Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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In the Dead of the Night [Pv Nehalena]
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Mer 25 Juil 2018 - 13:07

I saw a big smile

Pv Nehalena


Parfois, il ne fallait même pas essayer de comprendre ce qui les poussait à venir ainsi traîner sur des territoires innombrables à des heures pareilles. Les terres automnales ne sauraient garder leurs secrets face aux yeux de biche qui ornaient le doux visage de l’Enfant. Ils connaissaient les lieux comme Ils connaissaient leur bulle, les recoins et les bosses, chaque feuille morte à venir et les patrouilles qui y circulaient. C’était normal, logique. Père n’y habitait-il pas, après tout ? Rien ne justifiait qu’Ils ne pussent s’y rendre. Les pattes sûres, le corps en partie transparent, Ils avançaient avec application. Les teintes orangées de l’Automne n’avaient plus rang de maître dans la noirceur ambiante, et les bruissements des branches sur leur passage ne récoltaient aucun crédit. Rien à craindre. Ils étaient sereins. Le bleu et le noir étaient deux couleurs qu’Ils appréciaient.

En ce cas, qu’est-ce qui pouvait bien les mener à marcher ainsi sans profiter de l’air plus frais, libéré de la chaleur arrogante du Soleil ? Leur Père. Ils avaient rendu visite au bien nommé quelques heures auparavant, et voilà qu’Ils se retrouvaient à arpenter les feuilles mortes afin de remplir leur tâche. L’humidité légère du lieu les faisait boucler plus qu’à l’accoutumée, mais la sécheresse qui frappait Four Seasons n’était pas sans rendre le tout moins prenant, moins marqué qu’à l’ordinaire. Cela n’était pas loin de les attrister, eux qui appréciaient cette saison plus que les autres pour son climat plus calme, moins enclin à les agacer. La truffe levée, Ils gonflaient leurs poumons de cet air aux senteurs profondes, trempées, d’humus, de plantes et d’écorce gorgée d’eau qui commençait malheureusement à connaître la soif. C’était triste. Les arbres pouvaient-ils pleurer comme eux ? Ils se le demandaient, bloqué devant un tronc massif, où un quelconque aléa de la vie avait marqué la chair d’une strie d’où la sève s’écoulait encore un peu. Ils saignaient, en tout cas, ces arbres, notèrent-Ils avec un pincement léger, et Ils s’éloignèrent en trottinant, aussitôt oublié le chagrin.

Ils empruntèrent un chemin marqué par le passage des bêtes, visibles dans les herbes, et les ténèbres ambiantes ne surent les dissuader. Ils y voyaient aussi clair qu’un loup put y voir, distinguant les environs en nuances d’argent et de bleuté, quêtant, cherchant, traquant ce pour quoi Ils étaient venus. Enfin, Ils virent ce qui les intéressaient, ou plutôt en sentirent le fumet âcre. Contenant alors leur petit son de contentement, Ils s’élancèrent, bondissant par-dessus une pierre qu’Ils avaient manqué de ne pas voir. Enfonçant leurs pattes dans les entrailles molles, creusant, combatifs et déterminés, Ils extirpèrent à grand peine le cœur chatoyant.

-Oh Père, puissiez-vous un jour trouver vous-même les champignons en pleine nuit… Chantonnèrent-Ils, rêveurs, et Ils replongèrent aussitôt pour déterrer plusieurs petits pieds de ces étranges végétaux colorés.

Ils évitèrent de se servir de leur gueule, truffe froncée, car Ils n’avaient guère une idée de quoi seraient capables ces petites choses entre leurs pattes. Trop agressifs pour être innocents, dans tous les cas. Ils relevèrent les oreilles en entendant un craquement, plus loin. Une branche ? Sûrement une pie. Un animal. Un sanglier, peut-être, venu les concurrencer pour ce parterre abondant de ressources ? Ils ne s’y attardèrent pas plus. Plus vite Ils auraient fini, plus vite Ils pourraient rentrer dormir. Dormir… Se rouler en boule dans un nid chaud, queue sur la truffe, dans leurs rêves. Un monde onirique tellement plus attractif. Ils se servirent de leur voile, rabattu, pour stocker leur trouvaille. Trois biens beaux champignons, aux corolles luisantes. Ils s’éloignèrent, guilleret, chatonnant à mi-voix pour rompre un peu ce silence pesant. Il ne fallut pas une minute pour que le craquement recommence, similaire aux précédents. Cette fois, cependant, il venait directement de sous leurs pattes, sinistre, et Ils baissèrent de grands yeux surpris, observant leurs griffes rouges qui paraissaient sans teinte. Un os. Il s’agissait d’un os, et Ils ne pouvaient que constater qu’il était… Fraichement nettoyé. Ils haussèrent les épaules, pour eux-mêmes. Un lapin. Un renard avait dû s’occuper de son cas.

