Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Comme on se retrouve [PV Moune, Lorka, Salen, Nesla]
Oxymore
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Mar 24 Juil 2012 - 0:32

Oxymore allait nettement mieux. Il était resté malade durant des jours et des jours mais il avait fini par se remettre. Ses muscles ne jouaient pas encore avec la même exacte précision qu'avant mais cela revenait au fur t à mesure de ses pas. Il avait commencé à remarcher quelques jours auparavant et les premières foulées de course avaient été une torture mais maintenant tout était rentré dans l'ordre. Ses muscles se dénouaient au fur et à mesure qu'il avançait. Il se sentait mieux. Il accéléra, laissant l'ivresse de la course l'envahir. Son habituel sourire cynique était de retour, découvrant ses dents si blanches. Il lança un petit rire de joie dans l'air encore empli de rosée matinale. Il ne se souvenait pas que ce simple geste, cette simple course, puisse être aussi grisant. Il se sentait revivre. Son coeur battait fort dans sa poitrine, charriant le sang nécessaire. Il jubilait. Il avait frôlé la mort de si prêt. Pour elle. L'image de Moune s'imposa à son esprit et il choisit alors une autre direction. Il devait la revoir. Elle ne lui avait pas dit de ne plus l'approcher et avait semblé outrée lorsqu'il lui avait dit qu'il ne l'approcherait plus. Il courrait donc à toute allure vers le territoire printanier, prenant peu à peu une allure moins soutenue pour ne pas arriver vers elle totalement exténué.

Mais alors qu'il avançait en trottant dans la forêt des printaniers il sentit un odeur. Les poils se hérissèrent sur son échine. Non ... Il ne pouvait pas être ici. Non non et non. Il se refusait à le croire. Il n'était tout de même pas venu le traquer jusqu'ici tout de même ! Il huma l'air. Il fallait pourtant croire que si ... Une terreur sans nom s'empara de lui. Il devait retrouver Moune ! Il allongea ses foulées, son pas souple ne faisant nul bruit sur la mousse recouvrant le sol de la forêt. Sa belle était en danger. Cette fois ci il ne gagnerait pas. Il n'allait pas l'emporter. Pas elle. Elle était trop importante. Bien plus que les autres. Les autres n'étaient que des jouets, des leurs, un pied de nez fait à son ennemi. Mais là tout était différent. Trop différent peut-être pour qu'il comprenne. Oxymore eut un sourire carnassier. S'il ne voulait comprendre et l'épargner ils en viendraient aux crocs. Et ce ne serait peut-être pas lui le perdant de cette histoire.
Il entendit des voix. Glacés il se rendit compte que ces voix connues n'auraient jamais dues résonner de concert. Son cœur se glaça. Il l'avait trouvée avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. Une haine froide remplaça bien vite la peur qu'il pouvait ressentir pour sa compagne. Il accéléra encore l'allure, poussant son corps alors qu'il n'aurait pas du. Mais, cette fois, il saurait s'arrêter. Il s'en fit la promesse avant de débouler dans une petite clairière. Elle lui faisait penser à une clairière qu'il eut connue, dans laquelle une loup vert avait perdu la vie ... Il chassa bien vite ce souvenir de son esprit. Ce sol risquait d'être jonché de cadavres avant que le soleil ne soit à son zénith.

Il ralentit l'allure et se força à conserver une respiration calme alors qu'il n'avait qu'une envie : haleter et inspirer l'air à grandes goulées. Il passa la barrière d'ombre que laissaient planer les arbres. Il avait été repéré mais n'avait pas vraiment fait dans la pure discrétion. Une louve blanche aux marques noires le fixait avec animosité. Un autre loup, noir à la dominance blanche cette fois ci, lui lançait un regard identique. Le Prince des Ténèbres avait connu ces loups. Mais il avait oublié leur nom. Il oubliait toujours les détails sans importance. D'ailleurs, ce n'étaient pas eux qui retenaient son attention. Non, c'était le seul qui ne le fixait pas qui l'intéressait. Le loup trapu gris et marron aux multiples cicatrices. Oxymore s'avança pour se mettre entre Moune et lui. Les trois ennemis ne bougèrent pas d'un poil. Peut-être étaient-ils étonnés de le voir agir ainsi. Qu'importe. Il braqua ses yeux noirs dans celui de son frère ne prenant pas vraiment garde à la cicatrice barrant son œil droit. Ses babines dévoilèrent bientôt un sourire cynique, sardonique. Sa voix était dangereusement douce lorsqu'il prit la parole.

- Bonjour Lorka. Alors comme ça on laisse sa meute seule ? On vient me faire un petit coucou accompagné de ses toutous ?

