Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Azamie faisait sa ronde habituelle, ce matin la, lorsqu'un quelque chose lui rentra dedans. En fait, 5 secondes plus tôt, elle avait vu un énorme sanglier débarquer a fond le train devant elle, et l'automne le avait manqué faire une crise cardiaque. Et voilà que ça recommençait ! Sauf que cette fois, ce n'était pas un sanglier mais... Une louve. Une louve blanche et bleue. Sus le chox, elles roulèrent a terre, le sanglier s'échappant en grognant derrière elles... Comme s'il riait. Azamie se émit avec difficulté sur ses pattes, tandis que l'autre louve était déjà debout et la contemplait avec mépris. L'autre grogna :


-Regarde où tu vas espèce de ....!


Espèce de... ? Azamie haussa les sourcils. S'il y avait quelque chose dont elle avait horreur, c'étaient bien les gros mots. Elle toisa de toute sa hauteur la louve en face d'elle, se demandant quelle attitude adopter. L'inconnue avait l'air de la considérer comme une superbe rieuse, alors que Azamie était juste une simple sentinelle. Indécise, se demandant ou allait la conduire cette étrange situation, Azamie déclara, malgré sa timidité qui, une fois de plus au mauvais moment, reprenait le dessus :


- Heu... Bonjour. Je suis désolée... Je ne vous avais pas vue...


Elle se passa un savon mental. Évidement qu'elle ne l'avait pas vue venir, l'autre avait déboulé d'un buisson a la suite d'un sanglier ! Azamie murmura :


- Mais bon, c'est quand même vous qui êtes en tort...


Soudain, inquiète, elle tourna autours de la louve. "Pourvu qu'elle n'ai rien... Sinon je vais encore me faire savonner par Ypso pour manque d'attention... Pitié..." Se rendant compte de..."l'originalité" de ce qu'elle faisait, la sentinelle cessa de tourna autour de l'inconnu comme autour d'un arbre et rougit.


- Excusez moi. Je... J'avais peur que vous ne soyez blessée. Je suis confuse, je ne vous ai pas ouïe lors de votre course...


Oupps... Son étrange langage archaïque, héritage de son enfance dans un autre monde, avait repris le dessus. Elle espéra que l'inconnu de s'en formaliserait pas, et que cela n.eveillerait pas les soupçons.


- Mais dites moi, comment vous appelez-vous ?

Spoiler:

Au grand désappointement d'Azamie, qui trouvait la situation extrêmement ridicule, la louve en face d'elle la trouvait extrêmement amusante. Amusante au point d'éclater de rire et de se rouler au sol. Elle hoquetait, et, entre deux éclats de rires, essayait de reprendre son souffle. Ahurie, tétanisée, Azamie restait debout sans bouger, se demandant pourquoi, mais pourquoi, était-ce toujours sur elle que tombaient les fous, les timbrés et les autres loups bons pour l'asile. Lorsque l'autre se fut totalement calmée, elle déclara :

- Pourquoi ne m'attaques-tu pas ? Je suis sur ton territoire et je poursuivais une de vos proies !...

La louve soupira bruyamment. Apparemment, elle trouvait la réaction d'Azamie plus qu'idiote.

- Je me nomme Hella, du clan estival, sœur de Roxy d'automne et fille de l'un de vos membres et de Alou, soldate estivale, et toi ?

Ça alors ! Une mi-sang. Effectivement, a bien y regarder... Non, a bien y sentir, on percevait un peu d'odeur automnale, pourtant noyée sous un flot d'été. Azamie connaissait Roxy, mais n'aurait jamais cru qu'elle aussi était une mi-sang ! Et qui plus est sœur de cette Hella... Devant la surprise de l'automnale, Hella s'exclama d'un ton enjoué :

- Et oui ! Je suis une sang mêlée ! Et Roxy aussi ! Et ça ne nous empêchent pas d'être fidèles a nos clans !

