Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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B'jour Mam'zelle, vous savez que ... Oups, Scusez-moi chère Alpha
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Lun 14 Mai 2012 - 22:01

February.

Loup noir. Loup coloré. Loup Gris. Loup manipulé.
Il danse. Il ne choisit pas de danser. C'est la lumière qui le fait danser. Alors il danse. Il inspire. Il expire. Il esquisse un pas. Il tente d'en inventer un. La lumière sort, le réprimande. Alors, résigné, il danse.
Comme le mois dont il port le nom, le loup est vide.


Il émerge de son sommeil. Ses yeux d'acier se posent sur les loups encore endormis. Il sort. Le soleil pointe à peine ses doux rayons.
Dans le camp, il le sent, quelque chose de pourris rôde. Mais quoi ? Il ne saurait vous le dire. Mais cette présence, cette chose, le rend méfiant. Le jeune loup n'est pas agréable en ce moment. Il se rends sur une petite bute, un peu à l'écart du clan. Là, fermant les yeux, il attends qu'Elles se décident à venir. Les Lumières. Il ne sait jamais comment, quand et pourquoi les énergies viennent. La seule chose qu'il sait, c'est qu'il a intérêt à être prêt à les accueillir.
Brusquement, alors que le jeune loup expirait, Elles sont font ressentir. Il se sent traversé de toutes parts par Elles. Il endure la douleur. Il la connait. Crier ou gémir ne sert à rien. Au contraire. Résigné, il attend. Il se sent rayonner. Ouvrant un œil, il perçoit les jais de lumières. Comme si il avait attrapé un arc-en-ciel et que celui-ci émanait de toutes parts du loup. Il se félicita intérieurement de s'être caché.

Enfin, Elles cessèrent. Le loup noir repris contenance. Il se releva et constata, non sans surprise, qu'il ne s'était passé qu'une poignée de secondes lors de cette... "visite". Il ne cherchait même plus à expliquer.
Il se mit en route. A chacun de ses pas, une gerbe d'étincelles colorées jaillissaient. Loup Coloré.
En quelques minutes, il était à la Clairière d'Azur. Il perçut une silhouette féminine non loin. Arquant le dos et la queue, il se rendit derrière la louve, à moitié dissimulée dans les dernières ombres de la Nuit. Faisant jaillir exactement devant elle une lueur verte, il intima à cette dernière de faire pousser une superbe fleur. Un grand Lys Blanc. La fleur prit une belle taille. Enfin, sortant de la pénombre, February se glissa à côté d'elle.

" Bonjour Mademoiselle, ne vous a-t-on jamais dit que vous étiez..., le loup regarde plus attentivement la belle louve et reprend, Oups, excusez-moi chère Alpha, je ne vous avait pas reconnue."

Le loup noir s'incline puis adresse son plus beau sourire à la louve. Sourire qui disparaît dès qu'il perçoit les angoisses et le moral maussade de son Alpha. Il se sert de son pouvoir, dans une tentative de réconfort. Le rai vert fait alors pousser devant la belle Alpha un splendide parterre de fleurs, toutes rivalisant de splendeur et de pureté et les autres Lumières font a paraître une réplique miniature de l'Alpha. Au centre, le Lys, tourné vers sa chef et la louve miniature qui danse sur la fleur. February n'aimait pas voir les gens tristes...

" Moune ? Je veut dire... Alpha ? Tu es sûre que ça va ? Pardon, que vous allez bien ? Si tu as besoin, s'cusez, heu... escusez moi, si vous avez besoin d'aide, dites le moi. Je suis à ton, à votre écoute."

Non, le loup n'était pas débrouillard lorsqu'il devait employer ce stupide mot qu'était le "vous".
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Jeu 17 Mai 2012 - 19:37

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    Je pleurais, chose dont je n'avais pas l'habitude, ce n'était pas parce que la tristesse m'avait envahie, non. C'était plutôt par le stresse, celui qui vous prend lorsque vous savez qu'il vous faire quelques chose d'important, et sans possibilités de retour. Oui, j'avais pris ma décision, rien ne pourrais me faire changer d'avis, rien ne pourrait briser mes convictions. Du moins, en dehors du monstre qui rodait certainement quelque part, comme toujours. Il était capable de surgir au moment décisif, et de tout stopper. Il ne comprenait pas que tout ses agissements me faisaient tellement souffrir. Que chaque paroles, chaque choix de sa part me tuer, me rongait un peu plus. Pourquoi s'obstinait il à ma faire subir ça ? Après tout, il avait enfin eu ce qu'il voulais, enfin presque, d'ici peu, moi et ses plans s'écraseraient avec fracas sur les rochers de la falaise, éclaboussaient par les gouttelettes.

    Je me remémorais tout mes moments passés ici. Mes terres allaient me manquer, mon rôle d'Alpha aussi. Par contre, je ne manquerais à personne, Herenya, le seul être qui tenait encore un minimum à moi n'était plus. Je n'avais jamais eu d'amis, que de simple ennemis. J'allais regretter les petites chamailleries entre clans, mais pas suffisamment pour m’empêcher de me tuer. Ce qui m'étais arrivée hier était pire que tout, j'étais souillée, dans tout les sens du termes, physiquement et moralement, il m'avait mentit, et à présent, je ne pourrais plus vivre accompagnée des SES louveteaux à LUI. Je le détestais du plus profond de mon être. Comment pouvait on infliger des choses pareilles, sans le moindre regret....

    Enfin, ça ne passerais pas pour un acte égoïste. En fait, ça en réjouirait plus d'un, après tout, le monde entier me détestait. Et le clan du printemps arriverait facilement à se passer de moi. Je pouvais faire confiance à Willy pour cela...

    Alors que je marchais tranquillement et lentement vers la falaise, un rayons vert apparut devant moi, me tirant de ma longue réflexion. Il rentra subitement dans la terre, laissant apparaitre au même emplacement un magnifique lys blanc, qui était une de mes fleurs préférées... Pourtant, ça ne me fit pas sourire, rien ne pourrait me rendre heureuse, plus maintenant. Je ne me donnais même pas la peine de me retourner pour savoir qui était l'auteur de cette apparition.


    - Bonjour Mademoiselle, ne vous a-t-on jamais dit que vous étiez... Oups, excusez-moi chère Alpha, je ne vous avait pas reconnue.

    Non mais qu'avaient ils tous ces temps si. M'enfin, je n'en avais plus grand chose à faire, il m'aurait sauté dessus que ça ne m'aurait pas ou presque pas dérangé. Une rumeur devait certainement passée comme quoi l'Alpha Printanière était une louve... facile. Cette pensée me fit frémir. Le loup s'inclina devant moi, et se releva de suite. Il semblait lui aussi penaud, une pointe de peine dans le regard. Je devais partir, avant que la discussion s'éternise... De nouveau, des rayons aux couleurs chatoyantes surgirent de nul part, s’immisçant dans le sol, pour en faire ressortir de magnifique fleurs, et herbes sauvages. Une louve, copie conforme de moi même, mais en plus en petit format se mit à danser sur le parterre, sautant avec finesse et sensualité sur les tiges et le fleurs. Un léger sourire apparut sur mon visage, disparaissant aussitôt. ~ Partir, ne pas briser mes convictions ~ ; voilà ce que me répétait en boucle une voix dans ma tête.