Il était ouvertement provoquant. Il ne savait pas ce qu'ils avaient pu dire à sa belle ni même depuis combien de temps ils étaient ensemble. Il s'en fichait. Il voulait simplement qu'ils s'en aillent et les laissent vivre. Mais cela ne semblait pas dans leurs projets immédiats.
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Mar 24 Juil 2012 - 14:11

http://www.four--seasons.com
    Je me réveille, fatiguée de la veille, et de la journée encore d'avant, de la semaine même. Cela va bientôt faire huit jours que je n'ai pas vu mon beau Prince. Peut être est il partit, peut être a t-il mal interprété ma fuite. Peut être devrais-je retourner au refuge ? Oui, sa me semble une bonne idée, j’espère qu'il m'aura attendu, et qu'il sera dans un meilleur état.

    Je commence à m’inquiéter, légèrement bien sûr, mais si un loup était entré dans la vieille bâtisse ? Je cours, de plus en plus rapidement, mes blessures sont complètement guérit, seul les cicatrices me rappellent qu'elles sont réelles, que tout cela n'est pas qu'un mauvais rêve... Non, pas un mauvais rêve, un beau, et magnifique rêve. J'ai ouvert les yeux, j'y eu le temps de penser à tout ça, et maintenant, j'en suis certaine, je l'aime, j'ai envie de le retrouver, de passer mes jours et mes nuits avec lui. De le sentir tout près de moi dans les bons, comme les mauvais moments. J'ai besoin de sentir son odeur, sa respiration, entendre son cœur. J'ai besoin de l'aimer, et d'être aimer. Mais, en contre partit, ressent il la même chose, parce qu'après tout, n'était-je pas qu'un simple objet pour lui. Qu'une louve impuissante et stupide au point de se faire engrosser en une nuit " d'amour ". N'était il pas un monstre, avide de souffrance et de sang. Je ne le connaissais pas suffisamment pour répondre à toute ces questions. Et puis, il changeait tellement, je ne saurais dire s'il joue encore la comédie, ou si ses sentiments sont réels. Peu importe, désormais, je cours, tout droit vers mon but, ma destinée, rien ne peu m'arrêter, rien ne peu m'en empêcher, je cours, les yeux fermés, je connais la route par cœur, je connais Four-seasons comme les coussinets de ma patte, impossible de m'y perdre.

    J'arrive dans un grand bois, essoufflée, cette course folle m'a achevé, je dois me reposer, ne serait-ce que quelques minutes, le temps de reprendre pour le reste de ma route. J'inspecte les alentours, je suis dans la forêt sans fin, superbe endroit, aux senteurs de mousse et de terre humide. Lieu emplis de gibiers, et baies en tout genre. Mon ventre gargouille, autant en profiter. Je ne suis pas réellement d'humeur à chasser, je vais me contenter de quelque fruits. J'entame ma recherche, à droite, à gauche, sous une branche, dans un amas de feuilles, derrière un buisson. Après une bonne dizaine de minute, mon estomac me remercie, je peux reprendre ma promenade.

    Je démarre par une simple marche, pas besoin de me presser, si ? Après tout, une minute de plus ou de moins, pas besoin d'en faire tout un fromage, fort comme il est, je suis certaine qu'il ne lui sera rien arrivé. Et puis, j'ai envie de fanfaronner un peu, je ne saurais dire depuis combien de temps je n'ai pas eu droit à un peu de galipettes, et de repos. Bien heureusement, les tremblements de terres, hurlements, et batailles en tout genre on cessées, ou se sont calmées, pas d'attaque d'autres clans. Rien à l'horizon, en dehors d'Oxymore. Je soupire, je dois toujours tout rapporter à lui, comme s'il était le centre du monde... Il est le centre de mon monde, sûr, mais... Bref.

    J'arrive enfin au centre d'une clairière, parsemée de jonquilles, marguerites, et violettes. Un vieille arbre c'est abattu en plein milieu, laissant un amas de branches et feuilles tout autour. Des monticules de terres, galeries creusées par des taupes. Au bout se trouve un mur de roche noir, une quelconque coulée de lave datant de l'ancien temps ? Je m'en approche, et hume la parois, oui, c'est bien cela, étrange... Sur la pierre, est gravée des symboles, et lettres bizarres, je ne connais pas se langage, et ne peu donc pas traduire le message, tant pis.

    Un ricanement, suivit d'un éclat de rire, et d'une réprimande rauque me tire de ma stupeur. Je me retourne, surprise par cette intervention indésirable. Devant moi se tient trois loups, Les deux derrières affichent un air idiot, traversé par un sourire plein de dents. L'un est blanc aux taches noires, l'autre noir aux taches blanches. Celui de devant en impose beaucoup plus, aux allures de Prince, il arbore une somptueuse robe marron, agrémentée de teintes grises. Des cicatrises accompagnent son corps tout de muscle. Il ressemble à si méprendre à mon Tendre. Je ne peux retenir un grognement.

    - Bordel, mais vous êtes qui pour venir me déranger de la sorte ?! Des hivernaux peut être ?

    Les deux acolytes pouffent de nouveau, l'autre sourit, puis leur intime de se taire. Toutous comme on dirait. Il s'approcha alors de moi, trop même. Je lance un coup de griffes, qu'il esquive avec grâce et justesse.

