Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Chagrin d'Amour. [ PV Syrius ]
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Dim 22 Avr 2012 - 22:41

Le vent soufflait dans mon doux pelage gris, les oiseaux chantaient joyeusement, les petits animaux refaisaient peu à peu leurs apparition. Bref, le printemps était là. Et le printemps, j'aimais pas ça. bien que, grâce à cette saison, les proies sortaient de leur hibernation, ou alors revenait de leur migration.
Je m’’allongea dans l’herbe douce de la clairière et soupira longuement. J’étais nostalgique, triste. Une douce peine me serais le cœur. J’avais un goût amer à la bouche. Sans m’en rendre compte, des larmes coulèrent de mes yeux couleur métal. Pourquoi moi ? Pourquoi la première louve que j’ai aimé me fuyait ? Et mal gré moi, je l’aimais encore, cette belle louve couleur soleil... Je ne voulais pas souffrir, pas continué à vivre comme ça. Je ne pouvais pas. Je voulais tout simplement en finir avec la vie. Encore une fois.
Je me ressaisis. Je trouverais bien , un jour, quelqu’un qui m’aimerais. Du moins c’est ce que m’avais dit Blue. J’espère bien qu’elle ai raison. Mis en attendant, je me sentais seul et désespéré. Encore plus qu’avant d’avoir rencontré Ambre. Finalement, j’aurais préféré ne jamais tomber amoureux. Ça fait trop mal. Et puis j’ai l’impression de redevenir un louveteau, désarmé et des rêves pleins les yeux. Maintenant, j’avais juste une lourde peine au cœur.
J’entendis un bruit de pas approcher. Un loup arrivait. Mais je ne me releva pas. L’envie n’y était pas. Et puis, au pire, il me tuerait. Je soupira encore une fois.
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Mar 24 Avr 2012 - 17:28

Ce matin, je m'étais levé avec une drôle de sensation. J'étais mal réveillé. Comme si j'avais passé la nuit sur un buisson de ronce. J'avais mon dos complétement meurtri. J'avais l'étrange impression de saigner de partout. Pour tant, à chaque fois que je me retournais, je ne voyais strictement rien. Bref, je ne savais pas quoi faire et décida de partir dans la clairière. Pourquoi, je ne sais pas vraiment. Qu'importe. Peut être que je trouvais un ou deux rongeurs. Mes talents de chasseurs feront le reste. Je n'étais d'une humeur très joyeuse aujourd'hui. Ce qui me manquait cruellement dans ma vie, c'est un ami. Quelqu'un à qui je pourrai tout raconter, mes secrets, mes peines, mes joies... Tout, sans risquer de le regretter après. Mais j'avais l'impression d'être seul. Seul, sans personne. Le chemin menant à à la clairière était assez fin. Un fin morceau de terre battue se dessinait autour de la végétation que devenait de plus en plus dense. Cette verdure me redonna un peu de baume au cœur et je m'amusa en chemin à faire pousser une petite fleur. Il y avait un vent frais qui soufflait depuis quelques jours sur le territoire de Moune. Les petits oiseaux chantaient à tue-tête et voletaient de partout. L'hiver était enfin passé à mon grand soulagement.

J'arrivais à la clairière au petit trot. Ma première action fus de humer l'air. Le vent m'apporta plusieurs odeurs. D'abord, celles des fleurs qui viennent tout juste de bourgeonner. Dans ce fumet, des odeurs de petites proies de mêlait à cela. Mais une odeur faisait tâche dans se beau paysage. Une odeur de loup. De loup hivernale. Que faisait-il dans le territoire des printaniers ? Je décidais de m'approcher pour voir ce qu'il faisait. S'il venait pour de la nourriture, il pouvait rêver ! J'étais peut-être timide mais on doit quand même respecter les limites de chaque territoire ! Non mais ! Je me fis à mon odorat pour me diriger vers l'odeur en question. Je ralentis l'allure et vis l'intrus. Un loup gris étalé sur le sol pleurait. On aurait dit qu'il voulait cacher ses larmes mais il n'y arrivait pas. Je pris mon courage à deux pattes et m'avança vers le loup. Il faisait à peu près ma taille quoique surement plus petit. Il avait l'air perdu, dérouté. J'en conclue qu'il ne risquait pas de m'attaquer. Chose qu'il aurait déjà fait s'il me voulait du mal. Lui, il contenta de soupirer. Je lui dis d'un ton interrogateur :