Azamie esquissa un sourire. La désinvolture de cette louve lui plaisait, mais elle ne devait pas oublier qu'elle avait envahit son territoire. Elle se devait de la chasser, et pourtant, elle avait des scrupules à le faire. Elle aimait bien Hella, finalement. Elle était rafraîchissante... Aussi fut-ce avec déception et tristesse qu'elle murmura :

- Je... Je suis ravie de t'avoir rencontrée, Hella, mais tu sais, nous ne sommes pas du même clan. Nous n'avons pas le droit de nous parler. Je devrais te chasser normalement... Et faire un rapport à Ypso... Mais je ne veux pas te faire de mal. S'il te plaît, va-t-en ! Je ne veux pas te blesser mais si tu restes, je devrais te combattre...

Elle sentit une petite goute tomber sur son museau. Elle releva la tête avec surprise, et vit des nuages gros qui filaient à une vitesse vertigineuses vers elles. L'orage allait frapper.

- Et zut... C'est bien ma veine... Hella, il va pleuvoir, et il y aura de l'orage. Tu ne connais pas ce territoire, et je peux pas te laisser seule avec les tas d'arbres qu'il y a. Suis-moi, je vais te conduire à un abris. Mais pas un mot ! Si on nous surprends ensemble, c'est au mieux le bannissement, au pire la mort...

Elle n'attendait même pas que Hella l'approuve. Elle partit comme une flèche en direction de l'Etang. La bas se trouvait un gigantesque arbre creux, qu'elle avait repèré au court de ses rondes. Elle espérait que Hella la suivait, avec le vacarme de la pluie de et l'orage, elle n'entendait rien. Et puis, si Hella avit fait demi-tour... Ce serait toujours un problème en moins, non ?

Spoiler:

Au final, Hella l'avait bien suivie. Azamie se sentie rassurée que cette intrue, pourtant ennemie, lui ait fait confiance. Elles arrivèrent en même temps à l'arbre creux, Azamie ayant ralenti pour permettre à l'estivale de la rattraper. Elles s'abritèrent dans le tronc creux, et attendirent. De grosses goutes tombaient, cela faisait un bruit d'enfer et, plus que tout, Azamie avait peur d'être vue en compagnie de cette estivale. Elle cogitait de tout cela et, tandis que le temps passait, l'atmosphère se rafraichissait ; bientôt, Hella et Azamie se mirent à grelotter toutes deux. Naturellement, elles se blottirent l'une contre l'autre, pour se réchauffer.
Peu à peu, le ciel s'éclaircit, l'orage cessa ; on pu enfin distinguer ce qui se passait à plus de dix pas de vous. Azamie osa faire un pas en avant, et leva le nez au ciel. Non, apparemment, le déluge était fini, les Dieux s'étaient calmés ; Hella et elle pouvaient sortir sans risque de se faire tremper en une seconde. La sentinelle se tourna vers l'estivale, et d'une voix ferme, déclara :

- Hella, il faut que vous vous en alliez. J'ai fait ce que je pouvais pour vous, maintenant débrouillez-vous. Ce serait trop risqué pour moi de rester plus longtemps en votre compagnie. Bonne chance...

Elle faisait demi-tour, quand soudain elle se retourna. Hella la regardait toujours, indécise, et Azamie ajouta :

- Et n'oubliez pas, avec les temps qui courent, il ne fait pas bon de flâner dans un territoire qui n'est pas sien... Alors prenez garde de ne pas rencontrer d'Automnaux ! Ils ne sont pas très patients en ce moment...

Et, pour de bon, elle se détourna. Si leurs routes s'étaient croisées, aujourd'hui elles se séparaient. Demain peut-être, elles se rencontreraient de nouveau, sur le terrain de combat cette fois...


[bon, tu l'as vu, j'ai fait en sorte que ça se finisse vite. J'avais vraiment pas d'idée pour la suite, tout comme toi x) Désolée !]