    - Je savais mon frère ayant du goût, quel dommage, pourquoi ne choisit il pas des louves sans importance aucune... Sa me fait presque de la peine d'en arriver là, mais comprend moi, je ne peux rompre ma promesse ma douce et tendre Moune.

    Qu... Quoi ?! Que raconte se sombre idiot ?! Et comment connait il mon nom. Je me recule de quelques pas, et grogne de nouveau.

    - Recule crétin si tu ne tient pas à perdre un autre œil !

    Ils se mettent tout trois à rire aux éclats. Aurais-je dis quelque chose de stupide au point d'engendrer une telle réaction ? Moi, personnellement, sa ne me fais pas rire. Je tente un nouveau recul, mais le dominant au pelage brun m'en empêche. Je déglutis. Ok, vous vous êtes bien marrées, maintenant, stop !

    Alors que ses deux animaux de compagnie se rapproche dangereusement de moi, un nouveau personnage intervient dans la scène. Je ne peux m'empêcher de sourire, mon Prince est arrivé. Il semble en meilleur état que l'autre fois. Il s'interpose entre moi et l'imbécile heureux, tout en lâchant des paroles stupéfiantes.

    - Bonjour Lorka. Alors comme ça on laisse sa meute seule ? On vient me faire un petit coucou accompagné de ses toutous ?

    Comment connaissait-il le nom ce loup, et qu'était cette meute ?

    - Eh Ho, je suis la moi. Vous pourriez pas m'expliquer ?!

    Bon, je ne m'attendais pas à une réponse mirobolante, mais au moins à un petit quelque chose. De toute façon, j'étais au moins rassurée que mon chère et tendre soit venue à mon secours...
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Lun 30 Juil 2012 - 3:07

    Des jours et des nuits que nous suivions sa piste froide, traversant plaines désertiques et forêts figées dans une nuit sans fin. Nous avions perdus à plusieurs reprises sa trace. Ici, effacée et recouverte par celle d'un cervidé ou par l'odeur pus forte d'un sanglier ; là, dissipé par la couche de neige trop importante. Nesla et Salen, les deux assassins qui m'accompagnaient ne se plaignaient pas mais il me fallait les recadrer souvent ou leur imposer le silence. Mais ils se calmèrent quand l'atmosphère se mit à changer. Nous étions plus en terres connus, l'air était différents.

    Nous avions marché durant encore quelque temps sur la piste légèrement moins vieille, pour finir par capter d'autres odeurs de loups. Tout était plus simple à présent. Nous avions pris en chasse un loups aux teintes étranges puis j'avais entreprit de lui tirer les information dont j'avais tant besoin. Je n'étais plus que haine, vengeance et colère... du moins, voilà les émotions qui tourbillonnaient et se mêlaient dans mon esprit. Un sourire malsain et cruelle s'était affiché sur mes lèvres. Ah ! Il m'avait volé un œil et ma beauté mais je lui volerais bien plus, je ne le laisserais jamais en paix, jamais ! Ça, c'est une promesse que je compte bien respecter jusqu'à mon dernier soupir. Tant que je vivrais il ne pourra rester heureux ou en vie. Sa force... à cause d'elle, je ne pouvais pas non plus laisser mon détesté « frère » en vie.

    Sur cette sombre et sanglante promesse, moi, Lorka, Roi de glace, j'achevais sans hésitation le loup à la respiration rendu rauque par le sang et la souffrance. Un ordre sec et nous repartîmes sur la piste mais pas celle de mon cher frère Oxymore non. Un doux filin aux senteurs printanières mais à laquelle se mêlait l'infâme odeur du monstre.

    -Je te tiens... Enfin...

    Nous avons patienté dans une clairière, attendant et attentif. Silencieux jusqu'à ce qu'une belle louve printanière. Maudit soit cette créature qui pouvait s'attirer l'attention d'une si douce beauté. Mais il ne souffrirait que d'avantage de sa perte. Une telle perle gâché par les caprices d'un monstre.

    -Que diriez-vous, mes chers assassins, si nous faisions valser la merveilleuse reine que voici... lentement... très lentement.

    Salen : Pourra-t-on jouer comme avec les autres ?

    Nesla : Faire souffrir, il n'y a rien de meilleur... surtout si cela peut conduire à une vengeance totale et parfaite.

    Les jumeaux se jetèrent un regard entendu et leur ricanement s'éleva jusqu'aux oreilles de la damoiselle. Maintenant il fallait agir. Un ordre murmuré et nous apparûmes derrière elle. Imperceptiblement, nous commençâmes à l'encercler. L'aurions-nous dérangé ? Assurément. Les assassins rire des propos de la louve mais j'y mis fin rapidement et m'approche sans crainte, n'affichant aucune de mes intentions. La louve me lance un coup de patte que j'évite simplement d'un mouvement vif. La douce est agressive en plus ! Cela promet d'être intéressant et pourtant si regrettable.