Cependant, Ils commencèrent à connaître une profonde perplexité en continuant leur route sur quelques pas. Des morceaux brisés, un peu plus loin, tous savamment lustrés. Pas un renard. Autre chose. Leur cœur commença à s’emballer dans leur poitrine, mais Ils ne cédèrent pas à la panique. Ils devaient juste devenir fou mais Ils sentirent qu’Ils n’étaient plus seuls, et cela les rendait nerveux. Ils jetèrent un regard circulaire autour d’eux, mais ne virent rien. Et c’était normal ! Ils cherchaient quelqu’un à leur taille. Comment pouvaient-Ils se douter que la réponse à leurs interrogations était étendue, là, au sol, à peine quelques mètres plus loin. Deux grandes prunelles brillantes, au milieu des os, masquée par les senteurs ambiantes, le sang et l’humidité.


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Nehalena
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Mer 25 Juil 2018 - 20:06


    Depuis sa rencontre avec Rag'valdsklag, le petit démon était sauvé. Ce fut une bien étrange rencontre que celle-ci, mais Nehalena pouvait s’estimer chanceuse cette fois-ci quand bien même elle avait tendance à influencer naturellement le destin pour ce crée des relations avantageuses. Le courant était rapidement passé avec le grand loup blanc qu’elle suivait désormais à la trace. Peu importe où marchant le guerrier, il y avait toujours un petit monstre sur ses traces qui lui parlait encore et encore, ne fermant sa grande gueule reptilienne qu’au moment où elle arrivait à voir ouvertement l’agacement sur le visage carré de Rag'valdsklag. Elle le taquinait, parce qu’elle l’aimait bien.

    C’est en suivant le géant qu’elle c’était rendu sur les terres automnal où l’humidité avait remplacer le givre qui la faisait rebelote sans cesse. Les deux loups c’étaient séparé le temps d’une chasse, mais cette fois Nehalena n’était pas sagement rester à sa place. Après s’être admiré dans une flaque d’eau noire, exercer ses muscles faciaux à recouvrir sa mâchoire monstrueuse et avoir réussi avec succès à la caché à moitié, la petite se mit en marche dans les bois odorant à la recherche d’une collation. Il était difficile d’être un enfant, mais en faisant preuve de discrétion Nehalena avait réussi à mettre à profit sa petite taille et sa faiblesse naturelle.

    C’est ainsi qu’elle c’était glisser dans un terrier pour mettre à mort un lapin affolé qui avait tenté de s’enfuir en passant à côté de sa grande gueule ornée de crocs laiteux qui c’était refermer sur ses hanches fragiles. L’animal avait gesticuler si fort et le démon craignant pour ses yeux, qu’elle avait fini par le lâcher, mais il n’était pas aller bien loin avec ses hanches brisées. Réitérant l’opération sur un autre terrier où résidait une famille, le démon affamé avait eu l’opportunité de colmater les désirs d’un estomac toujours vide.

    Voulant finalement se faire retrouver par son protecteur, Nehalena se mis en évidence au milieu d’une petite clairière éclairée par la lune tout en rongeant un os qu’elle avait savamment débarrasser de sa chair. Plus le temps passait, plus sa langue retrouvait son agilité perdue et ses crocs retrouvait une certaine délicatesse. Elle ne grandirait jamais assez vite, mais profitait avec délectation des tendresses qu’on lui offrait sous ses airs d’enfants. Entendant quelqu’un approcher dans son dos, elle se lécha les babines et referma autant qu’elle le pouvait sa gueule monstrueuse couverte de sang avant de tourner ses grands yeux clairs vers l’inconnu.

    A vrai dire, elle s’attendait à retrouver Rag’valdskalg et fut assez surprise de voir en lieu et place un loup sombre qui ne lui ressemblait en rien.

    - Qui es-tu ? – Demanda-t-elle d’une voix fluette et innocente.