« Que fais-tu sur notre territoire ? Tu n'as pas le droit d'être là. Ne t'inquiètes pas, je ne te ferai pas de mal... »


J'étais pris de pitié pour ce pauvre loup. Je m'approcha encore plus de lui et lui donna un petit coup de tête comme pour l'inciter à se relever. Puis, je me redressa. Il était étrange comme loup. Très étrange...
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Mar 24 Avr 2012 - 22:44

Je ne me releva même pas. A quoi bon. Je continuais à pleurer silencieusement. Le canidé s’approcha, d’abord méfiant. C’était sûrement un printanier ; après tout, qui d’autre traînerait en terre printanière, à part un printanier ? Personne, sauf moi. Je n’avais rien à faire ici.

« Que fais-tu sur notre territoire ? Tu n'as pas le droit d'être là. Ne t'inquiètes pas, je ne te ferai pas de mal... »

Le canidé me poussa gentiment du museau pour m’inciter à me relever. Dans un soupir, je me mis sur patte puis m’assis dans l’herbe tendre de la clairière. Le printanier qui se trouvait en face de moi était un loup brun, assez grand, couturé de marques plus foncés que son pelage, semblables à de grandes griffures. Et, le plus étrange ; il possédait un mèche blanche qui lui retombait devant les yeux.
Je regarda le loup dans les yeux. Il semblait sympathique et assez timide. Sûrement un bon ami. En parlant d’ami, j’en avais bien besoin en ce moment... Lovely semblait avoir disparue de Four Seasons, Blue était je-ne-sais-où, ma relation avec Cinderella est assez tendue, et les autres... Aucune idée. Et je me sentais affreusement seul. Il me fallait absolument un confident, quelqu’un à qui raconter tout mes secrets.

- Je... Je réfléchissais...

Je me mis debout et m’étira les pattes, une par une. Mes membres c’étaient engourdis à force de rester sans bouger.
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Mer 25 Avr 2012 - 19:07

Le loup était complétement abattue. Il soupira et se releva sans grande conviction. Pourtant, il était en bonne santé d'après mon point de vue. Il s'assit dans l'herbe verte de la clairière et me regarda. Un grand silence de plomb envie la clairière. On entendait rien d'autre à part le chant des oiseaux. Le vent soufflait lui aussi, comme s'il apportait des messages codé à travers tout le territoire. Le loup était donc un peu plus petit que moi. De couleur gris, plusieurs nuances de cette couleur se dessinaient sur son pelage. Il était joli. C'est vrai qu'il est rare de trouver des loups moches, mais bon. On s'en moque. Il avait l'air dérouté. Je secoua ma tête pour que ma mèche blanche qui me retombait sur les yeux pour mieux voir autour de moi. Le canidé m'intriguait. Pourtant, moi je suis méfiant avec les étrangers. Mais quelque chose en moi me disait que je n'avait rien à craindre de ce petit gris. Il me regarda dans les yeux, toujours silencieux. Dans ses yeux, j'avais l'impression de lire un message au secours. Comme s'il demandait de l'aide. Comme s'il cherchait quelqu'un. Un ami peut-être. Ou tout simplement, de la compagnie. Il bégaya quelques mots pots pour répondre à ma question :

« Je... Je réfléchissais... »