    - Je savais mon frère ayant du goût, quel dommage, pourquoi ne choisit il pas des louves sans importance aucune... Sa me fait presque de la peine d'en arriver là, mais comprend moi, je ne peux rompre ma promesse ma douce et tendre Moune.

    Elle recule déjà, cette réaction est si prévisible, je me délecte déjà de la peur que je vois venir au fond de ses yeux. Il souffrira. Oh oui ! Et c'est par elle que tout commencera. Elle est sa faiblesse. Il va venir, je le sais... depuis que j'ai mis les pattes sur cette endroit et cette douce beauté qui ne sera bientôt plus que chair froide et coquille vide à mes pattes. Perdre un autre œil, rien que cela. « Tu es bien présomptueuse vu ta position ! » quand à reculer, je ne recule jamais et je ne commencerais pas maintenant. Je laisse les jumeaux se rapprocher lentement de la cible quand une boule de fourrure sombre apparaît devant moi. Je ne suis guère surpris, et me contente d'un rictus de contentement en entendant cette voix que je ne peux oublier.

    -Bonjour Lorka. Alors comme ça on laisse sa meute seule ? On vient me faire un petit coucou accompagné de ses toutous ?

    -Comme tu peux le voir, il faut bien faire cesser les agissements d'un tueur non ? Supprimer les membres d'une meute ne peu se pardonner ni même ce que tu as osé me faire.

    Mes muscles roulent sous ma fourrure tandis que je me tiens arrogeant et fière face à mon ennemi, à ce monstre, ce lâche qui à osé mutiler mon visage, me faire perdre l'un de mes yeux. Il ne prendra pas ma place, jamais, je prendrais sa vie pour m'en assurer. Mais d'abord, accorder le repos à cette pauvre âme souillé par l'horreur qu'est Oxymore. Quel gâchis oui ! Il n'a aucune scrupule même avec une si belle créature.

    -Tsststs... Chaque chose en son tant Damoiselle. Peut être aurez-vous droit à une réponse et une explication si je me sens d'humeur à vous accorder ce droit douce fée du printemps mais ce loups que voici doit répondre de ses crimes... et de tentative d'usurpation de pouvoir. Ce que je ne peux décemment pas laisser passer.

    Bien entendu, je ne dit mots de tout le reste, inutile et mes paroles sèmeraient peut être les germes du doute et de la méfiance chez la louve. Cela la blesserait peut être aussi. Tant mieux ! Mesures extrêmes. Je suis près à recevoir n'importe quel assaut, sachant pertinemment que je devais m'attendre à tout d la part d'Oximore.
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Mar 31 Juil 2012 - 16:13

    Voilà bien des jours que nous marchons, notre chef Lorka, le Roi des Glaces, mon frère adoré Salen, et moi-même. Nous avons quitté nos terres pour nous lancer sur la piste de cet être répugnant répondant au nom d’Oxymore, que nous traquons à présent pour le décimer. Jamais je ne pourrai lui pardonner son crime, et je ne serai plus en paix tant qu’il ne sera pas étendu mort à mes pattes, rendu presque méconnaissable par les blessures que nous lui aurons infligées. Ce fourbe ne nous a pas facilité la tâche, nous avons parfois eu beaucoup de mal à retrouver sa trace… Mais à présent, tous les jours de labeur et de peine prennent fin, bientôt nous le tiendrons, et nous pourrons le faire souffrir, tout comme lui nous a fait souffrir… Il paiera pour la mort de ma tendre mère, et pour sa perte insoutenable. Heureusement que depuis ma naissance, je peux compter sur Salen, mon cher Salen…

    Le voyage a été pénible et Lorka s’est parfois montré intransigeant, mais nous touchons au but. Nous avons pénétré dans des terres inconnues, où l’odeur de notre ennemi est plus fraîche. Nous avons même pu déceler celle d’une louve qui semble être sa bien-aimée. Rien qu’à cette idée je suis écœurée et ma bouche se tord en un rictus mauvais. Lui, trouver son âme sœur, être heureux… C’est trop injuste, il va falloir nous dépêcher de mettre fin à tout ceci, ça ne rime à rien. Prends garde Oxymore, la chute inévitable de ton bonheur s’approche à grands pas avec nous… Voilà que déjà cette idée de lire la souffrance dans tes yeux me rend mon sourire cruel, et jetant des petits coups d’œil enjoués à mon frère, je suis notre chef.

    Celui-ci vient d’achever froidement un loup d’ici qui a gentiment accepté de coopérer à notre requête. Nous nous sommes remis en route, et nous voilà à présent sur ce que je devine être la scène du coup d’éclat entre Oxymore, notre groupe, ainsi que sa donzelle qui vient justement d’apparaître dans la lumière du soleil. Je serre les dents, dardant sur elle un regard effroyablement méchant. Si c’est elle qui rend notre ennemi heureux, alors c’est par elle que naîtra toute sa souffrance… Lorka nous le fait bien comprendre :

    - Que diriez-vous, mes chers assassins, si nous faisions valser la merveilleuse reine que voici... lentement... très lentement.

