Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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chaleur des abysses [Kiba]
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Lun 2 Mai 2011 - 14:55

Ypso marchait vers le volcan de Nestariel suivi par Kiba,
ils passèrent à côté de quelques sources chaudes,
l'eau habituellement bleu turquoise avait maintenant une couleur crasseuse.
Ypso ne voyait presque plus l'Alpha hivernale, une sorte de nuage de cendre avait entouré le volcan
et se faisait de plus en plus épaisse à l'approche de la montagne volcanique.
La chaleur devenait étouffante même pour Ypso qui avait pourtant
l'habitude de vivre dans la chaleur de la plaine volcanique.
Ypso se tourna vers Kiba dont il n'apercevait que la silhouette.
- Il se passe vraiment quelque chose d'étrange par ici,
je ne pense pas qu'une éruption soit entrain de se préparer.

L'automnale avait de petites gouttes de sueur qui coulaient sur son front,
il pensa à Kiba qui n'avait pas l'habitude d'une chaleur aussi torride, il devait avoir chaud.
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Dim 8 Mai 2011 - 14:06

Je marchais derrière Ypso.
Les pentes du volcan étaient plongées dans la brume épaisse.
Une brume, lourde et suffocante, emplit de cendre noire et chaude.
Elle me brûlait parfois les poils.
le sol même, sous mes pattes était chaud. Je ne restais jamais bien longtemps immobile pour ne pas me brûler.
Toutefois, j'avais trouvé une parade :
A chacun de mes pas, enfin avant même de poser ma patte sur le sol, je créai des "Surudoi tsume". Mes petits sabres de glace qui jaillissaient du sol. Seulement, la chaleur était telle, qu'ils fondaient presque instantanément. Mais lorsque je posai ma patte là, ou il était apparu, le sol avait recouvré une fraîcheur éphémère.
En fait depuis le début de notre ascension, je pataugeait dans mes propres flaque d'eau...

Par ailleurs, pour éviter de faire une insolation, je condensais les vapeur autour de moi en "bloody rain". Ces petites gouttes de glaces tranchantes fondaient elle aussi avant de m'atteindre. Mais cette rosée créée me rafraîchissait.

Malheureusement, je savais, que je ne pourrais pas tenir longtemps comme ça et que plus nous montrons, plus mon besoin en fraîcheur se fera ressentir. C'est pour cela, que j'économisais mon énergie... et ne les utilisait que ponctuellement.

Ypso marchait devant moi silencieux. Je le trouvait courageux.
Comment arrivait-il à supporter cette chaleur ?
Je n'apercevais que sa silhouette. Je faisais tout pour ne pas me laisser distancer.
Celui-ci sembla se tourner vers moi et partagea ses inquiétudes...

Je ne répondis, nous continuâmes malgré la chaleur suffocante.
Après de longues minutes, peut être même bien une heure de grimpette dans le nuage de cendre. Nous atteignîmes enfin la crête du volcan.
Ypso s'était arrêté en haut. Il regardait en direction du gouffre abyssal.
Je le rejoignis mais resta à l'écart.
Une chaleur terrible s'en dégageait.
De plus, les fumées qui s'en échappaient étaient encore plus épaisses et sombres que celles qui cernaient le volcan.
Je suffoquai presque à cet endroit. Et respirai par petites bouffées, plaquant mon museau contre le sol, là où l'ai était encore à peu près respirable.

Comptes-tu descendre ? Demandai-je à Ypso après avoir pris une grande inspiration...

Je fixai le gouffre. Les abysses sombres et rougeoyant... Je ne regrettai pas la vue malgré la chaleur écrasante.
Un frisson me parcourut. La peur, l'excitation... le danger...
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Mar 10 Mai 2011 - 22:03

Il faisait chaud, très chaud, trop chaud.
Kiba avait l'air de tenir le coup, mais pour combien de temps ?
Les deux loups étaient maintenant devant une crevasse.
D'étranges fumées se dégageaient de cette abîmeet une chaleur encore plus intense se faisait ressentir.
Le loup hivernale suffoquait, Il demanda à Ypso :
"Comptes-tu descendre ?"
Ypso attendit un petit instant avant de répondre, le temps de réfléchir.
- J'y vais...Il faut que tout ça s'arrête...Tu n'es pas obligé de venir avec moi...
Il regarda Kiba, non pas avec un regard froid comme il le faisait d'habitude avec les autres loups mais avec un regard amical.
- Je dois l'avouer, je ne sais pas si j'arriverai à revenir vivant...mais je dois y aller
Ypso prit une profonde respiration, il savait qu'il pouvait le faire, aller au fond de cette abîme et découvrir ce qu'il se passait.
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Sam 14 Mai 2011 - 13:04

- J'y vais...Il faut que tout ça s'arrête...Tu n'es pas obligé de venir avec moi...
Me répondit Ypso chaleureusement.

- Je dois l'avouer, je ne sais pas si j'arriverai à revenir vivant... Mais je dois y aller.
Il prit une profonde inspiration, et commença à descendre dans les entrailles du volcan.

Et je restais planté là. Je me retournai, en espérant voir la vallée. Mais la fumée si épaisse, bouchait la vue.
Je regardai de nouveau les abysses. Rien ne bougeaient. Le noir total, qui plus est bouché par la fumée.
Je fermai les yeux un instant, puris une grande inspiration et descendit à mon tour.

Je courus, trébuchai sur des cailloux et finalement rentra dans Ypso.
- Navré lui annonçais-je...

Il ne répondit rien et nous continuâmes d'avancer.
Comme je voyais que lui aussi avait chaud, je décidai de partager un peu de mon pouvoir. Une petite pluie fine et glacée tomba sur lui en forme de paillette.
Nos yeux s'habituèrent peu à peu à l'obscurité.
Chose étrange, plus nous continuâmes d'avancer, plus l'air devenait respirable...
Et oui, la chaleur monte donc, il faisait plus frais en descendant.
Nous eûmes alors une accalmie...

Ypso et moi atteignîmes enfin le fond du volcan. La descente avec été comme la montée, longue et harassante. Mais je ne regrettais pas. ma curiosité était trop forte... Là encore la fumée était un peu moi épaisse, et il faisait plus chaud terriblement chaud. Un clapotis troubla le silence. Intrigué je m'en rapprochai... Tout à coup je fis un bond en arrière... Il y avait là, une marre rougeoyante...
Nous avançâmes prudemment. l fumée se dissipa et nous découvrîmes avec stupeur que le volcan était littéralement en fusion.
La lave suintait de partout !
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Sam 28 Mai 2011 - 19:16

Ypso s'enfonçait dans l'abime, il pensa à Kiba qui était rester dehors mais à sa grande surprise celui-ci le rejoignis en courant et en se cognant à lui.
"Navré"
Il faisait lourd et très chaud, Kiba utilisa son pouvoir pour faire apparaitre une fine pluie mais cela ne suffisait pas à rafraichir l'air.
Après de longues minutes de marche les deux loups atteignirent le fond du volcan,
la fumée était très épaisse, Ypso ne savait pas où il mettait les pieds.
Tout à coup Kiba fit un grand bond en arrière et Ypso était bouche bée.
Les deux canidés se trouvaient à présent devant une marre de lave rougeoyante.
Ils avancèrent prudent, Ypso ne craignait pas trop la lave mais faisait quand même attention.
Ils pouvaient voir des filets de lave coulait sur les parois des galeries, le volcan tout entier était en fusion.
Ypso devint un peu inquiet, il savait que tout les siècle une énorme éruption devait se produire, ce jour était-il arrivé ou était-ce quelque chose d'encore plus grave ?
Sans se retourner vers Kiba, Ypso continua à marcher tout droit. Au bout d'un moment les deux loups entrèrent dans une énorme galerie rempli de cendre.
Tout à coup un bruit sourd retenti, un grondement, des sortes de pas puis une respiration forte et irrégulière.
Ypso recula de quelques pas en entrainant Kiba avec lui. Quelqu'un était là, ils allaient bientôt découvrir qui se cachait dans ce volcan.


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Lun 30 Mai 2011 - 21:07

Ypso m'entraîna plus profondément encore dans les entrailles du volcan.
Il faisait si chaud et l'air était si irrespirable que je plaquais mon museau contre le sol, pour respirer un peu mieux.

Je commençais à regretter d'être descendu.
Mais un bruit sourd suivi d'un grognement retentit. Et une bête énorme se rapprochait.
Le noir de la galerie nous empêchait de bien voir te la fumée était épaisse.
Nous reculâmes avec précaution.
La bête, la chose se rapprochait.
Le sol tremblait sous nos pattes. Et la lave, clapotait comme un tourbière à chacun de ses pas.

