Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Nous avions marché un moment côte à côte en silence, je n'arrivais pas à trouver les bons mots pour parler à Melinya. Les territoires neutres étaient désormais loin derrière nous, la neige couvrait le sol par endroit. PLus nous avancions et plus j'Avais l'impression d'être chez moi, c'était une étrange sensation. L'endroit où nous nous trouvions maintenant était très brumeux, les arbres se tenaient droit comme de pâle fantôme. Je finis par m'arrêter et m'assis sur le sol froid. Je regardais Melinya de biais, ne sachant pas trop par où commencer. J'inspirais profondément avant de prendre la parole, Melinya s'étant arrêter à son tour.

- Mel...

Je ne finis pas ma phrase, la terre se mettant soudainement à trembler. Que se passait-il ?

Nous marchions. Je n'aimais vraiment pas trop ça, sur terre, mes ailes devenaient une gène, un poid et une surface en plus. Mais parfois ça faisait du bien de poser les pattes sur le sol pour se reposer. Parce que même les oiseaux ont besoin de la terre sur laquelle ils sont nés.
Mais le silence qui s'installa me gènait beaucoup. J'étais encore une enfant malgré que j'avais grandis et je préférais l'agitation au silence. Calion avait l'air un peu mal à l'aise, je ne comprenais vraiment pas pourquoi, j'avais la sensation de devoir attendre qu'il parle et je trouvais le temps long.
Nous étions arrivés à la Forêt de Brume où je n'aimais pas trop voler à cause de la mauvais visibilité. J'avais bien essayé une fois, mais j'avais passé mon temps à me cogner dans les branches des arbres.

Calion s'arrêta et je l'imitais. Il semblait enfin décider à parler et je m'impatientais. J'avais hate de l'entendre, qu'il rompe le silence et la gène.

" Mel ..."

Il s'arrêta et je ne compris pas tout de suite pourquoi. Mais je me rendis vite compte que le sol bougeait bizarrement. Je n'avais jamais sentit la terre trembler, je n'envisageais pas ça comme quelque d'étrange, je savais que j'avais encore beaucoup à découvrir du monde et pour moi, ce n'était qu'une découverte de plus. Mais Calion avait l'air inquiet, il devait savoir que ce n'était pas une chose bien, mon étonnement enfantin fut donc de courte durée quand un arbre s'écroula sous la violence des tremblements.
Je ne pouvais pas m'envoler dans cette situation, de toute façon je n'aurais pas abandonnée Calion, mais c'était physiquement impossible et suicidaire.
Il fallait qu'on trouve un endroit dégagé, sans brume, ni arbre.
Je voulut m'élancer, mais le perdait l'équilibre et tombait. J'avais peur. Ce sentiment que je ne ressentais que rarement et qui me rapella la surface gelée du lac où j'avais faillit périr.
Mais comme cette fois là, je ne restais pas longtemps immobile, je n'avais jamais renoncé qu'elle que soit la situation. De même que rien ne pouvait me faire perdre connaissance tant ma soif de vivre était intense.

Je m'approchais clopin clopant, m'emmêlant les pinceaux, près de Calion. Je ne savais pas trop quoi faire, mais lui avait peut-être une idée et c'était suffisant pour me donner courage.

- Qu'est ce qu'il se passe ? Demandais-je.

Un arbre s'écroula près de nous, soulevant un nuage de poussière. Je voyais bien que Melinya n'était pas à l'aise sur le sol, si elle avait été dans le ciel elle n'aurait rien resenti de tout ca. La jeune louve s'approcha de moi, levant les yeux vers moi, elle semblait très inquiète.

" Qu'est ce qu'il se passe ? "

Je réfléchis rapidement, Canaan m'avait déjà parler de ce phénomène, c'était très rare selon elle. J'essayais de me souvenir exactement de ce qu'elle m'avait dit, mais c'était difficile avec tout le bruit que produisaient les tremblements. Puis soudain cela me revint.

- C'est un tremblement de terre, il ne faut pas rester ici. Viens !