    Toute excitée à l’idée de pouvoir torturer cette frêle créature entre mes griffes acérées, j’esquisse un sourire démoniaque, dévoilant mes crocs tranchants. Mon sourire s’élargit aux paroles de Salen, et je tourne vers lui un regard chaud d’admiration et d’amour fraternel.

    - Faire souffrir, il n'y a rien de meilleur... surtout si cela peut conduire à une vengeance totale et parfaite.

    La vengeance est ce qui me fait survivre depuis la mort de ma mère et notre départ pour traquer Oxymore. Je me battrai jusqu’à mon dernier souffle pour pouvoir lui arracher ne serait-ce qu’une plainte déchirante, et plonger dans son cœur la lame de la souffrance. Je me tourne à nouveau vers mon frère adoré, et nous ricanons de plaisir à l’idée de ce que nous allons pouvoir infliger à cette créature. Je suis certaine que les mêmes idées trottent dans nos têtes, nous nous comprenons si bien d’un seul regard… Nos rires mesquins et cruels font dresser l’oreille de notre future cible, qui se retourne dans notre direction, alarmée. Aussitôt que Lorka prononce les ordres dans un murmure, je m’exécute silencieusement, contournant la louve pour l’encercler. Sa peur et sa colère sont palpables, et j’échange un nouveau sourire avec Salen. Si elle a peur, ce sera encore plus drôle ! Le chef lui adresse alors la parole, et elle paraît soudainement déconcertée. Et oui, notre ami le loup serviable de tout à l’heure nous a déjà dit pas mal de choses à ton sujet, Moune, louve du printemps…

    Je sens que le spectacle va être alléchant, déjà elle se met à reculer, elle hésite, elle est en attente de secours… Oui, il va bientôt arriver, ton chevalier servant, notre ennemi. Et quand il arrivera… Je n’ai pas le temps de formuler d’autres pensées de tortures dans ma tête que le voilà qui surgit, l’air triomphant et supérieur… Aussitôt, je retrousse les babines, et les dents serrées, je le foudroie du regard. Cette sale vermine ose s’adresser ainsi à Lorka, et nous traite de toutous… Il ne perd rien pour attendre. Je sens le désir de tuer et d’accomplir ma vengeance faire bouillonner le sang qui palpite dans mes veines. Je me maîtrise pour ne pas lui sauter dessus dès à présent et l’égorger, mes muscles sont tendus et mes oreilles couchées. Je dois me ressaisir, je ne dois pas paraître prête à bondir, il va s’en servir pour me faire craquer, et je ne dois pas faire d’erreur, je ne dois pas décevoir Lorka, et surtout Salen… Nous nous battrons à deux, comme toujours, et à deux, nous ferons périr Oxymore… Je me redresse et voile mes crocs. Ils serviront plus tard, pour l’instant il faut attendre les ordres du Roi des Glaces. Jetant des coups d’œil excités et pressants à Salen, j’attends de voir comment évolue la situation.
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Dim 26 Aoû 2012 - 12:31

    la fait maintenant des jours qu'ils marchent, les trois bougres, guettant l'horizon au loin sans mot dire. L'instinct les guide en même temps que le besoin du sang, ce besoin incontestable de torturer, et d'assouvir ses pulsions de violences. Indéniablement, cette raison plus que les autres les pousse à continuer. Pourtant avant ils parlaient, leur caractère impulsif pour calmer leur impatience leur avait valu d'être intimés à se taire ; ordre plus ou moins respecté, suivant le moment choisi. Oxymore, ce nom les suit, ou plutôt est-ce le contraire, ils le pourchassent, guettent son odeur et la moindre trace de son passage, jurant à chaque perte de ces traces, mais ne relâchant rien pour autant. Bientôt ils quittent l'Enfer, parvenus à un monde étrange si différent du leur... Ici la terreur ne saute pas aux yeux, les louveteaux courent seuls dans des prés fleuris et ensoleillés et même des adultes visiblement. Les trois comparses progressent sans s'y arrêter et peu de temps après trouvent une cible, un loup coloré comme ceux d'antan dans leur sombre royaume, un loup aux couleurs chaudes que Salen tacherait volontiers de liquide rouge foncé comme son âme et sa rancœur envers l'assassin de sa mère. Ensemble ils suivent le gai habitant de cet endroit qui semble au-dessus du malheur, et isolé lui tombent dessus. Comme les jumeaux pouvaient se douter leur "chef" se fait un plaisir de lui soutirer les informations nécessaires, mêlant aux questions quelques coups bien portés, avant de l'achever brièvement sans s'attarder sur son cas. Car ce n'est pas lui la victime, ce loup trop peu sur ses gardes n'est qu'un personnage secondaire de la pièce qui se joue à ce moment, un figurant inutile, tellement peu important en comparaison à celui dont on fêtera la mort dans peu de temps... Désormais le trio d'étrangers se dirige vers une autre cible, une autre qui promet bien plus de rebondissements. Son odeur si douce flatte la truffe et elle serait presque agréable s'il n'y avait pas cet arrière-goût écœurant, celui de ce tueur sans logique qu'était le frère de Lorka. Salen passa lentement sa langue sur ses babines, alternant nerveusement les regards sur le chef de leur meute et sur sa sœur. Oh, évidemment celle-ci ne serait pas la première à subir les conséquences des actes de l'autre loup, mais, cette fois n'est pas comme les autres. Tout se passerait hors de leur territoire obscur, dans un monde inconnu, celui qu'Oxymore avait choisi pour y implanter le malheur qu'il véhiculait partout où il allait. Et le loup noir avait beau savoir ce qu'il fallait faire, à chaque meurtre l'excitation grandissait en lui et atteignait son extase au moment où il voyait le sang couler. Ils suivent le parfum délicat de la louve choisie cette fois par le Monstre... Lorka les fait suivre, le jumeau n’aime pas cette position de soumis mais ne pipe mot, ne voulant pas gâcher la chance qui s’offrait à lui. Le sang se mit à battre à ses tempes sans qu’il ne veuille y remédier, cette adrénaline lui plaisait plus que tout au monde. Ils allaient la tuer elle, puis, lui s’il décidait de s’interposer, Salen y veillerait personnellement.