Nous resortîmes rapidement du tunnel de cendre.
Et nous n'eûmes pas le temps de soupirer.

Un monstre gigantesque, de feu et de lave apparut devant nous !
Il avait l'apparence lointaine d'un canidé. mais très lointaine ! Des ex-croissance lui sortaient de toutes part. C'était de la roche en fusion. Ses yeux, n'avaient pas de pupilles. Ils étaient littéralement enflammés. De sa gueule coulait de la bave, de la lave pour être plus précis.
Mais le plus impressionant, c'était qu'il nous dominait de bien plus deux 4-5 mètres !
Une montagne de feu !

Par instinct, je me plaquais au sol. Ypso resta immobile, figé, suspris tout comme moi, par ce montre hideux !
Il ne semblait pas nous avoir repéré. mais j'étais allé trop vite en conclusion.
Je bougeait un peu, faisant un écart, car la chaleur du monstre me bûlait la peau.
Son regard se posa immédiatment sur moi. Enfin, sa tête se tourna vers moi. (ses yeux n'ont pas de pupille)
Il ouvrit sa gueule, et nous aperçumes une large rangée de crocs, aiguisés et en fusion. sa langue fouchue, était enflammée. Il poussa un hurlement horrible, puissant. Qui résonna dans le volcan en le faisant trembler. Les bassins de lave se mirent à bouilloner...

Puis il nous fixa tour à tour Ypso et moi. Se lêchant sa babine de feu, d'une drôle de façon...
S'il était resté aussi longtemps dans un état de torpeur, nul doute qu'à son réveil, il devait avoir faim...
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Mer 1 Juin 2011 - 15:16

Les pas se rapprochais.
La respirations de faisait de plus en plus forte.
La lave arrivée de tous côtés. Les deux loups sortirent du tunnel remplis de cendre mais n'eurent pas le temps d'aller plus loin.

Un monstre de feu se trouvait devant eux, il avait de lointaines allures de canidé.
Ses yeux ressemblaient à deux boules de feu, il n'avait pas de pupilles.
Une large rangée de croc aiguisés dominait l'énorme gueule du monstre,
une sorte de bave gluante coulée de cette bouche,
plus précisément c'était de la lave.
Qu'était le pire ? sa langue fourchu et enflammé ? Ses yeux remplis de flammes ? ou son odeur de grillé ?

Ypso restait bouche bée devant la grandeur et la mocheté de cette chose.
Le monstre poussa un énorme hurlement qui fit résonner le volcan en entier. La lave bouillonné.
Ypso, la tête résonnante se plaqua contre une paroi manquant de poser sa tête contre un filet de lave.
Il regarda le monstre. Depuis le temps qu'il était dans ce volcan il avait surement faim.
Ypso tourna la tête vers Kiba, il se doutait que lui non plus n'avait surement pas envi de se faire dévorer.
Tout à coup Ypso poussa un cris effrayé, le monstre tourna sa tête vers le loup automnale,
un petit silence se fit ressentir, la bête enflammé poussa un grognement et entama une marche vers Ypso.
°Pourquoi j'ai crié... --'°
Le loup se tourna un peu trop brusquement en voulant s'échapper qu'il se cogna contre la paroi,
il était à moitié assommé et marchait un peu tordu, le monstre n'aurait pas de difficulté à le rattraper.
Kiba qui s'était glissé derrière l'être de feu fit un bruit sourd.
Le monstre tourna sa grosse tête vers l'alpha hivernal, il ne savait plus où allait :
Vers le loup banc plaqué contre la paroi ou vers le loup grisâtre qui avait du mal à reprendre ses esprits ?
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Dim 5 Juin 2011 - 20:37

Ypso poussa un étrange cri.
Le montre qui hésitait entre nous deux se tourna vers lui.
Dans un sursaut, l'alpha, se plaqua contre la paroi du volcan.
Trop rapidement semble t-il. Il se tapa violemment la tête et fut pris d'étourdissement.

Le monstre émit un grognement sourd, comme un ronronnement.
Et il jeta son dévolu sur lui... Une proie facile...
Je n'avais pas l'intention de voir Ypso se faire dévorer.
Je me déplaçai et me retrouvai derrière le montre. Moi aussi piégé contre la paroi suintante de lave du volcan...

Je grognais et fis claquer ma queue comme un fouet.
Cela attira son attention. Lourdement, il se tourna vers moi...
Je grognais de plus belle. Bien sur je ne pouvais approcher de lui sinon je brûlais...
Le monstre me regarda. Un regard et un espèce de sourire à vous glacer le sang...
Puis il m'ignora et fis quelques pas vers Ypso, sa gueule ouverte et sa bave enflammée dégoulinant.

Le pauvre encore sonné... A sa merci...

Hors de question que je reste planté là !
Je pris une grande bouffée d'air, bien qu'étouffante.
Sans perdre un instant, je créais devant le monstre des lames de glaces.
Ils jaillirent du sol.
Je ne pouvais en créer dans l'air. Les molécules d'eau étaient trop infimes...

Les pics, traversèrent le monstre. Ils étaient à son échelle mais sa peau si épaisse le protégea relativement bien.
Le seul avantage, c'est que la glace et le feu ne font bon ménage... Mes créations, fondirent instantanément, mais éteignirent partiellement le corps du monstre.

Cela créa un épais nuage de vapeur en un petit "sssspppppiiichhhtttt".
Et le monstre se mit à hurler. Un hurlement effroyable...
De rage et sans doute de douleur car, je le privais du feu qu'il l'animait...

J'étais tout essoufflé. La chaleur m'étouffait. Et avec le peu d'eau dans ce lieu, je m'épuisais vite.
Grâce à mes pouvoirs, j'aurais été en mesure d'éteindre ce lac de lave.
Mais c'était au dessus de mes moyens.
Je pouvais tout au plus, refroidir un moment la lave et sans doute ralentir le monstre...

Celui-ci d'ailleurs, dans une colère noire, se tourna violemment vers moi. Il hurla !
Et me chargea. J'avais repris mon souffle, mon esprit.
J'eus à peine le temps de sauter sur une corniche dans la roche.
Le monstre percuta la paroi, là ou je m'étais trouvé quelques minutes plutôt.
Il recula en secouant la tête. Il y avait à la place un énorme trou !
Son regard me glaça. J'étais si près de lui que je suffoquai sous la chaleur que son corps dégageait.
Je créai alors un cinq "Surudoi tsume"
Le monstre les évita plus facilement. J'avais sous-estimé son agilité.
Il paraissait lourdaud au premier abord, mais il n'en était rien. Il pouvait se déplacer rapidement.
Et ses yeux, bien que sans pupille et enflammés reflétaient une intelligence certaine...

Mes lames de glace provoquèrent un "sssppppcccchhhiiiitttt" à son contact. Et refroidirent l'air ambiant autour de moi.
Je profitai de ce court répit pour reprendre mon souffle.
Il hurla de plus belle, ce qui fit vibrer le volcan.
Mais dans son nouvel excès de rage à mon égard, il percuta la corniche sur laquelle je m'étais réfugié.
Le choc fut si violent, que la paroi vibra et la corniche trembla. Je fut projeté en arrière et fut arrêté net pas la roche dans mon dos.
Le coup me coupa le souffle.
Et je retombai lourdement sur la corniche. Le monstre chargea de plus belle.

Le sol trembla et la corniche s'effondra. Je chutai de quelque mètre et retombai lourdement au bord d'une flaque de lave.
Je faillis d'ailleurs y tremper une patte. Mais la brûlure cuisante qui me picota après cette malencontreuse caresse, explosa en moi comme une bombe. Sonné par la violence du choc contre la paroi mais soudainement réveillé par la brûlure, je mis aussitôt debout, oubliant, la fatigue, la chaleur... ect.

Le monstre avait déjà fait volte-face et nous foudroyait du regard.
Ypso qui avait repris ses esprits, vint à ma hauteur.
Que faisons-nous ? Le questionnai-je par un simple regard.

