Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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L'erreur du père, l'honneur du fils [PV MEKKI]
Mephisto
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Dim 30 Déc 2012 - 17:58

L'éclat du soleil me fait mal aux yeux, m'éblouissant et réveillant la vive douleur derrière mon crâne. J'ai mal à la tête. Mon sang a déjà coagulé sur mes blessures, je sens l'odeur âcre du sang séché à l'arrière de ma tête. Va me falloir un bon bain avant d'être de nouveau présentable, il ne faudrait surtout pas que Bebop me voit dans cet état, elle serait dans une rage meurtrière. Elle est la meilleure chose qui me soit arrivé, malgré nos différents, nos conflits et tout le reste, je l'aime profondément et j'aimerais tant me retrouver blotti tout contre elle en ce moment précis.

Je finis par ouvrir complètement les yeux après avoir pris ce qui me semble une éternité pour m'accoutumer à l'intensité lumineuse du jour. La tentative première pour me relever est un échec, mon corps ne répondant pas comme il se doit à ma volonté. Seconde tentative. J'arrive enfin à me redresser sur mes pattes, mais dès que je mets mon poids sur ma patte avant, celle blessée gravement par l'arc-en-ciel, une plainte sourde de douleur m'échappe. Emplissant l'air et faisant écho un bon moment dans les montagnes. Un son lugubre qui me donne encore plus l'envie de partir d'ici, de quitter cet endroit marqué par le sang et la souffrance.

Ma vision est embrouillée et j'ai l'impression que mes yeux se remplissent lentement de larmes de douleurs alors que je me mets tout doucement en marche, plutôt en boitillant mollement, pour quitter le pic du soleil. Alors que je relève la tête, un éclat marron et bleu attire mon regard plus en contrebas sur la montagne. J'ignore de quoi il s'agit, mais je pris dans mon fort intérieur que se ne soit que le fruit de mon imagination. Je n'ai plus tellement la force de ma battre pour aujourd'hui, même si je défendrai mes terres contre la mort elle-même.
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Mer 9 Jan 2013 - 20:09

Le pic rocheux du territoire estival commençait tout juste à se dresser devant les yeux de Mekki lorsqu'il se prit à hésiter. Il suivait l'odeur de son géniteur depuis plusieurs semaines, et il avait su le pister, le voir, avec sa compagne de caractère visiblement très explosif (on se demandait presque qui était le dominant entre les deux) ainsi qu'avec d'autres loups adolescents. Bref, l'échec se montrait impossible dans sa mission. Il était largement capable de tuer un loup, bien que sa soeur en doute et le traite comme un Bisounours qui aurait avalé un champignon aux propriétés discutables. D'un autre côté, le père était Alpha, et certainement pas pour rien... L'automnal aurait sa louve sur le dos pendant longtemps vu sa psychologie d'obstinée. Il n'était plus tellement sûr, le harcèlement finalement ça ne lui plaisait plus vraiment. Pourrait-il en plus tenir le poids d'une mort sur la conscience ? Il ne s'agissait plus d'une bestiole des forêts, aussi massive soit-elle, mais d'un individu de son espèce, haut-placé ; c'était ça qui était le plus terrible. Entraîné, haineux au possible, il ignorait tout de même la condition physique de l'estival et ses ressources. Il n'avait aucune idée de la nature de ses pouvoirs. Puis sa soeur aurait pu le faire, c'était facile de dire "Non je ne tuerais personne" et d'envoyer son petit frère en bouc émissaire. S'il se faisait tuer, elle avait intérêt à l'avoir sur la conscience !.. Mais qu'est-ce qu'il se racontait ?!! Il ne POUVAIT pas échouer. Même si sa confiance en lui s'évaporait à chaque pas. Il avait encore la possibilité de se retourner, et d'aller vaquer à ses occupations fort plus intéressantes qu'un meurtre programmé destiné à venger une fratrie d'automnaux qui se parlaient à peine entre eux.