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Mer 1 Aoû 2018 - 15:09

I saw a big smile

Pv Nehalena


Ils sursautèrent. Évidemment, qu'Ils sursautèrent, car malgré la voix plutôt claire, Ils ne s'attendaient pas à se faire interpeler ainsi. Une moue au visage, Ils consentirent à baisser le regard pour enfin tomber sur la source de leur trouble. Le soulagement l'emporta sur le reste, car il ne s'agissait ni d'un fantôme, ni d'un animal sauvage et dangereux. Juste... Une chose, diraient-Ils.

C'était une créature bien étrange qu'Ils avaient sous les yeux. Ils n'en avaient jamais vu de pareille. C'était petit, maigre, et ça avait la forme d'un louveteau, ce qui acheva de les intriguer. Deux grands yeux qui leur paraissaient vide se levèrent sur leur visage. Ils penchèrent la tête, un peu plus encore, comme une chouette curieuse, et seuls leurs yeux perçants détonnaient vraiment dans le décor sombre de cette nuit qui se révélait plus inquiétante que prévue. Le sang coulait, sur le sol, mais aussi sur le pelage de celle qui semblait n'être qu'enfant mais avait pourtant laissé tant d'os sur son passage. Bel fronça le nez en sentant l'odeur âcre, métallique, lui chatouiller la truffe encore et encore. Ce n'était pas agréable, et ce n'était pas tout à fait normal non plus. Ils couinèrent, avancèrent un peu, gueule entrouverte, cherchant à percevoir un parfum sous ce sang poisseux. Ils n'y parvinrent pas.

-Je me nomme Bel, et je ne crois pas vous avoir déjà... Vue dans les parages... Avec ces os. Ces os, ce sont les vôtre? Vous deviez avoir faim. Très faim, alors, peut être, ce lapin n'a pas eu de chance...

Ils secouèrent doucement le visage, chassant une boucle sombre de leur vue. Leurs yeux restaient rivés sur ce minois d'enfant. Les détails. Ils se fixaient toujours sur des détails pauvres et futiles qui agaçaient tellement les gens. Les oreilles soyeuses d'Oz, les yeux roses d'une Princesse, les ailes d'un ange... Le pli, au coin de la gueule du monstre. Ce léger pli, discret, qui les interpella plus que de raison. Ils ouvrirent la bouche, sur des crocs écarlates, la refermèrent ensuite. Ils posèrent leur fardeau de champignons sur le sol, non pas qu'il était lourd, mais plutôt encombrant.

-Vous devez avoir un grand sourire, dirent-Ils d'une voix lasse, sans teint, qui ne possédait ni douceur ni intonation. C'était là un constat et une évidence, qui ne trouvait aucune valeur pour eux, autre que celle d'une belle découverte.

Ils ne connaissaient pas la prudence. La méfiance et la colère. Quand bien même la petite créature de cauchemar voulut les attaquer, Ils ne s'en rendraient pas compte! Ils ne voyaient rien sur ce faciès de monstre, rien qu'Ils ne purent lire, rien à comprendre ou à déchiffrer. Lisse, comme une pierre, profond comme l'océan, aussi mystérieux que ces arbres qui tendaient leurs branches à la Lune. Et puis, se disaient-Ils, une si petite Louve ne pouvait être bien méchante.


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Lun 20 Aoû 2018 - 13:14


    - Vous devez avoir un grand sourire.

    Evidemment, elle le prit mal. Ce qu’elle appréciait dans son compagnon de route, c’était qu’il s’abstenait de lui faire la moindre remarque sur sa gueule démesurément grande, monstrueuse, qui l’empêchait d’être belle aux yeux du monde, alors elle n’apprécia pas qu’on lui fasse une remarque aussi subtile soit-elle. Elle eut un sourire frustré, ce petit rictus qui fit se soulever un peu plus encore ses babines tremblantes, et se leva pour faire face au colosse sombre qui posait sur elle des prunelles claires comme de l’eau de roche.

    Au moins lui accordait-elle avoir un certain style.

    - On me dit souvent qu’il est magnifique.

    Il était dur pour Nehalena de dissimuler sa gueule à son âge. Son corps juvénile n’était pas encore assez musclé pour dissimuler sa véritable nature qui faisait fuir les loups les plus intelligents et les moins téméraires. Cependant, cela ne semblait pas être le cas de cet énergumène qui semblait tout au plus intriguer par sa différence.