Le monstre était fou de rage. Dans une fureur démentielle. Il crachait des flammes et piétinait le sol rageur...
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Lun 13 Juin 2011 - 16:23

Les deux loups étaient maintenant côte à côte, en face de la bête féroce qui crachait du feu et qui piétinait de sol fou de rage. Ypso eu tout à coup une idée, une idée un peu folle mais une idée quand même. Il contrôlait le feu et le monstre était fait de feu alors peut être arriverait-il à contrôler cet être enflammé pendant un instant... mais pour ça il avait besoin de concentration la bête était énorme alors ça lui demandait beaucoup d'énergie.
Ypso regarda Kiba et dit :
- J'ai besoin que tu attire son attention...
Il ne dit rien de plus, Kiba fit un signe de tête bien qu'il n'avait pas l'air d'avoir envie de le faire.
Pendant que l'alpha automnale s'occupait tant bien que mal du monstre, Ypso inspira profondément bien qu'à cet endroit l'air n'était pas du tout pure, il se concentra du mieux qu'il pouvait et essaya de faire bouger les quelques flammes que le monstre avait sur la tête mais il ne se passait rien.
Qu'allaient-il faire ? Il n'y avait pas d'eau pour essayer d'éteindre ses flammes, le seul moyen était de combattre le feu par le feu...
Ypso repris une profonde inspiration et fixa du regard les flammes qui se trouvaient sur le dos de la bête enflammée, miraculeusement il réussit à tirer les flammes vers lui ce qui fit basculer le monstre, celui-ci s'écrasa contre une paroi où se forma un gros trou, si ça continue comme ça tout allait s'écrouler.
Le monstre se releva il poussa un cri horripilant, il chargea Ypso qui réussi à esquiver de justesse, le loup retourna vers Kiba.
Les deux canidés étaient essoufflés ils ne savaient plus quoi faire...
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Dim 19 Juin 2011 - 17:33

Ypso se tourna vers moi. Une idée sembla lui traverser l'esprit.
Il m'en fit part. J'acceptais aussitôt, sans en avoir véritablement envie, ni même en sachant ou il voulait en venir. Mais vu la situation... Je n'avais pas vraiment le choix que d'essayer n'importe quel moyen, avec Ypso, pour ralentir le monstre. Le vaincre était beaucoup trop espérer...

J'attirais son attention sur moi. Cela ne fut pas difficile. Je devais l'avoir assez énervé.
Et il rageait de n'avoir encore attrapé aucun de nous deux.
Cela m'étonnait autant que réjouissait. Non pas que je ne voulais mourir. Mais par rapport à ce monstre hideux, nous paraissions si faibles et si fragiles...
Deux petits moucherons insignifiants. Et pourtant qui semblaient causer bien des ennuis à la créature de feu...

Ne percevant aucun signe ou mouvement d'Ypso, je me demandais bien ce qu'il pouvait faire... S'était-il endormi ?
Arrrghhhh... Je grognais. Je n'allais pas tenir indéfiniment seul, devant lui.

Cependant je n'aperçu pas les flammes sur sa tête, s'agiter de plus en plus violemment et tendre vers l'alpha automnale.
Et dans un grondement terrible, le monstre s'écroula contre la paroi, faisant vibrer le volcan tout entier...

Il se releva lentement, secouant son énorme tête comme pour chasser le moucheron. Il avait l'air quelque peu sonné. Et reprenait ses esprits.
Moi surpris par sa violente chute, me figeai aussitôt. Et gardai tant bien que mal mon équilibre sous le grondement terrible du volcan...
Le monstre poussa un cri rauque qui me dressa les poils le long de mon échine.
Il chargea Ypso dans une rage folle. Celui-ci esquiva de justesse.
Je soupirais alors.
Sa charge confirmait ainsi mes suspicions.
A savoir que c'était bel et bien l'alpha qui avait été à l'origine de la chute du monstre et de son étourdissement.
J'étais surpris de ce pouvoir.
Décidément, les automnaux étaient plein de surprise.
Cela ne fit que renforcer ma sympathie et mon respect pour le loup et le clan qu'il dirigeait...

Mais je n'avais pas le temps de m'attarder sur ces impressions et sur mes sentiments à son égard. Le monstre était encore debout, nous faisant face.

Ypso me rejoignit aussi essoufflé que moi.
Je pouvais lire dans son regard, qu'il était perdu comme moi. Ne sachant plus quoi tenter...

- Ypso... Nous... pourrions battre en retraite... Sortir du volcan et demander la réunification imminente des clans de Four Season.... Un conseil, aujourd'hui même...
Pour le vaincre, toutes saisons confondues...
Haletai-je pour reprendre mon souffle.
Le mâle alpha resta muet, haletant lui aussi pour reprendre son souffle.
Il ne me regarda pas.

Le monstre nous fit brusquement face, prêt à lancer une nouvelle attaque, infatigable.
Sans réfléchir, je poussai Ypso à me suivre, ce qu'il fit. Nous courûmes nous réfugier dans le tunnel par lequel le monstre était apparu. Nous trouvâmes un renfoncement et nous y cachâmes. Le monstre allait venir. Nous avions peu de temps.

Je repris précipitamment.
Cela signifierais laisser le monstre tel qu'il est maintenant. Déchaîné, tout comme le volcan...
Il détruirait une partie des terres septentrional.
L'été à jamais rayé de la carte.
Ton territoire ne serait pas épargné non plus, puisqu'il touche le volcan...
Puis se sera au tour de l'hiver, de fondre et aux fleurs de brûler...
Non sur ce dernier, cela ne me dérange absolument pas...
D'ailleurs nous pourrions attirer le monstre directement vers ce territoire...


Je réussis à lui décocher un léger sourire par cette dernière remarque. Mais il ne répondit et se renferma son mutisme. J'en fis de même... Etudiant la situation avec le peu de discernement qu'il me restait.

Je m'arrêtais de parler pour respirer. Mes poumons étaient en feu. J'avais l'impression qu'ils fondaient de l'intérieur, se liquéfiaient sous la chaleur de la fournaise. Et que j'allais les recracher d'une moment à l'autre. Je n'allais plus tenir longtemps... Je n'aspirais plus qu'à retrouver la fraîcheur de l'air et le vent glacé de mon royaume givré.

Mais je n'avais presque plus de force. Ypso et moi ne percevions même plus la sortie.
Oui, cette toute petite ellipse, lumineuse... Cet anneau éblouissant, la haut, tout la haut, au somment de la cheminée du volcan. Il était complètement bouché par la fumée noire et les canaux de lave, qui remontait le long de la paroi...

Le chemin, par lequel nous étions descendus, n'était plus visible. Et il était certain qu'il devait s'être écroulé par endroit, sous les assauts du monstre et la fureur même de vulcain.

Je me rendis compte, haletant et tremblotant d'épuisement, qu'en descendant avec Ypso, j'avais creusé ma tombe...
Mon sanctuaire. De lave et de feu. Brûlant indéfiniment. Tout le contraire de ce que j'aurais aimé. Le feu et l'eau sont les pires ennemis...
Un tombeau de cristal givré, voilà ce qui m'aurait plût...
Mais au lieu de ça. Cette fournaise sera mon refuge. Ma tombe.
Ma demeure d'éternité.

J'étais empli de tristesse. Mais aucune larme ne perlait mon pelage. Je n'avais plus d'eau dans mon corps. Vidé de mon essence vitale...
Résigné à mourrir...
Ma gorge et ma gueule était aussi sèche que le désert d'Elessar.
Jamais, jamais je ne pourrais remonter à la surface...

Ypso le pourrait lui... Je ne pouvais l'en empêcher... Il devait survivre... Le monstre venait. Nous entendions ses pas lourds, sa respiration rauque. Son grondement menaçant.
- Non ! Hurlai-je. Je ne devais pas me laisser gagner par le regret et le chagrin.
Nous ne laisserons pas le monstre détruire notre monde ! Je me relevais, droit et fier.
Ypso qui remarqua mon changement de comportement, me regarda surpris.
Si nous sortons pour aller chercher de l'aide et réunir le conseil des clans, il sera trop tard. Le monde sera engloutit sous la lave. Nous serons couverts de honte.
Se n'est pas digne d'alpha de réagir ainsi.


Le souvenir de mon père et de ses principes réchauffèrent mon coeur. Une lueur m'emplit soudainement.
Ypso, tu pourras partir. Tu as l'habitude de ces fortes chaleurs... mais moi je mourrais ici.
Mes forces m'ont quitté. Vas t'en ! Préviens les autres, je ralentirais le monstre tant qu'il me restera du souffle...
Il se leva à son tour, me fit face, froidement.
Une leur nouvelle brillait dans ses yeux.

Hors de question Souffla t-il...
Je voulus protester mais le monstre apparut. A l'entrée du tunnel. Nous plongeant dans l'obscurité la plus totale... Il hurla. Son hurlement nous perça les tympans et nous hurlâmes à notre tour de douleur.

