Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

 Un mois s’était écoulé depuis la catastrophe qui avait ébranlé l’archipel, heureusement très peu de blessés étaient à déplorer chez les Insulaires, seuls les individus se tenant près des côtes au moment de la catastrophes avaient été touchés. Fort heureusement, Ophrys n’avait eu qu’à soigner que quelques égratignures, suffisamment cependant pour entamer sérieusement ses stockes de plantes. Prévoyant, le félin avait toujours de l’avance, avance qui lui avait ainsi permis de tenir jusqu’à présent sans renouveler sa réserve. Le temps que les choses se tassent, le temps d’analyser les risques.
Les autres, les responsables de la catastrophe avaient apparemment élu domicile ici, sur l’île Hypogéenne, comme si réveiller une relique antique et détruire la moitié des terres environnantes n’avait pas suffi, il fallait en plus qu’ils parasitent leurs îles.  Enfin, pour ce qui est du cas la relique, personne n’était allé vérifier, des générations et des générations à vivre à coté et il avait fallu qu’une bande d’imprudents s’en approche …
Ainsi en dépit de son extrême méfiance à l’égard de ces envahisseurs venu troubler leur quiétude habituelle, Oprhys s’était rendu sur l’île Hypogéenne, dans la Clairière fleurie afin de glaner quelques plantes et d’être paré à toute éventualité. Se déplaçant silencieusement tel un spectre doré au milieu des hautes herbes, il furetait aussi discrètement et silencieusement que possible, sachant que le terrain lui était défavorable. Au sol, loin du camp il se sentait plus vulnérable, plus facile à repérer surtout, dans un endroit aussi dégagé n’importe qui pourrait repérer sa trace. Ici les traces étaient évidentes, il avait repéré les marques de la présence des loups il y a un moment déjà, il aurait pu les pister aisément, mais son objectif en était le parfait opposé, récupérer discrètement le nécessaire et filer vite fait.  Les conditions n’étaient certes pas idéales mais la nuit lui offrait un camouflage satisfaisant, l’obscurité ne lui posait aucun problème, mais il était certain qu’aucun des rescapés des terres s’oserait s’aventurer en pleine nuit sur un terrain inconnu.
Le félin aux yeux d’or avait presque fini sa récolte, de quoi soigner les plaies étant l’essentiel, le reste pouvait attendre, le climat de la saison limitait les maladies, les empoisonnements étaient rares en raison de la bonne connaissance que les insulaires avaient de l’île et de ses ressources.  Le compte y était ! avec ça le guérisseur serait en capacité de s’occuper convenablement de sa tribu pendant un certain temps sans avoir à remettre les pattes ici. Bien sûr, il y avait encore tout un tas de choses intéressantes à ramasser, mais trainer ici était risqué, alors qu’Ophrys hésitait à rester encore un peu le temps de fouiner un peu un bruit attira son attention. Alors qu'une chouette s'élevait d'un arbre un peu plus loin l'ocelot soupira soulagé, il fallait vraiment qu'il apprenne à se détendre.. enfin bon, inutile de tenter le diable, rentrer aussi disctètement qu'il était venu et faire son rapport au Parlement était sans doutes la meilleure chose à faire.