Je la poussais devant moi, la forcant à avancer. C'était assez difficile avec la terre qui tremblait. Nous arrivèrent finalement à un endroit plus dégagé. Je m'arrêteais et me tournais vers Melinya.

- Envole toi !

"C'est un tremblement de terre, il ne faut pas rester ici. Viens !"

Rien que le nom m'inspirait le danger que représentait cet évènement. Calion me poussa et je suivis la direction qu'il m'indiquait sans trop me poser de question. Je lui faisais entièrement confiance.

Nous sortîmes de la forêt vers un endroit plus dégagé. Calion me cria alors:

"Envole toi !"

- Non ! répliquais-je aussitôt. Tu vas pas rester tout seul.

J'avais eu une idée, une idée complètement folle qui serait très dangereuse, mais surement moins que si nous restions sur le sol. Jamais je n'avais encore fait ça, mais je savais que plus le temps passait, plus je montais en puissance, alors peut-être que ...

La terre tremblait toujours, mais l'air, le vent semblait toujours répondre à mon contrôle, lui n'était pas affecté par ce tremblement de terre. Je déployais mes ailes sans décoller et me rapprochait de Calion, plaçant une de mes ailes au dessus de lui. Puis je me concentrais. Maintenant que j'avais eu cette idée, le sol pouvait trembler autant qu'il voulait, je ne me déconcentrerais pas. Le vent s'engouffra comme je le souhaitais sous nous. Avec mes ailes, je décolla très vite du sol, mais pour Calion, c'était une autre affaire. Mais il semblait avoir compris et se dressa sur les pointes des pattes pour permetter au vent de s'engouffrer encore plus. Je me plaça au dessus de lui, l'agrippant avec mes pattes, il était un peu trop grand pour moi, mais je continuais d'éspérer.
Quand enfin, Calion décolla du sol, je me sentis soulagée et nous décolâmes de quelques mètres seulement. Je ne pouvais pas faire plus, mais c'était suffisant pour nous faire avancer plus aisément et plus rapidement. Mais ailes aideraient à diriger le vent, en revanche, je ne savais pas trop combien de temps je tiendrais comme ça. Il nous fallait donc nous dépêcher.

- Et maintenant ? demandais-je à Calion.

" Non ! Tu vas pas rester tout seul. "

Ce qu'elle pouvait être têtue parfois. Elle réfléchit un moment avant d'ouvrir ses ailes et de diriger le vent pour nous faire décoller. C'était facile pour elle, mais pas pour moi, je ne volais pas. Je me levais sur mes pattes pour permettre au vent de me soulever. Melinya m'attrapa avec ses pattes et nous nous élevèrent à quelques mètres du sol. La sensation était vraiment étrange pour moi qui n'avait jamais quitté le sol plus haut que mon plus haut saut. Melinya allait vite se fatiguer à soulever mon poids.

" Et maintenant ? "

Je me devais de trouver une solution. C'est alors que j'appercu un mouement furtif du coin de l'oeil : un loup. Le loup semblait garder les pieds bien au sol, mais je n'en étais pas sur.

- Tu vas te fatiguer, je suis trop lourd pour toi.

Depuis ces horribles Tremblements de terre qui apparaissaient très fréquemment, je n'avais pas cessé une seconde d'aider les blessers, mais bon, j'étais bien le seul guérisseur et il fallait que mon existence serve à quelque chose, ou plutôt, le peu de moment qu'il me restait à vivre ... effectivement, avec Nijnihell j'avais découvert la maladie qui me rongeais peu à peu et me vidais de mes forces. Et en plus de cela, mes lianes me pompait tout mes forces... Il ne me restait plus beaucoup de temps avec tout ces blessers. Des semaines ... peu être des jours ou encore des heures.
Bref, un nouvel tremblement de terre avait éclaté et il y avait surement des rescapées perdu, c'est pourquoi j'étais partie à la recherche de personnes blessers dans la forêt des brumes, un des endroits où on se perd facilement.
Je vis deux silhouettes arriver non pas par la terre mais par les aires. Deux jeunes loups, un avait des ailes et semblait sur le point de tomber.
Je leur fit signe de descendre, car la ou je me trouvait était recouvert d'une forte plaque de cailloux sous mes pattes, elle ne bougeait pas avec le tremblement de terre, ou très peu, de plus, elle était loin des arbres, comme ça si un tombait il ne nous tomberait pas dessus.
Les deux jeunes loups posèrent.
L'un était printanier, mais je ne faisait pas la différence, tout le monde avait le droit de trouver un endroit où se réfugier, et mon métier était de couvrir, pas de chasser les intrus.
je m'approcha d'eux.