Ypso m'entraîna alors dans la précédente salle, au coeur du brasier.
Nous nous faufilâmes entre les pattes du monstre. Après avoir fait diversion...
Nous revoilà, au même endroit. Dans ce palais rougeoyant. Aux cratères de lave, aux cascade de feu. Aux ponts de roche rouge suspendus. Aux stalactites menaçants de tomber...
Et la créature hideuse, puante, suintante de magma et de roche en fusion.
Se retournant, nous dominant, de toute sa grandeur. Nous regardant de toute sa cruauté.

Une idée, bien que folle me traversa l'esprit...
Un dernier espoir...

- Ypso, pourrais-tu de nouveau la contrôler ? Mais cette fois, la faire chuter dans la bassin de lave à ses côtés... ?

L'alpha automnal me regard hébété.
Ypso ! hurlais-je Réagis ! Tandis que je me précipitais au devant pour attirer le monstre vers le gouffre et plus bas, le lac de magma. L'automnal sembla sortir de sa rêverie.
Moi je brûlais d'une nouvelle ardeur, comme si le lieu et la situation m'avait transformé.
Comme si j'étais devenu un automnal, me nourrissant du feu.
Ce n'était pas le cas, malheureusement.
Je succombais dans la chaleur environnante.
Mes pattes ne me portaient plus. Je bougeait instinctivement.
Mes dernières ressources, pour un ultime effort.

Cette flamme dans mon coeur, venait de cette idée folle.
Une dernière chance, un dernier espoir...
"L'espoir est le plus puissant des maux. A lui seul, il peut créer et détruire toute chose. Il bien plus puissant que l'amour.
Même dans une situation des plus sombres et des plus périlleuses, l'espoir peut tout changer. Il suffit d'un grain, pour renverser l'ombre et répandre la lumière..."
Ce précepte était autrefois celui de mon père. Sage.
J'étais plein d'espoir pour cette idée...

Peu à peu, centimètre, par centimètre, je réussi à mener le monstre là, où je voulais..., au bord du lac de lave, juste au centre du volcan et donc, sous le cratère arrondi. Là où, au dessus des nuages noirs, devait se trouvait le ciel éblouissant...
D'ailleurs, je ne savais même pas si nous étions la nuit ou le jour. Combien de temps s'était écoulé depuis notre arrivé ici ?
Je savais qu'en descendant dans une grotte, nous perdions tous sens du temps. Je ne doutais pas qu'il en soit de même dans un volcan, même en irruption...

Ypso, sans que je lui fasse signe, compris que c'était le moment... Il se concentra pour canaliser les flamme sur le front de la créature et tenter de le contrôler...
Voyant qu'il lui restait peu de force pour lui aussi et que ce pouvoir lui demandait beaucoup.
Voyant que le monstre résistait et se détournait du lieu où j'avais moi même choisi de le placer, je me joins à Ypso...

Un long hurlement sortit soudainement des mes entrailles. Un long chant, divin !
L'Aika.
Le Chant Funèbre... Le requiem de mort. Je chantais mon propre requiem !
Il résonna dans tout le volcan.
Le son se répercutait sur les parois et il en fut largement amplifié !
Une longue plainte, mélodieuse. Triste et ravissante.
Nul doute, que l'Aika ne s'entende à des kilomètres à la ronde, autour du volcan...

Mon second pouvoir... Cela faisait bien longtemps que je ne l'avais pas utilisé.
Je n'avais absolument pas besoin de happer des gouttelettes d'eau pour m'en servir.
En une telle situation, ce pouvoir se révéla pratique...

Le monstre tangua doucement de droite à gauche...
Il commençait à somnoler. Ypso également car il ne s'était pas bouché les oreilles.
Je vins près de lui en quelques foulées et sautai à son cou. Je le mordillai doucement. Mais assez pour qu'il se ressaisisse. Il comprit et revint à lui. Tout en concentrant de nouveau son pouvoir sur l'esprit du monstre. Je repris mon chant funeste pour le plonger dans une torpeur.
Le monstre cligna des yeux. Ses paupières étaient devenues lourdes. Il tangua, à droite, à gauche de plus en plus...
Et soudain, il bascula du côté du magma. Ypso l'entraînait du bon côté en même temps que lui sombrait dans le sommeil.
J'arrêtai de chanter.

Le monstre chuta dans le lac de lave à peine plus bas.
Lorsqu'il toucha le magma, il se mit à hurler de colère ! Et il tenta de se redresser. Il ne craignait pas les flammes, il ne mourrait donc pas comme ça... Sa chute créa une vague haute de deux mètres. Elle vint se briser contre le promontoire où Ypso et moi nous nous trouvions...
J'eus tout juste le temps de le tirer en arrière pour l'éviter... Quelques gouttelette retombèrent toutefois sur nous.
Il se réveilla en sursaut en sentant de petites brûlures sur sa peau. Moi je contins un cri de douleur...

A bout de force et de souffle, je me dirigeais au bord du promontoire. Le monstre d'agitait dans la marre incandescente. Il allait se relever d'une minute à l'autre et nous attaquer... L'eau rougeoyante du lac grondait, s'agitait comme pendant une tempête...
Le monstre lui-même les commandait... Il était le seigneur de ce lieux... Le seigneur de la lave et du feu.
Il m'aperçut debout au dessus de lui... Il se figea, me foudroya du regard. Puis il poussa un grondement qui fit résonner le volcan. Le sol se mit à trembler, des pierres tombèrent autour de nous... Des gravas, des nuages de poussière... Pire... les stalactites se décrochaient et tombaient en pluie meurtrière.

La lave autour de lui se mit à clapoter... Des vaguelettes se formèrent... Puis des vagues, des crêtes... De plus en plus hautes...

Et soudain...
Un mûr de magma se dressa derrière le monstre... A l'autre extrémité du lac. Haut de plusieurs mètres, il se dirigeait vers nous. Nous étions impuissants. Et il allait tout balayé. Rasé le volcan, le détruire de l'intérieur avant de se répandre sur Four Season.
Non, ce n'était pas fini... Mon idée folle n'était pas achevée... le monstre se trouvait en dessous du disque de Bel [disque du soleil - Synonyme du soleil et divinité des Atlantes]
Avec ma propre énergie vitale, dans un dernier souffle, j'en appelai à mon pouvoir, le Ken-no-hi.
Une attaque, une seule me suffisait...
"Bloody Rain", la pluie sanglante... De la haut, tout la haut. Du ciel et des cieux je vidais le monde de ses vapeur d'eau...
Les gouttelettes en suspension dans l'air, se rassemblèrent. Elles se compactèrent, toutes... et formèrent des pics.
Des aiguilles, fines et tranchantes...
Aiguisées, et acérées...

Le bête hideuse s'était rapprochée. La vague de magma derrière menaçante nous couvrait déjà de son ombre...
Je restais impassible, immobile... au bord de cette falaise.
Mes paupières closent. Je me concentrais, puisant mes dernières forces...
Cherchant dans mes veines le dernier fluide de mon pouvoir...

Je sentais la chaleur du monstre et de sa vague me brûler le visage. Il était si près que je sentais son souffle fétide et brûlant ébouriffé mon poil....

Là haut, tout la haut, l'air se vidait des vapeurs. La mer elle même, près du territoire de l'été s'évaporait plus vite... Des nuages gorgés d'eau s'amoncelaient au dessus d'elle et du territoire de l'été. Et portés par les courants d'air chaud, il venait droit sur le volcan.
La rencontre entre la colonne d'air chaud et les nuages océaniques, créa un violent orage.
Il éclata au dessus du volcan dans une force et qui ébranla un peu plus la montagne de feu.

L'air chargé d'électricité, me procura d'autant plus de vapeur d'eau... Mes aiguilles formées dans les cieux tombèrent silencieusement...
S'engouffrant par le cratère, elles s'abattirent sur le monstre et le lac de feu... Sous l'effet de la chaleur, elles étaient redevenues de simple gouttelettes d'eau. Mais elles frappaient avec autant de force qu'une grêle printanière. Et elles faisaient autant de dégâts que les énormes grêlons.
En touchant le magma ou le monstre, elle refroidissaient instantanément la surface en un "Sssssspppppchhiiiiiiiiiitttttt" singulier... Créant à leur tour de petits nuage de vapeur.

Le palais de lave plongea dans une brume... Et ces milliard d'aiguilles glacées condensèrent peu à peu la lave...
Les vapeurs produites, étaient de nouvelles sources pour créer ces fameuses lames tranchantes. Plus fines, que celle que j'avais créé dans les cieux, elles tombaient avec tout autant de vivacité que celle venue du monde extérieur...

Je ne sus combien de temps cela dura... Une fraction de seconde pour moi, mais en réalité il était bien plus.... La lave prit peu à peu une couleur ternie, sombre.... La vague, quelques heures plutôt immense, s'affaissa et se figea. Le monstre prisonnier de sa propre essence devint une pierre. Un rocher, figé dans le temps, dans cette mer, autrefois étincelante.
Le volcan était devenu son tombeau...
Non le nôtre...

