Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Roots || ft. Oswald
Viehrs
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Lun 22 Avr 2019 - 0:43




He hated all that shared his blood.

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Le bel éphèbe était prit de contrariété. Une contrariété telle, que l'on aurait pu croire que ses traits froncés allaient rester figer pour toujours. Une contrariété telle qu'il la portait sur son visage sans parvenir à la dissimuler et que ses beaux sourires d'apparat n'auraient su faire oublier. On avait même oser lui demander si "quelque chose clochait", des mots que le talentueux comédien n'entendait que très rarement, tant il avait l'habitude de tout cacher derrière son bel air charmeur que rien ne semblait atteindre. Est-ce qu'en effet, quelque chose clochait, chez l'inébranlable Viehrs ? Oh que oui, et quelque chose de taille. Quelque chose qui ne s'en irait pas et qui le prenait tant aux tripes qu'il en grinçait des crocs dans son sommeil.

Il était communément acquis que Viehrs n'était pas très intéressé par les liens familiaux. Pire, il haïssait les membres de sa famille comme la peste et ne connaissait même pas le visage de ses propres enfants. En somme, l'albinos n'était en rien proche de ceux qui partageaient son sang et il restait généralement loin d'eux. Il avait cru qu'en venant établir domicile sur les terres de Four Seasons, l'hermaphrodite serait loin, très loin, de tout contact avec les Logarius; qu'il n'entendrait plus jamais parler d'eux et ne verraient plus aucun visage appartenant à cette famille corrompue jusque dans la moelle. Et comme il avait eu tort! Comme il s'était fourvoyé! C'était pire que s'il avait lui-même ouvert une brèche en ce bas monde : il découvrait, de toutes part, d'autres Logarius foulant ces terres. C'était une chose que de découvrir des Logarius qui étaient là depuis plus longtemps que lui et ignoraient leurs liens avec la famille maudite; c'en était une toute autre que de découvrir des membres de sa famille qu'il connaissait parfaitement. En premier lieu, il y avait eu l'héritier, le grand, l'unique, le débile de Sullivan. Viehrs avait aperçu le grand prince aveugle un jour d'hiver, mais ne s'était pas dévoilé à lui. La simple vue de son grand masque doré couvert d'ornement avait fait se dresser ses poils dans sa nuque. La présence de ce dévot, fanatique, sur ces terres était loin d'être un bon présage.

Pourtant, Sullivan n'était pas celui qui le contrariait le plus. Ne nous méprenons pas, Viehrs haïssait sa famille, mais il était fier de son sang. Cependant, contrairement à tous les autres, il ne portait plus aucune croix autour de son cou, plus aucun signe qui le rattacherait à eux, et il y avait bien des raisons à cela. C'est lorsqu'il avait croisé, dans son propre clan, les prunelles émeraudes d'un grand loup qu'il connaissait bien, que le sang de Viehrs n'avait fait qu'un tour. L'hermaphrodite n'aurait pu oublier son visage, ayant après tout grandi sous ses yeux. Et désormais, voilà que son propre oncle se trouvait membre du clan qui l'avait accueilli et à un rang bien supérieur au sien. Viehrs en faisait des cauchemars dont il ne se réveillait pas. Pour autant, il n'était pas particulièrement proche de lui, mais voir son visage éveillait des souvenirs qu'il aurait préféré garder enterré six pieds sous terre.

L'automnal au pelage immaculé était venu de lui-même trouver, alors que les patrouilles de la journées rentraient sous le soleil couchant. Depuis son arrivée, il lui avait à peine adressé la parole, l'évitant le plus possible et ne lui servant que des regards froids et sans amitié. Sauf que ce loup aurait pu lui nuire, Viehrs le savait, et c'était une menace qui ne pouvait peser sur lui encore longtemps. Et malgré son dégoût et sa gêne, le beau Viehrs alla de lui-même, de sa démarche aussi gracieuse que déterminée, croiser le chemin de son oncle, Oswald. Le soir tombait doucement mais Viehrs était toujours aussi soigné et élégant, parvenant même à retrouver un peu de contenance, malgré le feu qui brûlait dans ses iris rubescents. Il héla le mâle tout en s'approchant de lui, ne lui laissant pas d'autre choix que de converser avec lui. Le ton de sa voix était mielleux mais piqué d'animosité.

Oswald.