    « Je te tiens... Enfin… »

    Le loup transpire, déglutit difficilement. Il est temps, Oxymore, l’horloge de la vengeance a sonné depuis bien longtemps déjà, il est temps que tu rejoignes tes anciennes conquêtes au paradis, quoique le pire des enfers te conviendrait d’autant mieux, monstre. Son souffle est court, il n’y tient plus et il songe à la louve d’aujourd’hui. Comment sera-t-elle ? Belle, forcément, ses choix égoïstes ne se portent que sur les plus belles créatures de ce monde. Belle mais à quel point ? Oh, on pouvait s’attendre à tout avec le frère de Lorka. Il aurait laissé sacrifier la plus jolie d’entre toutes pour ses simples envies de descendance. Tandis que ses pensées vagabondent il entend la voix de leur chef, qui résonne d’un ton cynique à ses oreilles. Il entend mais il n’écoute plus, il répond par une phrase prévisible voire ridicule, peu lui importe il veut sa peau. Il entend également Nesla, qui lance une réplique de la même envergure, il ne prend plus attention aux mots, seules ses futures intentions comptent à présent. Sa sœur le regarde, il se retourne et tous deux laissent éclater un rire cruel mêlé à leurs souffles impatients. Il a attendu, suivant Lorka et tuant une à une ces louves peu chanceuses. Cette fois Oxymore n’y coupera pas, et la vengeance est proche. La douce arrive, Salen la sent… Elle s’approche, confiante, ne semble pas les voir, tant mieux... Oxymore ne doit pas être loin, songe le jumeau, il sait que le Monstre guette ses proies, les surveille. Même si ça ne suffit jamais pour qu’elles soient hors de danger. Pauvre louve, elle est superbe, sa frange dégradée lui tombant sur les yeux délicatement comme un pétale. C’est ça, cette chère et tendre compagne de l’horrible loup sanguinaire est une petite fleur. Dont bientôt l’essence ornera le sol dans une grande flaque sombre. Une pauvre fleur si raffinée, dont la vie sera si vite écourtée… Une vivace cependant, elle ne cille pas à leur vue et se contente de jeter des regards noirs autour d’elle. Espère, petite fleur, espère une dernière fois pouvoir sauver ton cœur, oui grogne après eux subtil présent de la nature, essaie comme dernier espoir de les effrayer avec tes airs d’indomptables. La sèche ombre de la mort plane sur toi, douce offrande du Printemps, et peu de minutes vont suivre pour toi… Si tu penses pouvoir y échapper, pense, mais aucune de tes idées ne pourra jamais t’épargner la torture… Elle parle, agresse avec ses mots et les abat sur les tueurs comme des piques aiguisées. Salen et sa sœur en rient tout deux, mais comment peut-elle être si confiante ? Elle ne la sent pas encore, l’Ombre de son funeste destin, cette inéluctable fin qui l’approche, ennemie de l’Espoir et de la Vie. Elle se rendra bien assez rapidement compte de ce risque qui se glisse vers elle avec les secondes tel un serpent, vicieusement tapi dans les hautes herbes de la conscience. Inexorablement son sang finira par couler… Salen l’observe, lorgnant d’un mauvais œil son ventre peut-être déjà plein… A cette pensée il rêve de se jeter sur elle dans un hurlement sinistre, d’administrer aux petites bestioles à l’intérieur une douloureuse torture, de lacérer ses poils fins, sa peau puis ses côtes dans un véritable bain de sang sordide, au milieu de l’herbe verdoyante de cette clairière où il a l’impression de stagner. Son esprit s’enlise dans ces terrifiantes pulsions, c’est presque la folie qui le guette maintenant. A chaque parole que la louve prononce il part dans un rire cynique tandis que sa jumelle l’accompagne, jusqu’à ce que Lorka leur demande de se taire, parle et que la douce fleur lui réponde… Après quoi ils repartent dans cet état de démence vengeresse. Le chef s’approche un sourire carnassier aux lèvres, la belle lui adresse un coup de patte qu’il s’empresse d’esquiver mais qui fait grogner Salen. Elle qui doit mourir, se permet cette audace, de chercher à éviter la Mort en l’assaillant de malheureux coups. Car oui à eux trois, venus des Terres du Néant ils sont la Mort. La Mort qui n’obtiendra satisfaction qu’en emportant Oxymore et son éphémère compagne.