L'espoir, oui l'espoir était un don. Le plus puissant de tous et que tous possédait..

La fumée noir s'était dissipé... Chassée par les vapeurs d'eau, les courants d'air de surface et par le courant ascendant même de la cheminée du volcan...
J'aperçus le disque de Bel, haut, très haut au dessus de nos tête...
Le ciel était sombre et rougeoyant - Le soleil couchant... Un éclair zébra les cieux, nous offrant quelques seconde un peu de lumière...
Le magma était contenu sous une croûte épaisse. Le monstre, le cratère, les cascades, tout était devenu aussi dure que la pierre.
Un vent léger et frais s'engouffra dans la cheminée et vint balayer la cavité...
Une dernière pluie s'abattit...

Le sol tangua... J'allais rejoindre le monstre...
Le disque de bel disparut à mes yeux. Il se voilà, comme un nuage voilant la lune.
Un dernier éclair, une dernière lumière. toute devint sombre. Le clapotis des dernières flaques de magma.
Les grondements du volcan s'amenuisant... la chaleur diminuant.
Tout cela n'existait plus. Je n'entendais plus, et ne voyais plus.
J'étais devenu étranger à ce monde...
Je chutai épuisé...


Tout n'était pas mort... en réalité.
Le monstre vivait toujours sous sa prison de pierre. Seul ses yeux luisaient encore avec vitalité...
Et un jour peut être réussira t-il à s'en libérer...
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Dim 19 Juin 2011 - 20:55

Les vapeurs, qui s’étaient formées à cause du contact de l’eau sur la lave, envahirent les poumons d’Ypso.
Il voyait flou, il voyait le monstre devenue pierre, il voyait Kiba allongé sur le sol.
Après quelques secondes il ne voyait plus rien, que du noir,
il fit quelques pas de travers avant de s’étaler sur le sol et de perdre connaissance.

……………………………………………………..……………………………………………………

Ypso marchait dans l’obscurité, il ne savait pas où il était, surement dans une grotte. Il marchait d’un pas énergique sans se demander où il allait, après plusieurs minutes il aperçut de la lumière, il sortit du long tunnel, à sa grande surprise il se trouvait dans la plaine volcanique.
Il inspira profondément comme si il ne l’avait pas fait depuis des années, il sentait l’air frais se faufiler dans ses poumons, il sentit aussi l’odeur des gaz qui s’échappaient des petits volcans se qui le fit éternuer.

Le loup continua son chemin entre les filets de lave qui s’écoulaient entre ses pattes, la matière chaude ne le brûlait pas au contraire, elle le détendait…
Une furieuse envie de courir lui envahi l’esprit, il accéléra son pas et allongea ses foulés, Ypso était maintenant entrain de cavaler sur le territoire automnale. Tout à coup une étrange brume l’entoura, il faisait chaud, très chaud, trop chaud. Le loup tomba sur le sol dur et ...


……………………………………………………..……………………………………………………

Ypso leva brusquement la tête, tout cela n’était qu’un rêve idiot. Il tourna son regard à droite puis à gauche, il aurait voulu se réveiller hors du volcan mais malheureusement ce n’était pas le cas. Il vit que Kiba était encore avachi sur le sol, pas près de se réveiller. L’alpha automnal se leva difficilement et avança lentement vers le loup blanc. Il attrapa Kiba et le mit sur son dos, il faut avouer que le loup hivernal est un peu lourd…
Ypso se tourna une dernière fois vers le monstre de feu devenu pierre et lança :
-A la prochaine !

Il inspira profondément et utilisa toutes les forces qui lui restait pour parvenir jusqu’à la sortie avec Kiba sur son dos. Après de longues minutes à marcher sur la lave sèche il aperçut enfin la lumière du soir, les deux loups avaient passés toute la journée à combattre un monstre de feu.

Arrivé au pied du volcan Ypso posa Kiba (un peu brusquement) dans l’herbe et se coucha, il se doutait bien que le lendemain son corps allait être plein de courbature mais il s’en fichait le plus important c’est qu’il pouvait enfin respirer car l’air était à présent pur et frais.
Plusieurs filets de sang coulait sur son pelage gris, il en était de même pour l’alpha hivernale, avec un peu de chance ils n’auront peut être pas de cicatrices.

Il ne fut pas longtemps à Ypso pour s’endormir, cette fois-ci il ne fit pas de rêve étrange, il dormi juste paisiblement en lâchant quelques fois de petits ronflements assez agaçants.

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Lun 20 Juin 2011 - 18:24

Je sentis un léger picotement sur ma paupière gauche.
Je le chassais d'un léger coup de patte. Mais il revenait toujours...

Après quelques minutes, j'émergeais peu à peu et ouvrit les yeux doucement.
Je fus aveuglé par Bel.
Cesses de me taquiner murmurai-je
Bien sur, il ne me répondit pas. Et têtu, continua de m'embêter.

Petit à petit, mes sens revenaient...
Ma vue devint progressivement nette, mon ouïe, mon odorat, mon toucher.
Sans bouger, je découvrais l'environnement qui m'entourait :

J'étais couché sur de l'herbe grasse, puante comme les printaniers.
Mouchetée de tâches lumineuses. Les rayons du soleil étaient filtrés.
Au dessus de moi s'agitait le feuillage léger et tendre d'une arbre massif.
Un chêne si je me référait à la forme ciselée de ses feuilles.
Le vert, commençait à virer au brun et orangé.
[la vue]

Un oiseau se mit à chanter quelque part, là haut...
Un rossignol. Son chant était doux, apaisant, agréable.
Je ne pus l'apercevoir. Mais j'écoutais silencieusement.
Puis d'autres bruits m'éveillèrent un peu plus.
Le bourdonnement d'insecte, le murmure du vent dans les branches...
[l'ouïe]

Celui-ci vint effleurer mon pelage.
Ébouriffer mon poil dans mon dos.
Je sentis la caresse tendre et châtouillante de l'herbe.
La chaleur douce et rassurante du soleil.
L'air frais emplir mes poumons.
[le toucher]

Le vent charriait des odeurs étranges et familières à la fois.
Un léger brun de souffre et de terre brûlé.
La douceâtre odeur de terre mouillée après un orage.
Des relents de sèves et de fleurs. D'herbe et de feuille.
Et celui de fruit mûrs...
[l'odorat]

J'avais d'ailleurs du mal à trouver mon souffle.
J'avais trop longtemps respiré des sulfures et du dioxyde de carbone.
Ma gorge était en feu.
Mes poumon brûlant.
Et chaque inspiration était difficile. Chaque expiration me semblait être la dernière.
°De l'eau° Pensai-je. °Il me faut de l'eau°
Je décidais de me lever et d'aller chercher une source.
Mais à peine eus-je redresser la tête que je fus pris d'étourdissement.
Et réprimai une grimace.
Mon corps était trop douloureux.
Je retombai épuisé, sans chercher à recommencer.

Cet alors que je fus pris d'un long bâillement.
Le sommeil me gagnait de nouveau.
Je me résignais à garder la gueule pâteuse et la gorge sèche encore un moment.
Puis quand la douleur se fut de nouveau atténuée, je me laissai bercer par ce petit paradis...

Étions-nous morts ? Je n'en savais rien.
J'en avais la sensation... L'impression même.
En réalité, je ne le savais pas, mais deux jours s'étaient écoulé après la fin de l'irruption du volcan.
Je n'étais pas conscient d'avoir dormi autant. Ypso non plus peut être...
Le ciel était d'un bleu saisissant, sans nuage, sans fumée.
L'air était chaud, mais pas étouffant. Des parfums suaves se mêlaient au vent...
C'était si beau, si serein.
Je découvrais ce qui m'entourait avec une fascination nouvelle.
J'étais émerveillé.
Le paradis était un lieu magnifique.
Mais pourtant en l'observant un peu plus, je le trouvai d'une banalité déconcertante.

L'herbe, le chêne, le ciel bleu, le vent... Je connaissais déjà tout cela.
C'était comme regarder un arc en ciel. Vous êtes toujours fasciné et émerveillé de le voir apparaître. De voir des ces vives couleurs flotter dans les airs.
Mais lorsqu'il disparaît, vous vous rendez compte que ce phénomène est des plus banal, bien qu'éphémère.

C'était ce que je ressentais en découvrant immobile cette nature environnante.