    - Moune ? Je veut dire... Alpha ? Tu es sûre que ça va ? Pardon, que vous allez bien ? Si tu as besoin, s'cusez, heu... excusez moi, si vous avez besoin d'aide, dites le moi. Je suis à ton, à votre écoute.

    Je n'avais rien à lui dire, ni à personne d'autre, je ne voulais pas raconter ma bêtise d'hier soir.

    - Au revoir, Adieu, à Jamais, je ne sais pas.

    Je le contournais, lui et le petit spectacle de couleurs variées. Je devais partir au plus vite, avant que la nuit ne tombe, et que les " bêtes sauvages " ne pointent le bout de leur nez. Je ne voulais pas faire de mauvaises rencontre, pas alors que j'étais si proche du but.

    Un nouvel éclair de couleurs jaillit devant moi, me stoppant net, je grognais. J'avais réellement l'impression d'être un nouveau né, à qui l'on interdisait de faire ce qu'on voulait....

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Jeu 17 Mai 2012 - 20:38

La réponse de l'Alpha glaça le sang du loup noir.

"Au revoir, Adieu, à Jamais, je ne sais pas."

Il est pourtant certain d'avoir vu se dessiner un petit sourire sur le visage de son Alpha. Pourquoi tant de tristesse ?
La louve part. February reste pantois, complètement hagard.
S'il ne bouge pas, elle va disparaître. Si il ne réagis pas, il aura l'impression d'être un traître. S'il n'avance pas, elle se tuera.
Pour la retenir, il ose. Il envoie un rai de lumière afin qu'elle se stoppe. Lui qui est tout simplement chasseur. Lui qui doit obéissance. Il l'empêche de faire ce qu'elle souhaite. Il n'est normalement qu'un pantin.


Timide et résigné à la fois, February se pose devant la printanière.

" Tu sens aussi cette chose pourrie qui rôde dans le camp."

Il incline la tête et s'assoit devant elle.

" Je hais vouvoyer les gens, ne m'en tient pas rigueur. Mais je suis toujours prêt à aider et à écouter les autres."

Le rai de lumière vert rejaillit et une nouvelle fleur pousse. Encore un Lys. Un lys blanc. La pureté. Le loup, doucement, cueille la fleur et sans même y être autorisé, la plante dans son toupet, presque autant coloré que le sien.

" Si tu ne veux pas me parler, soit, mais laisse moi au moins t'accompagner aux limites du territoire Moune. Quand bien même tu n'aurais pas envie, je peut très bien avoir envie d'aller aussi dans cette direction."

Il est chiant le Feb. Il est collant le Feb. Mais il est gentil. Et il n'aime pas voir les autres souffrir et encore moins les Demoiselle. Il est galant même et ce n'est pas lui qui sautera le premier sur une louve, malgré les arguments (enfin, tout dépend du quel...).
Le loup est pensif, sur le qui-vive. En fait, il a l'impression que le monstre qui rôde n'est plus très loin. Son regard d'acier se pose sur l'alpha.

" Moune, avec tout le respect que je te dois: En marche. Je n'aime pas l’atmosphère qui se dégage de cet endroit."

Invitant Moune d'un coup de tête, il part.

[ c'est purement minable ]
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Ven 18 Mai 2012 - 1:20

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    Je n'étais pas vraiment d'humeur à m'énerver, autant parce que je n'avais pas le moral, que parce que je n'avais tout bonnement pas envie. Mais s'il le fallait vraiment, alors je me mettrais en rogne. Pourtant, ce loup avait l'air si gentil, encore un printanier, que je ne connaissais même pas. Je me sentais toujours un peu honteuse dans ce genre de situation, ils avaient une longueur d'avance, et moi pas, ils savaient des choses sur moi, et moi rien sur eux... D'un autre côté, je n'avais pas à m'inquiéter, il n'avait pas l'air très agressif, peut être trop protecteur, mais pas méchant. Les lumières disparurent de nouveaux, s'enfouissant dans la terre, j'attendais qu'une chose en sorte, mais rien, à la place, ce fut le loup qui se posta devant moi, il s'assit.

    La voix persistait ~ Partir partir partir ! Tue le, et tue toi ensuite ~ Certainement que si les choses précédentes ne s'étaient pas passées, je lui aurais sauté à la gorge, mais je n'en avais pas la force. Je me détruisais toute seule, Oxymore me détruisait, son amour pour moi ne faisait qu'envenimer les choses. Résignée, je m’asseyais de même, prête à écouter son blabla.

    - Tu sens aussi cette chose pourrie qui rôde dans le camp.

    Oh que oui, je l'avais fréquenté de trop prés même, j'avais joué avec elle, j'en avais subit les conséquences, à présent, sa pourrissait aussi en moi. Je grimaçais, j'en avais presque envie de vomir. Je soupirais, bientôt, tout cela serait finit, j'en aurais terminé avec tout ça, après tout, ma plus grosse bêtise était d'avoir vécus.

    - Je hais vouvoyer les gens, ne m'en tient pas rigueur. Mais je suis toujours prêt à aider et à écouter les autres.

    Il ne semblait pas comprendre, si j'avais réellement voulu lui raconter, je l'aurais fait des le début, je n'aurais pas cherché à partir comme une voleuse. Si j'avais voulu lui raconter mes mésaventures, je lui en aurais fait part, ainsi qu'à la totalité du clan. Mais je ne voulais pas, un point c'est tout. Pourquoi me tapaient ils tous sur le système ces derniers temps, tout ce que je désirais, c'était d'un peu de solitude. ~ Bientôt, bientôt ~ Je sifflais intérieurement, chassant cette voix de mon crâne. De nouveau, une gerbe de vert éclata, entre moi et le loup, elle s'enfonça dans le sol, lentement, et délicatement. La nuit tombait, et le rai luminescent nous permettait de nous distinguer dans la presque pénombre. L'atmosphère devenait lugubre, froide, macabre, et ce n'était pas quelques lys glissés dans ma fourrure qui pourrait changer quoi que ce soit. C'était bien connu que la nuit, les montres rodaient. C'était bien connu que c'est temps si, beaucoup de personnes disparaissaient mystérieusement ~ Part, vite, ou le monstre te mangera avant que tu ais eu le temps de le faire toi même ~

    - Si tu ne veux pas me parler, soit, mais laisse moi au moins t'accompagner aux limites du territoire Moune. Quand bien même tu n'aurais pas envie, je peut très bien avoir envie d'aller aussi dans cette direction.

    Collant, tellement collant, il me rappelait presque Oxymore, lorsque celui-ci désirait apprendre cette notion qu'était l'amour, ainsi que la sensation qui va avec. Je grognais, faiblement, mais distinctement. Pff, c'était l'amour, toujours, qui avait réussit, encore, à me gâcher la vie. Au fond, il n'était pas si différent du Monstre, il rodait, prêt à sauter dès que le moment se présentait.

    - Moune, avec tout le respect que je te dois: En marche. Je n'aime pas l’atmosphère qui se dégage de cet endroit.

