Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Pourquoi me fait tu ça, je pensais pouvoir t'apprendre, te sauver toi et ton âme... [PV Oxy ]
Moune
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Sam 28 Avr 2012 - 16:32

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    J'étais allongé dans l'herbe chaude, près du petit point d'eau. Des poissons multicolores barbotaient, et se lançaient des défis à celui qui viendraient le plus proche de moi, du moins, c'était ce que j'en pensais.
    J'étais assez pensive, j'essayais depuis quelques jours, avec peine, de me souvenir de la nuit au château hanté, j'avais vraiment du mal. Je n'arrivais plus à me rappeler de ce qui était arrivée. J'étais si fatiguée, que j'aurais pus faire n'importe quoi sans m'en rendre compte. Cette pensé me fit trembler, brrr, autant ne rien savoir.
    Je savais seulement qu'une louve m'avait demandé d'aller sauver son ami. une fois sur les lieux, j'avais constaté qu'il était tout simplement un trop tard. Oxymore était alors apparut, et nous avion discuté jusqu'à ce que la nuit tombe. Je n'arrivai plus à savoir quelles paroles nous avions échangé... Je savais simplement que je m'étais réveillé après qu'un voix m'ait chuchoté de le faire. Oxymore n'était plus là. Le corps mutilé aussi, une simple tache de sang était resté, me rappelant bien que tout ça n'avait pas été un mauvais rêve, mais bien la réalité.
    Je m'étais donc ensuite rendu à ma tanière, dans le noir, la fatigue, et la peur que l'animal réapparaisse.

    Je n'arrivais pas à comprendre ce qui m'arrivais, j'étais attirer non pas par le loup en lui même, mais par quelque chose d'autre. Il m'avait accusé, si je ne me trompe pas, d'un quelconque sort sur son esprit, mais j'étais persuadé du contraire. Il était capable de me tuer sans me toucher, alors pourquoi ne serait il pas capable de jouer avec mon esprit de la sorte ? D'ailleurs, je regardais mon épaule, la blessure semblait aller mieux, la croûte était moins dense, et elle me faisait un peu moins mal. Je pouvais de nouveau courir et sauter.
    C'était uniquement de sa faute s'il ne pouvait pas me tuer comme tout les autres, de même, si je ne pouvais lui accorder ma confiance. Ce n'était pas mes affaires, tant pis pour lui.

    Un gargouillis sortant tout droit de mon ventre me rappelais que mon repas remontait à un petit moment. La seule nourriture à proximité était ces petits poissons grouillants. Je n'en avait jamais mangé, et je ne savais pas exactement s'ils étaient comestibles. Un nouveau gargouillis se fit entendre. Je n'attendis pas une seconde de plus, et sautai dans l'eau. Mon dieu, elle était gelée. Peut importe, j'avais trop faim pour m'en préoccuper d'avantage. Je me mis donc à la recherche d'un poisson, gros de préférence. Après quelques minutes de baignade, je pus ressortir avec une petite truite dans la gueule, j'aurais certainement besoin d'y retourner. Je m'assit à un endroit au soleil, les rayons me séchant le poils, je me sentais propre, soyeuse, douce, heureuse, enfin. Je dégustai mon poisson. Une fois finit, je me couchai de nouveau sur l'herbe, fermant les yeux, et pensant au Prince des ténèbres, où était il partit cette fois si ?

    - Pourquoi est tu comme ça ?! Hun !

    Bien sûr, je savais que j'avais parler dans le vide, j'avais juste besoin de me défouler, mes nerfs n'arrêtaient pas de lâcher, je risquais de devenir folle, c'était certain. Ce loup me rendait malade, je voulais le revoir, lui parler encore, mais cette idée me déplaisait aussi, qu'est ce qui n'allait pas chez moi ? De nouveaux gargouillis me chatouillèrent l'intérieur du ventre, pas pour la même raison.
    Cette saisons me fatiguait aussi, d'ici peut, ce serait terminé, et je serais tranquille, loin du danger qu'était les mâles et leurs testostérones. Je n'aimais pas que mon corps ne puisse décider de ce genre de chose, c'était tout bonnement atroce.


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Oxymore
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Sam 28 Avr 2012 - 23:48