Soudain un papillon papillonna vers moi et se posa sur un brin d'herbe devant mon museau.
Ses couleurs étaient pastels comme celle du printemps. Le bout de ses ailes de couleurs chaudes et sucrées comme les fruits d'été.
Bien que détestable par les saisons aux quelles il me fit penser, je le laissai là.
Et regardais enchanté le soleil traversé la fine membrane de ses ailes irisées.

C'était si enchanteur...
Le rossignol s'arrêta subitement de chanter.
Je levai les yeux pour lui intimer de continuer comme s'il pouvait me comprendre.
Mais un bruit feutré devint perceptible...
Des pas qui se rapprochaient de plus en plus..
L'inquiétude me gagna et je me relevais d'un bond.
Mes pattes tremblèrent sous l'effort brutal.
Je couinais un peu sous la douleur.
Tout mon corps n'était que tiraillement, picotement, brûlure...
Ma vue se brouilla un instant mais je réussis à rester droit et à relever la tête.

Je fus surpris d'apercevoir un peu plus loin Ypso.
Celui-ci semblait dormir profondément.
°Mon ami...° Je crois que le mot était approprié après ce que nous avions vécu.
Et puis dans la mort, il n'y avait plus d'ennemi...

°Et maintenant, qu'allais-je faire ?°
Je savais que le moindre mouvement serait sujet à grimace et douleur.
Je restais immobile, incapable de me décider.
Toujours inquiet, je reportais mon attention sur les pas, de plus en plus fort et proches.

°Un monstre ? La créature nous avait rejoint elle aussi dans l'au delà ?°
Je frissonnai à cette idée.
Plus une once de pouvoir ne coulait dans mes veines. Sinon, j'aurais pu me désaltérer depuis longtemps...
Un scintillement attira mon attention sur ma gauche. Il me semblait avoir vu une source à moins d'un mirage.
Mais non il était trop tard, pour choisir...
Un buisson sur ma droite s'agita...
°Qu'allait-il en sortir ?° Pensais-je fugacement



~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~


A qui veut bien prendre la suite...
J'ai envie d'un petit Rp à plusieurs.
D'autant qu'il s'agissait d'un évent.

Ypso si tu veux bien évidemment, si se n'est pas le cas, je modifierais la fin.

Si personne ne souhaite et qu'Ypso accepte, j'improviserais.
Ce qui ne te t'empêche en rien, Ypso si tu veux poster en attendant...

;)

Bonne soirée tous


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Lun 20 Juin 2011 - 19:01

Léynéa était partie seule.
Voilà deux jours que l'éruption avait cessée.
Le volcan s'était calmé, mais le ou les loups héros n'étaient pas revenus.
Elle s'inquiètait.
Elle marcha, marcha.
Le soleil avait atteint son zénith.
Léynéa observa les alentours.
Et elle vit avec stupeur que Ypso, l'Alpha d'Automne, n'était qu'à quelques pas d'un Hivernal.
En regardant bien, Léynéa crut reconnaitre l'Alpha de la saison neigeuse.
Kiba, elle croyait avoir entendu dire.
Ce dernier avait l'air épuisé, plus que las, et il resta sans bouger, à terre, pendant longtemps. Puis il se réveilla, se leva, ou tout du moins essaya, en vain. Il souffrait.
Léynéa s'approcha. Si elle pouvait aider son chef, qui lui même porte secours à un autre loup, autant le faire.
Elle avança doucement, elle ne voulait pas effrayer les deux Alphas.
Ca y est, elle était visible. Kiba, qui était sur ses gardes, le fut moins mais garda une once de méfiance, ne sachant qui elle était.
-Ypso, Kiba ?
Elle voulait être sûre de qui ils étaient.
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Mar 21 Juin 2011 - 22:22

Ypso dormait profondément, il était détendu, il entendit une voix féminine
qui le réveilla mais il n'avait pas comprit ce qu'elle avait dit.
Il s'étira, ce mouvement lui confirma ce qu'il avait penser avant de s'endormir : il était pleins de courbatures.
Il gémit, sa respiration était forte et irrégulière, il ouvrit les yeux,
tout était flou mais très vite sa vue redevint nette,
non loin de lui se trouvait Kiba, le loup blanc était déjà réveillé.
Il remarqua avec surprise que Léynéa se tenait devant eux, c'était surement elle qui avait parlé...
Il voulu se lever mais en vain son corps était trop douloureux.
Il étendit ses pattes et retomba dans un profond sommeil sans faire attention à se qu'il se passait autour de lui.
Il ne put dormir bien longtemps car un bruit le réveilla, peut être d'autres paroles, peut être un craquement de branche,
cette fois-ci Ypso releva la tête et bailla à sans décrocher la mâchoire,
sa gorge était sèche, comme si il n'avait pas bu depuis plusieurs jours.
Ses yeux étaient à moitié fermés, il n'avait même plus la force de parler,
il se contenta de faire un signe de tête à Léynéa et Kiba pour leur dire bonjour.
Après quelques minutes de silence Ypso réessaya de se lever,
il réussi à se mettre debout mais après avoir fait deux pas il retomba par terre en lachant un grognement.
Il se tourna vers Léynéa et demanda :
- Est-ce qu'il y a de l'eau par ici ?
Son envi de boire était de plus en plus forte.
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Sam 25 Juin 2011 - 19:38

Je fus surpris de voir une louve débarquée...
Je la pris tout d'abord pour un monstre terreux.
Je compris ensuite par son pelage, qu'il s'agissait très certainement d'une automnale...
Elle était morte elle aussi ?

J'étais encore perdu. Ne sachant véritablement si je rêvais, s'il s'agissait de la réalité ou d'un paradis...
Je restais sur mes gardes, indécis. Immobile...

- Ypso, Kiba ? Demanda t-elle

°Nous nous connaissons ?°
Je jetais de rapides coup d'oeil autour de moi... nous étions au pied d'une... colline ?
je ne savais pas trop, mais en tout cas, quelques mètres plus loin, il semblait y avoir une pente, qui montait rapidement et durement... Le sommet de cette colline... volcanique... était invisible, caché par les branches d'arbres.

Ypso remua, il gémit... Je ne dis rien. Il ouvrit les yeux et nous aperçut.
Mais il retomba aussitôt dans un profond sommeil...
Me me couchais à mon tour, fatigué de rester debout.
Mes muscles tendus étaient douloureux.
Non en réalité tout mon corps était douloureux mais j'essayais de positiver...

Je regardai la louve, ou plutôt je la dévisageais...
Je devais me concentrer pour ne pas me rendormir et baillai à plusieurs reprises.

Elle ne disait rien et se trouvait penché au dessus d'Ypso.
Le scintillement aperçu précédemment me picota à nouveau la rétine.
Ressentant à nouveau la soif et la chaleur de l'été, je me décidais malgré la douleur et la fatigue à voir s'il s'agissait bien d'une source.
Je me levai, fis trois pas hésitants et retombai.
Je finis pas me traîner, tant j'avais soif...

Je fus déçu, le scintillement n'était rien d'autre qu'un minuscule filet d'eau, s'écoulant entre des roches volcaniques.
C'était toutefois de l'eau... Je tentais avec ma lange de laper le petit filet d'eau.
Je devais me contorsionner pour pouvoir atteindre le ruissellement entre les pierres.
Je jappais à chaque mouvement mais mon désir était trop fort...
Ayant peu de réussite, je léchai alors la mousse sur la pierre.
Je n'eus que quelques gouttes et après bien des efforts, j'abandonnai, à bout de souffle, épuisé.
Je voyais des flocons devant les yeux. Et ma gorge était toujours aussi sèche...

Ypso se réveilla à nouveau, il fit un hochement de tête..., essaya de se lever et retomba lui aussi.
Nous étions dans le même état. J'écartais l'hypothèse du paradis...
Nous étions si mal en point, que s'il avait été question de paradis, la douleur, serait partie... Non, là, c'était plutôt l'enfer... Un après combat, comme je n'en avais jamais connu.
Ypso se tourna vers Léynéa et demanda :
- Est-ce qu'il y a de l'eau par ici ?
Son envie de boire était de plus en plus forte, et la mienne aucunement rassasiée.

Je regardais à mon tour la louve, la suppliant de nous aider...