    Il se relève, moi aussi. Il semblait déterminé à me suivre. Tant pis, je finirais par trouver un moyen de m'en débarrasser, à moins que quelqu'un d'autre ne s'en occupe à ma place. Oui, le loup avait raison de s'inquiétait, c'était mieux pour lui qu'il n'ai pas affaire à la bête. Pas après hier en tout cas, parce que s'il n'avait pas deviné le retour de mes souvenirs, mieux valait que sa vraie fausse compagne ne traine pas avec un autre loup... S'il avait deviné... Je préférais ne pas y penser, sinon, le cadavre du château risquait de refaire surface et, zut.

    Nous nous dirigions donc vers la frontière Printanière, je n'avais aucunement envie d'aller par là. ~ Tue le, égorge le, met fin à sa vie, comme tu l'a fait tant de fois, Moune, tu n'es qu'un Monstre, et tu le sais. Laisse moi prendre possession de ton esprit, de ton corps, laisse toi bercer par mes paroles, tu peux te reposer sur moi, fait moi confiance. ~

    " Soit, si sa peut te rassurer...

    Je le regardais, il était très beau, majoritairement noir, il avait une grande et superbe frange arc-en-ciel. Assez grand sur patte, mais plutôt fin. Il ne ferait pas le poids contre Lui. Je me retournais, jetant un œil vers le ciel immaculé, seul les étoiles brisait le vide. Il n'y avait plus aucune trace des gros nuages de l'orage d'hier. C'est comme s'il ne s'était rien passé, comme si hier n'avait jamais existé, comme si m'a vie n'était pas terminée, malheureusement, tout semblaient me rappelais le contraire, la petite bosse à mon ventre en premier lieu.

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Sam 19 Mai 2012 - 1:33

    Oxymore suivait sa belle Moune, comme toujours. Comme toujours ou presque. Il n'avait retrouvé sa trace qu'il y avait peu. Après qu'il l'eut possédé le Monstre l'avait possédé. Il était revenu. Encore plus puissant que d'habitude. Réclamant sa dose de sang et de souffrance. Une louve bien imprudente lui avait offert cela sans qu'il ne demande rien. Elle était tombée à pic. Elle était morte sans qu'il ne comprenne bien pourquoi. Mais il avait pu s'amuser un peu avec elle. C'était ce qui comptait le plus. Il avait pu calmer le Monstre. Il ne raclait plus le fond de son crâne. Ou presque ... Il avait toujours ses pensées macabres mais plus cette envie qui emplissait toute son âme.
    Il était sur la piste de la belle. Elle était bien plus loin de sa tanière qu'habituellement. Il ne savait pas ce qu'elle comptait faire. Il savait juste que ça devait avoir un rapport avec ce qu'il s'était passé entre eux hier. Ses pattes frappaient fort le sol. Il courrait. Il était maintenant persuadé qu'elle avait retrouvé la mémoire au moment crucial. Il craignait le pire sans savoir ce que ce pire représentait. Il avait juste peur pour elle. Il ne comprenait ni les louves ni l'amour alors il ne savait pas ce qui allait se produire. Il savait juste qu'il devait l'empêcher de faire quelque chose de grave.

    Il finit par la trouver. Mais elle n'était pas seule. Non, elle n'était pas seule. Un audacieux tentait de lui faire un numéro de charme. Oxymore gronda sourdement. Cependant quelque chose clochait. Ce n'était pas comme la dernière fois. Pas comme quand il avait tué le dernier printanier. Sa magnifique Moune ne le laissait pas vraiment approcher. Elle semblait le subir. Subir sa vie. Ne pas être réceptive à ce qu'il lui disait, ce loup noir aux mèches colorées. Il écouta ce qu'ils se disaient d'une oreille un peu distraite. La dernière remarque du loup noir lui fit cependant monter un sourire sardonique. Il ne pouvait pas le laisser lui voler sa louve. Son amour. Il lui faudrait museler le Monstre mais soit. Pour elle il se sentait près à tout. Il se faufila derrière le loup noir. Il savait que sa belle Moune le voyait. Il capta un instant son regard doré avant de se mettre à susurrer quelques mots à l'oreille du printanier. Sa voix avait de nouveau cet accent de poison liquide.

    - Peut-être que cette atmosphère lugubre a quelque chose à voir avec moi ?

    Oxymore se recula en un bon leste. Il ne voulait pas se prendre un mauvais coup. Si son sang coulait le Monstre ressortirait sans qu'il n'y puisse rien. Il le savait parfaitement. Il se connaissait assez pour savoir qu'il perdait le contrôle rapidement. Bien trop rapidement. Il adressa un nouveau regard à sa belle. Un clignement de cils et il retourna son attention sur le loup noir. Il ne devait pas le tuer. Il devait prouver à Moune qu'il était capable de résister. Qu'il était capable de tout faire pour ne pas malmener son clan. Il eut un sourire charmeur et vaguement menaçant alors qu'il terminait sa phrase :

    - Ou peut-être est-ce le monceau de cadavres que je traîne dans mon sillage...

    Il savait que ses paroles n'était pas celle qu'il fallait pour prouver à sa belle sa bonne foi. Mais il fallait bien qu'il extériorise ses pulsions d'une manière ou d'une autre. Il ne pouvait faire autrement. A moins de pousser son pouvoir à bout. De le pousser à bout et de souffrir à son tour. De sentir sa chaire se fendre et vomir son sang. Il serait préférable qu'ils n'en arrivent pas à cette extrémité. Pas alors que le Monstre revenait encore une fois ... Il sentait sa rage et s'en alimentait.
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Sam 19 Mai 2012 - 9:21

Lorsque February sentit un souffle rauque dans sa nuque, son sang se glaça.

"Peut-être que cette atmosphère lugubre a quelque chose à voir avec moi ?"

Alors que le rai de lumière blanche jaillissait à la manière d'un fouet, le loup géant avait déjà reculé. Un grondement s'éleva du loup aux yeux d'acier. Il ne ferait pas le poids contre cette bête immense. Mais il avait un atout indéniable. Lorsque la voix du loup retentit pour la seconde fois, February était aux aguets.

"Ou peut-être est-ce le monceau de cadavres que je traîne dans mon sillage..."

Le loup coloré regarda la bête.

"Moi qui cherchait la chose de pourrie dans le clan, je pense l'avoir trouvée. Mais dit moi, qui es-tu pour nous suivre ainsi ?"

Le loup était énervé en la présence de l'autre. Il se sentit rempli de haine face à son égard, alors qu'il ne le connaissait pas. Il n'eut pas le loisir de se demander pourquoi.

Les Lumières le visitèrent à nouveau. Transpercé de part en part, le loup ouvrit le gueule et des rais de lumières en sortirent, comme par ses yeux. Les Lumières n'aiment pas ce loup. Un mal de crâne assommant traversait la tête du jeune loup. Il sentait la moindre particule de son corps prendre feu, ses côtes, ses entrailles, ses pattes, tout y passait. Le loup luttait pour rester debout et ne pas se laisser choir au sol. Les lumières avaient beau encercler les trois loups, c'est sur February que les charges étaient menées. Mais lesdites charges, plutôt que de l'affaiblir, lui offraient beaucoup plus de lumière en lui.

