Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Les devoirs d'un père, première tentative [PV Hana]
Oxymore
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Dim 29 Juil 2012 - 1:08

Oxymore avait décidé de se promener un peu en dehors du territoire printanier. Il n'en avait soufflé mot à sa douce. Mais elle n'en aurait probablement eut que faire de toute manière. Elle le laissait faire ce qu'il voulait et cela lui convenait parfaitement. Il l'aimait mais n'était pas près à se soumettre à quiconque. Qui que ce soit, même à elle. Alors il continuait de arpenter toutes les terres de Four Seasons. Il n'avait pas de but précis, il visitait simplement. Il n'avait pas vraiment eu le temps de le faire. Entre celui qu'il avait mis à conquérir sa douce et le temps qu'il avait passé à la protéger ... Oui, il n'avait pas vraiment eu tout son temps pour regarder tout autour de lui. Ses récents affrontements lui laissait de nouvelles cicatrices et il ne savait pas vraiment s'il devait se réjouir ou non de ce qui s'était passé.
Il se trouvait maintenant sur les terres estivales. Il savait que les loups des clans ne devaient pas empiéter sur les territoires des autres. Mais il ne se considérait pas comme printanier. Il aimait l'Alpha printanière mais se fichait éperdument de la lutte qui pouvait avoir lieu entre les saisons. Pour lui, cela n'avait aucune importance. Peu de choses avaient de l'importance aux yeux de grand loup noir ceci dit.

Comment parvint-il en haut de cette espèce de montagne ? Ca il n'en savait rien du tout. Il avait simplement cherché un endroit qui lui aurait apporté un peu de fraîcheur. Cette chaleur insoutenable lui convenait mal. Il préférait largement le climat plus clément du territoire que sa belle dirigeait. Il resta debout, observant la plage qui s'étendait à perte de vue sous ses pattes, coupée par un amas vert qui n'était qu'une forêt. Il tourna la tête en entendant un bruit. Il aperçut un éclair de couleur et fit volte face, les crocs découverts il était menaçant mais pas encore en position d'attaque. Lorsqu'il vit ce qui avait attiré son attention il laissa ses babines reprendre leur place originelle et son sourire ironique reprendre sa place. Il jaugea la minuscule loupiote qui se trouvait non loin. Il détestait les enfants ! Mais il avait promis à Moune qu'il se comporterait convenablement. Il fallait qu'il fasse bonne figure. D'autant plus que, s'il comptait un jour avoir des louveteaux, il serait bien obligé de s'en occuper ... Aussi tenta-t-il de lui parler sans lui donner l'impression qu'il n'avait qu'une envie en tête : broyer son petit corps entre ses dents. Il chassa cette plaisante image de son esprit.

- Bonjour petite. Il ne fait pas bon se promener seule. Tes parents ne sont pas avec toi ?

Malgré sa voix assez douce l'image de la petite baignant dans son sang restait réjouissante. Elle éveillait l'intérêt du Monstre. Les êtres de chaire et de sang étaient pour lui comparables aux jouets en caoutchouc que les bipèdes pouvaient donner à leurs toutous. Sauf que ces horreurs couinantes n'iraient pas se plaindre auprès d'il ne savait qui. Cette espèce de chose aux motifs bleus, si. Il musela son agacement et son exaspération. Penser à Moune, penser à ses bonnes résolutions.

Spoiler:
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Jeu 9 Aoû 2012 - 14:34

○ Hana & Oxymore

Tu veut jouer avec le Monstre ? Oui !

Elle cours, ses pattes sable et bleus s'enfonce dans le sable chaud. L'été n'est pas encore là, mais elle sent quand même le soleil et l'air chaud dans ses narines. Le soleil n'est pas encore à son Zénith, mais cela ne serais tarder. Elle est sortie chercher des amis, en réaliter. Mais elle n'en a pas trouver, ce qui l'ennuie profondément. Ses yeux cherches du regard un joue, une personne, un loupiot comme elle, ou alors une grande personne. Qu'importe, si elle veut bien jouer avec elle. Alors, elle passe à la vitesse éclaire et cours plus vite encore. Ses pattes s'entre-croise, mais elle essaye au mieux de les contrôler. Elle trébuche violemment contre une botte de sable mais se retient de tomber. Son museau éfleure dangereusement la terre, mais ce n'est pas ça qui va lui faire peur. Un sourire est peint sur son visage. Ah, la vitesse. C'est ce qu'elle préfère. C'est alors qu'elle aperçoit au loin un gros point noir. Elle s'approche doucement, sans faire trop de bruit. Sa course contre la montre est fini; elle a trouver quelqu'un pour jouer. Elle s'approche encore et le grand loup qui s'étend devant elle l’ébahie. Dans sa tête, elle ne sait que dire, sauf "Wooooo..." Le loup l'observe et un sourire carnassier se fige sur ses lèvres. Hana lève haute la tête, dresse les oreilles et remues la queue. Elle veut jouer avec lui ! Il a l'air tellement fort, tellement gentil !

Non, Hana. Ne t'approche pas. Mais elle s'approche encore et d'une voix forte et douce, le loup noir d'ébène s'adresse à elle. Elle n'a pas peur, pourquoi aurait-elle peur de cette peluche ?

- Bonjour petite. Il ne fait pas bon se promener seule. Tes parents ne sont pas avec toi ?

Hana ne répond que part un malicieux sourire. Ses yeux pétilles d'émerveillement devant se loup si grand, si fort. Plusieurs marques de couleurs se trouve sur son jolis poils d'ébène. Elle n'ose pas s'approchait plus. Elle remue énergiquement la queue et les yeux du loup noir l'absorbe. Elle dit doucement :

- Mes parents ? Ils sont à la tanière, naturellement ! Monsieur, dites, monsieur, vous voulez jouer avec moi, j'ai personne à qui jouer ! S'il vous plaît.

