Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

 :: HORS-JEU :: Archives Automne Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
It is always winter now w.Hékate
Oswald
Animatrice
Oswald
Espèce : Loup/louve
Masculin
Messages : 22
Date d'inscription : 30/03/2019
Âge : 22

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Dim 31 Mar 2019 - 17:32

It is always winter now.

Oswald | Hékate
Vallée d'Orient
LLe printemps était timide à se montrer à cette fin d’hiver, gardant une traîne glacée le long des jours courts et sombres. Les fleurs ne daignaient se réveiller, les gros mammifères en oublièrent leur fin d’hibernation, et le territoire automnal continuait de rester aussi morbide qu’à son habitude. Au royaume des feuilles mortes, les engelures des plantes les rendaient humides et désagréables sous les pattes des loups, se mêlant à une fonte des neiges très lente. Pataugeant dans un immonde mélange des dernières neiges avec de la boue, Oswald n’aimait pas ce temps mitigé. Toutes les prédilections ne faisaient maintenant place qu’à des phénomènes fortuits, et personne ne pouvait savoir quand chasser, où et quoi.

Le bourreau passait son temps à aider les chasseurs afin de trouver quelques proies susceptibles de sentir l’arrivée du printemps, mais aucune bestiole ne montrait le bout de son museau. Caché dans les hautes herbes, Oswald avait envoyé sa tête en forme de serpent sillonner la vallée afin de trouver les moindres bêtes au sein des buissons et autre végétations. Ne trouvant que quelques timides souris, le reptile revint grimper sur le corps brun immobile, avant de finalement reprendre sa forme initiale sur son piédestal de métal.  Fronçant les sourcils d’un air embêté, le balafré ne savait quand ce phénomène s’arrêtera et il espéra que cela ne s’éternise pas.

Continuant sa marche lente entre les parterres morts et froids, Oswald se laissait bercer par les nombreux vents le frappant au visage. Plissant ses yeux d’une jade morbide, le brun à tête blanche senti une odeur qu’il ne pensait pas croire pouvoir humer en ces lieux. L’odeur floral du printemps, mais cela n’annonçait pas l’ère tant attendu. Au courant de l’étrangeté des parfums portés par la brise de la vallée, Oswald savait que la senteur d’efflorescence n’était pas due au hasard. Il guetta tout autour de lui afin de trouver la source, en vain. Son œil handicapé ne l’aidait pas à la tâche et il ne pouvait permettre à sa tête de quitter son corps et de rester vulnérable à cette possible menace.

Traçant sa route, le bourreau vit finalement la végétation danser aux méandres d’une entité puant la flore. Fière d’avoir enfin trouver l’interdit, il s’approcha d’un pas lourd du lieu du capharnaüm. Marquant sa présence d’un éclaircissement de voix sonore, il toisa l’intrus de son gigantisme et de son regard sévère.

- Je te tiens enfin, gamine. Rentre chez toi avant que je ne t’en empêche.


Seulement, le bourreau ne fit pas encore attention à un détail bien particulier : l’odeur exacte de la louve dégageait un parfum bien connu à l’automnal, qui préférait encore croire de se tromper avant d’affirmer une chose aussi folle...
Revenir en haut Aller en bas
Hékate
Admin Justicière Nocturne
Hékate
Espèce : Loup/louve
PUF * : Carni, Vivi, Kanu
Féminin
Messages : 45
Date d'inscription : 02/07/2018
Âge : 24

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Sam 27 Avr 2019 - 23:00


It is always winter now

ft. Oswald | Vallée d'Orient



Des fourrées, surgit à toute vitesse l'espionne du printemps, ses muscles saillants resplendissants sous le soleil froid. Le printemps aurait dû être proche, pourtant sa respiration laissait toujours apparaître des volutes blanches de vapeur. Qu'elle fut en mission ou pas, Hékate, désormais adulte à part entière, ne se gênait pas pour se rendre sur le territoire des autres et ce, sans demander la permission. Elle avait apprit à se faire discrète, ce qui n'avait pas été très dur, car elle ne parlait déjà pas beaucoup et savait se déplacer sans être trop lourde, malgré sa carrure de molosse. Ironiquement, malgré son jingoïsme, clairement établi, elle n'était que très rarement au sein de ses propres terres qu'elle aimait tant. Cela n'était pas un problème pour la petite patriote qui portait fièrement les valeurs du Printemps dans son coeur, où qu'elle se rendit. Des valeurs qu'elle respectait toujours, même lorsqu'elle détalait dans les grandes plaines automnales, à grandes foulées élancées.