Lorsque le jeune loup crût son heure arrivée, les effluves d'énergies cessèrent brutalement. La sensation d'avoir le crâne ouvert à chaud, chacun des membres endoloris, le loup soufflait bruyamment avant de prendre la parole:

" Pars. Qui que tu sois, les fléaux que tu apportes sont dignes d'un poison. Pars."

Les pupilles d'acier du loup étaient complètement rétractées et chaque muscle de son corps prêt à bondir.


[pas le temps de faire + long]
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Dim 20 Mai 2012 - 2:56

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    Mon regard se pétrifia lorsque, du coin de l’œil, je vis une ombre noire se poster derrière le loups gris aux teintes multicolores. Voilà, mon destin venait encore de m'échapper, par sa faute. J'avais l'impression de n'être qu'une simple marionnette qu'on manipule à sa guise. Ici, Oxymore semblait décider de ce que je devais faire ou non, en intervenant tout les jours dans ma vie.

    - Peut-être que cette atmosphère lugubre a quelque chose à voir avec moi ?

    Le Monstre à plein temps, car c'est ce qu'il était à présent à mes yeux, recula d'un bon mètre, attendant la réaction du Printanier. Je me retournais, face à lui, plongeant mon regard haineux dans le siens. J'avais l'horrible impression de me faire traquer, où que j'aille, il y était aussi. Il semblait pourtant avoir compris que mes souvenirs étaient remontés à la surface, alors pourquoi s'obstinait-il à me pourchasser de la sorte, attendait-il quelque chose d'autre de moi. Ne m'étais-je déjà pas assez offerte à lui...Il avait bien trop d'amour propre pour s'intéresser à ses futurs louveteaux, louveteaux qu'il n'aurait pas, bien sûr. Il tourna de nouveau la tête vers February, guettant sa future proie. D'ailleurs, les mêmes raies de lumières qui s'étaient dernièrement enfoncées dans le sol jaillissaient à présent de toute part du loup. C'était un spectacle beau et effrayant à la fois. Ça me fascinais, c'était si mystérieux, qu'étaient-ce fouets luminescent, d'où venaient-ils réellement, était est-ce le don du Printanier ? Elles disparurent de nouveau.

    "Ou peut-être est-ce le monceau de cadavres que je traîne dans mon sillage..."


    Oxymore semblait peu surpris, après tout, ce n'était que de la lumière en tube, pas de quoi en faire toute une histoire. Elle avait l'air inoffensive à première vue. Peut être n'était est-ce qu'une impression, peut être que ces raies s’avéraient être des armes fatales. Mais pour l'instant, en dehors des beaux mouvements, elles ne faisaient rien, mise à part danser et tournoyer autour de Feb'

    "Moi qui cherchait la chose de pourrie dans le clan, je pense l'avoir trouvée. Mais dit moi, qui es-tu pour nous suivre ainsi ?"

    On voyait bien qu'il ne connaissait pas la personne à qui il s'adressait. J'eus de la pitié pour ce pauvre loup, du peu que j'en avait appris, il avait l'air tout à fait sympathique, et le voir mourir aurait été affreux. Mais connaissant Oxymore, les paroles prononcées étaient assez insultantes. February se retourna, ses yeux s'écarquillèrent un instant. Il y avait de quoi, le Monstre avait deux têtes de plus que lui, et était beaucoup plus musclé. Tout cela risquait de se finir de la même façon qu'avec Keiro, dans un bain de sang. Si j'avais pus, je serais certainement partis, mais là, c'était impossible, la bête guettait le moindre mouvement, le moindre battement de cils. Si je bougeais ne serait-ce que d'à peine quelques centimètres, je pouvais être sûr que je me retrouverais plaquée au sol.

    A côté de moi, les couleurs, toujours plus nombreuses, valsaient, rentrant, et sortant irrégulièrement du loup. Son visage était neutre, mais la lueur dans ses yeux nous montrait clairement qu'il souffrait. Je grognais, encore un mauvais coup de la part du Monstre. Pourquoi faisait il souffrir, ne comprenait-il pas que je ne pouvais plus supporter ce comportement, que s'il désirait monter un peu plus dans mon estime, il fallait qu'il se montre digne.

    Les lumières cessèrent, le loup soupira de soulagement, moi aussi.

    " Pars. Qui que tu sois, les fléaux que tu apportes sont dignes d'un poison. Pars."

    Oxymore, qui jusqu'à présent, avait su se contenir, donnait l'impression qu'il allait exploser d'une seconde à l'autre. Je reculais de quelques mètres, doucement. Personne ne fit attention à moi, c'était comme si j'étais devenue invisible, tant mieux, ça me serais d'autant plus facile. ~ Maintenant que tu peux t’échapper, vas, n'oublie pas, tu es sous mes ordres. Meurs meurs meurs ~ Je frissonnais de nouveau. L'orage n'était pas loin, on voyait bien que les deux étaient prêt à se sauter dessus au coup de fusille. On savait aussi qui en ressortirais vainqueur... L'envie de siffler me vint, mais il ne fallait pas, je ne devais pas me faire remarquer. Tout ce que je devais faire, c'était courir, loin, très loin, far far away. Les deux bêtes grondaient, se fixant toujours dans les yeux. Partir aurait été si facile, pourtant, je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas abandonner ce pauvre loup qui n'avait rien demandé. Tout ça parce qu'un autre était tout bonnement trop jaloux.

    Finalement, je m’asseyais là, les regardant tout les deux. Ils étaient magnifiques, mais si dangereux. Je ne voulais pas faire la même bêtise, ne pas sauter entre eux au dernier moment... Quoi que, sa m'apporterais peut être une mort certaine, mais les chances étaient faibles, et je ne préféré par agoniser si sa loupait...

    Tout ce que je pouvais faire, c'était attendre, ne pas agir, au risque d'en souffrir, encore. Mais, il m'aurait été si facile de faire grimper quelques lianes le long de leurs membres, les empêcher de se massacrer à coups de crocs et de griffes. Oui, sa pouvait être une bonne idée, et puis, je risquais quoi après tout ? Aussitôt dit, aussitôt fait, des fines plantes grimpantes se faufilèrent sur leurs pattes, légères, douces, indétectables. Enfin, il était possible qu'ils les aient remarqué, comme lors de ma première rencontre avec Oxymore. Je frissonnais de plus bel, je n'en pouvais plus de toujours penser à lui. Il me hantait, nuits et jours. Si j'avais eu la moindre chance, je lui aurais certainement sauté à la gorge, j'aurais surement planté mes dents dans sa chaire, goûté son sang, jusqu'à l'en vider. Je donnais un petit coups de tête, et des oiseaux végétaux s’élancèrent à toute allure sur lui, sur le Monstre que je haïssait de tout mon être. Espérant de tout cœur que ça les résonneraient...

    Alors qu'elles étaient au bout de leur course, les feuilles explosèrent en milliers de particules, réduisant à néant mes efforts.