Elle se relève rapidement et bondit doucement contre le poitrail du loup. Mais il n'a pas basculer. Les yeux d'Hana s'écarquille. Il n'a même pas bouger d'un poil alors qu'elle l'a frapper de plein fouet ! Oh, bien sur, c'était pour jouer, pas pour ce battre. Alors qu'elle est contre la douce fourrure de l'ébène, Hana s'écrit doucement à l'adresse du loup :

- Pourquoi vous êtes pas tombez ? Vous êtes fort, dites donc !

Oh, Hana. Dans quel pétrin t'es-tu mise ? Qui viendra trouver ta dépouille, s'il t'anéantis.Mais elle n'a pas peur. Elle est naïve, pour son âge quelque peu "avancer". Dans très peu de temps, elle sera adolescente, mais sa naïveté restera surement, si elle vie encore.
Les yeux de la jeune loupiote se pose sur le torse du loup ébène. Les couleurs multiples l'éblouies. Plusieurs marques tâches le corp de l'ébène. Elle est impressionner, et lui impressionnant.
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Oxymore
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Jeu 9 Aoû 2012 - 19:34

La petite ne répondit pas. Oxymore avait de plus en plus l'irrésistible envie de l'envoyer voler à quarante milles kilomètres de là d'un coup de patte bien placé. Il n'aimait pas qu'on ne lui réponde pas. Il se força à rester calme. Oui, il était calme. Parfaitement clame. Ou pas ... Mais la petite se décida enfin à parler, repoussant un tant soit peu sa colère naissante.

- Mes parents ? Ils sont à la tanière, naturellement ! Monsieur, dites, monsieur, vous voulez jouer avec moi, j'ai personne à qui jouer ! S'il vous plaît.

Il voulait bien jouer à chat en effet. S'il avait le droit de la tuer s'il gagnait naturellement. Sinon ça n'avait aucun intérêt. Il n'aimait pas "jouer". Le concept du jeu en lui même lui répugnait. Jouer ça ne servait à rien. Ce n'était qu'une perte de temps. Elle ferait mieux d'apprendre à chasser la loupiote. Elle occuperait plus utilement son temps. Mais non, au lieu de ça, il fallait qu'elle vienne pourrir sa journée. Journée qui avait fort bien commencé pourtant ! Mais ça ne pouvait pas durer, évidemment. Il laissa échapper un sifflement de mécontentement que la petite ne sembla pas entendre. Elle se jeta sur lui, tête baissée. Tout à ses pensées le Prince des Ténèbres ne l'avait pas vu faire. Et, de toute manière, ce n'était pas important. La petite chose se contenta de rebondir sur son poitrail sans lui causer la moindre douleur.

- Pourquoi vous êtes pas tombé ? Vous êtes fort, dites donc !

Il gronda de fureur, voulant pousser la petite à reculer. Le Monstre commençait à crisser au fond de son esprit. Il voulait voir la petite mourir. Il dévoila ses crocs un court instant. Non non non. Il ne devait pas la tuer. Moune lui en voudrait certainement de s'être mis à dos tout le clan estival. Il reprit donc une apparence de calme. Cependant, dans sa voix basse et grave on pouvait facilement percevoir la note de colère qu'elle contenait. Une note qui ne laissait aucun doute sur ses intentions profondes.

- Oui, je suis plutôt fort. Mais je suis aussi fort mécontent lorsqu'une demi portion comme toi vient fiche en l'air une si belle journée. Tu ne voudrais pas que je me fâche. Je t'assure que ça ne te plairait pas.

Dans ses yeux d'obsidienne brûlait un feu de haine et de folie meurtrière. Le Monstre était là. Le Monstre avait faim. Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas tué. Il voulait se maîtriser mais ses pulsions meurtrières étaient bel et bien là. Il ne ferait décidément pas un bon père s'il voulait tuer ainsi ses propres rejetons. Il tenta de se persuader que les siens ne seraient pas aussi pénibles. Il tenta d'adoucir un peu sa voix. Vraiment, il devait apprendre la patience. Il ne devait pas faire de mal à cette espèce de boule de poils. Il avait promis qu'il ne tuerait plus sauf en cas de nécessité.

- Ne recommence donc jamais ça. J'espère avoir été clair.

Sa voix glissait comme tu velours liquide dans l'air. Beau mais emprunt de menaces. Il était ainsi le Prince des Ténèbres, beau mais dangereux. D'une dangereuse beauté.
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Mer 15 Aoû 2012 - 15:18

○ Hana & Oxymore

Tu m'attires...
Si tu m'attrape, tu as le droit de me manger...

Il grogne méchamment, et pendant quelques secondes, Hana croit apercevoir ses crocs. Lentement, ses yeux s'écarquille et elle s'écarte de plusieurs pas, mais soudain, elle heurte une de ses pattes. Elle se retourne, apeurée, et voit qu'elle ne peut pas fuir ces immenses crocs blancs. Peut-être était-ils blanc, mais elle est sur et certaine qu'ils ont servit plus d'une fois... Je t'avais dit, Hana. Je te l'avais dit...

Elle fixait les grands yeux noirs du loup. Ils avaient une lueur... Une lueur de tueur. Hana était peut-être naïve et désobéissante, mais loin d'être bête comme ses pattes. Doucement mais surement, elle voit le visage de son tueur devenir plus doux, la lueur pourtant toujours dans ses yeux. Que faire, si elle voulait l'échapper ? Elle comptait bien rentrer entière à la tanière ! C'est alors que la voix envoûtante du loup noir multicolore reprit. Les yeux d'Hana papillonnèrent comme des ventilateur. Cette voix... Cette voix de mâle, méchante mais rassurante. Cela lui rappelait quelque peu son père. Celui qu'elle n'avait pas vu depuis un petit moment... Surement entrain de patrouiller ou d'arranger les affaires d’autrui.

