Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Toujous ensemble !

Elles avaient enfin réussit. De loin les derniers arrivés sur la première île, Seira et son groupe pouvait se réjouir d’avoir passé ce premier obstacle qui les avaient inutilement retenus, mais qui leur avait apporté quelque chose de plus impalpable et de plus doux que les autres.

Le vent glacial balaya la plage où les rayons du crépuscule donnèrent au sable de sombre reflet orangé et rouge alors que l’eau grise de la mer léchait ses côtes. Seira frissonna, son poil encore humide de sa petite baignade sur le pont, mais elle leva vers le sommet de l’île un regard déterminé, mais épuisé par cette traversé fastidieuse les louves choisir de prendre sur elle, de se reposer et de repartir le lendemain aux aurores.

Quand Seira s’éveilla le jour suivant entre les branches fines et piquantes des buissons sous lesquelles elles avaient choisi de se reposé, le soleil avait commencer sa course folle vers les hauteurs sur un fond de ciel céruléen qui le rendait plus éclatant encore que le vent soufflait fort. Elle ne trouva pas, à ses côtés, sa fidèle Herrade, mais trouva des touffes de poils vert pâle accrocher aux branches des buissons et devina sans quand mal qu’elle devait être aller se dégourdir les pattes aux alentours. L’alpha haussa négligemment les épaules et détourna son attention vers Hisui pour la réveillé. Herrade était débrouillarde, seul dans un territoire qu’elle ne connaissait pas elle restait la dernière personne pour qui elle s’inquiéterait.

Une fois sorti des fourrés et après avoir escalader quelques rochers supplémentaires, les printanières eurent en vue le groupe de Thorin, Kérès et Hermès qu’elles accueillir avec joie. Le printemps était enfin arrivé sur l’île, Seira ne pouvait que s’en réjouir quand bien même on lui souffla aux oreilles que le premier arrivé sur l’île l’eut nommé « L’île des Myosotis ». Elle grinça des dents, qui aurait eu le mauvais goût d’affubler cet endroit du patronyme de l’ancienne alpha printanière ? Malgré l’outrage évident, elle choisit de ne pas relever l’affront et estima que c’était une pure coïncidence avant d’ordonner de se remettre en route.

On se sépara pour être plus efficace et c’est naturellement que Seira choisit de prendre le chemin du mât du bateau qui trônait en haut de l’amoncellement de rocher. L’escalade n’était pas son fort, mais même si le vent soufflait à plein poumons, que le nombreuses odeurs clanique semblaient si diriger, elle n’avait pas peur. S’élançant sur la plaine d’herbe jaunit par le soleil, bondissant de pierre en pierre jusqu’à pouvoir être assez haute pour que, en se tournant, ses yeux clairs puisse se posé sur la mer et le territoire de l’Eté qui s’étendait derrière eux elle fut soudain surprise par une large plume noire qui lui passa devant le nez. Seira se mordit l’intérieur des joues, soucieuse, un ramage aussi sombre n’était pas de bonne augure.

Elle secoua la tête, bien décidé à reprendre son chemin et à chasser la plume de son esprit. Ce n’était qu’une coïncidence.

- Tout va bien ? On va bientôt atteindre le sommet.

Le terrain rocailleux alternait avec des pans de plaine dorées où l’herbe courte laissait entrevoir un sol poussiéreux. Seira s’appliqua à y planter ses griffes à chaque fois qu’elle y posait les pattes, le vent soufflait si fort que son petit corps fut soulever quelque fois par les bourrasques, mais dans l’ensemble en couchant les oreilles et voutant les épaules elle n’eut pas trop de mal à gravir le chemin pré-tracer par les autres clans. Cependant, sa petitesse la handicapait pour l’escalade des gros rochers qu’elle devait contourner à cause du souffle du vent.

En haut de l’île, dont le sommet formait une crête qui s’étendait sur plusieurs kilomètres, Seira n’hésita pas une seconde à guider ses comparses par plusieurs coups de museau à l’abris des bourrasques. L’alpha était essoufflé et pourtant c’était la mieux entrainé de son groupe pour affronter ce genre d’épreuve ! Si elle aurait largement préféré tracer son chemin droit vers le mat en bois qu’elle avait aperçu, sa traverser du pont et les paroles de Thorin, prononcer quelques mois plus tôt, lui avait fait réalisé quelque chose de plus important encore. Qu’un guerrier est un frère, qu’il est fort et né pour combattre à ses côtés, mais quand son âme flamboie de toute son ardeur il lui faut plus qu’une famille pour le faire redescendre sur terre. C’est le caractère doux, mais timoré, d’Hisui qui lui avait fait réalisé et qui l’avait calmer alors que la traverser du pont crée chez elle une frustration sans nom.

S’abritant dernière un large rocher à moitié enfoncer dans le sol, la meneuse se tourna vers Thorin et Hisui pour les questionner d’un ton haletant.

- Le vent semble ne jamais s’arrêter. On va faire une petite pause.

Petite, car même si elle avait réalisé que ses compagnons ne pourraient pas aussi bien la suivre qu’Herrade ou que Kérès, elle restait une guerrière dont l’âme brulait de parcourir ce nouveau territoire.