Bon, ce n'était pas le moment de se dégonfler. En haut de la montagne, il verrait tout à des kilomètres à la ronde. Il espérait pouvoir atteindre le haut sans heurt et sans croiser d'ennemis. Quoique s'il s'agissait de femelles, ça ne le déran... Diiiiiantre mais quel abruti ! Comment il pouvait penser à ça à ce moment !? Le loup brun devait éviter toute rencontre autre que celle de l'Alpha. Il appréhendait de ne pas savoir grand-chose de lui ; il savait n'avoir hérité que d'une partie de ses pouvoirs, il pouvait avoir les mêmes comme il pourrait l'envoyer au sol en trente secondes. En bas de la montagne, il entreprit de chercher un chemin pour l'arpenter. Un des côtés s'avérant moins abîmé et risqué que les autres, Mekki s'y engagea, ne quittant pas le sommet des yeux. A se forcer à ne penser à rien, un hoquet le prit. Grondant, il s'arrêta et s'assit, tandis que ses doutes revenaient les uns après les autres. Visiblement vider son esprit ne faisait rien d'autre que de le retarder et le troubler encore plus. En levant les yeux, ceux-ci rencontrèrent une tache colorée qui se dessinait sur le pic. C'était lui ! L'automnal devait forcer le pas s'il voulait l'avoir directement ! Ne songeant pas aux difficultés que pourrait engendrer un combat en haut d'un tel endroit rocheux, il suivit son instinct et continua à monter, tout à coup sûr de lui. Ce ne fut qu'à un tournant, à quelques mètres du loup qu'il venait tuer, que l'anxiété reprit sa place dans son ventre. Il s'arrêta à cette distance. Étonnamment, celui qu'il supposait, enfin, il en était même persuadé, être son père et l'Alpha ressemblait plus à un vieil individu épuisé et cassé de partout qu'à un être fier et fort. D'un côté, le battre lui apparaissait de ce fait plus possible que précédemment. Certes profiter d'un désavantage physique était on ne peut plus fourbe et opportuniste, mais il ne s'agissait pas d'un combat d'amis. Il fixa sans ciller son géniteur, même s'il l'eut pensé en meilleur état avant d'arriver devant lui, et lâcha avec mépris :

- Salut.. "Papa".
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Mephisto
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Mar 12 Fév 2013 - 23:48

Tout cela, cette illusion pelucheuse au loin qui m'avait semblé futile, cette odeur terreuse qui donne mal au coeur, tout cela n'était pas qu'une hallucination de mon esprit embrumé par la douleur et le soleil. Il était bien là, tout de muscle, à quelques mètres déjà moi. Juste à nous regarder on pouvait voir la ressemblance frappante. Ce pelage marron orné de motifs aux différentes teintes de bleus, cette stature imposante, cette légère dissymétrie au niveau des oreilles, mais surtout cet air fier et autoritaire. Il ne fallait pas en douter. Je me trouvais bien devant l'un de mes descendants, l'un de mes fils. Ce qu'il confirma en un seul mot dit d'un ton sec et méprisant.

- Salut.. "Papa".

Ce dégoût était quelque peu blessant, s'attendait-il à trouver un être incroyable en retrouvant son père? Il n'était qu'un fils illégitime après tout, à quoi bon m'en faire si je ne lui plaisais pas. Il n'était pas désiré, il n'était qu'un bête accident de parcours, résultat de mon égarement à assouvir mes bas instincts. Je ne dis pas par là que je voudrais que cela ne soit jamais arrivé, après tout cette louve m'avait donné un grand plaisir charnel, mais disons qu'il était le moindre de mes soucis que ce jeune blanc-bec soit venu au monde ou non. Après tout, un de plus, un de moins, je n'en avais que faire.

Je redressais la tête, reprenant mon air autoritaire caractéristique, je ne suis pas alpha pour rien et se petit risque de l'apprendre à ses dépends s'il est venu ici pour une quelconque confrontation, ce n'est pas des égratignures, une patte en moins et un sacré mal de tête qui va m'arrêter. Je pourrais tuer la chair et de ma chair pour défendre mon titre et mon clan, le sang n'est qu'un détail inutile.

- Que veux-tu ?