- Oui, je suis plutôt fort. Mais je suis aussi fort mécontent lorsqu'une demi portion comme toi vient fiche en l'air une si belle journée. Tu ne voudrais pas que je me fâche. Je t'assure que ça ne te plairait pas.

Ho non. Non, non, non ! Elle ne voulait pas le mettre en colère ! Après, elle allait avoir des problèmes avec ses parents et elle serait punis et ce n'est absolument pas ce qu'elle voulait. Déjà qu'avec Silver' les choses étaient devenus difficile, si maintenant c'était avec lui... Elle n'ose même pas imaginer. C'est alors qu'Hana sentit le silence devenir pesant. Que pensait le loup noir ? Elle voulut lui demander bien gentillement son nom, mais celui-ci fut plus rapide, et la coupa dans son élan.

- Ne recommence donc jamais ça. J'espère avoir été clair.

Elle hocha doucement la tête et marcha a reculons, se décollant du loup noir. Un coup de vent vint lui caressait les flancs et elle frissonna. En fin de compte, elle serait bien rester là où elle était quelques secondes plus tôt. Puis, une idée lui vint en tête. Elle avait réellement envie de jouer, elle n'allait pas abandonner parce qu'il ne voulait pas. Alors, elle avait trouver un jeu qui lui plairait surement. Elle s'assit à quelques centimètres de lui et se racla la gorge pour s’éclaircir la voix. D'une voix joyeuse et coquine, elle parla:

- D'accord, d'accord. Moi, c'est Hana, je vien du clan estival ! Et vous, c'est comment ? Vous voulez pas jouer, vraiment ? C'est dommage... J'avais une idée de jeu et j'étais prête à parier que vous aimeriez. Mais tant pis.

Hana, ne joue pas avec les étrangers. Hana, il va te manger ! Elle fit une petite moue déçue et vite, très vite, elle se retourna. Elle se releva, se secoua pour enlever la poussière de son poil sable et partit à petit pas, poussant de léger soupir. Puis, lorsqu'elle était un peu plus loin de lui, elle parla assez fort pour qu'il entende :

- J'aurais bien jouer au chat et à la souris...
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Oxymore
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Ven 17 Aoû 2012 - 18:49

Oxymore eut un sourire plein de dents. Il était toujours extrêmement satisfait lorsqu'il insufflait ainsi la peur dans ses futures victimes. Oh, il n'allait pas tuer la petite. Il avait promis à Moune. Ses promesses à sa belle lui tenaient beaucoup à cœur. Mais voir la jeune louve aller à reculons en hochant doucement la tête était parfaitement jouissif. Il eut un sourire plein de crocs qui se ternit un peu lorsqu'il vit que la petite s'asseyait non loin de lui. Elle ne semblait pas avoir compris qu'il était réellement dangereux. Des éclairs de folie meurtrière passaient dans sa tête. Que faire ? Il tentait de ne pas trop songer à ce que ce serait bon de planter ses crocs blancs dans la chaire de la petite. Ni même que son corps démembré serait un spectacle parfait. Et encore moins aux dégâts que pourraient occasionner ses griffes. Des coups mortels il en connaissait. Il était le Prince des Ténèbres après tout. La mort n'avait aucun secret pour lui.

- D'accord, d'accord. Moi, c'est Hana, je viens du clan estival ! Et vous, c'est comment ? Vous voulez pas jouer, vraiment ? C'est dommage... J'avais une idée de jeu et j'étais prête à parier que vous aimeriez. Mais tant pis. J'aurais bien joué au chat et à la souris...

Oh oui, et elle serait la proie. Une petite proie bien docile qu'il pourrait épingler à un arbre aussi facilement qu'il pourrait, là tout de suite, lui briser la nuque d'un coup de dents. Oui, elle serait la souris et lui le chat. Le Monstre s'agitait de plus en plus. Mort. Mort. Mort. Il voulait du sang. Il avait l'impression d'en sentir le goût métallique sur sa langue. Il sourit encore. D'un sourire carnassier. La petite avait prononcé les paroles de trop. Celles qui signaient sa mort. Ou, tout du moins, sa non souffrance. Peut-être résisterait-il à l'envie de la tuer. Ou peut-être que le Monstre serait plus fort. Il fit doucement rouler les muscles puissants de ses épaules. Les promesses étaient bien loin. Seule comptait la petite louve. La petite louve qu'il voulait pour son déjeuner. La petite louve qui allait assouvir la soif du Monstre.

- Et moi je suis ton pire cauchemar. Cours petite souris ou le chat va te manger.

Sa patte se détendit en un éclair et frappa la loupiote au flanc en y laissant quatre balafres sanguinolentes. Un sourire carnassier étirait ses babines en un terrifiant sourire de dément. Il n'était que tuerie. Il s'avança à pas lent vers la petite qui avait volé à un peu plus d'un mètre de là. Il posa une patte énorme sur le petit corps et murmura d'une voix de velours, de cette vois qu'il réserve à ceux qui s'apprêtent à mourir par sa faute :

- La chat a attrapé la souris. Et il va faire un délicieux repas. Je t'avais dit qu'il ne fallait pas tenter de jouer avec moi.
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Sam 18 Aoû 2012 - 19:46

○ Hana & Oxymore

Tu avait promis, méchant !