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Dim 26 Juin 2011 - 12:29

Les deux rescapés étaient en piteux état, l'un autant que l'autre.
Kiba s'était levé, et Ypso fut réveillé un peu plus tard.
Ils semblaient tellement dépourvus de force, que s'ils furent restés couchés plus longtemps on les prit pour défunts.
L'Hivernal en chef laissait entendre un bruit rauque à chacune de ses respirations. De même qu'Ypso, bien que pour celui-ci le souffle était moins bruyant du fait qu'il s'était rendormi.
-Ypso !
Léynéa, penchée au-dessus d'Ypso, tenta de le réveiller une seconde fois par cet appel.
Il rouvrit ses yeux rougis par la chaleur et les cendres.
Il tenta un autre soulèvement de son corps, mais ses forces ne suffirent pas à le lever, et il retomba aussi sec après une petite marche.
Enfin, il tourna la tête vers Léynéa.
"- Est-ce qu'il y a de l'eau par ici ?"

Entre temps, l'Alpha de la saison neigeuse s'était mis debout, et aspirait à la douleur.
Ses mouvements, irréguliers, l'amenèrent à un filet d'eau, qui s'étendait sur quelques centimètres, entre deux tas de magma durcis.
Il faisait entendre des gémissements et des jappements stridents, qui firent pitié à Léynéa.

Comment aider ces deux chefs de saisons ?
Trop robustes pour qu'elle les porte jusque chez eux...
Non, il fallait trouver de l'eau.

L'Hivernal peinait à rester sur ses pattes, et allait s'écrouler d'un moment à l'autre.
Désormais les héros blessés la regardaient tous deux, et Léynéa se trouvait dans un posture qui l'empêchait de les laisser tomber.

-Je...Je vais chercher de quoi vous désaltérer. Reposez-vous un instant.

Elle partit en courant pour rapporter au plus vite de l'eau.
En été, il devait bien y avoir quelques sources...
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Dim 26 Juin 2011 - 13:00

Je survolais sans peine, le territoire de l'été, prenant mon rôle de sentinelle à coeur.

Alors que j'approchais du volcan, endormis.
Je perçus une silhouette furtive, courir sous la cime des arbres.
Je descendis plus bas et la suivis du ciel.
Remarquant qu'il s'agissait d'une automnale, je me décidais à m'arrêter et à lui rappeler que ce territoire n'était pas le sien...

Je franchis la cime des arbres et me posai devant elle, lui barrant le chemin.
La louve s'arrêta nette surprise.

- Que fais-tu ici ? Retournes chez toi.
Elle haleta quelques instants.
Me regarda, se retourna et me regarda de nouveau.
Une lueur brillait dans ses yeux, elle semblait avoir une idée derrière la tête...

Je patientais sur mes gardes et intrigué par son comportement.

- Peux-tu me dire où se trouve une source ?
Je sursautais surpris par sa question.
- Oui répondis-je en indiquant la direction d'un signe de tête...
Suis-moi Ajoutai-je suspicieux et de plus en plus intrigué.

Nous débouchâmes après quelques minutes près d'un petit ruisseau, qui s'écoulait tranquillement...

Je la regardai s'agiter en tout sens.

Pourquoi de l'eau ? Finis-je par questionner.
Cela me brûlait la langue...
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Dim 26 Juin 2011 - 14:07

Léynéa courait, trébuchait, se relevai, courait, sans perdre haleine, respirant avec difficulté.
Une ombre passa au-dessus d'elle.
° Un nuage, sans doute...°
Mais l'ombre se fit de plus en plus grosse et finit par se poser devant elle, sous la forme d'un loup aux ailes de couleurs multiples.
Léynéa stoppa sa course, se brûlant les pattes par l'arrêt brutal.
Elle était haletante, peinant à reprendre sa respiration.
Le loup lui annonça d'un ton formel :
"- Que fais-tu ici ? Retournes chez toi."
Léynéa inspecta ce loup.
Il avait un air de chien, ce loup.
Ses ailes multicolores ravissaient son poil blanc et noir.
Il fixait de ses yeux bleus l'Automnale.
Elle était plus que pressée, et cet imprévu ne l'aidait pas...

°A moins que...°

Léynéa se tourna vers d'où elle venait, et remit son regard sur l'Estival.
-- Peux-tu me dire où se trouve une source ?
Le loup ailé la regarda d'un air étonné.
"- Oui"
Il indiqua une direction correspondant à sa réponse.
"-Suis-moi"
Léynéa le suivi donc, le pressant de temps à autre.
Il paraissait totalement perturbé, intrigué par cette attitude.
Ils arrivèrent devant un ruisseau, qui coulait tranquillement...
Léynéa n'avait pas prévu comment prendre de l'eau.
Elle s'agitait de plus en plus, se tordait d'impuissance devant la situation.
Le loup brisa ce silence compté.
"-Pourquoi de l'eau ?"
On aurait dit qu'il préparait sa question depuis longtemps.
Léynéa se pressa de répondre.
Peut-être ce loup avait-il une solution...
-J'en ai besoin pour...Pour... Deux loups étrangers de l'été, qui sont blessés et ont un besoin urgent de se rafraîchir la gorge, sinon ils pourraient courir un grand danger... Peux-tu m'aider ?
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Dim 26 Juin 2011 - 15:10

La louve me répondit tout de suite...

- J'en ai besoin pour...Pour... Deux loups étrangers de l'été, qui sont blessés et ont un besoin urgent de se rafraîchir la gorge, sinon ils pourraient courir un grand danger... Peux-tu m'aider ?

Mes yeux s'écarquillèrent de surprise.
Jamais je ne m'étais préparé à ça... Autant qu'elle avait soif, oui mais deux autres loups étranger sur le territoire des estivaux...
Cela faisait un peu trop de loups étrangers à mon goût...
Et cela me semblait plutôt vrai vu son comportement, étrange...
Ou alors elle mentait bien !

Je n'étais pas d'un naturel bagarreur, une chance pour elle et ces loups...
Je soupirais...
°Plus vite ils auront de l'eau, plus vite ils partiront° pensai-je...
Autant l'aider... que la chasser...

Je gardais cette amertume et cette irritabilité en moi et inclina poliment la tête...

- Oui, je vais t'aider... Patientes un moment je sais comment transporter de l'eau... Je pris une impulsion et m'envolai.
Je revins quelques minutes plus tard avec deux noix de coco, vieille et vide...
J'en tenais une une dans la gueule et faisais rouler la deuxième devant moi...
[Ce territoire regorgeait d'arbres et de fruits exotiques. Qui plus est, nous étions en été, la saison idéale pour de merveilleuses récoltes...]

Je les déposais devant la louve.
- Elles sont creuses. Plongeons les dans l'eau et allons retrouver ces loups.
La louve sembla satisfaite..., elle me remercia d'un signe de tête, en prit une et la plongea dans l'eau.
Je fis de même avec ma deuxième.
J'attendis que les petites bulles d'air disparaisse du trou qui avait servi à la vider et la prit à mon tour dans la gueule.
Evidemment elles pesaient plus lourd...
La louve dont je ne connaissais d'ailleurs toujours pas son nom s'était déjà mise en route.
Je la suivis en planant quelques mètre plus haut.
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Dim 26 Juin 2011 - 21:13

Le loup regarda Léynéa avec deux yeux ronds.
Il resta bouche bée quelques instants.
Soupira, et dit :
"-- Oui, je vais t'aider... Patientes un moment je sais comment transporter de l'eau... "
Il s'envola si rapidement que Léynéa eu un sursaut.

°Si je m'attendais à ça...°

Il revint, avec deux d'une espèce de fruit à coque marron, anormalement gros.
Léynéa lorgna ce fruit.
Il était étrange.
En Automne, on avait pas ça.
Des marrons, des chataignes, des noisettes...
Mais "ça", non.

Il faisait rouler un des fruits, l'autre dans la gueule.
Il les déposa devant Léynéa.

"- Elles sont creuses. Plongeons les dans l'eau et allons retrouver ces loups."
Cela sembla convenir à l'Automnale, qui remercia le loup d'un bref signe de tête, avant de faire comme lui, plongeant les fruits, apparemment vides, dans l'eau pour les remplir.

Pendant l'utilisation de cet ingénieux système, le loup inconnu.. Tiens, Léynéa ignorait son nom. Donc, le loup inconnu avait gardé une figure froide et l'air très formel.
La louve prit sa coque remplie, très lourde, dans la gueule et se mit en route sans attendre l'autre loup, qui la rattrapa bien vite en planant, se retenant d'aller plus haut.

Ils avaient tous deux fait du trajet, mais Léynéa ne connaissait pas bien ce territoire et se perdit plus d'une fois.
Heureusement, le volcan indiquait la direction...
Ils en étaient à peu près à la moitié du chemin, lorsque Léynéa prit la parole.
-Quel est ton nom ?

Quite à faire ce trajet ensemble, autant se connaitre le minimum vital.
Le loup lui jeta un rapide coup d'oeil méfiant.