- Rien de cassé ? tout va bien ?

la jeune hivernal ailée avait l'air fatiguée, je laissais mes lianes agirent et lui transférer mon énergie, de toute façon que je le veuille ou non , les lianes agissaient autant qu'elle le désirait, je ne pouvait les contrôler.

Le printaniers quant à lui observait mes deux lianes avec des yeux de louveteau découvrant la neige pour la première fois.

- Ne t'inquiète pas pour ton amie, elle va beaucoup mieux maintenant.

Calion me répondit qu'il était trop lourd. Mon avis était que le vent était assez fort pour tout soulever, mais que c'était moi qui ne le controlais pas assez bien.
Mais j'apperçut un loup hivernal que je ne connaissais pas, il nous faisais signe alors je nous dirigea tant bien que mal vers lui. La terre tremblait moins à cet endroit.

"Rien de cassé ? tout va bien ?"

Des droles de trucs bleus clairs m'entourèrent, ils venaient des pattes de ce loup. Je sentis alors que ma fatigue disparaissait, je n'étais pourtant pas si fatiguée que ça et ce n'était pas grâve, mais le loup m'avait quand même soigné.

"Ne t'inquiète pas pour ton amie, elle va beaucoup mieux maintenant. " Dit le loup à Calion.

Oui, enfin, je n'avais pas vraiment mal, pensais-je.

- Merci, dis-je quand même par politesse. Je m'appelle Melinya, je suis la seconde fille de Kiba et Herenya.

Il était inutile que je précise qui était mes parents, ce loup blanc était de toute évidence hivernal et devait sans aucun doute les connaitre. Moi, je devais passer trop de temps à voler dans les nuages pour connaitre tout le monde.

- Vous savez ce qu'il se passe ? Ajoutais-je sans attendre.

- Merci, Je m'appelle Melinya, je suis la seconde fille de Kiba et Herenya.

Elle était la fille de mes alphas, c'était étrange qu'elle soit avec un printanier, très étrange ...

- Vous savez ce qu'il se passe ?


Je soupirais, apparemment, c'était la première secousse qu'ils avaient sentis.

- Humm .. des tremblements de terres arrivent fréquament en ce moment, c'est très étrange. D'après ce que j'ai entendue, notre alpha, kiba aurait combattu avec d'autres loups un monstres dans un volcan du territoire estivale, ça ne m'étonnerais pas que ces évènements sont dû à la mort de la bête.

Je respirais bizarrement, comme si l'air ne voulait plus rentrer dans mes poummons, c'était épouvantable, je baissais la tête, ferma les yeux, prit de grandes bouffers d'aires, puis releva la tête, visiblement, le mal était partie. Les deux loups me regardaient septiques.

- Non .. se n'ai rien, sa m'arrive de temps en temps ..

je me pressa à changer de sujet :

- Vous n'avez pas croisé d'autres loups ? il y a t-il des blessers ?

Le loup blanc nous fit signe de s'approcher. Melinya s'approcha en douceur et se posa sur le sol. Je repris contact avec la terre et déjà je me sentais mieux, j'aimais bien être dans les airs avec Melinya, mais je n'étais pas totalement dans mon élément. De drôle de lianes s'enroulèrent autour des pattes de la louve et l'autre me dit qu'elle allait mieux. Il devait être guérisseur, comme ma mère. L'hivernale lui demanda s'il savait ce qui ce passait après s'être présenté. Le loup nous répondit rapidement.