Elle était entrain de partir tristement, la tête basse. Elle aurait vraiment aimer pouvoir jouer avec ce gros loup noir plein de couleur, comme un arc-en-ciel. Elle sentit alors l'odeur du monstre ce déplacer. Son coeur fit un bond dans sa poitrine. Jamais elle n'aurait penser qu'il accepte. La joie l'empara d'un coup, mais de suite, la peur prit place. La loup était devant elle. Hana plissa les yeux, un sourire au lèvre. Mais dans les yeux du loup noir, il n'y avait que de la mort. Non pas qu'ils étaient vides, bien au contraire. Un violant frisson la parcourue. L'envie de la mort dans les yeux de ce mâle était juste... Effrayante. Et elle était sure et certaine que c'est ce que le loup voulait ; lui faire peur. La voix douce et chaude du noir retentit. Sauf qu'elle était devenue dure, froide, pleine de désir. De désir maléfique.

- Et moi je suis ton pire cauchemar. Cours petite souris ou le chat va te manger.

Elle n'eu pas le temps de se retourner pour partir en courant que le loup la frappe violemment avec sa patte. Peut importe part quel côté, le coup l'envoya valser à plusieurs mètres de lui. Trois grandes marques se distingue sur son flanc. Ça la brûle. Le sensation est insupportable. Elle ferme les yeux quand elle entend le monstre venir vers elle. Puis, d'un coup, elle se dit que si elle fait la morte, alors elle se ferait manger, mais que si elle restait vivante, elle allait servir de jouer... Les deux solutions étaient celle qu'elle ne préférerais pas prendre. Jamais. Mais elle le devait. Elle se dit alors que de mourir d'un coup était mieux qu'autre chose. Ou alors, fuir. Fuir avec l'immense douleur sur le côté. Impossible pour une jeune comme elle. Déjà que normalement, le coup aurait du la tuer, alors partir en courant...

Hana. Hana... Appelle le. Appelle. Crie le, il t'entendra. La voix douce et chaude du mâle raisonne en elle. Cette voix qui l'attire depuis le début, ce n'est qu'un piège, en réaliter. Sa vrais voix, c'est celle qu'elle a cru entendre, tout à l'heure, quand il lui a dit d'arrêter son manège. Oui. C'est celle-là. Et c'est à cet instant qu'elle aurait du fuir. Fuir loin, sans s'arrêter, sans le provoquer.

- La chat a attrapé la souris. Et il va faire un délicieux repas. Je t'avais dit qu'il ne fallait pas tenter de jouer avec moi.

Avant qu'elle ne puisse rien faire, elle releva lentement la tête et prit une grande inspiration. Elle souffla, essayant de se calmer. Si elle n'était pas calme, elle ne réussirait pas à l'appeler. Alors, elle reprend le contrôle d'elle même, si c'est assez dur, avec la blessure et la peur de mourir. Elle inspire une nouvelle fois et lance un hurlement digne d'un vrai loup. Elle n'ai pas fille de Mephisto pour rien... Le hurlement rend loin. Elle espère que son père n'est pas partit plus loin que la frontière, elle n'aurait surement plus le temps -n'y la vie- nécessaire pour re-lancer un appel. Elle soupire lentement et lève la tête vers les yeux noirs du loup. Sa respiration devient sifflante, mais elle réussis à lui lancer en pleine face :

- Vous êtes un Monstre, quelqu'un que personne ne peut aimer. Et sachez, qu'en me tuant, vous allez faire du mal à plusieurs personnes qui "tienne" à vous... Mon père va venir, et il va vous anéantir !

Elle repose sa tête sur la terre qu'elle trouve dur. Sa tête tourne. Elle sens le sang chaud et collant sur son poil sable. Ses flancs se relèves doucement mais difficilement. Sa vue et parfaite, mais sa tête tourne encore. Elle sent ses forces partir... Un peu. Puis beaucoup. Mais elle essaye de rester forte, parce qu'elle n'est pas n'importe qui. Elle est la fille de l'Alpha, elle est la fille de l'eau.

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Mephisto
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Lun 10 Sep 2012 - 0:03

Leur laisser plus de liberté, n'importe quoi cette idée, c'est Bebop qui voulait que je laisse nos petits explorer le territoire tout seul, elle me dit sans cesse qu'ils sont assez grands pour faire leur propres expériences. Foutaise, entre Akisa qui part sans cesse vagabonder sur le bord de l'eau, elle a d'ailleurs faillit se noyer l'autre jour, et Tharro qui a réussit à se prendre dans un buisson épineux la semaine dernière, disons que leur liberté n'est pas de tout repos pour moi. Bon, d'accord, je sais que je m'en fais trop pour eux, j'ai été jeune aussi, j'ai fait de nombreuses bêtises j'ai été bien pire dans ma jeunesse qu'eux peuvent l'être. J'ai seulement peur que mes louveteaux suivent mes traces ce que je préférerais éviter. J'ai été étonné d'une chose concernant mes petits, c'est la manière si évidente avec laquelle ils ont acceptés Aki dans notre famille. Elle ne fait pas vraiment parti des leurs, quoique je me doute que je suis son père, les marques sur son pelage étant bien trop semblables aux miennes.

Je suis sorti longer la frontière pour à la fois assurer mon rôle de protecteur auprès du clan, mais aussi pour me changer les idées. Je marche les nez au ras du sol, suivant une piste plus ou moins fraîche de ce qui me semble être un chevreuil quand un hurlement me fait dresser les oreilles subitement. Je reconnaîtrais cette voix qui joue souvent dans les aiguës parmi des milliers d'autres, c'était sans aucuns doutes Hana, ma fille. Pas le temps de réfléchir, je bondis hors du fossé dans lequel j'étais rendu pour me mettre à courir le plus rapidement possible vers l'origine du hurlement qui c'est tu bien trop vite à mon goût. Ce n'était pas un hurlement ordinaire, je pouvais sentir la détresse de ma petite puce, je me devais de lui venir en aide.

Les pierres se détachait du mont sous mes pattes et l'ascension du pic du soleil se fit plus rapidement que je ne l'avais jamais réalisé. Un loup noir aux motifs colorés était penché sur ma fille, la patte de ce dernier étant posé sur elle. La rage gronda en moi et mon corps entier s'enflamma en une fraction de seconde, la seconde suivant je bondissais sur le sombre individu qui avait vraisemblablement attaqué ma fille. Je l'envoyais rouler plus loin en lui infligeant de lourdes brûlures partout où mmon corps fut en contact avec le sien. Je me plaçais entre ma fille et lui en campant bien ma position, découvrant les dents et grondant vis-à-vis le loup aux motifs multicolores.

- Qui es-tu pour t'en prendre à ma fille ?
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Oxymore
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Lun 10 Sep 2012 - 1:10

Oxymore entendait des bruits de course et de pierres qui se détachent mais il n'y prenait pas vraiment garde. Toute son attention était tournée vers la petite chose coincée sous sa patte. Il pouvait la tuer là. Simplement. Si simplement. Il sourit. Ce sourire mauvais qu'il arbore toujours alors qu'il rêve de sang et de mort. La petite chose l'a embêté. Elle mérite ce qui lui arrive. Il l'avait prévenue pourtant. Il avait retenu le Monstre. Mais elle s'était entêtée et le Monstre s'était libéré. Le Prince des Ténèbres agita une oreille, agacé, les bruits se rapprochaient et dérangeaient ses plans. Il aimait être tranquille lorsqu'il profitait de l'agonie de ses victimes. Parce que la petite devait mourir. Ce n'était pas possible qu'il en fut autrement. Ou peut-être que non. Il sentit que quelque chose de louche se passait. Il n'eut pas le temps de réagir qu'un corps se propulsait violemment contre le sien. Il gronda mais n'eut encore une fois pas le temps de se remettre vraiment de ses émotions. L'appel du sang était si fort en lui qu'il lui faisait perdre toute notion de prudence. Il en payait le prix. Il se retint de hurler lorsqu'il sentit qu'il se brûlait. Il se propulsa alors plus loin de son adversaire. Ses crocs blancs étaient découverts et il se tenait parfaitement bien campés sur ses quatre pattes. Il était prêt pour le prochain assaut. Il lança un sourd grondement. Mais l'autre se contenta de s'interposer entre lui et la petitote.

- Qui es-tu pour t'en prendre à ma fille ?

Son père ? Le Prince des Ténèbres eut un grand sourire de mauvais augure. Ce sourire qui signifie tout et rien à la fois. Ce sourire qui atteste de sa folie et de son envie de sang. Elle devait mourir. Ou alors serait-ce le tour de son père ? Il ne savait pas encore. Sa raison s'en était allée. Un petite voix lui soufflait qu'il allait encore tuer. Qu'il allait briser sa promesse. Le Monstre couvrait cette rumeur. Son sang charriait encore et encore de l'adrénaline dans ses muscles et jusqu'à son coeur. Il voulait plonger ses crocs dans cette chaire offerte. Il voulait semer la mort. Il était la discorde. Il voulait que rien ne reste après son passage.

- Je suis le Prince des Ténèbres. Je suis celui à qui on ne tient pas tête. Je suis le Semeur de Mort.

Nouveau sourire plein de crocs. Il lance son pouvoir. Le monde se trouble tout autour de lui. Il voit avec une acuité extrême le point qu'il veut toucher. Là, juste sur la patte avant droite. Zip. Il fait exploser la chaire, juste au dessus du tendon. Il veut pouvoir s'amuser. Il ne veut pas qu'il meurt maintenant ou qu'il soit trop diminué pour se battre. L'adversaire a l'air de taille. Son pouvoir se rétracte. L'autre n'aura pas eu le temps de comprendre ce qu'il se passait. Oxymore laissa échapper un petit rire sardonique. Il sentait l'odeur du sang. Il se pourlèche les babines. Il regarda l'autre avec ses yeux noirs dans lesquels brillait fort le feu de sa folie. Elle ne couvait plus. Le Monstre était de sortie. Sang et mort. C'était ce qu'il désirait le plus au monde.

- Et tu ferais bien d'apprendre à ta progéniture qu'il ne fait pas bon de jouer avec les monstres.

Il rit encore. Un rire sans joie. Un rire qui lui permet de se remémorer la scène qui s'est déroulée avant l'arrivée du loup de feu. L'adrénaline court encore dans son corps. Les combats l'ont toujours excités. Peut-être a-t-il enfin trouvé un adversaire à sa taille.
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Tsume
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Mar 16 Oct 2012 - 0:16

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Mar 16 Oct 2012 - 1:16

Chef, oui, chef je vais répondre dès que l'inspi me vient.
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Mephisto
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Dim 4 Nov 2012 - 22:38

L'autre campa à son tour sa position, les pattes bien écartées à la largeur du corps il montrait les crocs, il voulait visiblement m'intimider, mais il était loin du compte. S'il pensait que j'allais me soumettre comme un vulgaire louveteau il se mettait la patte dans l'oeil, personne ne fait trembler l'Alpha que je suis, surtout pas les faibles qui s'en prenne à ma famille. Je le fixais froidement, guettant le moindre de ses gestes, prêt à toutes éventualités.

- Je suis le Prince des Ténèbres. Je suis celui à qui on ne tient pas tête. Je suis le Semeur de Mort.

C'est ça, c'est ça et moi je suis un pissenlit. Sérieux espèce d'arc-en-ciel t'as autant l'air d'un Prince que moi d'un papillon, va donc raconter tes salades à un autre et arrête de me prendre pour un imbécile. Mon regard se durcit encore plus quand je sens un désagréable picotement sur ma patte avant, une brûlure vive le temps d'un raie de lumière rouge puis le sang qui perle sur les bords de la blessure. L'inconnu, excusez moi, le Prince des Ténèbres préférait donc attaquer à distance en riant bien entendu histoire d'avoir l'air tout à fait crédible.