Mais la louve se doutait bien qu'il ne lui dirait rien si elle ne se présentait pas d'abord...Après tout, c'était le territoire de ce loup.

-Je m'appelle Léynéa. Je suis Bêta du Clan d'Automne.


Le loup ne se contenta pas de tourner un petit regard vers elle.
Cette fois, il prit une inspiration avant de répondre.
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Dim 26 Juin 2011 - 22:22

Je m'impatientais de voir la louve tourner en rond...

J'en venais même à douter de sa sincérité.
°Cherchait-elle quelque chose ?°
°Et en prétextant vouloir secourir des loups, gagner du temps ?°
°Une attaque des automnaux, qui voulaient élargir le territoires ?°
Je gardais un oeil suspicieux sur elle, autant que je surveillais les sous bois.
Je voulais savoir si d'autre de ses complices étaient cachés, prêts à l'embuscade, à l'attaque.
Il n'y avait personne d'autre pourtant. Pas le moindre loup, bruissements.
Hormis quelques lièvres et écureuils et oiseaux.

Je ne percevais également aucune odeur de feuilles séchées, de terre et de champignons...
Rien et pourtant j'avais un bon flair grâce à mon côté chien.

°Alors que venait-elle faire ici ?!°

A mesure que le temps s'écoulait, je désespérais... Tout en étant de plus en plus suspicieux.
Je n'allais pas tarder à lâcher ma noix de coco remplis d'eau, pour me jeter sur elle et lui demander la vraie raison de sa venue...
Je n'allais pas la tuer, le sang et le combat me répugnent...
Mais je pouvais me montrer assez persuasif pour lui faire comprendre que je ne plaisantais pas...

- Quel est ton nom ? Me demanda t-elle alors innocemment.

Je lui jetai un regard froid et distant.
Je m'appelle Léynéa. Je suis Bêta du Clan d'Automne.

Je pris une inspiration et lui répondis calmement.

- Hige, sentinelle des estivaux.

°Elle vient de se présenter, elle n'est peut être pas venue en repérage pour préparer les autres à une attaque° Pensai-je

Je soupirais, et me radoucis.
°Attendons de voir où elle me mène...
De là haut, je suis hors d'atteinte... Je n'ais donc rien à craindre...°

Qui plus est, plus je la fixais, et plus je la trouvais inoffensive...

- Où se trouvent ces deux loups ?
- Au pied du volcan, je ne connais pas ce territoire... J'ai du mal à les repérer...
C'était compréhensif... J'humai l'air mais fus incapable de l'aider...

Après une demi-heure, nous débarquions dans ce qui semblait-être une petite clairière... tout au pied du volcan...
J'aperçus de loin, de loups étendus dans l'herbe...
Léynéa se précipita avec l'eau vers le plus proche...
Un loup gris... Je reconnaissais Ypso, l'alpha des automnaux...

Et...

Je sentis une odeur familière...
Fraîche, délicate...
Je balayais le lieu et aperçut une silhouette lupine, blanche, salie, couché dans l'herbe à proximité d'une amas rocailleux et volcanique.
Kiba ?

Leynéa s'affairait déjà à donner de l'eau à Ypso...
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Lun 27 Juin 2011 - 19:53

"-Hige, sentinelle des estivaux."

Léynéa ne s'étonnait donc plus de sa présence permanente au-dessus du territoire.
Il gardait cet air suspicieux, qui gênait un peu la louve.
Il semblait agacé, et le manifestait.

Il soupira, et dit enfin :
"- Où se trouvent ces deux loups ? "

Léynéa baissa la tête, consciente de faire perdre son temps à Hige.
- Au pied du volcan, je ne connais pas ce territoire... J'ai du mal à les repérer...

Hige eu le réflexe de renifler l'air en quête d'une direction, mais rien.
Les deux loups continuèrent leur chemin.

Quelques minutes plus tard, ils arrivaient sur la prairie où était les deux loups, jonchants le sol, meurtris.

Léynéa eu un hoquet de surprise, mais surtout d'angoisse en voyant qu'ils ne bougaient presque plus, leur respiration s'affaiblissant de seconde en seconde.

Léynéa courut vers Ypso, le plus proche, et lui fit boire l'eau du fruit en coque.

Pendant ce temps, de sa hauteur, Hige observait la scène et s'arrêta un instant en voyant Kiba.

Ypso avala l'eau très facilement, malgré sa situation physique, ou plutôt goba le liquide, rapidement, promptement, sans attendre que l'eau disparaisse.

Il avait reprit quelques forces mais il fallait désormais l'amener au clan.
Ce serait plus facile, maintenant qu'il pouvait tenir sur ses quatre pattes.
Pendant ce temps, Hige s'occupait de Kiba.
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Mer 29 Juin 2011 - 18:15

Après quelques minutes Léynéa revint avec une noix de coco remplis d'eau fraiche,
à la grande surprise d'Ypso elle n'était pas seule, en effet, la louve était accompagné d'un loup estivale
aux grandes ailes colorées qu'Ypso reconnu tout de suite, c'était Hige,
il l'avait rencontré sur le territoire printanier dans la plaine aux cerisiers.
La louve bêta s"approcha de l'Alpha automnale et lui donna l'eau pure et fraiche,
l bu très facilement sans en laissait une goutte, il était enfin désaltéré, depuis le temps qu'il voulait de l'eau...
Il se releva difficilement mais plus facilement qu'avant et essaya de marcher pour voir
si il tiendrait le coup jusqu'au territoire automnale. Il vit à côté de lui, Hige qui donnait à boire à Kiba,
celui-ci avait l'air aussi content que lui d'être désaltéré.
-Merci beaucoup vous deux
Il fit un signe de tête au loup estivale pour le saluer.
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Mer 29 Juin 2011 - 18:26

Après qu'il ai bu, Ypso sembla repû de boisson, et, quand même non sans mal, parvint finalement à se lever.
Il regarda Hige, qui donnait de l'eau à Kiba.
Léynéa lui fit signe de la suivre jusqu'au territoire.
Ypso hocha brièvement la tête.
Il avança, et s'arrêta pour remercier Hige et Léynéa.
Il salua Hige d'un mouvement de tête, et parut prêt à partir.
Mais il préfèra attendre quelques secondes, voir si Kiba se rétablirait aussi facilement que lui.
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Mer 6 Juil 2011 - 11:11

Couché dans l'herbe, les paupières closes, j'entendis de nouveaux quelque chose approcher...
Je fus surpris de voir une chose, colorée, fondre sur moi.

De loin j'aurais dit un monstre, mais au fur et à mesure qu'il se raprochait, ses contours devenaient nets. Il ressemblait à un loup, mais son odeur était celle d'un chien....
Il battait jayoueusement la queue. Puis l'animal me poussa la tête par un ptit cou de museau pour voir si je réagissais.

- Hige, arrêtes de remuer la queue, ce n'est pas digne d'un loup...
Il me sourit et me tendit une étrange noix.
- Prends-là entre tes pattes et boit par le trou là. M'expliqua t-il doucement.
J'étais intrigué par la chose mais fis ce qu'il me dit.
Je la pris entre mes pattes avant, la souleva, elle était plutôt lourde et bus, presque à m'en étouffer !
L'eau était la plus délicieuse que je n'avais jamais goûté !
Fraîche, pure. Divine !
En plus elle avait un arrière goût. Non, pas désagréable, un peu sucré...
C'est de la noix de coco M'en informa Hige. Enfin, c'était il y a deux jours...
°De la noix de coco° Pensai-je. °Quel goût étrange... Mais ça doit pas être mauvais...°

L'eau, fut vite bus... Une petite pélicule de givre s'était formé autour de ma gueule.
Dés que le fruit chevelu, se retrouva complètement vide, je le laissai tomber. Il retomba lourdement et roula un peu plus loin...
Je restai un moment couché, les yeux fermé, respirant calmement.
J'avais la sensation de revivre.... Ma gorge était moins sèche et moins brûlante.
Bien sûr, je pourrais encore boire un lac entier...
Mais la soif s'était éteinte un moment...

J'entendis Ypso se relever... Et s'avancer vers nous. Je le regardais, il nous remercia. Je lui étais tout aussi reconnaissant. De m'avoir sauvé.
J'avais une dette envers lui. Que je me promis d'honorer et d'accomplir un jour.
Puis je décidai à mon tour de me lever.

Et soutenu par Hige, nous nous dirigeâmes vers le territoire de l'hiver...
J'avais bien l'intention, une fois arrivé, de boire des litres d'eau ! et de dormir, sous cet arbre, au coeur de ma tanière... Cet arbre hivernal, l'essence même de nos pouvoirs, qui guérît toutes les blessures.....
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