Hékate était une louve froide et mauvaise, mais elle ne tenait que rarement en place et éprouvait un besoin constant de se défouler, de rester active, au taquet. Il lui était impossible de rester immobile trop longtemps, sauf lorsqu'une mission demandait tout le peu de patience qu'elle avait. Voilà pourquoi, alors que régnait toujours sur Four Seasons un froid désagréable et mordant, la louve blonde courrait après un grand cerf, qu'elle tentait de chasser toute seule. La proie n'était pas facile à attraper en meute, alors seule, c'était un véritable défi qui rongeait son énergie, mais pas sa détermination. Les plaines automnales, aussi laides les trouvaient-elle, avaient au moins le mérite d'être assez large pour permettre une course sans embûches, sans obstacles pour barrer sa vue. Ses yeux roses ancrés sur sa cible, la petite louve talonnait la proie aussi bien qu'elle le pouvait, mordant les mollets de la pauvre bête sans l'achever pour autant. Si elle chassait, ça n'était pas par nécessité, encore moins par famine, mais par pur amusement sadique. Le petit molosse aurait très bien pu user de ses puissants membres pour sauter sur le dos de l'animal et planter ses crocs dans sa nuque, mettant fin à leur course effrénée, mais elle n'en faisait rien. Quelques gouttes de sang maculait ses babines roses, retroussées en un affreux sourire teinté d'amusement morbide. Terrifier ainsi sa proie était enivrant pour la femelle, qui adorait démontrer ses capacités à qui voulait bien la vénérer.

Ce fut une odeur étrangère, atteignant sa truffe rose, qui déconcentra la louve dans sa course. Hékate avait peut-être des petites envies sanguines, mais elle n'en restait pas pour le moins concentrée et consciente de son rôle et de sa présence. Elle avait apprit, auprès de son mentor, qu'on ne pouvait chasser sur les terres des autres clans que lorsque celles-ci étaient parfaitement dégagées de toute patrouille ennemie. Un vol de gibier semble anodin, la plupart du temps, sauf lorsqu'il intervient entre deux clans n'entretenant pas de relations diplomatiques, ou lors d'une saison en proie à la famine. De sorte qu'avec l'hiver prolongé, si la blondinette était prise à abattre un cerf entier en automne, elle cumulait presque tous les points rouges pour attirer des ennuis à son clan. Immédiatement, la printanière s'arrêta, crachant au sol de colère ainsi qu'elle laissait le cerf apeuré détaler loin de tout danger. Hors d'haleine, haletante et la langue pendante, Hékate scrutait les alentours d'un air circonspect, sa petite taille ne lui permettant pas d'avoir un panorama très étendu. Ses oreilles dressées, elle entendait les pas lourds qui se rapprochaient d'elle et prit sciemment la décision de ne pas bouger. L'espionne n'avait pas peur de se faire prendre. Elle attendit alors, aussi calmement qu'elle le pouvait, que la présence massive ne la débusque.

La printanière, ses cheveux sévèrement attachés en arrière par un chignon, reprenait son souffle, quand enfin apparût un énorme mâle brun et blanc, au regard mauvais et plissé. Un de ses yeux portait de vilaines balafres qui déformaient un peu son regard. Elle ignorait s'il était véritablement gigantesque, ou si sa propre petite taille ne venait pas obscurcir son jugement, mais il était certain que le loup était musclé et bien bâti. Le mâle à l'odeur automnale la toisa avec colère, avant d'aboyer avec sévérité :

- Je te tiens enfin, gamine. Rentre chez toi avant que je ne t’en empêche.

Le regard naturellement luisant d'Hékate s'obscurcit, mauvais et agacé. Elle était courtaude, certes, mais elle n'était certainement plus une gamine ! Et elle détestait qu'on ose la traiter de la sorte. Soutenant le regard de jade de l'inconnu, elle répondit de sa voix fluette et aiguë :

- Je ne sais pas ce qui vous permet de me qualifier ainsi, mais je ne suis en rien une gamine et vous avez intérêt à ne pas me traiter de la sorte!