- Et tu ferais bien d'apprendre à ta progéniture qu'il ne fait pas bon de jouer avec les monstres.

Un rire machiavélique, comme si tout cela était destiné à me faire frémir, il en faudra bien plus pour me faire reculer et plier l'échine. Je grogne à nouveau en faisant crisser mes griffes sur la pierre grise de la montagne, mon sang bouille littéralement dans mes veines. Un bref coup d'oeil à ma fille toujours étendue sur le flanc derrière moi, je dois veiller à ne pas lui faire de mal. Si seulement elle partait tout serait parfait, elle ne se doit pas d’assister au spectacle macabre.

- Hana, part d'ici tout de suite et ne discute pas.

Ma fille se relève péniblement et je la vois s'éloigner à toute hâte, vaut mieux qu'elle parte le plus loin possible. J'ai des comptes à régler avec l'arc-en-ciel ambulant qui traîne sur MON territoire. Une bonne inspiration, je sens la force qui déferle en moi tandis que la pierre tout entière se pare de flammes d'un profond éclat bleuté sous le sinistre individu qui ose s'opposer à moi. Je peux sentir l'odeur amère de ses poils qui brûle les uns après les autres, bientôt il sera entièrement cuit comme un petit poulet tout juteux.

- Soit, je serai le premier à te vaincre.
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Oxymore
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Lun 5 Nov 2012 - 23:32

Danse danse danse la lueur de la folie dans le fond de l'oeil noir. Danse danse danse l'envie de sang dans son esprit. Danse danse danse l'adrénaline dans son corps. Danse danse danse l'acuité donnée par son pouvoir. Danse danse danse petite proie qui fait la fière. Tu ne seras bientôt plus qu'on faible souvenir dans l'esprit des tiens, une étincelle de vie brisée par le souffle fétide de la mort.

- Hana, part d'ici tout de suite et ne discute pas.

Les yeux ne cherchent plus la petite. Qu'elle s'en aille, il n'en a cure. Qu'elle aille où bon lui semble il sera toujours là, toujours derrière elle, toujours dans son esprit. Elle n'oublierait certainement pas ce jour où elle aurait rencontré le Prince des Ténèbres. Il ne fait pas bon jouer avec les monstres ... La folie meurtrière chasse les dernières bribes de pensées passablement sensées. Il n'est plus qu'instincts. Instinct de survie. Instinct de tueur. Il n'est plus rien que le Monstre. Le sang battait contre ses tempes. Ses pupilles n'étaient plus que deux grands lacs noirs. Il ne bouge pas. Il attend. Il attend de voir ce que la petite plaie qu'il a provoqué va bien pouvoir déclencher. Il voit l'autre inspirer. Il sourit. Un sourire fou, un sourire pleinement satisfait.

- Soit, je serai le premier à te vaincre.

Il sent la pierre devenir chaude. Bien trop chaude. Elle le brûle. Il rit. Souffrance. La sienne. Celle qui n'est rien comparée à ce qu'il inflige aux autres. Il bondit aux côtés du loup. Il venait de faire ce mouvement en arrière alors pourquoi ne pas le refaire vers l'avant. Il bondit dans une autre direction sans même le toucher. Ne pas le tuer tout de suite. Faire durer le plaisir. Partout ses pattes se brûlent. Il n'y prend pas garde. L'ivresse du combat coule dans ses veines. Attaques, parades. Quelques estafilades sur leurs corps qui se maculent bientôt de sueur. Et ce sourire. Ce grand sourire fou qui ne quitte pas les babines du grand loup noir. Un claquement de mâchoires à quelques millimètres de son oreilles. L'échauffement a assez duré.
Les pierres sous leurs pattes implosent. Des éclats brûlants filent tout autour d'eux, manquant mettre les deux combattant hors combat. Quelques bleus, quelques nouvelles estafilades. Oxymore lance de nouveau sont pouvoir. Les roches éclatent dans un bruit de fin du monde. Le loup brun et bleu l'a perdu de vue. C'est le moment tant attendu. C'est l'heure de jouer. Crac. Cric. Boum. Les morceaux se morcellent en vol. Tout autour de son adversaire le loup noir brise le roc. Il ne doit pas savoir où il se trouve. Il se réjouit de le voir le chercher. Le Prince des Ténèbres n'y tient plus. Il saute à ses côtés et susurre quelques mots à son oreille.

- Je ne suis pas certain que ce jour soit celui de ma défaite ...

L'estival riposte. Le Prince des Ténèbres sent son sang couler le long de sa joue. Il sourit encore. Encore et toujours il prend plaisir à ce jeu mortel. Il a enfin trouvé un adversaire digne de ce nom. Dommage qu'il doive le tuer. Les pierres sont retombées au sol. Sol toujours aussi chaud. Le Prince des Ténèbres tourne autour du loup par petits pas sautés. Il s'amuse encore et toujours. Il sent qu'il ne pourra bientôt plus user de son pouvoir à moins de se mettre à la totale merci de son adversaire. Il s'en fiche. Il sourit toujours. Leur manège dure longtemps. C'est au premier qui fera un faux pas, au premier qui cèdera. Une ouverture, un oeil qui cille une seconde seulement. Le Monstre bondit. L'estival est maintenant sous lui. Ses mâchoires filent vers le cou offert. Brûlure. Ce n'était absolument pas prévu. Il se dégage en grondant. Le jeu recommence. Son pouvoir file. L'épaule. Cette fois ci il ne vise pas que les poils et la peau comme lors de la première attaque. Il sectionne le muscle en une gerbe de sang carmin.
Une autre scène se superpose à celle-ci. Ce n'est plus un loup brun mais une belle louve crème. Ce n'est plus une falaise mais une forêt. Ce n'est pas tout un muscle mais c'est simplement la peau. Il a fait une promesse. La folie contre l'amour. Le Monstre contre le Prince. Il revient à la réalité. Dommage, il aurait pu gagner. Il hurle d'une fureur qu'il dirige contre lui même. Il jette un regard dédaigneux à l'estival.