    - Tu es automnal ? Je ne connais pas encore leurs odeurs.

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Mar 21 Aoû 2018 - 12:17

I saw a big smile.

Pv Nehalena

La petite créature rachitique venait de se relever, guère impressionnante ou intimidante, parée des ombres nocturnes qui les enveloppaient dans un linceul sombre. Elle souriait, du moins Ils leur semblaient que c’était le cas, et ces lèvres fragiles soulevaient très légèrement leurs commissures et laissaient supposer qu’elles pouvaient faire tellement plus. Ils n’étaient pas bien grands, malgré leurs pattes d’une finesse sans nom, mais n’importe quel être se serait cru gigantesque face à cette silhouette frêle et sans force. Ils couchèrent un instant les oreilles, air pensif accroché sur leur visage, la gueule entrouverte et l’air complétement distrait l’espace de quelques longues secondes.

-Si les gens vous le disent, alors c’est qu’il est vraiment magnifique. Les grands sourires sont plus beaux que les sourires discrets. Les sourires rares passent au-dessus encore ! J’aime bien votre sourire, c’est sûrement un sourire rare et grand, c’est encore mieux !


S’Ils venaient à se rappeler de cette louve, sans doute ne serait-ce que l’esquisse d’un grand sourire qui perdurerait dans leur bulle, et rien d’autre, pas même ces motifs élégants sur les flancs maigres. Elle ne s’était pas présentée ! C’était un constat des plus ennuyeux, mais Ils n’étaient de toute manière pas assez au fait des relations sociales pour s’en offusquer ou réellement s’en rendre compte. Bel pencha la tête, et souffla d’une voix toujours dénuée de tout, distante, comme s’Ils étaient ici et ailleurs à la fois :

-Pas d’Automne pour moi, je suis une âme errante… Vous ne portez pas non plus le parfum de l’Automne, ni du Printemps… Seriez-vous, comme moi, une solitaire ?


C’était là les deux odeurs qu’Ils connaissaient le mieux. Ils n’avaient jamais vraiment erré en Hiver ou en Eté. De toute façon, la Louve aurait beau chercher, elle ne distinguerait sur eux aucun fumet, aucune odeur, car Ils étaient tels des fantômes sans saveur. Seule la senteur des champignons, et de l’humidité sous-jacente remontaient encore dans leur conversation. Ça, et le parfum lourd du sang, qui imprégnait les sens et l’air.


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Mar 11 Sep 2018 - 21:36


    Plus le géant parlait, plus le monstre de demandait s’il avait toute sa tête. Même son protecteur avait été pris de haut de cœur en voyant sa gueule démentielle, alors c’était à se demander pourquoi l’éberluer n’avait pas quelques craintes à contempler le visage sanguinolent d’un loup défiguré. Elle resta à le contempler un long moment, surement ne s’en rendit-il pas compte, mais Nehalena détailla ses cornes rouges, ses muscles dissimuler sous son épais pelage et surtout ses longues griffes écarlates. Discrètement, recula une patte, peu rassuré à l’idée d’être trop prêt des armes tranchantes du candide.

    - Seriez-vous, comme moi, une solitaire ?
    - En effet, je le suis.

    C’était une aubaine ! Un loup clanique aurait fait un rapport à ses supérieurs qui aurait été informer de sa présence et, pour le moment, Nehalena préférait rester discrète. Il faudrait attendre au moins son adolescence pour qu’elle puisse accepter de se faire connaitre. Après tout, elle ne voulait pas entacher sa réputation de femme fatale avec un corps difforme de louveteau monstrueux. Cela aurait été difficile de prétendre être le contraire avec une petite réputation d’enfance.

    - Et tu chassais tout comme moi ? J’ai encore faim, tu veux qu’on partage ?

    Les lapins n’avaient qu’un petit encas pour la soirée. L’appétiez insatiable du démon refaisant surface en plein milieu d’une conversation qui aurait pu tourner court si le loup sombre avait été doté de raison. Cependant, tant qu’il était là autant le rentabilisé.

    - Malheureusement, je n’ai plus rien à manger. – fit-elle en montrant les carcasses du bout du museau. – Il faudrait qu’on aille trouver d’autres proies !