    Oxymore l'avait suivi. Il n'avait cessé d'être derrière elle depuis qu'elle avait quitté l'endroit qu'il considérait comme sa demeure. Il avait poussé le cadavre au dehors avant qu'elle ne parte. Il savait que la vue de la carcasse ferait disparaitre tout bon sentiment qu'elle aurait pu ressentir à son égare. Cela, il ne pouvait l'accepter. Il fallait qu'elle voit au delà du Monstre. Au delà du Monstre il était autre chose. Il ne savait pas si elle avait pris conscience du soin qu'il avait porté à sa blessure. En tout cas, elle semblait se déplacer plus facilement depuis. Il n'aurait su dire si c'était un tour joué par son imagination ou si c'était la réalité. Il s'efforçait de rester dans l'ombre et de ne rien détruire lorsqu'il voyait un mâle s'approcher d'elle de trop près. A chaque fois, son contrôle manquait lui échapper. Mais il s'était contenu. Pour elle. Uniquement pour elle. Il la voulait avec plus d'intensité chaque jour. Elle ne semblait pas avoir découvert sa vigilante présence.
    Aujourd'hui, il faisait particulièrement chaud. Oxymore vit avec délectation Moune se plonger dans l'eau. Cette dernière était si belle. Ses poils mouillés révélaient avec une telle perfection les courbes de son corps. Le Prince des Ténèbres savait d'avance qu'il allait se révéler à elle. Il n'en pouvait plus de la sentir si proche et si lointaine à la fois. Il la vit pêcher un poisson puis remonter sur la rive. Il suivit des yeux ses courbes sensuelles. Il la voulait. Il voulait pouvoir la posséder. Il ferma les yeux un instant. Non, il ne devait pas laisser le Monstre le dévaster, ravager toutes ses bonnes résolutions. Il l'avait déjà fait en de si nombreuses occasions. Tant pis. Il n'y tenait plus. Que le Monstre soit si proche de la surface de sa conscience lui laissait présager le pire mais il n'en avait que faire. Il la voulait elle. A n'importe quel prix.
    Il se faufila derrière elle et, comme il l'avait déjà fait par trois fois, se contenta de murmurer quelques paroles à son oreille. Comme s'il lui confiait à chaque début de rencontre un précieux secret qu'elle seule devait pouvoir entendre. Bien sûr il n'en était rien. Mais Oxymore aimait bien la mise en scène.

    - Bonjour ma belle Moune. Allons-nous reprendre là où nous nous en étions arrivé ce soir au manoir ou vas-tu me fuir ?

    La question était purement rhétorique. Lui voulait continuer le jeu. Ce jeu dans lequel il allait enfin apprendre quelque chose qu'il ignorait. Quelque chose de bien plus doux que la violence il le savait. De ça, il avait déjà maints fois fais le tour. Il voulait découvrir. Il voulait la découvrir. Il se lança un grondement menaçant à lui même, dans le silence de son esprit. Il commençait vraiment à devenir niais. Sauf qu'il ne devait pas le devenir. Il ne devait pas lui laisser la moindre ouverture. La moindre échappatoire. Il fallait qu'elle continue de le pense insensible. Lui, le Prince des Ténèbres qui n'avait jamais donné son cœur à personne. Lui qui pensait cela parfaitement superflu.

    - Tu as vu, j'ai eu la délicatesse de t'épargner la vue de ce corps ensanglanté. De plus, j'ai lavé ta plaie. Sont-ce de bons actes pour apprendre l'amour ?

    Il était toujours dans son dos. Il faisait en sorte que son souffle chaud retombe juste sur sa nuque pour attester de sa proximité. Il aurait voulu qu'elle se retourne mais ne savait pas si elle allait le faire. Il lui était déjà arrivé de ne pas se retourner instantanément. Le Prince des Ténèbres prit son mal en patience. Il rongeait son frein mais savait maintenant qu'il le pouvait pas tout obtenir par la force. Enfin, bien sûr que si, elle aurait pu être sienne par la seule puissance de son corps et de son don. Mais c'était tellement moins amusant que de jouer avec elle au chat et à la souris. Dans ce petit manège elle était la souris et lui le chat. Il finirait par la dévorer toute crue, sa belle petite proie qui n'en était plus vraiment une. Il inspira avec délectation sa douce odeurs de fleurs. Il murmura de nouvelles paroles au creux de son oreille. Des paroles étrangement insignifiantes.

    - Tu sens bon.
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Moune
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Dim 29 Avr 2012 - 20:40

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    - Bonjour ma belle Moune. Allons-nous reprendre là où nous nous en étions arrivé ce soir au manoir ou vas-tu me fuir ?

    J'eus un sursaut, je ne m'y étais pas du tout attendus, et si j'avais su, je serais certainement resté chez moi, quoique, le revoir m'emplissais d'une sensation étrange. Un demi sourire apparut sur mes lèvres, j'avais surement l'air idiote. Je voulais me retourner pour le voir, pour savoir de quelle humeur il était aujourd'hui. J’espérais qu'il serait partant pour une discussion, j'avais besoin de savoir ce qu'il c'était passé hier, je voulais aussi en connaître d'avantage sur lui, sur ce Prince si mystérieux. Donc, pour répondre à sa question, non, je ne comptais pas m'enfuir, pas cette fois. Le vent chaud soufflait fort, m'apportant à la truffe l'odeur du loup, aucune senteur métallique, pas de sang donc, c'était il lavé ?

    - Tu as vu, j'ai eu la délicatesse de t'épargner la vue de ce
    corps ensanglanté. De plus, j'ai lavé ta plaie. Sont-ce de bons actes
    pour apprendre l'amour ?


    C'était deux bonnes intentions qui me touchais. Comment ce loup au départ si agressif, pouvait devenir si agréable en l'espace d'à peine quelques semaines. Tout en lui m'étonnais, son humeur, j'aurais voulu me retourner, lui dévoiler mon énorme sourire de reconnaissance, de remerciement. Je n'en eu pas le temps, son souffle traversa ma nuque, de petits frissons me parcoururent l'échine.

    - Tu sens bon.