Je ne daignais même pas le qualifier de "fils", il n'en valait pas le coup. Les automnaux donnaient l'impression d'avoir fait de lui une chiffe molle, pleins de muscles, pas de cerveau, lamentable. Je me fis la réflexion qu'il aurait mieux fallu que je l'élève moi-même ce petit, il aurait pu faire un bon prospect pour reprendre ma place à ma mort. Oubliant la douleur dans mon corps je me relevais péniblement, je voulais m'approcher de lui, lui montrer que je restais le plus fort dans toutes les situations.

La roche sous mes pattes était instable compte tenu des récents évènements, l'arc-en-ciel l'avait grandement fragilisée et moi de même. Je veillais à bien choisir les pierres où mettre mes pattes, mais l'une d'entre elle lâcha soudain, me faisant basculer au rebord de la falaise. Je me retins avec mes pattes avant, mais mes muscles n'avaient plus la force de me soutenir bien longtemps. Fixant mon... fils une dernière fois, je fermais les yeux une fraction de seconde.

- Dit à Bebop que je l'aime pour ...

La fin de ma phrase ne vint jamais alors que je lâchais définitivement prise. Tombant pendant ce qui me semblait une éternité avant de m'écraser au sol tout en bas de la montagne. Le choc fractura tous les os de mon corps en un bruit affreux. J'expirai une dernière fois avant de fermer les yeux pour toujours. L'Alpha estival n'était plus.

------- RP FINI-----
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Dim 3 Mar 2013 - 15:16

niaaaaaaaan fermez pas le rp =O !!!!!

..........................................................................................................

On dit souvent que lorsqu'un événement marquant est sur le point d'arriver, nous sommes saisie d'un présentiment, qui nous tord le ventre d'angoisse et fait s'accélérer notre rythme cardiaque.

Tout ceci n'est que mensonge, je me sentais très bien ce jour là, j'observais tranquillement l'entrainement d'Akisa, afin de veiller à ce qu'elle assure dignement ses responsabilités d'alpha lorsqu'elle prendrait ma place. Je me devais de la conduire le plus juste possible dans le chemin qui la conduirait à être la chef du clan estival. Plus les jours passaient et plus mon coeur d'alpha et de mère s'emplissait de fierté pour ma fille. Elle apprenait si vite, ne discutait pas ce que je lui enseignait, et engloutissait mes conseilles comme on engloutit le meilleur morceau de viande.

Une fois la leçon terminée, j'étais sur les pas de Mephisto, le père de mes enfants afin de lui conter les qualités de sa fille, et ce qu'elle avait apprit dans la journée. J'avais flairer sa trace un peu plus tot dans la matinée et je savais où chercher. Mes pas me menaient en trottinant joyeusement, heureuse de revoir mon amant après cette entrevue avec notre fille.

Mon coeur flancha lorsque je vis cette silhouette gisant dans les rochers. Brune et bleu, ça ne pouvait être que lui. Je m'approchais, avec ce sentiment indechiffrable, comme un doute, comme si on savait très bien ce qu'il arrivait mais que l'on refusait de se l'avouer. Je refusais, même en l'ayant sous les yeux, qu'il s'agissait bien là du corps sans vie de la personne que j'aimais le plus au monde. Je le fixais, les yeux dans le vide. Ce n'était pas possible, ça ne pouvait pas arriver. Comme si pour moi il n'était qu'immortel, impossible qu'il ne soit plus là.


On a beau la refuser de toute son énergie, la vérité finit toujours pas nous rattraper.



Mort, ce mot raisonnait dans tout mon esprit, toute ma tête comme un echo qui ne se finissait jamais. Ses yeux étaient clos pour toujours, plus jamais je ne pourrais m'y plonger, ni les admirer de toute leur splendeur. Il n'était plus de ce monde. Non... Pourtant je continuais d'esperer, que sa poitrine se soulève comme d'un miracle, me rassurant, sachant qu'il respire. Non... jamais jamais jamais cela ne se produisit. Les larmes finissent par faire leur apparition, coulant en abondance, innondant mes joues. Mort.... Mort... Mort..

- Non, non c'est pas possible, dit moi que c'est pas possible, c'est moi qui allucine, j'allucine, non, j'allucine complètement, c'est un rêve, ça ne peut que être ça.... un vilain cauchemard. C'est pas possible, ! réveille toi réveille toi !