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Sam 15 Sep 2018 - 13:54

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Pv Nehalena


Ils ne faisaient guère attention à ce que la Souriante pouvait bien penser d’eux, ni même à sa manière de reculer ou de réagir face à leur présence. Ils se contentaient de doucement balancer leur poids d’une patte à l’autre, gueule entrouverte sur des crocs écarlates, pensifs et perdus l’espace d’un maigre instant. Elle aussi était solitaire, Ils ne s’étaient pas trompés. Pourtant, Ils ne l’avaient jamais vue. Et, après réflexion, que pouvait bien faire une créature si petite, seule dans les parages ? Ils n’étaient pas très au fait des conventions et autres futilités, mais Ils savaient quand même qu’un louveteau, et elle y ressemblait vraiment, n’était pas supposé traîner seul en ces heures tardives. La question, pourtant, resta bloquée dans leur gorge, et seul un souffle s’évada de leurs lèvres. Non, aucun intérêt à la poser. Si elle était là, alors elle avait ses raisons et, pour être honnête, cela ne les intéressait pas le moins du monde.

-Chasser… ? Chasser… J’étais venu cueillir, pas chasser, mais pourquoi pas… Pourquoi pas chasser, après tout, j’ai faim. Je crois que j’ai faim.


Ils haussèrent très vaguement les épaules, trépignant, la truffe déjà levée vers les ténèbres, mais seule l’odeur prononcée du sang leur brûlait les narines. Ils grognèrent, doucement, une moue s’afficha sur leur visage. Leurs prunelles limpides balayaient les environs avec un grand manque de vitalité, comme de verre, mais Ils finirent par pousser du bout des pattes leur cueillette sous un buisson afin de pouvoir la récupérer plus tard.

-Je ne sens rien. Rien, rien du tout, Sourire, alors on devrait aller plus loin. Les lapins ont peur du sang, et de nous aussi. Vous pensez qu’ils savent que c’est le leur, de sang, par terre ?


Ils commençaient déjà à trottiner plus loin, dans une démarche étrange, pattes levées bien haut, petite biche grise dans la nuit, mais leurs grandes enjambées eurent vite fait de semer leur si étrange comparse d’une nuit. A moins qu’Ils ne fussent les plus étranges des deux dans cette situation. Un regard en arrière, et c’était un miracle de leur part de se souvenir qu’Ils n’étaient plus seuls, et Ils se rendirent compte qu’elle était bien loin. Alors Ils firent demi-tour, trottinant, pour la récupérer avant de filer de nouveau. Et ce manège se répéta, encore et encore : Ils s’éloignaient plus que de raison, revenaient, l’attendaient et repartaient. Des belles boucles frénétiques, mais au moins pouvaient-Ils encore converser à chacun de leur passage.

-Si on attrape un lapin, encore un, vous sourirez ? Père dit que les gens sourient quand Ils sont heureux. Vous savez pourquoi, vous ? Pourquoi tout le monde sourit ? C’est étrange. Je trouve ça étrange, moi.

Leur babillement cessa lorsqu’Ils sentirent, enfin, après quelques minutes de marche, un fumet bien connu. Quelque chose à se mettre sous la dent, dans les parages, une odeur encore fraiche qui leur mettait l’eau à la bouche. En effet, Ils avaient faim.



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Nehalena
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Jeu 20 Sep 2018 - 14:36


    - Chasser… ? Chasser… J’étais venu cueillir, pas chasser, mais pourquoi pas… Pourquoi pas chasser, après tout, j’ai faim. Je crois que j’ai faim. – Le grand sourire de Nehalena s’élargit.
    - Bien sûr que tu as faim, j’entends ton ventre gronder jusque-là.

    Les êtres comme lui était d’une candeur sans nom. Bien qu’instable, le monstre savait qu’un esprit aiguisé pouvait l’amadouer avec aisance pour en faire un serviteur talentueux, mais infidèle, car il suffisait d’attiré la sympathique et de faire preuve de malice pour retourner cet esprit libre contre son maitre. C’est pourquoi Nehalena ne lui confierait rien d’important, mais elle se servirait de lui sur l’instant. L’observant lever le nez vers les branches des arbres à la recherche d’une odeur vagabonde d’une proie inconsciente qui n’aurait pas remarquer le massacre dans la clairière.

    - Je ne sens rien. Rien, rien du tout, Sourire, alors on devrait aller plus loin. Les lapins ont peur du sang, et de nous aussi. Vous pensez qu’ils savent que c’est le leur, de sang, par terre ?
    - Oh, j’en suis convaincue, mon ami.