    Que lui arrivait il vraiment, était est-ce un jeu mesquin, un défi qu'il me lançait ? J'aurais accepté avec joie, mais je m'y étais déjà prêtée, et j'en avait subit les conséquences. Pourtant, la même sensation me poussait à accepter, à rentrer dans son petit jeu à qui sera le plus fort. Je me retournai d'un coup, cherchant le piège dans son regard. Il n'y avait qu'un éclat, mais de quoi ? Il était si étrange, je ne savais pas à quoi m'attendre avec lui. Je ne savais pas non plus quoi faire, je le connaissais suffisamment pour savoir qu'au moindre faux pas, je subirais sa colère, l'orage n'est jamais.
    De plus, ses dernières paroles étaient assez troublante, je ne savais de quelle façon les interpréter. Même s'il c'était montré très " sympathique ", il restait un mâle, face à une femelle, avec une " bonne odeur ". Je frémissais de nouveau. Tout cela était effrayant.

    " Merci beaucoup, j'apprécie ce que tu fait pour moi, mais je n'arrive pas à discerner qui ce cache derrière cette coquille. Pourquoi es tu comme ça avec moi, pourquoi ne part tu pas loin, au lieu de te fatiguer de la sorte, et de t'énerver à chaque mauvaises paroles de ma part ?"

    Mmmh, il était possible que ça l’énerve, ou peut être pas, il était si imprévisible.
    Je partis vers le saule, le soleil me plaisais, mais il tapait fort, et ma tête commençait à tourner. Je ne voulais pas m'évanouir, pas maintenant que je pouvais obtenir des réponses. Je me couchais dans l'ombre, attendant mon beau loup ténébreux, mes gargouillis étrange toujours présents.


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Oxymore
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Lun 30 Avr 2012 - 21:35

    Sa belle louve se retourna d'un bloc, comme pour chercher ses crocs sortis ou ses griffes prêtes à lui labourer le dos. Mais il n'en était rien. Il souriait simplement et ses griffes étaient sagement posées sur le sol. Cependant, elle frémit. De peur ? Oxymore espérait, bien pour la première fois de sa vie, que ce ne soit pas de terreur. Il ne connaissait rien à l'amour mais il se doutait que la peur ne faisait pas vraiment parti du processus.

    - Merci beaucoup, j'apprécie ce que tu fait pour moi, mais je n'arrive pas à discerner qui ce cache derrière cette coquille.

    Coquille ? Mais quelle coquille ? De quoi parlait-elle ? Le Prince des Ténèbres avait du mal avec les métaphores. Parlait-il du fait qu'il soit si inaccessible ? Peut-être bien. Il ne voulait pas lui ouvrir son cœur. Tout simplement parce qu'il ne comprenait même pas ce qu'il s'y passait, dans son cœur. Il attendit plus ou moins patiemment qu'elle continue. Espérant que ses futures paroles l'aiderait à mettre en lumière cette phrase qui n'avait pas beaucoup de sens pour lui.

    - Pourquoi es tu comme ça avec moi, pourquoi ne pars tu pas loin, au lieu de te fatiguer de la sorte, et de t'énerver à chaque mauvaises paroles de ma part ?

    Oxymore ne répondit pas tout de suite. Il sentait l'agacement poindre. N'écoutait-elle donc jamais ce qu'il lui disait ?! Il lui avait déjà expliqué qu'il ne comprenait pas. Pourquoi fallait-il qu'elle remue le couteau dans la plaie ? Il était venu la voir pour qu'elle lui explique, pas pour qu'elle lui rappelle son ignorance. Il la suivit du regard tandis qu'elle allait se reposer à l'ombre d'un arbre. Elle était si belle. Il grogna. Tant à cause de cette colère sous-jacente qu'à cause de ce désir qui montait en lui et qu'il s'efforçait de réfréner. Il suivit les pas de Moune tandis que cette dernière s'allongeait. Il se campa sur ses quatre pattes et la regarda dans les yeux. Une lueur de folie dansant dans ses prunelles noires avant qu'elle ne s'éteigne aussi vite qu'elle était venue. Il fallait qu'il se contrôle, qu'il se contrôle à n'importe quel prix. Étrangement, il sentait qu'il ne voulait pas la perdre. Quelque soit la raison qui le poussait à penser cela.

    - Ne pose pas des questions auxquelles tu connais la réponse. Je te demande de m'expliquer ce qui m'arrive, pas de me rappeler que je ne comprends rien à ce qui m'arrive.

    Il se mit à tourner en rond. Cesser de la regarder. Cesser de la regarder pour ne pas avoir envie de lui sauter dessus au sens propre du terme. Il entendit le ventre de sa belle qui grognait. Avait-elle faim à ce point ? Il se garda bien de lui poser la question. Il n'avait pas vraiment envie de l'entendre lui dire qu'elle avait faim. Il savait qu'ils devraient aller chasser dans ce cas. La chasse exacerbait tant ses envies de meurtres. Il avait si peur de ne pas parvenir à se contrôlé, de la tuer par accident. Parce que sa mort serait purement accidentelle s'il lui sautait ainsi à la gorge. N'est-ce pas ? Il ne savait pas s'il y croyait vraiment. Il cessa enfin son manège et se planta devant la louve. Sa louve.

    - Ne mets pas mes nerfs à l'épreuve. Je ne veux pas te faire de mal. Tu le sais. Continue de m'expliquer l'amour. Tu as dit que tu le ferai alors exécute toi. Je veux savoir ce qu'est ce sort que tu m'as lancé.

