Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Mahuna s’avança prudemment dans le nouveau lieu qu’elle venait de découvrir. C’était littéralement un petit coin de paradis par rapport au reste des lieux qu’elle avait visité sur cette île. Foisonnant de nouvelles plantes qu’elle pourrait utiliser pour soigner. Elle songea au jeune mâle qu’elle avait sauvé dans la tour. Il faudrait qu’elle lui montre cet endroit. Il n’y avait pas de raison qu’elle soit la seule à en profiter. Après tout même si son compagnon d’infortune ne semblait pas enclin à la vie de groupe pour le moment, ils étaient dans la même galère plus ou moins.

Doucement la blanche mystique s’approchât de l’eau fumante du premier bassin. Intriguée, elle huma l’air un instant et trempa un orteil dans le liquide clair. L’eau était tiède, voire presque chaude. Oui, c’était bien de l’eau thermale et une source chaude qu’offrait cet endroit magnifique. Le regard pétillant, la louve blanche se parât d’un sourire joyeux, elle se trémoussa un court instant et cédant à la tentation, elle se jeta dans le bassin pour profiter d’un bon bain.

Après tout pourquoi ne pas en profiter, ça lui ferait du bien, surtout dans cette situation. Et elle pourrait, en plus, oublier un peu l’ex-estival qui souvent venait tourmenter son esprit depuis qu’il était sortie de sa convalescence et errait seul comme un lion en cage sur cette île.

S’octroyant ainsi un petit moment de détente, son corps mince glissa souplement dans l’eau du bassin, tandis que la pellicule de crasse qui recouvrait son manteau immaculé se retirai doucement à la surface de l’eau. La femelle lâcha un petit soupir d’aise. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas pris autant soin de son corps et ce n’était pas déplaisant de prendre le temps de se ressourcer un peu malgré la situation.

Peu à peu le temps passa. La guérisseuse barbota assez longuement profitant un maximum de cet instant. Elle se dirigea après une période plus ou moins longue à nouveau sur la berge.

En sortant du bassin, elle mit alors fin à son moment de détente. L’immaculée s’ébroua vivement pour retirer le maximum d’eau de sa fourrure plutôt épaisse, et essora sa longue chevelure avec force. Elle finit de se délasser par un long et profond soupir avant d’inspirer profondément. Elle répéta l’opération trois fois avant de reprendre l’exploration de l’alcôve.

Les poils encore humides, elle laissait des traces de pattes derrière elle sans y prêter attention. Ce qui attirait son regard s’était plutôt les coins et les recoins que cachaient les rochers. Progressant doucement et méthodiquement, elle passa plusieurs culs-de-sac avant de déboucher sur une espèce d’escalier naturel qui remontait vers la surface. Intriguée, elle s’arrêta pendant plusieurs minutes en inspectant la formation rocailleuse avec attention.

La curiosité la poussa à s’y engager. Elle se mit à grimper tout en faisant attention où elle posait les pattes. Mais la disposition naturelle du chemin lui facilitait la tâche si bien qu’elle n’atteignit la surface qu’après une bonne dizaine de minute seulement. Retrouvant la pleine lumière du jour, elle découvrait aujourd’hui encore un nouveau lieu.