    Emporté par sa déclaration, le loup gris, enfin le cabri, se mit à caracoler à travers les buissons noueux qui entourait la clairière. L’action avait été si soudaine et si imprévisible que Bel avait laisser l’enfant sur place. Cette dernière gligna plusieurs fous des yeux avant de se rendre compte que le mastodonte devant elle avait disparue, balayant l’endroit du regard, elle constata qu’il l’avait laissé en plan avant de remarquer sa grosse tête pelucheuse apparaitre entre deux arbustes aux feuilles de cuivre.

    Nehalena secoua la tête, roula des yeux avec un rictus amusé sur le visage, se leva et, de ses courtes pattes, suivit les traces que laissait l’animal derrière lui. Elle jeta un dernier regard à la clairière, se demandant si son preux chevalier comprendrait les traces évidentes de son passage pour la retrouver, puis se glissa sous un buisson doré.

    Contrairement à Bel, qui courrait en tous sens, elle marchait d’un pas tranquille en guettant avec attention un mouvement suspect dans la noirceur de la nuit. Plus ils s’enfonçaient dans les bois, moins la lumière blafarde de la lune réussissait à percer. Cerner par les ténèbres, leurs visions se firent moins bonne et, pour la première fois, Nehalena fut obliger à se servir volontairement de son nez pour répéter ce qu’il l’entourait. D’abord, l’odeur épicés de l’humus lui piqua le nez, puis elle constata que la forêt en elle-même avait une odeur semblable au pain d’épice qu’elle appréciait tant, enfin derrière l’odeur de poussière qui émanait du cabri cendré, elle ressentait une très faible odeur musquée qui lui mit l’eau à la bouche.

    - Si on attrape un lapin, encore un, vous sourirez ? – Concentré sur son exercice, Nehalena tourna des yeux surpris en direction de Bel qui venait de s’approcher, avant de repartir, et de revenir pour continuer sa phrase. - Père dit que les gens sourient quand Ils sont heureux. Vous savez pourquoi, vous ? Pourquoi tout le monde sourit ? C’est étrange. Je trouve ça étrange, moi.
    - Les gens sourient, car c’est le meilleur moyen pour transmettre leurs joies. Tu te sentirais mal si je te montrai les dents pour te remercier, non ? – elle gloussa. – Mais promis, si nous attrapons un lapin ensemble je sourirai pour toi.

    Il risquait de prendre peur le pauvre bougre, enfin vu la casse en moins qu’il avait Nehalena estimait que le doute était permis !

    - Fait moins de bruit, mon ami. Je pense sentir leurs odeurs non loin.
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Dim 28 Oct 2018 - 13:10

I saw a big smile

Pv Nehalena

Finalement, Sourire lui plaisait bien. La créature, petite et hideuse en tout point, apparaissait pourtant comme une bien joyeuse découverte aux yeux de Bel. Elle répondait à ses questions, et de façon assez claire pour que leur esprit tellement complexe puisse comprendre sans peine. Ainsi donc, les lapins sentaient que les leurs mourraient. Et les loups souriaient pour transmettre leur joie. Alors pourquoi donc voir quelqu’un sourire ne Leur faisait aucun effet ? Gueule entrouverte, crocs de sang luisant dans les ténèbres, Ils restèrent pensifs quelques instants, et penchèrent leur tête élégante de côté. Eux, peut-être ne savaient-Ils pas ce qu’était la joie ? Était-ce au moins la même chose pour tous ? Ils en doutaient. Néanmoins, la promesse de voir la petite communiquer ce qu’elle appelait sa joie s’Ils parvenaient à la nourrir les faisait doucement trépigner sur l’humus.

-Je ne sais pas. Je n’en sais rien. Les autres me montrent les dents, souvent, mais ça ne change rien. Je montre les miennes, et ça finit mal. Je ne comprends pas, Sourire, mais j’imagine que Père saura m’expliquer ? Ou vous ? Vous, vous savez expliquer les choses, susurrèrent-Ils avec un rire dans la voix.

En l’entendant évoquer la présence de leur proie tant convoitée, Bel sembla en revanche changer du tout au tout. Ils perdirent leur sourire naïf, humant l’air, et elle avait en effet raison. Ce n’était pas loin. Ce parfum alléchant. Ils durent déglutir pour empêcher leur estomac de gronder au plus mauvais moment. Leurs longues pattes leur furent bien utiles pour se déplacer par la suite, tout en souplesse et en silence. Et alors, Ils s’effacèrent. Poussière d’argent dans l’air, et Ils ne furent plus. Fantôme dans les ténèbres, Ils n’eurent aucun mal à se faufiler au travers des arbres, abandonnant là l’enfant étrange pour continuer leur chasse dans le plus grand des sérieux.