    « - Je savais mon frère ayant du goût, quel dommage, pourquoi ne choisit il pas des louves sans importance aucune... Sa me fait presque de la peine d'en arriver là, mais comprend moi, je ne peux rompre ma promesse ma douce et tendre Moune. »

    Moune. Le nom sonne aux oreilles de Salen comme une petite mélodie, un petit air de flûte gai qui lentement et joué par Lorka se transforme en en sombre chemin de notes basses et ténébreuses. Moune bientôt ne sera plus et son prince suivra son ascension chez les fantômes. Les obscurs tueurs l’encerclent et le jumeau regarde la scène, avec le plus grand mal pour se contenir, de derrière.

    « - Recule crétin si tu ne tiens pas à perdre un autre œil ! »

    Elle ne semble pas comprendre, ou sans doute ne le souhaite-elle pas, que dans un court laps de temps elle perdra bien plus qu’un simple organe, parmi d’autres… Les trois loups s’esclaffent, faisant vibrer l’écho de leurs voix au travers de la forêt environnante. Elle ne saurait que lui infliger de vulgaires égratignures, elle pourrait le deviner d’elle-même en voyant la carrure du loup… Et de ses deux assassins. Même Nesla est bien plus taillée que toi, pauvre Moune, songe Salen… Celui-ci lui aurait déjà sauté dessus, dans sa position, mais le maître de l’opération parait satisfait de la seule frayeur qu’il peut causer à la louve. Le jeu s’il s’était éternisé, aurait fini d’impatienter le loup qui aurait pu lui bondir dessus et lui affliger les pires souffrances possibles… Cependant comme ils s’y attendaient, un loup noir aux marques extravagantes sort des arbres et vient s’interposer, se plaçant devant sa conquête, sûrement pour la maintenir plus ou moins à l’écart de son frère… Tentative qui s’avérera vaine, Oxymore, on n’arrête pas la Mort. Salen continue de le surveiller du coin de l’œil, mais il préfère largement garder les yeux sur Moune, en vue de sa disparition prochaine… Un ricanement solitaire s’échappe de sa gueule. Les deux frères se fixent et ce combat de regards amuse bien le troisième tueur… Mais pas longtemps, le salut plus qu’osé d’Oxymore le ramène à l’instant présent. A nouveau il laisse échapper un grognement, comment ose-t-il le traiter lui mais surtout sa sœur de toutous, le fourbe ? Ce dernier continue de porter toute son attention sur Lorka, ce qui a pour don d’agacer Salen au plus haut point.

    « -Comme tu peux le voir, il faut bien faire cesser les agissements d'un tueur non ? Supprimer les membres d'une meute ne peu se pardonner ni même ce que tu as osé me faire. »

    Le loup noir et blanc part d'un rire agressif qui trahit encore la déraison que provoque son désir de vengeance. Lorka omet de préciser la mort de sa mère, mais c'est pour cette raison qu'ils sont ici, les jumeaux, uniquement pour rendre justice à la pauvre louve victime du Monstre. Oh, sans doute le Monstre s'en souviendra de lui-même, quand ils lui arracheront les membres un par un. Ou peut-être pas... De toute manière il sera bien trop tard pour lui, et ce trou de mémoire s'il est le conduira à sa perte. La belle décide de laisser court à sa curiosité et demande présentement des explications. Chut, petite fleur printanière, prends ton mal en patience car les explications que tu demandes te tueront. N'aie donc pas hâte qu'on te les révèle...

    « -Tsststs... Chaque chose en son tant Damoiselle. Peut être aurez-vous droit à une réponse et une explication si je me sens d'humeur à vous accorder ce droit douce fée du printemps mais ce loups que voici doit répondre de ses crimes... et de tentative d'usurpation de pouvoir. Ce que je ne peux décemment pas laisser passer. »

    Salen à ces mots s'attend à une attaque, une provocation ou n'importe quel geste déplacé ; il n'en est rien et le frère d'Oxymore reste à défier du regard ce dernier. Ils sont immobiles tous deux, une expression hostile collée au visage. Le jumeau n'a pas l'envie ni même la patience d'attendre la fin de leur combat d'yeux. Il s'avance à pas lent, dans le dos de la douce et de son prince qui ne fait qu'examiner le loup brun et gris d'un mauvais œil. Il s'arrête à quelques pas et s'éclaircit la voix, tentant de ralentir la fréquence de son battement de cœur. Il veut sa peau, il veut voir son sang couler sur le sol et éclabousser les alentours, il veut l'entendre souffrir, il veut qu'il meurt, qu'il meurt ici et maintenant. Mais d'abord, puisse-t-il contempler sa nouvelle concubine tomber entre leurs griffes, choir dans une flaque rougeâtre, défigurée avec pour seule pensée le regret et la haine envers cet être monstrueux. Dans cet élan d'animosité il sourit aux trois loups devant lui, même si seul Lorka est tourné vers lui, et toussote rauquement en leur direction.