Je savais que ce n'était pas la raison pour laquelle il était là. On ne vient pas sur un territoire ennemi juste pour réfléchir. Il m'avait l'air assez sympa pour un hivernal. Il étira ses pattes une par une avant de se mettre de bout. Je souris gentillement. Je voulais me faire un ami alors je saisissais ma chance. Même si je dois avouer que je n'étais pas très doué pour ça. L'herbe de la clairière semblait danser au rythme du vent. J'avais peur qu'il me prenne pour un débile. Alors, j'hésitais beaucoup à parler. Pour évacuer mon stress, j'agitais ma queue à droite et à gauche en regardant mes pattes. Mon pelage blanc était magnifique. Je m'étais fait une petite idée des hivernales en générales, et j'avais peur qu'il soit froid. J'avais besoin de quelqu'un. De n'importe quel clan, je m'en moquais bien. Du moment qu'il n'ira pas raconter tout ce que je lui dis à tout le monde. J'avalais ma salive et pris mon courage à deux pattes. Tremblant, je bégaya quelques mots :

« Tu... Mon nom est Syrius, et toi ? Tu n'as rien à craindre de moi, tu peux...hum... rester discuter avec... avec moi ? Enfin, si tu veux bien... »

J'avais encore parler comme un empoté. Même si le ridicule ne tue pas, j'étais très gêné. Je regarda brièvement le loup puis fixa de nouveau le sol. Je n'étais pas très à l'aise avec les étrangers alors... J'essayais de m'adapter suivant mes interlocuteurs. Je secoua encore ma tête pour retirer ma mèche blanche de devant les yeux. C'était devenue une sorte de tic avec le temps. Mais je m'en moquait. Après tout, personne n'est parfait. Mais moi, je suis loin d'être parfait....
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Jeu 26 Avr 2012 - 21:19

« Tu... Mon nom est Syrius, et toi ? Tu n'as rien à craindre de moi, tu peux...hum... rester discuter avec... avec moi ? Enfin, si tu veux bien... »

Les paroles du loup brun me mirent un peu plus en confiance. Ce loup semblait sincère. Je lui offris un sourire chaleureux avant de répondre :

- Je... Je me nomme Jason. Et... J’accepte de rester parler. Je me sens si seul...

J’avais lâché la dernière phrase sans le faire exprès. Je ne voulais absolument pas gêner le loup brun en l’embêtant avec la vie peu intéressante. Je lui lança un petit regard d’excuse puis fixa mes pattes. Saleté de timidité ! A vrai dire, ce défaut commençait sérieusement à me gâcher la vie. Mais je me soignais. Par tout les moyens, je tentais de vaincre cette timidité. Pourtant, je n’étais pas le seul à avoir ce défaut ; le printanier semblait aussi timide que moi, voir même plus.
Je gratta le sol d’une de mes pattes avant. C’était un tic ; je fessait souvent ça quand je me sentais gêné ou nerveux. A cause de ça, beaucoup e loups pouvaient « lire » mes sentiments. C’est horrible cette impression de pouvoir être compris par tous. D’autant plus que j’avais beaucoup de tics, comme remuer la queue lorsque je suis heureux. Je m’étais souvent demandé d’où me venait cette manie. Peut-être avais-je un peu e sang de chien finalement ? Aucune idée.

[ Désolé, c'est très court et j'ai été longue :| ]
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Sam 28 Avr 2012 - 11:37

Le loup gris semblait moins apeuré. Et un peu plus confiant. Après, c'était surement moi qui me faisait des idées. Je n'avais jamais réussi à avoir un ami pendant plus d'une journée. Personne ne voulait de moi et on me rejetais comme un vulgaire jouet cassé. J'étais un peu différent. J'étais timide et je n'aimais pas les blagues de mauvais goûts. Je crois que je ne suis pas né pour comprendre les blagues. Ce sont soit des jeux de mots pourrit, soit des devinettes complétement débiles. Mais ce loup ci semblait comme moi. Il me répondit avec un sourire chaleureux qui me fis à mon tour sourire :