Je m'étalais maintenant, impuissante sur le corps vide de vie de mon compagnon. L'aggripant, le suppliant d'ouvrir les yeux. Et dans le silence qui raignait au près de la montagne, un hurlement déchirant. Le mien, mon cri, la dernière chose censée qu'il me restais à faire. J'hurlais à pleins poummons toute ma douleur. Puis une espèce de nouveau sentiment me gagna, comme un mélange de joie superficiel, de folie. Ce fus à cet instant que j'embrassais le cadavre de tout mon amour, comme si il était encore en vie. Je souriais même, comme une sorte d'extase de fou. Je riais. Je riais à pleins la gorge déployée. Puis je laissais le corps sans vie là, comme si il s'était envolée, et partie en courant, chantant et riant. Le monde est magnifique lorsque le soleil se couche ! Ouah, ces magnifiques lueurs violettes ! hihihi !

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Lun 4 Mar 2013 - 9:07

    Tharro marchait aux côtés de sa sœur. Elle était venue le cherchait au même endroit qu'à leur dernière rencontre. Tharro la cherchait également, car il avait un mauvais pressentiment. Quelque chose allait se passer ou c'était passer.

    Lui qui était assez courageux et qui s'aventurait partout tout seul ne voulait pas y aller sans être accompagner. Et la meilleure personne sur qui il pouvait compter était sans aucuns doutes sa sœur. Il l'aimait. Si il y a avait bien quelque chose de grave qui c'était passé, il l'affronterait ensemble. Akisa lui avait proposait de faire une ronde, il lui avait dit qu'il ressentait la même chose qu'elle et qu'il l’accompagnerait sans aucuns doutes. Le stress lui montait à la tête, l'atmosphère était tendu, désagréable. Sa sœur marchait telle une machine, et il se rendit bientôt compte que lui aussi marcher comme ça. Il essaya de se détendre, de ce dire que tout deux avait des pressentiments complètement faux. Mais ça serait une trop grande coïncidence.

    Il regretta d'être venu dès qu'il vit la scène. Il regretta de la voir de ces propres yeux.

    Son père gisait là, au milieux des rochers, comme une pauvre bête, un cadavre. Le loup brun n'en revenait pas. Il voyait le poil doux et fin de son père bouger légèrement à cause de la brise qui venait caresser les joues de chaque loups présent. Bebop, la mère de Tharro était étaler sur lui, pleurant toutes les larmes de son corps. °Papa...°

    Tout était flou, mes ses parents. Il voyait à la place de vulgaires tâches marrons, beige. Ses yeux restèrent accrocher à ces tâches. Il s'avança, ne sentant plus ses pied il se demandait si il courait, ou marcher. Sa tête était immobile, malgré le mouvement de ses pattes. Il avança ainsi vers son père. Il entendit la voix de sa mère, ce qui le ramena à la réalité. Il put distinguer les détailles, il ne voyait plus de tâches floues à présent.

    "Non, non c'est pas possible, dis moi que c'est pas possible, c'est moi qui hallucine, j'hallucine, non, j'hallucine complètement, c'est un rêve, ça ne peut que être ça.... un vilain cauchemar. C'est pas possible, ! réveille toi réveille toi !"

    Des larmes dévalèrent les joues de Tharro. Son poil était mouillé, sa bouche fermé et ses yeux grand ouvert. Si seulement ils pouvaient être aussi fermés que sa bouche. Qu'ils échangent les rôles. Qu'il puisse parler à sa sœur et sa mère. Non, il ne bougeait plus. Il vit sa mère embrasser son époux et commencer à rire hystériquement. Deux fois plus de larmes dévalèrent ses joues quand il vit Bebop s'en aller en courant et en s’extasiant sur le paysage.°Non... Reviens ! Maman ! J'ai besoin de toi ! On a besoin de toi ! On a perdu Papa ! Pas toi en plus ! MAMAN !°