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Oxymore
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Dim 20 Mai 2012 - 14:06

    Un éclair blanc avait jailli juste là où il se trouvait quelques secondes auparavant. Oxymore se félicita de s'être décalé rapidement. Ce n'était pas son genre de sous-estimer un adversaire. Celui-ci n'avait pas un physique qui l'effrayait mais son pouvoir semblait assez puissant. Nouveau coup d’œil vers sa belle. Il ne fallait pas qu'elle s'enfuit. Retour sur le loup noir. Il lui parlait. Ses mots n'avaient pas cette même sonorité malsaine que ceux du Prince des Ténèbres. Il ne lui semblait pas bien menaçant. Mais méfiance est mère de sureté.

    Moi qui cherchait la chose de pourrie dans le clan, je pense l'avoir trouvée. Mais dit moi, qui es-tu pour nous suivre ainsi ?

    Le grand loup noir gronda sourdement. Il s'était juré de ne pas tuer le printanier mais il sentait que ça allait être plus dur que prévu. L'autre semblait prendre un malin plaisir à le narguer à coups de phrases assassines. Soudain, les mêmes rayons lumineux que le blanc qui avait manqué le frapper, traversèrent le loup de part en part. Cela semblait assez douloureux. La Monstre s'agitait. Douleur. Douleur. Lui soufflait-il, ravi. Il s'abreuvait de la douleur du printanier même s'il n'en était nullement la cause. Son pouvoir ne résidait pas en de telles lumières. Lui frappait sans attendre, sans qu'on ne puisse le voir ou se prémunir de l'attaque. Oui, attaquer. Le tuer, plonger ses crocs dans sa chaire, sentir son sang couler, entendre la peine, se nourrir de sa haine. Le Monstre voulait tout ça. Le Prince des Ténèbres tentait de le museler, de le contenir même s'il savait qu'il ne pourrait peut-être pas totalement y parvenir. Nouveau coup d’œil vers sa magnifique Moune. Elle semblait tétanisée. Oxymore huma son odeur. Elle puait la peur. Habituellement il était heureux de sentir cette odeur. Mais pas cette fois. Pas alors qu'il aurait voulu qu'elle comprenne qu'il avait compris ce qu'était l'amour. Enfin, qu'il commençait à comprendre. Il voulait qu'elle voit tous les efforts qu'il faisait pour elle. Il voulait tout ça mais ne pouvait rien. Elle ne faisait que trembler devant lui. Pourquoi ne voulait-elle pas comprendre qu'elle n'était plus sa proie ? Le printanier le sortit de sa rêverie :

    - Pars. Qui que tu sois, les fléaux que tu apportes sont dignes d'un poison. Pars.

    Les muscles du Prince des Ténèbres se tendirent sous l'effort. Il ne fallait pas. Non, il ne fallait pas. Il ne fallait pas qu'il le tue. Il fallait qu'il lui prouve qu'il pouvait se contrôler. Qu'il pouvait faire taire le Monstre s'il le désirait vraiment. Il gronda, sur le point de bondir. Pourquoi ces mots le touchaient-ils ? Ce genre de choses ne l'avaient jamais atteint. Pourquoi alors ?! Il gronda encore une fois. Plus fort, plus féroce. Il n'était que force brute et haine violente. Il voulait sa mort. Son sang couraient dans ses veines, le brûlant de l'intérieur comme s'il était d'acide. Il ne devait pas se servir de son pouvoir. Il ne devait pas. Il en avait que trop usé ces derniers temps.
    Il quitta des yeux son adversaire. Une fraction de seconde. Juste le temps de voir des oiseau feuillus bien connus fondre vers lui. Une pensée. Des explosions en dehors de son corps. Son sang de plus en plus brûlant. Il baissa les yeux sur ses pattes qu'enserraient de petites lianes. Il ne pouvait pas les faire imploser comme la dernière fois. Il ne voulait pas se mettre à cracher du sang devant sa belle. Cela aurait été assez peu digne. Il se contenta de lui glisser un regard. Un regard dans lequel se reflétait une émotion bien peu habituelle. Dans ses prunelles noires on pouvait lire de la tristesse. Elle ne l'aimait pas. Clignement de cils. L'émotion disparut et il retrouva son cynisme habituel. Ses yeux étaient de nouveau tournés vers l'autre printanier. Il parla, énonçant des vérités qu'il espérait assez frappantes.

    - Un poison ? On ne m'avait encore jamais comparé à une telle chose. Habituellement on me surnomme simplement le Monstre.

    Sourire sardonique. Il savait qu'il faisait son petit effet. Il n'était pas bien doué pour décrypter les émotions des autres mais savait qu'il possédait un certain charisme. Un charisme effrayant même si on voulait se laisser aller à un mauvais jeu de mots. Nouveau regard vers sa belle qui avait reculé de quelques pas. Sourire tendre et nouvelles paroles.

    - Tu verras, je saurai Le museler.

    Il savait qu'elle comprendrait. Qu'elle comprendrait mais peut-être ne le croirait-elle pas. Il se détourne. De nouveau son attention est fixée sur le loup. Il découvre ses crocs blancs en un demi sourire. Il s'accordait bien trop d'importance. Il fallait bien que quelqu'un le remette à sa place, ce petit prétentieux. Il allait s'en charger avec plaisir.

    - Et ce n'est pas toi que je suis. Ne t'accorde pas trop d'importance. Pour moi tu n'es rien. Je ne fais que défendre Moune.
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Dim 20 Mai 2012 - 14:40

Le loup noir ne décrochait pas du regard ce qui était à présent son adversaire. Il terrorisait l'Alpha, sa peur se rependait dans la clairière. Il devenait de plus en plus tendu. Il n'était pas nerveux, loin de là, mais chacun de ses muscles semblaient vouloir gonfler pour pouvoir écraser le loup géant.
Si quelqu'un était passé par là, il aurait surement trouvé le jeune loup complètement inconscient. Il avait au moins deux têtes de moins que le loup et il paraissait chétif. Mais il faut se méfier de l'eau qui dort comme on dit, car sa petite taille le rendait souple et svelte. Son poids plume lui permettait de courir d'une façon ô combien rapide.

Le regard d'acier du loup détaillait le moindre geste, la moindre minuscule chose qui pourrait lui sauver la vie. Il aperçut Moune, en proie à une concentration extrême et sentit quelque chose ramper le long de ses membres. Non... cela ne rampait pas. Cela grimpait. De longues plantes emprisonnait les pattes du loup. Il aperçut de petits oiseaux fait de végétaux fondre sur son ennemis. Il mit à profit ce moment pour envoyer la lumière rouge calciner les plantes. *Il faudra en faire repousser..*. Quand à l'autre loup... Ses muscles s'étaient tendus lorsque February avait exprimé le fond de sa pensée. Il ne devait pas avoir pour habitude d'entendre la vérité qui blesse.
En voyant les petits oiseaux éclater en cendre, il se dit que ce loup était puissant. Il ne l'avait pas vu esquisser un geste. Lorsqu'il prit la parole, le loup braqua son regard dans le sien. Les pupilles grises étaient animées d'une sorte de folie, une rage et une volonté intense de battre cet adversaire.

"Un poison ? On ne m'avait encore jamais comparé à une telle chose. Habituellement on me surnomme simplement le Monstre."