Ils fondirent sur un lapin qui traînait par malheur sur leur chemin, frappant avec la vivacité d’un serpent. Il n’y eut guère de mise à mort digne. Pas plus que de respect, ni de douceur. Leur patte s’abattit avec violence, brisant les os fragiles sans que jamais le petit être ne sût d’où venait la menace. Pas d’odeur. Pas de vision. Ils étaient la belle mort qui fauchait sans prévenir. Les quelques autres fuirent sans demander leur reste, voyant leur compagnon agonisant pris dans les serres d’un adversaire invisible. Ils se mirent à glousser, perturbés, nerveux.

-J’en ai un, Sourire ! J’en ai un… !
Appelèrent-Ils avec un ton tremblant.

La vie venait de quitter la peluche qui gisait à leurs pattes, après d’interminables secondes passées à lutter contre leur corps brisé qui la retenait. Ils sentirent piquer leur truffe, et lâchèrent un sanglot doux, le poussant du bout de leur patte. Immobile, Peluche ne respirait plus. Son regard mort les jugeait. Alors Ils le retournèrent, pour ne plus avoir à regarder ce triste spectacle, et une moue boudeuse s’empara de leur visage alors qu’Ils attendaient l’apparition de leur compagne d’un soir. Ils relevèrent des yeux clairs et embués vers elle, chagrins, mais ne firent aucune réflexion sur ce dernier, renfermés dans leur bulle bien plus rassurante.

-Vous allez sourire, maintenant, alors ?
Réclamèrent-Ils, avec peut-être le mince espoir que cela leur partage quelque chose qui efface ce mal-être soudain. Peluche n’avait rien demandé. Et Peluche était morte.



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Mar 6 Nov 2018 - 22:57


    Une minute. C’est le temps exact qu’il fallut à Bel pour repérer le lapin et fondre sur lui tel une flèche pour lui briser le cou d’une frappe sèche et précise. La voix du loup gris, qui avait laisser Nehalena en arrière alors qu’un sourire sournois se dessinait sur son visage, interpela la loupiote qui se dandina dans son sillage. Sentant son odeur se mêler avec le délicieuse fumet du sang chaud épongeant le sol, le petit monstre choisit de prendre un raccourcie en passant sous un buisson de sauge dont la délicate odeur des dernières fleurs vint brouiller la piste que suivait sa jeune truffe.

    Pourtant, quand elle posa ses yeux clairs sur la proie, qui gisait entre les griffes pourpre du loup solitaire, un large sourire heureux vint tendre ses lèvres en une expression de plaisir. Elle allait se jeter sur la carcasse et la dévoré d’une traite, quand en levant les yeux vers Bel pour le remercier elle remarqua les larmes qui se passaient à ses yeux étranges.

    - C’est merveilleux ! – s’exclama-t-elle pour le rassurer, la chasse semblait l’avoir tellement éprouvé. – Tu es un chasseur hors pair mon ami ! Efface-moi donc ses grosses larmes que je vois et nous partagerons ce diner toi et moi.

    D’habitude, Nehalena n’aurait jamais partager le moindre morceau de viande avec qui que ce soit. Même son sigisbée n’avait pas toujours cet honneur, car la faim dévorante qui la rongeait de l’intérieur la rendait particulièrement agressive et mauvaise quand on la forçait à partager les mets les plus délicats à ses papilles. Cependant, Bel était différent en de nombreux points du guerrier, dont la force esprit n’avait d’égale que sa force physique, il avait cette candeur extrême qu’on reconnait aux enfants, cette simplicité d’esprit qu’on associe aux benêts et en même temps cette sensibilité qui le rendait si expressif que le moindre de ses sentiments exprimer à travers ses yeux touchait le monstre qu’était Nehalena.

    - Aller viens. – Lui dit-elle posant sa patte minuscule sur celle du loup gris. – Il est temps de se remplir le ventre.