    Parce que l'amour ressemblait fort à un sortilège. Un sortilège qui semblait malsain sans vraiment l'être. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas et cela lui donnait envie de hurler.
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Moune
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Lun 30 Avr 2012 - 22:07

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    - Ne pose pas des questions auxquelles tu connais la réponse. Je te demande de m'expliquer ce qui m'arrive, pas de me rappeler que je ne comprends rien à ce qui m'arrive.

    Si je détestais bien quelques chose, c'était de me faire remballer de la sorte, surtout que je ne posais presque jamais de questions inutiles, du moins, celles-ci ne l'avaient pas été... Toujours allongée, je fermais les yeux, le vent dansait dans mes poils, et le peu de lumière qui passait par le feuillage laisser paraître une ambiance, paradisiaque si je puis dire. Elle me rappelais tant les instants passé avec Hige, sur la Plage. J'eus une soudaine envie de hurler, ce loup me rappelais des mauvais souvenirs, il me faisait souffrir, même sans le vouloir. Il ne pouvait pas, je devais pourtant m'efforcer d'être sympathique avec lui, je devais faire des efforts, comme lui en faisait à mon égard. Je le regardais du coin de l’œil, il c'était relevé, et les ténèbres semblaient revenir à l'assaut. Il fallait que je trouve quelques chose de bien à dire, de sorte à stopper la bête dans son élan.

    - Ne mets pas mes nerfs à l'épreuve. Je ne veux pas te faire de mal. Tu le sais. Continue de m'expliquer l'amour. Tu as dit que tu le ferai alors exécute toi. Je veux savoir ce qu'est ce sort que tu m'as lancé.

    Je n'aimais pas les ordres, seul moi avait le droit d'en imposer aux autres. Mais mieux valait que je lui obéisse, et vite.
    L'amour, haa, ce sentiment que toute personne bien portante ne devrait pas avoir, car oui, je le dis, l'amour n'est qu'une maladie comme les autres. J'y avait goûté auparavant, et rien ne pourrait me forcer à y retremper la langue, même pour me rappeler cette ce goût acide, et amère à la fois. Je devais pourtant rester positive, oui, positiver était la meilleur solution, peut être me laisserait il tranquille ensuite... Bien sûr, j'en doutais fortement, mais je doutais aussi qu'il me laisse en paix si je ne lui répondais pas sur le champs.

    "Vois tu, l'amour est une souffrance, mais elle est pourtant si douce, elle est comme une ronce qui vous passe par la gorge, mais recouverte de velours. Elle vous ronge de l'intérieur, en n'épargnant que le cœur. Vois tu mon beau loup, je ne saurais comment t'expliquer l'amour, il est interprété si différemment selon les personnes. Pour moi, ce n'est qu'un ennemi que j'évite avec joie. Pour toi, ce serait un parasite qui s’obstine à rester avec toi. "

    Oui, c'était bien de cette façon que je voyais les choses, après, comment lui les voyaient ? Comment ce faisait il qu'un loup si froid, puisse tomber amoureux ? Je me relevais, le regardant gesticuler dans tout les sens.

    "Je ne sais pas vraiment de quelle façon tu vois les choses, pour ma part, ce n'est que des foutaises auxquelles il ne faut pas ce préoccuper."

    Maintenant que j'avais à peut prêt répondu à ses questions, c'était à mon tour de lui en poser. Je voulais vraiment savoir ce qu'il c'était passé dans le château hanté. Ça me tracassais vraiment, et je savais que quelques chose avait dut lui donner un certain espoir. Assez fort pour que je sois suivit à la trace jour et nuit.

    "Viens, oui viens ici, je souhaiterais savoir quel sort tu m'as jeté, pour ne plus me souvenir de ce qui c'est passé au château l'autre soir, d'ailleurs, que c'est il passé ?"

    Allez t-il accepter mon invitation à me rejoindre ? Allez t-il accepter de me répondre ? J'attendais, le sourire au lèvres, espérant aussi fortement que lui.
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Oxymore
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Mar 1 Mai 2012 - 0:29

    Oxymore n'écouta que d'une oreille distraite la longue explication pleine de métaphores de Moune. Vraiment, il n'aimait pas les jeux de mots. Cela perturbait les explications. Cependant il comprit que ce n'était pas quelque chose de bon, que c'était quelque chose comme le Monstre, quelque chose qui vous dévorait de l'intérieur. Il fronça les sourcils tout en continuant son va et vient. Imprimant des traces de griffes de temps à autre. Comme si blesser le sol pouvait l'empêcher de labourer les flancs de celle qu'il croyait aimer. Croyait parce qu'il n'était tout de même pas sûr. Il ne pouvait pas être sûr parce que lui ne sentait rien dans sa gorge et dans son cœur. Ce dernier ne faisait que battre un peu plus vite lorsqu'il la voyait mais ne le faisait pas souffrir. Elle aurait mieux fait de se passer de métaphores, ça aurait été bien plus clair. Mais elle acceptait de répondre, c'était déjà ça de pris. Mais cela ne calmait pas sa soif de sang, sa rage de mort.

    - Je ne sais pas vraiment de quelle façon tu vois les choses, pour ma part, ce n'est que des foutaises auxquelles il ne faut pas ce préoccuper.

    Un grondement sourd monta de la poitrine du loup noir. Il lui demandait de lui expliquer ! S'il lui demandait c'est qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il se passait en lui. Alors comment pourrait-il s'en faire une idée ? Tout ce qu'il savait c'était que cela était extrêmement déconcertant. Et qu'il fallait qu'il comprenne ... Il fallait qu'il appréhende ce qui se trouvait là, juste sous sa peau.