Evidemment, il ne l'appelait certainement pas "Mon Oncle" et encore moins "Tonton".

Alors comme ça, tu as établi domicile en Automne, désormais ? Et je suppose que ça va durer, vu comme tu as l'air de t'y plaire...


A la manière dont il parlait, on aurait dit qu'il monologuait et ne considérait même pas véritablement l'autre mâle.

Pourquoi donc, Oswald ?



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Oswald
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Oswald
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Lun 22 Avr 2019 - 16:07

Roots.

Oswald | Viehrs
Tanières communes
Oswald n’était pas venu sur Four Seasons dans le simple but de fuir sa famille. Il n’était pas question d’un loup très friand de la compagnie des autres, alors lorsqu’il s’agissait de son sang, le mâle n’avait que du dégoût et de la rancœur devant ses yeux. Âgé de nombreuses années, le bourreau avait longtemps vécu en leur sein, habitué à être constamment délaissé et sous-estimé par ces mêmes personnes. Il n’y avait nul besoin de faire un topo de sa vie, Oswald était répugné par quiconque de sa famille ayant plus de droits que lui. Même s’il avait occupé un poste important, l’automnal ne supportait pas voir un abruti heureux totalement corrompu pouvoir prendre sa place légitime. Pour l’instant, le bourreau n’avait jamais croisé le chemin de cet élu, et il n’en était pas question. Dieu sait ce qui pourrait le pousser à mettre en péril l’enfant unique, le grand, et tout le tintouin…

Mais le masqué d’or n’a pas toujours été sa cible préférée. Auparavant, empli de haine et d’envie envers son frère avant qu’il ne soit oublié, le bourreau a du se coltiner ses morveux pendant un bon moment. Tous aussi raté les uns que les autres, il n’y en a pas un qui était bon à garder. Oswald les haïssait, voyant en eux des prétendants pour lui voler son trône. Des pouilleux, des bâtards, ils étaient en rien légitime de cette famille. L’un d’eux, un moins que rien, se trouvait par ailleurs dans le cercle actuel de l’automnal. Partageant le même clan, Oswald avait bien évidemment déjà croisé la route du reclus tant détesté. Il avait eu vent de ce qu’il avait commit en ce bas monde, et rien de bien d’étonnant que de le voir jeté de partout. Personne ne devait l’aimer, et cela lui devait lui être bien égal. Le bourreau aurait aimé que ce soit un autre des enfants de Vince qui soit dans le même clan que lui, Viehrs n’était pas le plus dangereux d’entre eux, non, mais selon son oncle c’était bel et bien le plus insupportable. Prétentieux et lâche, Oswald n’avait jamais pu le blairer. Il était entièrement inutile à ses yeux, et ne savait que se pavaner pour sûrement combler son vide intellectuel. Il ne devait être bon qu’à vendre son corps ou à faire de sales entourloupes à d’autres bons à rien.

Il était ainsi vrai, que le bourreau automnal ne ressentait que répugnance à l’égard de l’albinos. Ce-dernier n’avait plus aucune croix ou tout autre symbole de la famille. Ce bâtard n’avait plus que l’oubli pour s’y terrer. La brute savait comment le mener par le bout de son museau, comment l’énerver et le vexer. Ce n’était pas bien compliqué, puisqu’on ne pouvait être plus stupide que lui. Oswald savait très bien qu’il ne fallait jamais sous-estimer son adversaire, mais il ne connaissait que trop bien son neveu et ne voulait en rien se le traîner dans ses pattes. De plus, il avait un rang bien supérieur à lui et ne pouvait ainsi se faire marcher dessus par cet insecte sans importance.

C’était un de ces soirs du printemps polaire que l’immaculé était venu le trouver, à l’entrée des tanières communes. Oswald passait son crépuscule ici, après avoir terminé ses tâches quotidiennes. Le péteux s’était avancé vers lui, se pavanant à son habitude. Cela ne lui avait pas manqué. Des striures venaient tâcher son pelage parfait : des cicatrices, il ne devait certainement pas être heureux de ces parasites sur son physique. Le bourreau le regardait du coin de l’œil lorsqu’il avait daigné lui adresser la parole, sans même détourner la tête. Lui aussi jouait à son petit jeu, et il n’en était qu’évident que lui montrer de l’intérêt ne ferait que monter la fierté de cet abruti. Ce-dernier était bien gonflé de venir le prendre en tenaille ainsi, un soir tranquille devant l’abri chaud de l’automne.  Le blanc répétait son prénom plusieurs fois, de sa voix sifflante d’agacement derrière ce timbre doux. Son oncle ne l’écoutait que d’une oreille, guettant le reste du clan de ses prunelles désintéressés. Lorsque l’autre avait fini son monologue, une grande pause vint s’installer. Oswald ne réfléchissait pas à une réponse, non, il profitait juste du calme avant que l’ingrat ne se remette à parler. Un silence agréable, qui avait commencé à lui manquer lorsque Viehrs avait commencé à lui parler.