- Si je ne lui avais pas juré de ne plus tuer tu ne serai plus de ce monde pour aller chercher ta chère progéniture. Ceci dit, je sais que jamais tu ne pourras m'oublier.

Le sourire lui revient sur cette dernière phrase. Un sourire cruel. Il ne sait toujours pas qui est le loup et il s'en fiche toujours autant. Il sait simplement que ce dernier ne se remettra jamais totalement de la blessure qu'il venait de lui infliger.
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Mephisto
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Mar 6 Nov 2012 - 22:26

Tourne autour de moi cher adversaire, viens de te brûler contre mon corps enflammé, prends garde à la douleur. Le voilà qui s'avance d'un bond tout près de moi, tournant tout autour, je le suis du regard un moment jusqu'à ce que le roc éclate en un million d'éclats tranchants tout près de moi. Augmentant la chaleur de mon corps, je peux faire sublimer une partie des morceaux de pierres, mais les autres se fracassent contre moi écorchant mes muscles tendus. L'autre goûte à sa propre médecine, les éclats le frappant aussi traçant de fines marques rougeâtres sur son pelage sombre. Les couleurs du loup se fondent derrière le roc et je le perds des yeux un instant, une brève seconde d’inattention qui lui laisse tout juste le temps de bondir à côté de moi.

- Je ne suis pas certain que ce jour soit celui de ma défaite ... susurre-t-il à mon oreille.

Son souffle fétide dans mon cou, le regard meurtrier empli de rage, mes dents qui partent brusquement à la rencontre de son visage se refermant dans la chair de mon opposant. Un combat digne de ce nom enfin, un adversaire à ma taille. Le combat me manquait, il semble se dire la même chose de son côté. Deux imposantes masses de muscles qui se fixent du regard puisqu'il a reculer d'un bond. Le roc cesse d'exploser, tandis que le monstre tourne à petit bond autour de moi, je continue de camper ma position, maintenant le plateau rocheux couvert de flammes. Flammes innocentes pour moi, mais si dangereuses pour lui, il lui suffirait de s'immobiliser un instant pour s'enflammer soudainement, mais il l'a bien compris et ne s'arrête de bondir. L'effort est immense, la tension à son comble et je cille du regard une infime fraction de seconde, voilà tout ce qu'il attendait.

Bondissant sur moi et me plaquant sur le sol, les éclats de roc traînant un peu partout se fiche dans mon dos, une douleur vive qu'il me faut immédiatement réprimée, ne pas montrer mes faibles à l'adversaire. L'une des premières leçons que m'a appris mon défunt père. La mâchoire de l'autre s'ouvre et les dents foncent vers ma gorge à nue, je ne peux le laisser vaincre si facilement, à moi de riposter désormais. Ramenant les flammes dans mes pattes, s'inflige de lourdes brûlures sur les épaules de l'arc-en-ciel ce qui le fait reculer encore une fois. L'attaque à distance reste sa meilleure arme, la faible lumière rouge qui me heurte à l'épaule, tranchant nette mon muscle. L'autre à son agaçant sourire sur le visage, ça ne me donne que l'envie de le défigurer, qu'il arrête de faire son stupide arrogant.

- Si je ne lui avais pas juré de ne plus tuer tu ne serai plus de ce monde pour aller chercher ta chère progéniture. Ceci dit, je sais que jamais tu ne pourras m'oublier.

Cessant tout combat, il se recule souriant de toutes ses dents. Oh non, mon petit, ne viens pas me faire croire qu'une promesse te fait cesser le combat. Avoue ta lâcheté, ta faiblesse. Les faibles n'ont pas leur place ici, surtout pas s'ils se prétendent Prince des Ténèbres. Ne campant plus ma position, abandonnant la défense, mon tour d'attaquer. Je me jette sur lui, l'immobilisant au sol en maintenant mes pattes sur lui avant de les enflammer, un beau feu bleu sans conséquence, un qui ne brûle pas. L'effet de surprise sera suffisant pour atteindre mon but. Mon visage se rapproche du sien et je m'incline pour murmurer à son oreille.

- Un lâche, voilà ce que tu es, un pitoyable lâche incapable de se défendre et se cachant derrière des soi disant promesses.

Relâchant ma puissance dans mes pattes, les flammes lèchent nos deux visages, ne brûlant que lui. Mon épaule m'élance compte tenu du poids que se met dessus, mais je tiens bon, seul les faibles cèdent à la douleur durant un combat. L'odeur agréable de la chair qui brûle empli l'air, bientôt deux marques bien nettes seront visible sur les épaules de mon adversaire, là où mes pattes le touchent. Une marque à jamais sur son corps, le poil repoussera blanc, il ne pourra oublier ce combat, oublier sa lâcheté. J'éteins les flammes, me redressant de toute ma hauteur, je ne suis pas un meurtrier, je ne l'ai jamais été. Un dernier coup de patte sur son visage sombre et je m'écarte de sur lui, indiquant d'un geste de la patte le chemin de la sortie.

- Les lâches n'ont pas leur place sur MON territoire. Pars et souvient toi de ta défaite contre l'Alpha estival.