    - Viens, oui viens ici, je souhaiterais savoir quel sort tu m'as jeté, pour ne plus me souvenir de ce qui c'est passé au château l'autre soir, d'ailleurs, que c'est il passé ?

    Le Prince des Ténèbres les regarda elle et son sourire. Il avait envie d'elle. Oh, tellement envie ! Cela lui brouillait presque la vue. Il n'alla donc pas vers elle, se contentant de faire exploser en mille morceaux un arbre après l'avoir fixé du regard un fraction de seconde. Il ne pourrait pas faire s'échapper toute sa frustration par son pouvoir. Il en était douloureusement conscient. Il ne devait pas l'approcher. Il ne pouvait pas. Pas sans risquer de faire des choses qu'elle regretterait probablement. Sa voix s'éleva, de nouveau colérique.

    - JE ne t'ai rien fait. TU m'as jeté un sort et non pas l'inverse. Cesse de toujours rejeter la faute sur moi.

    Il découvrit ses crocs trop blancs, exempts de sang pour une fois. Mais ce qu'il voulait s'était son sang. Son sang mais aussi autre chose. Qu'elle vienne de nouveau se lover contre lui comme elle l'avait fait ce soir là. Il lança un grondement de fureur au ciel. De nouveau il n'était rien que le Monstre qu'il lui avait laissé entrevoir. Il siffla plus qu'il ne parla.

    - Je t'ai envoyé une louve comme messagère pour que tu saches que j'avais torturé puis tué l'un des membres de son clan. Je t'ai demandé de m'expliquer l'amour et tu as commencé à le faire. Puis tu es venu te blottir tout contre moi. Ton corps chaud conte le mien et tu t'es endormie tandis que je nettoyais ta blessure.

    Il avait répondu à sa question avec assez de mauvaise volonté pour la faire trembler mais il n'était pas certain que ce fut le cas pour elle. Elle était si forte sa belle louve. Il cessa de bouger, tous ses muscles tremblaient à cause de la retenue qu'il s'imposait. L'orage n'avait jamais été aussi prêt à se déclarer que maintenant. Sa voix était acide, coupant comme du verre.

    - Tu ne te souviens même pas.

    Il commençait à comprendre ce qu'elle voulait dire par le fait que l'amour blessait le cœur. Il ne pouvait pas concevoir qu'elle ait oublié jusqu'à son souvenir. S'il s'évanouissait maintenant dans l'ombre, au milieu de ses souvenirs, il ne serait plus rien. Plus rien qu'une vague image de ce qu'elle avait vécu. Ses mâchoires claquèrent dans l'air, comme pour se refermer sur un ennemi invisible. Sans se rendre compte que cet ennemi c'était lui. Il était si en colère ...
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Mar 1 Mai 2012 - 1:19

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    La colère le submergea de nouveau, quand était il de toutes ses belles paroles, ses promesses pour des efforts passés, des efforts présents, et des efforts futurs ? Je n'arrivais pas à discerner qui était la véritable personne caché au fond de ce corps, et lequel servait de carapace, le bon, ou le mauvais... Oxymore était clairement perturbé, je l'avais d'ors et déjà catalogué comme bipolaire, voir même schizophrène. Soudain, un petit cerisier non loin de là vola en éclat, ses pétales roses volèrent dans tout les sens, avant de rattérire un peu de partout sur le sol. C'était à la fois si beau, et si effrayant. Je n'aimais pas lorsque le monstre refaisait surface, j'avais envie de me cacher quelques part, loin d'ici en tout cas. J'étais de nouveau déçue, j'aurais vraiment voulu avoir la réponse à ma question, de même, sentir sa présence à côté de moi. Une vague image refit surface dans mon esprit, deux loups l'un contre l'autre, Oxymore, et... Moi?! Était est-ce un souvenir, ou un simple tour jouer par mon imagination ?

    - JE ne t'ai rien fait. TU m'as jeté un sort et non pas l'inverse. Cesse de toujours rejeter la faute sur moi.

    Toujours ?! Parce que d'après lui, il était innocent comme un louveteau qui vient de naître. Bien sûr, il n'avait jamais tuer qui que ce soit, il n'avais jamais tué ce loups, cette carcasse était arrivée dans le château comme par magie. Peut être que ma cicatrice m'avait été faite par quelqu'un d'autre que lui... Comment osait il m'accuser d'une quelconque emprise sur lui, alors que depuis le début, c'était moi qui subissais les conséquences. Comment osait il m'accuser de cela, alors qu'avec un peu de détermination, il était capable de partir, et d'être de nouveau tranquille, loin de tout maléfices. L'animal, soit disant blanc comme neige continuait de s'acharner sur tout ce qui lui tombait sous la patte, il hurlait, et sifflait. Des nuages vinrent cacher le soleil, il faisait un tout petit peu plus sombre d'un seul coup, et je n'aimais pas vraiment ça.

    - Je t'ai envoyé une louve comme messagère pour que tu saches que j'avais torturé puis tué l'un des membres de son clan. Je t'ai demandé de m'expliquer l'amour et tu as commencé à le faire. Puis tu es venu te blottir tout contre moi. Ton corps chaud conte le mien et tu t'es endormie tandis que je nettoyais ta blessure.