Après un long moment, le bourreau n’avait toujours pas bougé d’un poil, mais un fin sourire se dessinait sur ses babines, lui donnant un air peu commode avec son regard épuisé et imperturbable. D’une voix grave mais, toujours aussi volubile, Oswald finit par lui répondre :

- Bonsoir Olivier, ton oncle n’attendait pas ta venue. L’interlocuteur préférait l’appeler par son vrai prénom, en souvenir du bon vieux temps dont il devrait en tirer les mêmes bons souvenirs.   Très vite, le bourreau n’avait pas envie de répondre à sa question. Déjà fatigué de cette conversation qu’il n’avait pas envie d’avoir, il décida malgré tout de jouer avec lui un peu plus longtemps.

- Ton oncle pourrait te retourner la même question, même si la réponse est assez simple. Il savait pertinemment que c’était le clan qui lui avait donné refuge et qu’après tout, ce n’était pas ce qui devait importer à Viehrs. Le bâtard voulait sûrement être tout tranquille dans son éternelle inutilité, il n’était venu ici que par pur confort.
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Viehrs
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Mer 24 Avr 2019 - 23:22




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Il ne suffit que de quelques secondes sous le regard méprisant et flegmatique du mâle brun et blanc pour que Viehrs ne sentit tous les poils de sa nuque se hérisser d'irritation. L'albinos toisait son aîné, avec la défiance d'un adolescent rebelle qui n'en a plus l'âge; et la fierté démesurée qui le caractérisait. On doit savoir, ou l'en s'on rendra compte bien vite, que sa haine n'était pas dirigée personnellement contre le fameux Oswald. On l'imagine assez bien, mais l'animal, son oncle, était bien plus âgé que lui et Viehrs n'avait de lui que des souvenirs contradictoires et flous. Ce qui était certain, c'est que sans mal se remémorait-il le regard empreint de malveillance qui suivaient ses propres petits pas, tout autant que ceux de ses frères et soeurs, lorsqu'ils se croisaient. Contrairement à ses frères et soeurs, Viehrs était trop petit à cette époque pour véritablement l'avoir côtoyé sous son véritable jour. Certes, il était malveillant à l'égard de sa fratrie, tout autant qu'à celui de ses parents. Si cela n'était guère louable, encore moins susceptible de tolérance, ça n'en était pas pour le moins anodin. Le comportement d'Oswald à leur attention n'avait rien d'inhabituel pour les Logarius : très peu étaient bienveillants les uns avec les autres et la jalousie suintait de chaque membre de cette famille, pour quelque raison que ce soit. Fut-ce une tare génétique ou un vice né du pouvoir démesuré de leur grande lignée, toujours est-il que les Logarius étaient peu vertueux, encore moins soudé. La raison principale pour laquelle la présence d'Oswald le emplissait de gêne, était que le grand mâle, avec ses longues griffes d'or étincelantes, ses iris émeraudes bordés de noir et son cou serré d'une croix sertie d'ornements, lui rappelait constamment ses origines. L'air de famille était trop flagrant, trop évident. En même temps, il ne fallait pas en attendre moins du frère de son propre géniteur.

Lorsque l'autre se mit enfin à parler, le sang de Viehrs se glaça et ses griffes se se crispèrent pour labourer la terre sous ses pattes. Cet espèce d'idiot le provoquait. Sa suffisance et ses manières étaient une chose dont il s’accommodait sans mal. Il semblait, peut-être parce qu'ils étaient éminemment une élite ( corrompue et pullulante d'inceste, mais une élite tout de même); que tous les Logarius étaient fiers et bien élevés. Aucun ne se considérait ni ne se présentait comme un moins que rien et tous parlaient avec une maîtrise parfaite. Aucun d'eux n'était agité, et c'était probablement ce qui les rendaient d'autant plus insupportable : ils arboraient un calme presque flegmatique, indifférent à l'excitation de la plèbe. Mais Viehrs était l'archétype même de ces comportements et auraient difficilement pu apporter la moindre critique. Non, ce qui firent se crisper ses crocs et ses membres, c'est la manière dont ce salopard se permettait de parler. Le visage de Viehrs ne bougea pas d'un poil, son sourire hypocrite si bien accroché à son visage qu'on aurait pu l'effacer, mais il pestait déjà intérieurement. Nul ne l'appelait Olivier aujourd'hui, sauf pour le provoquer ouvertement. Les seuls de Four Seasons à connaître son nom de naissance, encore à ce jour, étaient la belle Asha, qui était aussi de sa famille, et Nachtgewalt qui avait entendu son nom prononcé par cette dernière. Que cet imbécile se permette de héler ainsi son nom au milieu du Camp Automnal était, au delà d'un appel indélicat au passé, une provocation personnelle. Derrière ses fines lunettes, les yeux de l'albinos se plissèrent et s'assombrirent, ne véhiculant absolument pas la même joie que le sourire qu'il arborait continuellement.

Pourtant, comme si de rien était, Viehrs susurra mielleusement, jouant la farce et paraissant des plus sympathique, s'esclaffant même, tandis que son regard était noirci par le mépris :

Mon "oncle"...? Allons, Oswald, tu te fais peut-être sénile, mais laisse moi humblement te rappeler que nous n'avons jamais eu ce genre de relation "Oncle et neveu", toi et moi.


Tout comme il n'avait jamais servi d'oncle à ce foutu Sullivan, qui était d'ailleurs à peine plus jeune que lui. Le loup blanc s'assit aux côtés d'Oswald, indiquant par ce biais qu'il ne comptait pas le laisser tranquille de sitôt. Si seulement Viehrs avait été encore aussi influent qu'il avait pu l'être, il aurait trouvé le moyen de faire éliminer et Oswald, et Sullivan. Cependant, il n'était plus personne, aux yeux de la hiérarchie, et toute machination macabre fut abruptement avortée. Le toisant de nouveau, Viehrs ajouta :

Cela fait un long moment déjà que j'habite ce monde, un bien long moment, mais ta venue est aussi soudaine qu'inexpliquée, Oswald. Serait-ce que la vie choyée de château ne te plaisait plus ? La vie était trop douce ?


Le comédien était habile, et feignait à la perfection la réflexion, alors que sa voix persiflante était aussi cynique que cassante. Levant une patte sous son menton avec un dramatisme provocateur, il s'exclama mélodieusement :

Oh! A moins que...Par Kos, serait-ce qu'on ne voulait plus de toi, Oswald, le grand ?


Il faut savoir qu'en vérité, il n'en savait rien, ayant quitté ses terres natales alors qu'Oswald y habitait encore. Cependant, il était décidé à creuser ce mystère. Derrière l'aventure d'un Logarius hors de ses terres, il y avait bien souvent moult complots et mystères macabres qu'on aurait bien voulu balayer sous le tapis. Viehrs servit un large sourire à son "oncle" : lui aussi pouvait déterrer des bons souvenirs, qui pouvaient probablement rivaliser avec les siens.


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Oswald
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Jeu 25 Avr 2019 - 11:23

Roots.

Oswald | Viehrs
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Et voilà, le petit Viehrs se vêtit encore et toujours de son masque de parfait petit con, seulement pour cacher le vrai salopard qui se trouvait derrière. Ses griffes d’or grattant nerveusement la terre n’échappèrent pas au regard assidu du grand parleur, qui en tira une fierté immense de savoir que ses paroles ne flattaient pas assez l’égo du blanc. Ce dernier, dont le regard se noircissait de misanthropie, fit comme de rien n’était à son habitude.

Sauf que l’immaculé ne lâchait pas l’affaire, et avait fait semblant de ne pas entendre ce que lui avait dit son oncle. Ce dernier roula des yeux lorsqu’il s’assied juste à ses côtés en continuant de le noyer de sa voix que le bourreau trouvait désagréable au possible. Le plus jeune n’avait pas tort et ce fut plus qu’un constat qu’autre chose de dire que leur lien familiale n’était que factuelle. Le crâneur a toujours eu le don d’être le plus détestable et arrogant de la famille, et certes ce n’était pas chose rarissime au sein des Logarius, mais Oswald était auparavant capable d’être rapidement sur les nerfs quand ce moins que rien se mettait à parler autrefois. Justement, ce bon à rien n’était pas une menace pour le bourreau et c’est pour cela qu’il n’en avait plus rien à faire de son attitude pompeuse, qui, de toute évidence, n’était que façade de la vraie peste derrière.

Oui Viehrs n’avait pas eu un père convenable et le frère de ce-dernier n’était pas là pour rattraper les frais, mais ces deux n’avaient pas non plus vécu l’exemple parfait de l’éducation durant leur jeunesse. Oh non, ce n’est pas par sympathie ou bienveillance que Oswald ne s’était pas non plus occupé d’eux, on pourrait croire qu’il ne voulait pas leur donner une éducation malveillante suite à son manque de savoir sur le sujet. Il n’en avait juste rien à faire, puisqu’il n’y avait pas de bénéfices à en tirer. Pourquoi se mettre un tas de morveux sur le dos quand de plus grands projets l’attendaient à cette époque ? De plus, dans ce tas de morveux, il y avait plus important que Viehrs qui, disons le clairement, n’avait jamais été le bienvenue. Si son oncle avait eu payer les frais d’avoir le faciès d’un Cainhurst, il était explicable que l’immaculé ne fit pas long feu chez les Logarius.

Le bourreau ne regardait pas le péteux qui le toisait de son regard insolent. Ce dernier n’était pas digne de la considération d’Oswald, qui de toute façon n’avait guère envie de se fatiguer à se tourner vers l’autre. Le calme de la soirée était à jamais perdue maintenant que la peste restait là, comme une appendice.

Suite aux dernières paroles du blanc, le grand automnal ne se força même pas à se cacher et se mit à rire gravement. Les tentatives de provocations étaient moindres, voir même hilarantes. Le bourreau était sincère, il ne faisait pas ça pour se foutre de lui, il avait réellement réussit à le faire rire de bon cœur. Oui, une fois de plus « Olivier le grand » n’avait pas tort, bien joué ! Qu’il était devenu perspicace ce petit, et son oncle avait très envie de lui faire croire qu’il était venu ici pour le ramener au sein des Logarius, ne serait-ce que pour savourer la tête que ferait le péteux face à ça. Succulent plaisir qu’il ne se permit pas à faire, le moment n’était pas voué à ce sujet. Quelle belle ironie, que Viehrs le bâtard jamais désiré se mit à provoquer quelqu’un en le traitant de mal-aimé. Si quelqu’un n’était plus voulu ce soir, c’était bien ce reclus qui n’avait plus aucune place nul part.

Oswald calma son ricanement, et admira avec sincérité les efforts que prenaient son neveu pour essayer de le rendre mal à l’aise. Mais l’imperturbable sut que cela allait durer longtemps, très longtemps, et qu’une bonne nuit de sommeil l’attendait au sein de la tanière au lieu de vivre ça.

- Oh il serait fâcheux que tu ne te vexes pour quelque chose d’aussi infime. Est-ce que tu répètes ces paroles à ton propre reflet ? Qui serait, si ton oncle peut se permettre, une audience plus apte à la réception.

Ce n’était pas nécessaire, mais l’enfoiré tendait la perche à une provocation en retour. Le bourreau parla de son habituel calme imperturbable, comme s’il parlait machinalement, sans aucune émotion malgré les éclats qu’il vécut un moment avant. Si l’immaculé essayait de le faire perdre ses moyens en ressassant son passé, c’est là qu’il faisait une grossière erreur. Contrairement à lui, Oswald était bien plus mâture sur le sujet et ne se mettait pas à vociférer comme un enfant pourri gâté lorsqu’on lui rappelait une information aussi factuelle que son vrai nom. Le brun à tête blanche restait de marbre, et rajoutait de son ton macabre :

- Tu devrais aller te coucher, tu n’es pas sans savoir qu’une courte nuit de sommeil n’est pas bon pour ton teint. Les reclus dorment-ils avec les claniques respectables ou t’es-tu trouvé un trône fait de misère et d’attitudes au fond de la forêt, Olivier ?
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