Le sourire que lançait l'autre loup n’impressionnait nullement February. Il attendait, inlassablement LE moment. Le loup s'adressa à Moune:

"Tu verras, je saurai Le museler"

Les crocs du loups sont à demi-dévoilés. February en fait autant et un grondement sourd sort de sa gorge. Son poil se gonfle et l'aspect de February devient plus imposant. Sa haine continue de monter tout au long des paroles du loup.

"Et ce n'est pas toi que je suis. Ne t'accorde pas trop d'importance. Pour moi tu n'es rien. Je ne fais que défendre Moune."

L'éclair de lumière jaillit net. Il lance le rouge dans les flancs du loup, souhaitant de tout coeur le brûler au plus profond de son être. Il fait claquer de multiples rais de couleurs, de façon similaire à un fouet que l'on fait claquer au sol.
Le grondement est de plus en plus fort.

" Tu oses dire que tu la défend ? TU OSES ??!! Tu ne sens pas la peur qui l'étouffe depuis ton arrivée ? Tu ne sens pas le mal que TU lui cause ? "

Sans attendre, tous ses crocs dehors et animé d'une rage folle, il bondit sur le loup géant, continuant à lancer les fouets de Lumières. Même si le loup ne faisait que frôler l'un des rais, il sentirait une douleur aveuglante ou encore, le loup l’espérai, si le rouge le touchait, le loup aurait l'impression d'être frappé par du fer chauffé à blanc.
Il se fichait de savoir comment il allait réagir, il continuait à lancer l'assaut.

" ET TU OSES DIRE QUE TU LA PROTÈGE ???!!"

Le loup, qui un instant auparavant aurait pu se faire écraser d'un revers de patte, était plus déterminé que jamais et tentait de faire reculer son adversaire, de pars ses fouets de Lumières et se protégeant, par les rais qui étaient dressés derrière lui, à la manière d'une multitude de cobras.
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Lun 28 Mai 2012 - 18:04

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    Ce regard, pourquoi ? Je ne l'avais encore jamais vu dans ses yeux charbons, et je ne voyais pas pour quelles raisons il apparaissait maintenant. M'en voulait il de ne plus lui faire confiance, ou plutôt, de ne lui avoir jamais fait confiance. Non, se n'était pas logique, il pouvait bien comprendre qu'après ce qu'il m'avait fait, je lui en voulais. S'il m'aimait réellement, alors il n'aurais pas dut faire ça, jamais. Je détournais le regard, cette peine dans ses pupilles me serrait le cœur, et j’estimais avoir assez souffert comme ça.

    Alors que quelques braises tournoyaient encore dans le ciel, je vis, du coin de l’œil, le loup bleuté se retourner vers l'autre. Il ne savait vraiment pas à quel jeu il jouait. Si j'avais pus le prévenir, je l'aurais sans doute fais, mais il était trop tard, et le mieux était de partir, je ne désirais pas voir cet être vivant réduit à un simple monticule d'os broyaient et de chairs ensanglantées.

    - Un poison ? On ne m'avait encore jamais comparé à une telle chose. Habituellement on me surnomme simplement le Monstre.

    Simplement; tss, si sa pouvait réellement être aussi facile. De toute façon, à partir du moment où on le surnommait d'un quelconque mot, c'est qu'on l'avait rencontré, mais qu'on était plus là pour en parler à qui que ce soit.

    Je reculais encore un peu, sachant pertinemment que le Monstre me voyait. Il avait le don d'analyser le moindre geste, à croire qu'il avait des yeux derrière la tête.

    il tourna de nouveau la tête dans ma direction, mais il ne fit pas le moindre mouvement pour m'empêcher de partir, il semblait bien trop occupé avec sa nouvelle petite proie.

    - Tu verras, je saurai Le museler.

    Je souriais, comme si c'était réellement possible. D'un autre côté, j'avais réussis à gagner bien pire, avec des paroles beaucoup moins provocantes. Je zieutais mon épaule, la vieille plaids avait plutôt bien cicatrisée même si c'était assez laids. Je tournais mon regard vers l'autre blessure, déposée aussi durement qu'un tampon sur du papier. Ici, la morsure, toujours rougeoyante, avait arrêté de saigner, mais elle risquait de ne pas cicatriser aussi facilement que l'autre, d'autant plus qu'elle était assez mal placé. A chaque pas, un petit tilt remontait le long de la colonne vertébrale pour atteindre le cerveau m'arrachait une grimace, je n'avais pourtant pas mérité ça, si ?

    Enfin, Oxymore était le genre de personne à qui on ne pouvait jamais accorder la moindre confiance, le bénéfice du doute, ou autre chose. C'était le genre de personne qui passait son temps à mentir, à faire souffrir, et à s'en moquer complètement.

    - Et ce n'est pas toi que je suis. Ne t'accorde pas trop d'importance. Pour moi tu n'es rien. Je ne fais que défendre Moune.

    Il fusillait February, on aurait dit que des éclairs s'échappaient de leurs yeux. L'orage n'allait pas tarder à éclater, et étrangement, j'avais l'impression que se serait le loup multicolore qui déclencherait la guerre... Il semblait si sûr de lui, peut être trop, pauvre petit.

    Effectivement, un fouet rougeâtres s'élança sur le l'épaule, puis le flanc de la Bête, lui arrachant un grognement terrifiant. D'autres couleurs jaillirent en tout sens, c'était beau, magnifique, mais sa n'annonçait rien de bon. Je devais absolument me carapater, le plus loin possible. ~ Bouge toi dans ce cas là, qu'attend tu ?! ~ Je sifflais, cette voix me tapait sur les nerfs. J'aurais voulu la faire sortir de ma tête, mais elle s'obstinait, toujours plus oppressante.

    " Tu oses dire que tu la défend ? TU OSES ??!! Tu ne sens pas la peur qui l'étouffe depuis ton arrivée ? Tu ne sens pas le mal que TU lui cause ? "

    Je soupirais, je ne pouvais rester plus longtemps, pas alors que le loup avait bondit sur l'autre, décidé à affronter son destin, tragique.

    " ET TU OSES DIRE QUE TU LA PROTÈGE ???!!"

    Je me mis à courir, doucement, bizarrement. Mes blessures m'empêchaient de faire ça normalement. J'avais mal, mais je devais partir. Partir vers cette falaise, plus déterminée que jamais.

    Au loin un cris ce fit entendre, puis un autre, des claquements, ainsi que des explosions. Je n'avais pas envie de savoir qui était allongé au sol, ou qui allait l'être. Je m'en contrefoutais, pour l'insant, je devais m'occuper de moi.

    ~ Nous y sommes presque, encore un petit effort, je me chargerais du reste si le besoin s'en fait ressentir. ~

    J'arrivai alors vers la dite falaise. Il faisait nuit, et les vagues s'écrasaient avec férocités sur la roche. Une larme coula le long de ma joue, puis une autre. Je m'assis là, j'avais du mal à respirer. Encore une minute, ou peut être deux, ou trois, je redoutais cet instant, mais il le fallait, je ne voulais pas vivre, plus maintenant.

    Un coup provenant de mon ventre me fit sursauter. Je me levais, pas sa, surtout pas sa ! Je n'avais jamais désiré d'enfants, ni avant, ni aujourd'hui, ni jamais, pourtant, ce qui venait de bouger en moi me donnait envie d'en savoir plus. Ça m’effrayait, mais une joie immense m'envahit, un sourire béa s'affichant sur ma tête.