    Automatiquement il se retourna vers Akisa et éclata en sanglot, se fourrant dans ses poils pour chercher un peu d'amour. Akisa. Sans ses parents, se serait elle la nouvelle alpha. Sa sœur, sa nouvelle alpha. C'est bizarre, mais il était plus que certains qu'elle ferait une excellente alpha. Il l'entendit murmurer quelque chose à son père. La nouvelle Akisa arriver, et il serait le premier à en être content. Ou triste. Allez savoir...
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Akisa
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Lun 4 Mar 2013 - 11:39

Akisa marchait d'un pas lent en direction du Pic du Soleil. Son esprit était aussi sombre que la mine qu'elle affichait, et c'est à peine si elle voyait distinctement autour d'elle. Ses pattes semblaient la guider de leur volonté propre et la faisaient avancer à une allure mécanique. Ce qui assombrissait ainsi l'humeur de la jolie estivale, c'était ce pressentiment lourd qui pesait dans son coeur, sans qu'elle parvienne à l'identifier encore clairement. Elle était retournée chercher son frère, au même endroit que la dernière fois, pour lui en parler, et le forcer à l'accompagner. Elle sentait que quelque chose ne tournait pas rond, et voulait qu'il soit là pour être avec elle, au cas où...

Lorsqu'elle vit la scène, elle aurait préféré mille fois que son instinct l'eut trompée.

Malheureusement, il semblait bien que c'était la réalité qui apparaissait sous les yeux remplis d'effroi de la future Alpha. Et c'était d'autant plus effrayant que tout lui apparaissait d'une netteté déconcertante. Là-bas, à quelques mètres devant elle, elle distinguait parfaitement la silhouette de sa mère, écroulée et secouée de sanglots, étalée sur le corps de son père, qui lui ne montrait plus aucun signe de vie. Seul son pelage brun et bleu était encore animé par une brise légère. Autour d'eux, tout était devenu flou. Seuls les détails sautaient aux yeux d'Akisa. Les yeux vides, le dernier rictus figé dans une grimace douloureuse, les membres brisés... Tout cela l'horrifiait mais elle ne pouvait en détacher les yeux. Alors, elle reprit sa marche, encore plus mécanique et difficile, pour s'approcher de sa mère... Elle l'entendait sangloter, elle entendait sa voix de plus en plus distinctement à mesure qu'elle s'approchait.

- Non, non c'est pas possible, dis moi que c'est pas possible, c'est moi qui hallucine, j'hallucine, non, j'hallucine complètement, c'est un rêve, ça ne peut que être ça.... un vilain cauchemar. C'est pas possible, ! réveille toi réveille toi !

La louve couleur de sable serra les dents, mais même si elle avait voulu essayer de se contenir, elle ne put empêcher un flot de larmes s'écouler de ses yeux verts, et rouler le long de ses joues jusque dans les poils de sa poitrine. Ses pas se faisaient de plus en plus difficiles à mesure qu'elle approchait, et son regard ne cessait d'osciller entre sa mère et le corps de son père. Lorsque Bebop se mit à embrasser son défunt époux, et qu'un rire hystérique s'empara d'elle, Akisa s'immobilisa sans rien dire ni pouvoir réagir d'aucune façon. Elle ne regardait même pas sa mère, elle ne pouvait que la voir, même ses pensées avaient cessé toute activité. Elle se sentait comme une coquille vide, incapable de bouger à nouveau, de comprendre la situation, de consoler dignement ses proches... Alors qu'elle restait stupidement figée comme une statue de glace - son coeur, elle le sentait glacé lui aussi -, la jeune estivale aperçut l'ex-Alpha estivale, sa mère, partir en courant, entièrement consumée de folie, et rire et chanter en s'extasiant sur le paysage.

Ce fut comme une révélation, un très douloureux réveil.