« Je... Je me nomme Jason. Et... J’accepte de rester parler. Je me sens si seul... »

Jason semblait gêné. J'avais peur de l'embêter avec mes envies d'avoir un ami. Je n'avais pas une vie sensationnelle, bien au contraire. Elle était monotone et sans aucun intérêt quelconque. Je passe mes journées à chasser et mes nuits à dormir. C'est tout. Mais il semblait gêné par sa phrase et me lança un petit regard comme pour s'excuser. Mais de quoi ? Ça, je ne le savais pas. Puis, comme moi, il se mit à fixer ses pattes. Nous avions un tas de points communs tout les deux. L'hivernal avait l'air tout timide. Ça me rassura un peu, en me disant que quelqu'un comme moi était dans le même pétrin. Après, je ne sais pas s'il a les mêmes ennuies, mais je m'en moque bien. Jason se mit à gratter le sol avec une des ses pattes avant. Comme s'il cherchait quelque chose d'enfoui dans le sol. C'était surement un tic. J'avais à peu près les mêmes défauts que lui. Quand j'étais nerveux, je secouais ma queue à droite et à gauche avec nervosité. Ou bien, je remuais mes oreilles d'avant en arrière pendant que je fixais le sol. C'était surtout quand j'étais nerveux. Quand je suis heureux, je n'ai pas vraiment de tics. Et puis de toute façon, je m'en moque. Je souris et dis avec gentillesse :

« Dit moi, tu n'as pas l'air en forme... Ça ne va pas ? »

Je me demandais bien pourquoi il était ici. Ça n'était pas pour chasser, vue comme je l'avais trouvé, ça ne risquait pas. Alors pourquoi était-il venue me voir ? Je n'arrivais pas à savoir et ça me troublait. Je voulais l'aider car je savais qu'il avait l'air mal dans sa peau. Un peu comme moi. Un peu gêné par le silence de mort qui régnait dans la clairière, je me mis à fixer mes pattes. Encore un de ses saletés de tics. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. J'attendis la réponse du loup avec impatience...
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Sam 28 Avr 2012 - 21:38

Je me sentais bizarrement proche de ce loup ; tout comme moi, il était très timide. Je me sentais déjà moins seul dans ce handicap. Car oui, je considère ça comme un handicap ; ça joue gravement sur les relations avec les autres canidés. Et puis, quand on est timide, on n’a pas vraiment confiance en soit. Moi même, bien que je savais à peu près de quoi j’étais capable, je n’étais pas très sure de mes capacités.

- « Dit moi, tu n'as pas l'air en forme... Ça ne va pas ? »

Je soupirai. Non, je n’allais vraiment pas bien. Et le pire dans tout ça, c’est que visiblement, tout le monde peut le remarquer. Je leva mes yeux vers Syrius. Mon regard était vide, terne, et surtout emplit de tristesse. Je n’avais plus aucune joie de vivre. Et surtout, j’avais affreusement besoin d’une aide. Quelqu’un qui m’empêche de faire une bêtise que je regretterais. Peu être que ce loup brun pouvait comprendre une sorte d’appel à l’aide dans mon regard. Car oui, j’appelais désespérément quelqu’un, je voulais pouvoir enfin recommencer à sourire.

- Je suis amoureux...

Je me sentis rougir sous ma fourrure. Jamais je ne m’étais confié comme ça à un loup, encore moins à un canidé que je connaissais à peine. Ces trois petits mots voulaient tout dire. Être amoureux, c’est d’abord avoir des papillons dans le ventre lorsque l’on croise l’être aimé, que l’on perd tout nos moyens face à lui, ressentir un immense bonheur quand on est avec lui... mais c’est aussi souffrir quand il est loin, passer des heures à penser à lui, faire de gros efforts pour lui plaire qu’il ne remarqueras même pas, et surtout, le plus gros risque et de ne pas être aimé par l’autre... Et c’est ce qu’il m’arrive. Je lui ai sauvé la vie, j’ai tout fais pour elle, mais Ambre ne m’aime pas.
Je soupira encore une fois, lassé de vivre. Plus rien ne me retenait dans ce monde cruel.
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Dim 29 Avr 2012 - 12:01