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Outa-Ranos
Maître du Jeu
Outa-Ranos
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Mer 27 Fév 2019 - 11:35

» up Bel !
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Bel
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Bel
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Dim 2 Juin 2019 - 21:33

I saw a big smile

Pv Nehalena

Ils virent émerger la toute jeune créature de sous un buisson dont le parfum leur imprégnait la truffe et leur donnait envie de tousser. Dans leur état d’esprit actuel, ce seul fait, cette seule sensation que la nature elle-même venait les accuser pour leur geste, leur donnait envie de pleurer. Mêlée à l’odeur pénétrante du sang, cela leur devenait presque insupportable, et Ils en vinrent vite à geindre d’une voix douce, frêle, qui se perdit dans les ténèbres. Néanmoins, leur cœur fit un bond dans leur poitrine, et Ils sentirent leur queue soyeuse se dresser dans leur dos, battre un instant la cadence avec une certaine gaité. Elle souriait ! Sourire souriait, et cela les rendait amplement satisfaits malgré les perles humides qui menaçaient de leur brûler les yeux. Ils n’aimaient pas ça. Ils reniflèrent, piteux, détournèrent une fois, deux, leurs yeux perçants pour éviter ceux de la jeune louve. Ils ne savaient pas si elle était heureuse ou non, mais Ils avaient envie de penser que oui. Les mots qu’elle prononça par la suite les confortèrent dans cette voie, et les compliments qui vinrent caresser leurs oreilles leur arrachèrent un bien joli sourire.

-D’accord… D’accord, je veux bien, et c’est merveilleux ! Sourire, vous souriez, c’est… J’aime beaucoup votre sourire, il est grand, grand comme la lune !
Babillèrent-Ils d’une voix qui demeurait tremblante, et Ils laissèrent leur corps souple retomber sur le sol auprès de leur prise, et de cette très atypique camarade.

Ils n’esquissèrent néanmoins pas le moindre geste pour se saisir d’une quelconque parcelle de viande, les oreilles droites sur le crâne, et les yeux perdus quelque part entre le sol et la naissance des troncs qui les entouraient. Par moment, Ils remuaient la truffe, et leur gueule s’entrouvrait sur des mots qui se perdaient sans voir le jour. Ils tressaillirent, comme piqués au vif, lorsque la patte frêle de Sourire vint retrouver la leur, et il n’en fallut guère davantage pour qu’Ils s’écartassent. Ils ramenèrent leur patte soyeuse sous eux, sous leur poitrail clair, et posèrent leur tête au sol pour en barrer l’accès.

-Non… ! Non, Sourire, pas ça, Sourire, je n’aime pas… Mangez, mangez donc, sinon Peluche va se relever et s’enfuir ! Haletèrent-Ils entre deux tremblements imperceptibles, et Ils gardaient désormais leurs quatre pattes repliées d’une manière bien désespérée, sous leur corps.

De nouveau, Ils détournèrent le visage, balancèrent un peu l’échine, comme portés par une toute autre conversation, et Ils en avaient même oublié qu’Ils avaient accepté de partager un repas avec elle. Tant pis, après tout, Ils n’avaient plus faim. Ou alors les grondements dans leur ventre étaient-Ils la preuve du contraire ? Eux qui ne cessaient de parler avec tant d’enthousiasme, voilà qu’Ils se faisaient bien silencieux, observaient les bois sombres avec un air absent. Ils entendaient leur camarade dévorer Peluche, sans doute lasse d’attendre, et bientôt, même ces sons-ci parvinrent à être masqués par le voile qui englobait leur être. Pour peu, un être extérieur aurait pu les penser assoupis. L’unique mouvement qu’Ils eurent, aussi soudainement qu’Ils s’étaient tus, fut de se relever, avec soin, dépliant des pattes longues et gracieuses, une à une, non sans les poser avec un soin tout particulier hors de portée de Sourire. Peut-être voulait-elle les leur voler ? Ils ne prenaient pas le risque de le savoir. Ils s’effacèrent. Bribe après bribe, dans un éclat d’argent, sans un mot ni un regard, portés quelque part où eux seuls savaient qu’Ils devaient se rendre. Le temps que la conversation eût duré, Ils l’avaient appréciée, mais déjà, cela se perdait dans des vapes lointaines. Ils laissèrent derrière eux le Sourire, et Peluche. Peut-être s’en souviendraient-Ils aux lueurs du jour. Peut-être les parfums de sauge achèveraient-Ils d’effacer ce qu’Ils commençaient déjà à oublier.



©Luh

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