" Humm .. des tremblements de terres arrivent fréquament en ce moment, c'est très étrange. D'après ce que j'ai entendue, notre alpha, kiba aurait combattu avec d'autres loups un monstres dans un volcan du territoire estivale, ça ne m'étonnerais pas que ces évènements sont dû à la mort de la bête. "

Je réfléchis à ce qu'il venait de dire, j'avais un peu entendu parler de cette histoire. Le loup se mit soudainement à respirer bizarrement, il se forca à respirer profondément et tout rentra dans l'ordre. Il changea rapidement de sujet.

" Vous n'avez pas croisé d'autres loups ? il y a t-il des blessers ? "

Je hochais la tête négativement, nous n'avions croisé personne.

J'écoutais les explications avec intéret. Oui mon papa avait combattu un vilain monstre, il avait raconté qu'il faisait très très chaud et que c'était mauvais pour les hivernaux. Mais avec son copain Ypso, ils avaient réussis à gagner, j'étais très fière de mon papa.

"Vous n'avez pas croisé d'autres loups ? il y a t-il des blessers ?"

Calion fit non et je l'imitais un instant puis, je réalisais à haute voix:

- Dans les grottes et les tanières, ça risque pas de tout tomber sur la tête des loups qui sont dedans ? Il faut que vous alliez voir dans les grottes, monsieur.

Moi, j'avais envie de rester toute seule avec Calion, parce qu'il avait pas encore finit ce qu'il voulait me dire. De plus à cet endroit, la terre tremblait moins, alors nous n'étions pas en danger.
Je sentis alors le vent murmurer à mon oreille et traduis ce qu'il disait:

- Le vent me dit que dans le Désert Gelé, ça tremble pas partout. Là bas, on sera plus en sécurité. Allez le dire aux loups que vous aurez soigné monsieur, comme ça tout le monde viendra se mettre en sécurité.

Je me tournais vers Calion:

- Allons-y comme ça les autres nous rejoindront et je pourrais voir si mon papa, ma maman et mes frères et soeurs vont bien.

la fille des alphas dit :


- Dans les grottes et les tanières, ça risque pas de tout tomber sur la tête des loups qui sont dedans ? Il faut que vous alliez voir dans les grottes, monsieur.

Ah oui tiens, je n'y avais pas pensé, il fallait absolument que j'aille vérifier, au périle de ma vie, que j'aille sauvers d'autres vies, qui elles n'étaient pas menacer en permanence !

- Le vent me dit que dans le Désert Gelé, ça tremble pas partout. Là bas, on sera plus en sécurité. Allez le dire aux loups que vous aurez soigné monsieur, comme ça tout le monde viendra se mettre en sécurité.

ça aussi je l'avais découvert, mais j'allais d’abord secourir les autres loups.
Mélinya se tourna vers l'autre loup :

- Allons-y comme ça les autres nous rejoindront et je pourrais voir si mon papa, ma maman et mes frères et soeurs vont bien.


je partie en me disant que les deux loups étaient hors de danger.

je partie en direction des tanières que je connaissais ...

Enfin arrivé à mon but, j'entendis de drôles de cris plaintif du fond d'une des tanières. j'y rentra en appelant :
- Il.. il y à quelqu'un ??

un grondement sourd me répondis, je n'étais pas rassuré dutout.
Soudains, un grand éboulement éclata et je me retrouva coincer dans la tanière.
Un cri bestial et inconnu s'éleva du fond de la grotte, la chose qui criait se rapprochait.
Je retourna sur mes pat, essayant de bouger les pierres, me blessant à plusieurs reprisent, mes lianes me soignant à chaque efforts, et mon énergie s'en allait à une vitesse fulgurante !
j'entendis la bête se rapprocher, alors je pris mon élan et je chargeai les pierres qui dégringolèrent.
Je courai à toute allures, égratigné de partout, j'étais vanné,fatigué et je n'en pouvais plus mais la peur me forçais à avancer, à fuire la créatures des profondeurs des tanières, c'est ainsi que j'entamai ma longue marche vers le désert gelé....


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on continue au desert ??