    ~ Je t'ordonne de continuer, ne t'arrête pas maintenant. Tant pis pour toi, tu l'auras voulu ~

    Noir, j'ai l'impression que je flotte, c'est agréable. Je me sens alors projetée, j'ai un peu mal, un tout petit peu...

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Oxymore
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Lun 28 Mai 2012 - 18:58

    Un jet de lumière rouge fonça vers son flanc y imprimant une marque rougeâtre. Il gronda de fureur. De fureur et non pas de douleur. Rien ne pouvait être aussi douloureux que son propre sang à cet instant. Ce sang si vital devenu son propre poison. Il le rongeait, devenu comme un acide qui le brûlait lentement mais sûrement. Il savait que s'il usait trop de son Don il finirait pas mourir. Ses entrailles percées par son propre sang, son cœur finissant lui aussi par imploser devant la douleur. Tout ça passa dans ses prunelles une fraction de seconde. Mais seulement un aussi bref instant. Il ne pouvait se permettre de se montrer faible. Faible il ne l'était pas. Il ne l'avais jamais été et ce n'était pas maintenant que ça allait commencer. Il ne voulait pas que ça commence. Pas alors qu'il commençait à comprendre.

    - Tu oses dire que tu la défend ? TU OSES ??!! Tu ne sens pas la peur qui l'étouffe depuis ton arrivée ? Tu ne sens pas le mal que TU lui cause ?

    A ces mots les lianes de couleurs se jetèrent de nouveau sur lui. Chaque couleur apportant son lot de souffrance. Oxymore hurla de rage et de douleur mêlés. Heureusement que les Lumières ne l'atteignaient pas à tous les coups. Elles l'atteignait même assez rarement. Le loup multicolore bondit sur lui, tous crocs sortis. Il bouillonnait au moins d'autant de couleur que le Prince des Ténèbres. Ce dernier banda ses muscles, attendant le choc. Les lianes craquèrent sous la pression qu'il leu imposait. Il bondit en arrière avant que l'autre ne parvienne sur lui. Douleur vive à son épaule, juste à côté de la morsure dont il avait déjà écopé la dernière fois. Une nouvelle blessure pour sa belle ... Il n'aurait jamais songé pouvoir souffrir pour quelqu'un d'autre que lui même. La preuve que tout peut arriver. Il ne pouvait se servir de son don. Il ne pouvait que compter sur son physique. Il se battait tant contre le printanier que contre lui même. Il ne devait pas perdre le contrôle. Il lui avait juré de ne pas perdre le contrôle. De museler le Monstre. De ne pas encore tuer un membre de son clan. Cela ne se faisait pas. Il ne l'avait faite que trop souffrir. Il le savait. Il se contentait de ne pas en parler. De garder un silence faisant croire le contraire de ses pensées. Comme il l'avait toujours fait.
    Oxymore entendit Moune partir. Que faisait-elle ?! Déconcentration. Il ne parvint pas à esquiver les nouveaux rais de lumières. Douleur. Nouveau rugissement. Le Monstre était de plus en plus dur à retenir. Le sang battait à ses tempes. Sang sang sang. Il était avide de mort, comme toujours. Peut-être que, finalement, il ne serait pas capable de le retenir. Peut-être que le printanier serait sa nouvelle victime au final. Le grand loup noir se jeta sur le printanier. Il fonça droit sur lui avait de dévier au dernier moment. En un grand coup d'épaule il l'envoya valser au sol. Son physique était bien supérieur à celui du loup. Il gronda sourdement, menaçant. Si le combat avait été équitable il serait déjà mort. Mais il avait dit à Moune qu'il ne le tuerait pas. Et puis, le printanier avait toujours son pouvoir en état de fonctionner, pas lui. Mais il ne résista pas. Il envoya son pouvoir à pleine puissance dans le tronc d'un arbre. Ce dernier implosa dans un bruit sourd avant de s'écraser aux côtés des deux loups. Imposant le Prince des Ténèbres se tenait au dessus de l'autre. Les Lumières ne cessant leurs assauts. Il ne bougeait plus un muscles. Sa face crispée en une grimace douloureuse. Lorsqu'il parla on put voir les filets de sang coulant aux commissures de ses lèvres.

    - Je lui ai juré de ne pas laisser le Monstre faire de toi sa nouvelle victime. Cesse de me tenter. Nous serions deux à le regretter.

    Par lui il entendait Moune bien évidemment. Son sang était brûlant. Il avait du mal a respecter. Le goût de son propre sang était dans sa bouche. Il avait trop poussé son pouvoir il le savait. Il le savait pertinemment. Il se retenait de ne pas tousser pour ne pas montrer l'étendue de sa faiblesse actuelle. Bientôt ses poumons s'empliraient de sang s'il ne parvenait pas à calmer les battements de son coeur et l'appelle au sang du Monstre. Il devait encore tenir un peu. Juste un peu. Il continua de parler, réprimant une nouvelle quinte de toux.

    - Je peux faire la même chose avec ta tête qu'avec cet arbre. Ce serait assez mortel pour toi. Moi, au pire, je m'en fiche.

    Ce n'était pas vrai. Il ne s'en fichait pas. S'il usait encore une autre fois ainsi de son pouvoir il n'y survivrait probablement pas. Mais l'autre ne pouvait pas savoir. Il rai de lumière rouge le toucha un nouvelle fois. Un petit cri de douleur échappa au Prince des Ténèbres. Encore une nouvelle marque brûlante. Ce petit jeu avait assez duré. Il ne pourrait plus retenir le Monstre s'il devait subir une nouvelle blessure dans ce goût là. Il s'approcha du loup multicolore et l'assomma proprement et simplement d'un coup de patte puissant sur la tête.

    Bon, ce problème étant réglé il fallait qu'il retrouve sa belle. Le Monstre était toujours là, très présent, juste sous la surface de sa conscience. Il griffait le fond de son crâne de pensées malsaines. Il voulait qu'ils meurent tous. Qu'ils cessent de lutter contre lui. Le Monstre voulait retrouver son importance, sa prédominance. Le Prince des Ténèbres tenta de le faire taire tandis qu'il courrait en direction d'une falaise plongeant à pic vers la mer. Non ... Pour la première fois depuis bien longtemps il eut peur. Oh, si peur ... Non pas pour lui mais pour elle. Il la chercha des yeux et n'eut aucun mal à repérer son corps au bord de la falaise. Elle semblait terriblement souffrir. Il s'approcha doucement d'elle. Son sang bouillonnant courrait toujours dans ses veines. Carbonisant ses entrailles avec soin. Cela allait passer, il le savait. Mais pas tout de suite. Il se pencha près d'elle. Réprimant toujours la toux voulant expulser le sang qui s'accumulait au fond de sa gorge. Sa voix n'était qu'un râle lorsqu'il parla. Son cynisme n'était pas là, pas aussi mordant qu'il pouvait l'être habituellement. Il souffrait, tout simplement. Et il ne voulait plus faire semblant. Pas maintenant.

    - Moune ... Que fais-tu ?