Le loup soupira, il n'avait vraiment pas l'air en forme. Il avait l'air gêné par quelque chose, mais quoi... Je n'arrivais pas vraiment à comprendre tout, mais ce qu'il fallait comprendre était simple. Jason était triste, dépité, et semblait ne plus avoir envie de vivre. Plus du tout. Nous étions tout les deux timides. Et ce défaut nous gâchait le vie. Nous avions peur de tout le monde, et nous étions seul. Complétement seul. Pourquoi une telle injustice ? J'avais beau essayé de combattre ma timidité, rien n'y faisait. Tout le monde semblait contre moi. Et j'avais l'étrange impression que c'était encore pire pour Jason. Le pauvre, il me faisait tellement de peine. Entre timide, il faut se serrer les coudes, non ? Il leva les yeux vers moi, un regard vide sans expression. Enfin si, une expression de tristesse. Énormément de tristesse. J'avais l'impression qu'il voulait de l'aide. Qu'il avait besoin de quelqu'un. Il me faisait tellement de la peine... Il me répondit, dans un soupire :

« -Je suis amoureux... »

C'était donc ça, ce qui lui gâchait la vie. L'amour. Je ne connaissais rien à l'amour. Personne ne venait me voir, alors les louves... C'est rêver ! Pourtant, quand on voit des personnes amoureuses, ça donne envie. Je n'ai jamais ressentie la sensation étrange qu'est d'aimer. Certains disent que c'est plus que du bonheur, c'est comme si des nués de papillons voletaient tous en même temps dans ton ventre. Perso', j'y croyais pas trop. C'est encore des choses débiles, mais je ne manifestais guère sur ce sujet. Je ne pouvais pas contre dire quelqu'un d'amoureux, alors que moi, je ne connais même pas l'amitié. Je savais que Jason avait eu un problème d'amour. Mais quoi, je ne savais pas. Le loup gris semblait trop triste pour que l'amour ne soit pas un problème. J'imaginais alors tous les scénarios possible. Peut être que celle qu'il aimait est morte ? Ou bien, elle n'est pas de son clan et ses parents ne veulent pas qu'il la voit ? Ou pire encore, peut être que l'élue de son cœur ne l'aime pas... penser à toutes ses choses me fit mal au cœur pour le pauvre Jason. Il n'avait personne à qui se confier, personne qui l'aimait. Il devait se sentir particulièrement rejeté, et mal aimé. Moi, je ne savais que dire. J'étais venu le déranger dans sa vie privé, et j'avais plus l'impression de le gêner qu'autre chose. Mais je fis un gros effort. Je voulais devenir son ami après tout. Je pris une grande bouffée d'air et lui dis :

« Oh... Excuses moi si... je t'embête... je peux partir si tu veux... »

Je ne savais pas quoi dire, et un peu honteux de ma phrase, je fixa le sol. La terre était recouverte d'herbe et je pouvais voir des fourmis passer sous mes pattes. Je releva les yeux pour regarder Jason puis, continua à contempler les fourmis. Elles étaient organisées et empruntaient toutes le même chemin, sans jamais se perdre. C'est comme si leur vie était complétement dessinés. Elles aidaient la fourmilière pendant toute leurs vie avant de mourir. C'est vraiment triste comme vie. Mais au moins, elles n'ont pas tous nos problèmes. Je releva la tête, agitant nerveusement mes oreilles. J'avais l'impression d'embêter Jason, alors, j'évacuais un peu le stress.
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Dim 24 Juin 2012 - 13:02

Up.
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Ven 20 Juil 2012 - 12:32

Dernier up, après j'archive.
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