    Alors ma vision ne m'avait pas mentit, je mettais bien couchait auprès d'Oxymore, comment avais-je pus lui faire confiance. Comment avait il put ne pas me tuer, alors qu'en cet instant, ma vie pendant de nouveau à un fil. J'aurais presque préféré ne pas savoir ce qui c'était passé, je mettais pourtant promis de ne plus recommençais, et en moins d'une soirée, j'étais tombée dans les bras d'un presque inconnu, d'une bête sans cœur. Il avait beau avoir soigné ma blessure, je ne pouvais que recommencer à le haïr, après tant d'efforts, voilà que tout partait en cendre. Oxymore fulminait de rage, et soudain, il se stoppa nette, il semblait réfléchir à ce qu'il aller ce passer, ou à ce qu'il aller faire...

    - Tu ne te souviens même pas.

    Alors c'était ça, je l'avais vexé, le pauvre petit avait été vexé, il fallait que Monsieur fasse son caprice pour quelques souvenirs oublié, alors que depuis le début, il ne s'était pas soucié de ce que moi j'en pensait. Depuis le début, sont odeurs empestait le " MOI MOI MOI MOI et encore MOI ", il était un être égoïste, comment pouvait il pensait que j'étais capable d'aimer quelqu'un, sans avoir quelques chose d'aussi intense en retour. Ce n'était pas de l'amour qui ressentait, mais qu'un simple désir, il me l'avait dit dès notre première rencontre, tout ce qu'il voulait, c'était assurer sa descendance, rien de plus. Je bouillonnais intérieurement, et j'aurais certainement sauté à la gorge du loup si je n'avais connu ses pouvoirs maléfique, et dangereux.

    " Tu ne comprend vraiment rien, tu sais quoi, j'en ai mare de tes caprices, tu veux des louveteaux ?! Ok, je n'en ai plus rien à faire !

    Mon dieu, je n'avais pas réellement dit ça, non, bien sûr que non ? Je m'étais énervée, et j'avais de nouveau dit des bêtises. Le mieux pour moi était de partir maintenant, il devait absolument ce calmer. Peut être qu'il partirait aussi de son côté... J'avais vraiment envie de me taper dessus, je venais de dire oui à un de ses désirs carrément idiot. Je me tournais, et commençais à marcher, ne sachant pas vraiment qu'elle était la réaction du loup. Espérant qu'il n'ai pas prit mes paroles au sérieux.
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Oxymore
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Mar 1 Mai 2012 - 12:46

    - Tu ne comprend vraiment rien, tu sais quoi, j'en ai mare de tes caprices, tu veux des louveteaux ?! Ok, je n'en ai plus rien à faire !

    Oxymore vit rouge. Comment pouvait-elle se permettre ?! Le tremblement de ses pattes s'accentua. Il planta ses griffes dans le sol sans pouvoir s'empêcher de gronder sourdement. Le sang commençait déjà à battre ses tempes. Elle s'en fichait ? Réellement ? Il la vit se tourner. Il ferma les yeux. Le Monstre était proche, si proche. Lorsqu'il rouvrit les yeux ceux-ci étaient froids et parfaitement inexpressifs. Il bondit. Plaquant de nouveau la louve au sol. Comme il l'avait déjà fait alors qu'ils se trouvaient dans le manoir. Il ferma une nouvelle fois les yeux et il inspira profondément l'odeur de fleurs qu'elle exaltait. Il se pencha encore plus sur elle. Il colla sa bouche sur la sienne en un baiser possessif qu'elle ne lui rendit pas. Il la libéra rapidement. Sa voix avait repris ses teintes malsaines et venimeuses lorsqu'il s'adressa à elle.

    - Tu en as toujours aussi peu affaire ? Pourquoi me provoquer alors que je n'étais venu que pour te parler ? Belle Moune, le danger t'attire-t-il donc tant ?

    Il se redressa un peu et planta ses prunelles noires dans celles, dorées, de Moune. Il découvrit ses crocs en un sourire cynique. Il ne voulait pas lui faire de mal mais elle l'y poussait. Bien sûr, ce ne pouvait être sa faute. Il avait tout fait pour retenir le Monstre. Mais elle l'avait fait réapparaitre. Pourquoi avait-elle fallu qu'elle prononce ces quelques mots ? Ne pouvait-elle simplement se taire ? Il gronda de nouveau. Menaçant. Il n'ôta pas ses pattes des épaules de la louve. Elle était en son pouvoir ainsi plaquée contre le sol. Il susurra de nouvelles paroles à l'oreille de la louve.

    - Je pourrai te prendre en cet instant. Tu en es consciente n'est-ce pas ?

    Encore une question purement rhétorique. Bien sûr qu'elle le savait. Comment pouvait-elle ne pas le savoir alors qu'il était ainsi perché au dessus d'elle, ombre menaçante. Des bribes de conscience s'accrochaient fermement à sa folie. Elles tentaient de lui souffler quelque chose. Quelque chose qu'il ne voulait cependant pas écouter. Pas maintenant parce qu'elle avait raison sa belle louve. L'amour ça faisait mal. Ça faisait mal au cœur. Mais le Monstre aussi faisait mal. Il avait déjà trop souffert pour que cela lui importe encore. Il continua donc d'arborer ce sourire de mauvaise augure, comme si rien ne venait de se passer dans sa tête. Mais sa bonne conscience le rattrapa, une fois n'est tout de même pas coutume. Il la garda plaquée au sol. Son sourire passa de cynique à charmeur.