Elle restait plus ou moins polie, n'insultant pas directement l'inconnu, même si cela lui démangeait. Hékate savait que sa petite taille amenait souvent les autres adultes à ne pas la considérer comme mature, et elle était dotée d'une voix très aiguë de fillette qui n'aidait en rien les autres à la considérer autrement comme un louveteau égaré. Et pourtant, la fille de Viehrs n'était plus une enfant, mais une dangereuse adulte, désormais. La louve s'approcha de l'inconnu, venant se placer juste sous sa truffe, tentant d'adopter un air tout aussi imposant que le sien. Puis, lentement, elle se mit à tourner lentement autour du grand loup bicolore, l'observant sous tous les angles, le jaugeant; avant d'enfin venir se replacer devant lui, le regard aussi sévère que le sien. Elle aboya à son tour, autoritaire et ferme, ne se laissant en rien impressionner malgré le gigantisme de son interlocuteur :

- Qui êtes-vous, pour m'ordonner de quitter vos terres ? Je crois que vous me devez au moins ça; et je pourrais alors déguerpir de chez vous.

Revenir en haut Aller en bas
Oswald
Animatrice
Oswald
Espèce : Loup/louve
Masculin
Messages : 22
Date d'inscription : 30/03/2019
Âge : 22

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Ven 10 Mai 2019 - 14:54

It is always winter now.

Oswald | Hékate
Vallée d'Orient
Ce n’est pas tant le comportement ingrat de la petite louve qui agaçait Oswald, c’était davantage ce qu’elle faisait en un territoire qui n’était pas le sien. Après avoir failli la prendre la patte dans le sac pour avoir tenter de chasser une proie automnale, le grand mâle n’appréciait en rien l’attitude de son ennemi. Il portait sur elle un regard mauvais, mais surtout méfiant. Pourquoi une printanière viendrait fourrer sa truffe maintenant chez les automnaux ? Était-ce une distraction ? Si d’autres rats de son espèce venaient s’introduire en douce dans le territoire, les éclaireurs ne prendront pas beaucoup de temps à leur tomber dessus. Seulement, cette petite était passée entre les mailles du filet, ce qui ne plaisait en rien au loup au pelage singulier.

La blonde s’amusa à le toiser de la même lueur, tournant autour de lui comme si de rien n’était. Si elle voulait dominer la conversation, soit, mais elle sous-estime son adversaire. Oswald ne se sent jamais menacé, encore moins par une peste aux allures de fillette. Difficilement touché par tout ce qui l’entour, ses manières ne portaient aucun impact sur l’attitude imperturbable du bourreau, qui la regardait le jauger du coin de l’œil. Son regard sombre et malveillant jugeait sans arrêt les moindres mouvements de l’autre. Le géant s’esclaffa intérieurement aux paroles criardes de la jeune. Son visage ne changea pas, comme s’il n’était qu’une statue de marbre.

Enfin, il aurait aimé daigner un fin sourire à la dernière réplique de la laide, tant par son absurdité que par son ton. Si il y avait bien une personne en ce lieu qui était mal placé pour prendre ce timbre de voix, c’était elle. Même un reclus aurait eu tous les droits du monde pour la virer d’ici. La garce ne savait pas à qui elle s’adressait, mais rien que pour le fait de se tenir en territoire ennemie elle devrait se remettre en question. Oswald n’était pas un loup doté d’une grande bonté, loin de là, mais aussi patriote qu’il l’était il n’en était pas question qu’il fasse la moindre faveur à la printanière. La petite apprendra très vite que ce n’est pas de sa petitesse qu’elle arrivera à se faire entendre chez les automnaux.

- C’est le Bourreau qui t’ordonne de déguerpir.

Si l’autre était assez intelligente, ce qui ne devait pas être très évident vu son comportement, elle saura qu’elle était dans de beaux draps pour être venue se frotter à un loup d’un rang si important. Il n’était certes pas bêta ou aussi haut hiérarchiquement parlant, il avait quand même des individus à ses ordres et ils n’étaient pas tendres avec les printaniers. De plus, occuper ce genre de poste demandait une vraie lucidité et donnait surtout tous les droits de juger les ennemis. Ainsi, Oswald pourrait même se débarrasser de la garce sur le champs, puisque Daeron ne serait pas si mécontent d’apprendre la perte d’un autre printanier.

Pour l’instant, le balafré avait préféré ignorer l’élément qu’il craignait le plus chez la louve. Triste ou sage décision, Oswald ne pouvait le savoir.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: