivernale.

Rp terminé ?

on dirait bien ^^ après je sais pas si Nymeria veut le continuer