    - Mais je n'en ferai rien. Je te l'ai dit il me faut apprendre l'amour. Le sexe pas la peine de connais déjà.

    Il haussa un sourcil entendu. Il voulait qu'elle comprenne qu'il tentait de se comporter de manière à peu près normale en sa présence. Même s'il avait du mal, beaucoup de mal. Elle lui demandait tant d'efforts pour parvenir à se contenir. Il ne bougea pas. Il aimait la sentir là, sous ses puissantes pattes, à sa merci.
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Moune
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Mar 1 Mai 2012 - 13:41

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    Alors que je pensais pouvoir m'échappais facilement, une masse s'écrasa sur moi, me plaquant fermement au sol, il avait réussit à me faire mal, encore une fois. En plus, j'étais inconfortablement installé, et le loup était beaucoup trop lourd. Je commençais à avoir du mal à respirer. Sa bouche trouva fougueusement la mienne, il n'avait pas le droit ! Je cherchais à me débattre, mais ça m'étais complètement impossible, je voulait hurler, je voulais que quelqu'un vienne à mon secours, et vite. Mais peu de personnes trainaient dans le coin à cette heure là, et si ça avait été le cas, il aurait été tuer avant d'avoir eu le temps de faire quoi que ce soit. Je sifflais de rage, mais le loup n'en fit rien, au contraire, il en riait presque. Comment pouvait on être aussi horrible et aussi " je-m’en-foutiste ".

    - Tu en as toujours aussi peu affaire ? Pourquoi me provoquer alors que je n'étais venu que pour te parler ? Belle Moune, le danger t'attire-t-il donc tant ?

    De toute façon, les discussions le mettait de mauvaise humeur, apparemment il n'aimait pas n'y mes questions, n'y mes réponses. Et je ne pouvais pas parler avec quelqu'un qui n'était pas capable d'écouté sans devoir ensuite couiner comme un gamin de 1 ans. Ses prunelles noirs se plantèrent dans les miennes, je n'arrivais pas à discerner l'éclat qui traversait ses yeux, de la victoire, de la haine, du mécontentement, de la satisfaction ? Ou peut être bien tout en même tout en même temps ? Mais peut être bien que tout cela le rendait... attirant, excitant, je ne comprenais vraiment pas ce qui m'arrivait, jamais je ne mettais autant approché du diable. Pourtant, le feu avait un si bon goût, c'était un péché, mais au fond, je n'en avait qu'à faire, je savais depuis bien longtemps que j'étais destiné à partir en enfer.

    - Je pourrai te prendre en cet instant. Tu en es consciente n'est-ce pas ?

    Oui, c'était peut être ça qui m'avait poussé à le défier. Mais une sensation étrange me demandais de continuer, que je ne pourrais sortir de cette galère qu'en continuant. J'étais entièrement consciente que ma vie en dépendait, j'étais actuellement au plus mal, et pour m'en sortir, je devais tenter quelque chose, n'importe quoi.

    - Mais je n'en ferai rien. Je te l'ai dit il me faut apprendre l'amour. Le sexe pas la peine je connais déjà.

    Mais je lui avait dit tout ce que je savais, il n'y avais rien à apprendre de l'amour, ce n'était pas de la théorie, mais de la pratique. Pourquoi était il si bête ? De toute façon l'amour n'était pas fait pour lui, quand on aime, on ne fait pas souffrir, mais que être qu'il ne le savais pas lui...

    "Tu n'as pas l'air de comprendre, l'amour n'est pas quelque chose qu'on apprend, il vient comme ça, ce n'est pas à lui de s'adapter à nous, mais le contraire. De toute façon, pourquoi veut tu apprendre l'amour, quand l'envie de faire souffrir occupe toute la place dans ton cœur ?"

    Mhh, j'avais du mal à lui expliquer les choses, je ne voyais même pas pourquoi je me fatiguais. Ça rentrait par un oreille, et ça ressortait par l'autre.

    "Tu n'as que des envies, des pulsions passagères, je n'appelle pas ça de l'amour."

    La distance entre nos deux corps m'effrayais, je n'avais jamais était aussi proche d'un mâle pendant cette " saison ", bien sûr, je m'étais déjà couché tout contre Hige, mais pas dans les même circonstances... Ma rage était toujours présente, je m'efforçais juste de la cachais.

    " Au fond, je n'ai rien à t'apprendre, tu sais tout ce dont tu à besoin de savoir... "

    Oui, je venais simplement de lui confirmer ce qu'il m'avait dit il y a quelques secondes. Il ne voulait qu'une chose, et je ne savais pas si il m'étais possible de le lui donner.



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Mar 1 Mai 2012 - 15:27

    - Tu n'as pas l'air de comprendre, l'amour n'est pas quelque chose qu'on apprend, il vient comme ça, ce n'est pas à lui de s'adapter à nous, mais le contraire. De toute façon, pourquoi veut tu apprendre l'amour, quand l'envie de faire souffrir occupe toute la place dans ton cœur ?