Un sourire se dessine sur mon visage, reflet du sien, alors que je m'assis le plus naturellement possible, faisant fit de la douleur dans mon épaule. Je guette le moindre de ses mouvements, près à la riposte, il pourrait bien tenter un dernier geste ridicule, les lâches le font souvent.
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Oxymore
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Jeu 8 Nov 2012 - 13:42

Le loup bondit sur lui. Mince, pas le bon muscle. S'il avait fait imploser celui qu'il visait la patte du loup aurait pendu, parfaitement inerte et inutile alors que là il pouvait s'appuyer dessus. On sentait qu'il était plus faible de son côté blessé mais à peine. Oui, c'était vraiment un bon adversaire. Dommage qu'il ne puisse pas le tuer. Il en aurait presque mangé un bout. Il sent le Monstre qui s'agite, qui veut reprendre le pouvoir, qui veut reprendre la danse, qui veut prendre la vie. Des flammes bleutées jaillissent soudain des pattes de son adversaire. Oxymore eut un petit sursaut de surprise. Il se maudit immédiatement pour sa faiblesse mais les flammes étaient arrivées si vite. Il montra les crocs, grondant sourdement tout en se raccrochant à une image. A son image. Il voulait honorer sa promesse.

- Un lâche, voilà ce que tu es, un pitoyable lâche incapable de se défendre et se cachant derrière des soi disant promesses.

Les mâchoires du grand loup noir claquèrent à quelques centimètre du museau de son adversaire. Il aurait presque de la force le bougre ! Il sent la fureur qui l'envahit, qui obscurcit son jugement, qui brouille sa vue et la teinte de sang. Et alors il sent la morsure du feu. Ce feu bleu qui ne faisait rien s'était transformé en brasier, dévorant avidement ses poils et sa chaire. Il ne peut retenir un cri de douleur. Sa tête tourne et il doit faire appel à toute sa concentration pour que le noir de l'inconscience ne l'emporte pas. Il ne sait pas depuis combien de temps la douleur ne l'a pas atteint. Il ne se souvient plus. Il finit par savourer cette sensation, un sourire extatique plaqué aux lèvre. Il n'entend que vaguement ce que lui dit l'autre. Un Alpha ? Bien bien bien ... Alors c'était contre ceux ci qu'il fallait se retourner pour avoir un combat correct ? Il mit l'information dans un coin de son esprit.
Oxymore se releva, tentant de dissimuler ses pattes chancelante. Ses épaules le lançait horriblement. Seule l'adrénaline courant dans ses veines le maintenait encore debout, il le savait. Son sourire n'avait pas disparu. Il laissa échapper un petit gloussement moqueur. Le pauvre, s'il savait.

- J'ai plus de sang sur les pattes que dans les veines mon gros. Je n'ai pas hésité à tuer mon frère pour ma belle. Crois-tu que te laisser la vie soit quelque chose que je ne puisse faire pour elle ?

Le loup noir avisa une excroissance pierreuse juste derrière le loup. Avec un peu de chance ... S'il faisait ça convenablement ... Il n'avait passé son regard là dessus que quelques secondes. Son sourire s'élargit et il planta ses prunelles dans lesquelles couvait sa folie dans celle du loup.

- Tu es un bon adversaire, le meilleur que j'ai eu depuis longtemps. Ce fut un agréable combat.

Le Monstre refit surface une fraction de seconde, embrasant ses yeux noirs, révélant toute l'étendue de sa folie. Il aimait la mort, il aimait la souffrance, il n'était rien qu'une plaie dans ce monde et il aimait ça.

- Je ne t'oublierai pas mais je pense que tu ne m'oublieras pas non plus. Aujourd'hui est le jour où l'Alpha estival a été vaincu.

Son pouvoir fila, invisible trait filant dans l'air. Droit sur la faille qu'il avait repéré dans l'excroissance. Une pierre fila droit vers la tête de l'Alpha qu'elle atteignit avec un bruit matte. Nouveau rire. Le Monstre observe et veut mordre dans la chaire. Le Prince tourne les talons. Vraiment, cette louve lui faisait faire n'importe quoi ... Mais ça avait été une bonne journée. C'est donc le pas raide mais l'air joyeux qu'il s'en fut, espérant recroiser ce loup un jour où l'autre pour terminer ce qu'il avait commencé
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Mephisto
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Sam 29 Déc 2012 - 16:59

- J'ai plus de sang sur les pattes que dans les veines mon gros. Je n'ai pas hésité à tuer mon frère pour ma belle. Crois-tu que te laisser la vie soit quelque chose que je ne puisse faire pour elle ?

Le regard de mon adversaire coloré se fit dur, du moins plus qu'avant, je pouvais voir la rage traverser ses yeux en un éclat sombre. Un sourire se plaqua sur son visage, ramenant son regard sur moi. Je le fixais sans broncher. Ce monstre, car il en était bien un, attendait certainement un moment de relâchement du ma part, une infime seconde d’inattention. Je n'allais lui offrir ce plaisir.

- Tu es un bon adversaire, le meilleur que j'ai eu depuis longtemps. Ce fut un agréable combat.

Je pourrai dire la même chose, nul loup en ces terres n'avaient la puissance de l'arc-en-ciel se tenant devant moi, ce lieu manquant cruellement d'adversaires compétents.

- Je ne t'oublierai pas mais je pense que tu ne m'oublieras pas non plus. Aujourd'hui est le jour où l'Alpha estival a été vaincu.

Je n'eus pas le temps de me demander pour qui il se prenait l'arc-en-ciel en osant dire qu'il m'avait vaincu, qu'une douleur vive se fit sentir derrière ma tête. Une pierre s'était détacher du roc pour venir me percuter à l'arrière de la boîte crânienne. Le noir. Le soleil. J'oscillais entre conscience et inconscience un moment avant de m'écrouler en un bruit sourd sur le sol. Le muscle sectionné par mon adversaire finit de se déchirer dans ma chute et la douleur emplit mon corps. Je le vis, du moi le croyais-je, partir avec un air joyeux. Il m'avait en vaincu, mais je prendrais ma revanche. Un tel monstre ne doit pas tourner si près de ma famille, ni de mon clan tout entier. Il est de mon devoir de les protéger contre lui.
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