    -Chère petite fleur, veuillez pardonner à ce cher Roi des Glaces... Sa froideur.., complète-t-il avec un mi-sourire, mais l'anxiété a eu le temps de faire sa place en nos cœurs durant tout ce temps où nous vous cherchions...

    Il tourne autour de la demoiselle, cherchant son regard puis le fuyant pour le retrouver du côté inverse. Il s'approche en final de la douce fille du Printemps, ce qu'elle est petite par rapport aux loups de leur meute... Etant par l'arrière il reste à bonne distance de son répugnant compagnon, et se penche au-dessus d'elle avec un regard trouble et sadique, rapprochant dangereusement leurs museaux.

    -Chère Moune, ce n'est pas contre vous... Mais malheureusement nous devons débarrasser de ces terres et même de la Terre l’exécrable créature qu'est votre tout aussi cher compagnon... Et, encore une fois veuillez m'excuser, nous nous devons d'effacer sa vie avec, vie dont vous faites partie... Maintenant que vous êtes de notre plan, je vous présente ma sœur Nesla à votre gauche, quant à moi je me prénomme Salen. Promettez de ne pas m'en vouloir au point de me dénoncer quand vous serez partie de ce monde, à nos Dieux... Je suis tout de même enchanté de vous rencontrer.

    Désormais plus rien à ajouter, il envoie soudainement un coup de griffes violent vers une épaule étrangement dégarnie de poils de la louve, soulagé d'arriver pour de bon à ses fins.

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Moune
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Moune
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Ta localisation réelle : Gni

Identité du personnage
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Ven 7 Déc 2012 - 18:33

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    Des paroles, quelque chose d'assez long à vrai dire, ce n'est que flou dans mon esprit, je ne me sens pas vraiment très bien, la douleur m'élance, j'ai envie de partir d'ici, d'abandonner mes " invités " si je puis dire. Je me sens suffoquer, l'air n'est pas assez... nourrissant, ou alors, je deviens folle. J'ai comme l'impression d'entendre des tambours résonner dans ma tête, Boom, boom, bam, badaboum, et ainsi de suite, sans jamais s'arrêter. Sa fait mal, c'est agaçant, énormément, mais je n'y peut rien malheureusement, je dois supporter, jusqu'à ce que cette bande de loups complètement loufoque fiche le camps. Sauf que, sa non plus, sa n'est pas possible. Suite à des paroles, plutôt confuses, je puis en déduire qu'ils souhaitent rester... Je n'ai pas exactement bien compris pour quoi, mais au fond, je crois que je n'ai pas spécialement envie de le savoir. Je recule encore un petit peu, de quelque centimètres...

    Aïe, même si je dois avouer que je l'avais vu venir, ce coup, remplit d'une haine que je ne comprends pas, m'arrache une parcelle de peau. Et dire que mon épaule avait enfin commençait à guérir. Je grogne, cette fois, pas question de me laisser faire, quitte à me faire arracher l'autre côté. Je montre les dents, et j'approche du loup prénommé salquelque chose. Alors que je ne suis plus qu'à quelque pas de lui, la louve se rapproche dangereusement de moi, tout crocs dehors, je sens le malaise revenir, tout cela est oppressant.

    Alors que les deux loups agissent, le dernier, plus imposant, reste en arrière, il semble attendre je ne sais quoi. Enfin, mon beau prince, lui le fixe. En faite, on aurait put croire qu'ils se parlaient tout deux, mais par la pensé. Chose assez étrange. Oxymore secoue la tête, et vient alors se placer à mes côtés, les deux jumeaux se stoppe dans leur marche macabre, et regardent leur chef, ils semblent attendre un signe....

    " Et bien, quelle ambiance ici. Enfin, désolé d'être aussi peu accueillante, mais j'ai des choses bien plus importantes à faire, je vous demanderez, ou plutôt, je vous ordonne de quitter mes terres pour regagnez les vôtres. "

    Bien sûr qu'ils n'allaient pas le faire, bien sûr qu'il y aller sûrement avoir échanges de coups, mais après tout, c'est comme ça depuis quelque mois, toujours le même scénario. Finalement, être avec Oxymore apportait un peu de peps à ma vie, certes, peu banale à la base, mais quand même...

    Je me rapproche de mon tendre, espérant que lui aussi me fasse un signe, ou me murmure quelque chose qui pourrait nous aider à sortir de cette galère. Il semble épuisé, énormément même, finalement, je croise les doigts pour qu'il se passe quelque chose, un petit miracle, rien que ça.

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