    Parce que justement l'envie de faire souffrir autrui n'était plus ce qui occupait toutes ses pensées. Cette envie n'était plus la seule omniprésente dans ses entrailles. Il y avait autre chose qui le tiraillait. Il n'y avait pas que cette envie de sang. Elle, il la connaissait si bien. Il n'avait besoin de nulles autres explications. Elle faisait partie intégrante de lui. Lui voulait comprendre pourquoi son coeur battait si fort alors qu'il sentait son corps si proche du sien. Cela allait plus loin que le simple désir. Il le savait. Ca aussi il l'avait déjà éprouvé. Dans ces cas là il se contentait de prendre les louves. Beaucoup parlaient de viol et ils n'avaient pas vraiment tort. Mais là il savait qu'il ne pouvait se le permettre. Il y avait autre chose, quelque chose qui le poussait à ne pas vouloir la brusquer. Il ne comprenait pas en quoi lui devrait s'adapter à l'amour et non pas l'inverse. Tout s'adaptait toujours à lui. Pourquoi aujourd'hui était-ce différent ? Pourquoi ne pouvait-il simplement faire étalage de sa force et que tout aille pour le mieux ? Il ne savait pas. Il ne comprenait pas. Et Moune qui ne voulait pas lui en apprendre plus. Elle qui ne voulait que garder le silence et qui ne cessait de ne penser qu'au Monstre. Jamais elle ne voyait au delà.

    - Tu n'as que des envies, des pulsions passagères, je n'appelle pas ça de l'amour. Au fond, je n'ai rien à t'apprendre, tu sais tout ce dont tu as besoin de savoir...

    Comment pouvait-elle dire ça ?! Alors qu'il venait quérir son aide elle ne faisait que le renvoyer à la case départ. La lassitude prit le dessus sur ses pulsions meurtrière. Oxymore savait que ce ne serait qu'un court moment de répit avant que la rage ne le submerge de nouveau. D'une simple torsion du dos il dégagea les pattes avants des épaules de la louve. Il les laissa lourdement retomber à côté de sa tête. Il dégagea ensuite ses pattes arrières et se remit à faire les cent pas. Il n'était rien d'autre qu'un animal acculé. Les oreilles plaquées sur son crâne on sentait toute sa frustration. Sa colère envolée une nouvelle fois. De nouveau terrée au fond de son être.

    - Tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas ce que je tente de t'expliquer. Je pensais pourtant que tu y étais parvenue ce soir là au manoir. Mais j'ai eu tort.

    Il continuait de faire les cent pas sans un regard pour la louve. Elle aurait pu s'enfuir cent fois sans qu'il ne s'en aperçoive. Peut-être même ne l'écoutait-elle déjà plus. Il refusait de poser son regard d'obsidienne sur elle. Il savait qu'il ne pourrait se contenir s'il le faisait. Et il voulait pourtant réussir à ne pas la prendre sans son consentement. Il voulait vraiment y arriver mais faire taire ses pulsions n'était pas chose aisée. Il laissa glisser ses yeux sur la fourrure qu'il avait trouvé si douce et si soyeuse lorsqu'elle s'était blottie tout contre lui.

    - Je pensais que tu avais su voir au delà du Monstre. Que tu avais trouvé celui qu'on appelle le Prince des Ténèbres ? Mais manifestement non.

    On sentait toute l'amertume qu'il pouvait ressentir. Un éclair de tristesse traversa son regard. Mais il enfonça au plus profond de lui ce sentiment à peine quelques centièmes après son éclosion. La tristesse n'était bonne que pour les faibles. Et il n'était pas faible. Il refusait d'être un faible. Il ne l'avait jamais été et ne comptait pas commencer maintenant.

    - Vas-tu me fuir encore une fois belle Moune ?
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Mar 1 Mai 2012 - 16:01

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    - Tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas ce que je tente de t'expliquer. Je pensais pourtant que tu y étais parvenue ce soir là au manoir. Mais j'ai eu tort.


    J'en avais mare, mare que ce loup me prenne pour une débile profonde, c'était lui, et son humeur qui me rendait folle, pourquoi faisait il ça ? Ça l'amusait tant que ça que de rendre les gens fou ? Non, bien sûr que non, je n'étais parvenue à rien au manoir, ce corps ensanglanté m'avait troublé, et mon cerveau avait stoppé net. Je n'avais plus été capable de réfléchir, donc, tout ce qui avait put ce passer ce soir là, il fallait tout simplement l'oublier, le rayer de la carte.
    Le loup finit par s'enlever de par dessus moi, je pouvais enfin respirer convenablement. Je me relevais, prête à partir, je ne pouvais plus le supporter, pourtant, il me faisait de la pitié. C'était assez triste de voir quelqu'un galéré à apprendre quelque chose que j'avais renié depuis si longtemps.

    - Je pensais que tu avais su voir au delà du Monstre. Que tu avais trouvé celui qu'on appelle le Prince des Ténèbres ? Mais manifestement non.

    Si, je pensais moi même y être arrivée, pas plus tard que tout à l'heure. Mais il n'avais pas sut ce contenir, et le prince était partit aussi vite qu'il était venu.

    - Vas-tu me fuir encore une fois belle Moune ?

    Était-ce une proposition ? Si je le faisais, me laisserait il partir ? Peut être bien, il semblait calmé, et le mieux était de partir de suite, avant que l'orage ne revienne. Je m'en allais donc, fatiguée. Espérant qu'il ne me ressaute pas encore dessus.

    Arrivais un peu plus haut, je me retournais, le loup avait disparut...
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