Les pensées d'Akisa se réveillèrent instantanément et sa conscience se mit à hurler dans sa tête. Elle se serait presque sentie faillir sous l'assaut de toutes ces idées qui venaient s'entremêler dans tous les sens. Son père était mort. Sa mère venait de fuir en délirant. Cela faisait-il d'elle... la nouvelle Alpha du clan estival ? Elle s'était préparée depuis un moment à cet évènement, mais jamais, ô grand jamais elle n'aurait pensé - encore moins souhaité - qu'il se déroule de cette manière... Sentant ses pattes trembler sous elle, la jolie louve se dit qu'il était temps de se ressaisir... D'appliquer les conseils de sa mère... De se montrer forte, et digne, même dans les épreuves. Se redressant lentement, elle fut bientôt campée haute sur ses quatre pattes, et tâcha de réfléchir clairement à ce qu'il convenait de faire. Elle n'avait pas tout perdu, son frère, sa soeur, sa confidente étaient encore là, et elle savait qu'elle pouvait compter sur eux. Ses yeux se posèrent sur feu son père, et elle poussa un profond soupir. S'avançant vers lui, elle tendit délicatement la patte et lui ferma les yeux, pour l'envoyer en paix dans son dernier sommeil.

- Papa... Tu peux compter sur moi. Je ne te décevrai pas, ni toi ni maman. Je serai digne du clan de l’Été.

En prononçant ses paroles, la jolie louve prenait conscience du poids de son serment et de cet engagement qu'elle prenait. A présent elle avait de lourdes responsabilités sur ses épaules encore jeunes, mais elle savait qu'elle ne serait pas définitivement seule pour les porter. Son coeur battait la chamade, mais sa voix était sûre. La nouvelle Alpha était déterminée à accomplir ses paroles et tenir ses promesses. Que tout le monde soit prêt, c'était une nouvelle Akisa qui allait voir le jour à partir d'aujourd'hui.
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Mer 6 Mar 2013 - 13:44

http://mytheaerin.forumactif.org/
Pas de soucis je laisse ici le sujet jusqu'à ce que vous ayez posté ou édité (:
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Sam 27 Avr 2013 - 17:27

J'ai rép, et je ne pense pas que Hana va répondre à son tour donc vous pouvez locker, cher staff (:
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Sam 27 Avr 2013 - 19:04

si si, je vais rep... -_-
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Sam 27 Avr 2013 - 20:09

Hana courait à en perdre haleine. Son pelage se collait à son corps et ses pattes s'enfonçaient dans le sable. Les oreilles en arrières pour empêcher le vent de lui fouetter et elle ferma les yeux, profitant de cet agréable vent. Mais la jeune louve se stoppa soudainement. Un hurlement lointain venait de l'interpeller. Hana dressa les oreilles vert se hurlement. Le pic du soleil, sa mère venait de hurler. Sans attendre plus longtemps, la jeune Estival se lança à la recherche de sa mère. Parcourant les terres le plus vite possible, elle se retrouva devant une scène qui la choqua. Ses pattes le freinèrent vite, et ses yeux s'écarquillèrent.
Ses jolies yeux noisettes, qu'elle avait héritée de lui. De son père. Son père qui avait tant fait pour elle. Lui qui avait faillit mourir pour la protéger, lui qui... Lui qu'elle aimait tant. Le seul homme de sa vie, là, juste sous ses yeux, dans une énorme flaque de sang. Sa mère, sa soeur, son frère, tous autour de lui. Et au loin, une ombre. Mais elle se fichait de ça. Elle ne pouvait détacher son regard du corps de son père. Soudainement, elle sentit ses yeux la piquait. Akisa et Tharro étaient là et l'observait. Hana ne pouvait pas rester là plus longtemps. Les larmes dévalaient ses joues sables, à présent et rien ne pouvait les arrêter. Ses pattes tremblaient sous elle, mais elle ne pouvait pas s'écrouler, là, maintenant. Maintenant, elle avait besoin de courir. Elle se retourna donc et partit en courant, fuyant l'horrible réaliter qui s'offrait à elle. Les larmes coulaient à flot sur ses joues. Plus loin, sur la plage, elle courait toujours. Elle hurla. Un cri déchirant sa gorge et ses poumons. Jamais elle ne voulait revoir cette scène, cette affreuse scène. Jamais. Son père venait de mourir, et voir sa mère tellement anéantit lui briser le coeur. Elle ne pouvait pas garder ça pour elle, elle devait partir, au moins pour quelques temps, le temps de se remettre de cette horrible perte...
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Azamie
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Mer 22 Mai 2013 - 19:34

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Ou j'archive ?
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