    Sa question n'était que pure rhétorique. Il avait fini par comprendre. Elle voulait en finir sans qu'il ne sache précisément pourquoi. Il avait l'étrange impression que c'était peut-être de sa faute. Un nouvel éclair de tristesse passa dans ses yeux. Mais elle ne put le voir. Il ne fallait pas qu'elle le voit de toute manière. Il ne pouvait se permettre d'être faible. Nouvelle quinte de toux qu'il ne peut réprimer cette fois ci. Son sang carmin tâche le sol. Sa bouche est emplie de sang mais, pour une fois, ce n'est pas celui d'une de ses proies mais le sien. Il cessa de tousser. Ramenant son attention sur celle qui avait volé son cœur.

    - Ma belle, ma magnifique Moune ... Puis-je faire quelque chose pour te soulager ?

    Il ne savait pas à quoi s'attendre en posant cette question. Il ne savait pas à quelle sauce il allait être mangé. Pour une fois, ce n'était pas lui qu'on devait craindre mais lui qui craignait quelqu'un.
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Sam 2 Juin 2012 - 22:09

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    Il était là, encore. Pourquoi fallait il qu'il le soit toujours. Pourquoi fallait il que lorsque j'avais mal, il soit là. A moins que sa aille mal parce qu'il était là... Ne pouvait il pas tout simplement abandonner, se lasser de moi ? Les larmes me vinrent, j'avais à peut prêt tenu jusqu'ici, mais là, s'en était trop, je n'en pouvait plus. Je baissais la tête, un peu honteuse. Je n'étais même pas capable d'en finir, au fond, je n'étais qu'une lâche, qui fuit lorsque rien ne va plus.

    - Moune ... Que fais-tu ?

    Il le savait, il n'était pas bête à ce point, si ? Je me relève, me tourne, et m'éloigne un petit peu, sa présence est oppressant, son odeur, infecte. Je ne peux plus rester à côté de lui, sa personne me donne envie de vomir. Ce qui grandit en moi aussi. Je ressent un nouveau coup, je sursaute, c'est impossible, ça ne peut être qu'un rêve, sinon quoi d'autre ? Comment ai-je pus me laisser berner par lui ? Par ce monstre sans âme et sans cœur. Avait il achevé February ? Certainement, impossible qu'il se soit contenu, qu'il L'ait muselé. Il n'en avait pas la force, et n'en aurait sûrement jamais. S'il l'avait eu, il ne m'aurait jamais engrosser contre mon grès, du moins, contre le grès de la " vrai " Moune. Je n'arrivais pas à croire que j'avais été autant stupide, autant naïve et bête.

    Il toussa, qu'avait il ? Je souriais, peut être que February avait réussit à lui infliger un minimum de dégâts... Nouveau coup, un petit sifflement m'échappe, je le haïs. Il a gâché ma vie, et ce, pour toujours. Je respire, je ne suis pas bien loin de la falaise, peut être que si je cours assez vite, il me serait possible de sauter avant qu'il ne m'attrape, ou me stop.

    Je cligne, il fait plutôt noir, je ne distingue aucune étoile, et l'atmosphère est froide. Une nouvelle larme roule sur ma joue, si j'avais un jour su que je mourrais de la sorte...

    - Ma belle, ma magnifique Moune ... Puis-je faire quelque chose pour te soulager ?

    Je me retourne, un sourire triste sur le visage. Est il sérieux ? Accepterait il de faire n'importe quoi... pour me faire plaisir. Je ne le crois pas, après tout ce temps, il ne m'aurait fallu seulement verser une petite larme pour le mettre à mes pieds ? Tsss, impossible, il est bien trop égoïste pour ça... Mais autant tenter, ne sait on jamais.

    - Tue moi, tu as commencé, alors finit, finit ce que tu a commencé. Ne soit pas faible, achève moi. Achève la mère, et les monstres qui grandissent en elle. Ne soit pas faible, sinon part, et ne m'empêche pas de me tuer moi même.

    Je me sent petite, j'ai l'impression que des milliers de pattes me poussent dans le vide. Je ne vois plus de la même façon, je n'entend plus, et ne sens plus de la même façon. Tout ce que j'aperçois, c'est sa gorge, son cœur qui palpite, ses muscles qui gonflent, j'entends sont sang qui coule dans ses veines, sont souffle irréguliers, ses raclement de gorge, sa respiration difficile. Je sens le salé de sa transpiration, la puanteur de la tristesse qui l'envahie. Je veux de nouveau vomir. Il me dégoute.

    Soudain, mes pattes me soulèvent, sans avoir demandé quoi que ce soit, elles m’emmènes vers Oxymore, je bondis, et lui saute au cou, il ne comprend pas, puis se ressaisit, et me repousse doucement. Je reviens à la charge, je ne comprend pas ce qu'il se passe. Quelqu'un d'autre me contrôle, je n'ai qu'une envie, voir sont sang couler, entendre le dernier battement de son cœur. En a t-il un ? Je veux savoir, mes yeux se dirige vers son poitrail, là où se trouve le palpitant. Mes crocs se dévoilent. Je saute une nouvelles fois, mes griffes se plantent dans sa chaires. Il m'inflige un puissant coup de patte, je vole à quelques mètres.

    Je cligne des yeux, que m'ait il arrivé ? J'ai mal, ma plaids saigne de nouveau. Je grogne. Je n'en peux plus, je m'allonge, fatigué. J'attends, mon souffle se fait court, une larme coule, puis une autre, ça ne s'arrête plus. Je sens que mon cœur se fatigue, les battements de raccourcissent, s'espacent, deviennent irréguliers. Ma vue se floute, mes yeux se ferme, ma respiration se fait rauque, je n'arrive plus à respire, je suffoque. J'ai mal, mon corps se vide de son sang, je ne veux plus mourir, je veux vivre. Je hurle, aidez moi, s'il vous plait !! J'essaye de distinguer une ombres, celle d'Oxymore, je n'aperçoit presque plus rien, je le supplie, je couine, comme un petit louveteau abandonné, j'ai mal, je souffre, je le haïs. Une dernière larme, puis plus rien. Noir. Je ne crois pas être morte, je sens quelqu'un me soulever. Je siffle, sans savoir si je le fais réellement, je tente de me débattre, sans savoir si je peux encore contrôler mon corps. Suis-je morte ? Est-ce ça la mort ? Le noir infini ? Non, je ne crois pas.

    Il ne me reste qu'à attendre.
    Une douce voix sonne dans ma tête, la même que celle de tout à l'heure. Elle rigole, elle se moque, elle me nargue, elle dit qu'elle à réussit finalement, qu'elle m'a achevé, que c'est tant pis pour moi.
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Oxymore
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Dim 3 Juin 2012 - 17:37

- Tue moi, tu as commencé, alors fini, fini ce que tu as commencé. Ne soit pas faible, achève moi. Achève la mère, et les monstres qui grandissent en elle. Ne soit pas faible, sinon part, et ne m'empêche pas de me tuer moi même.

Comment son cœur pouvait-il lui faire si mal ? Comment de simples paroles pouvaient-elles tant l'atteindre ? Il ne comprenait pas. Il ne comprenait plus. Il avait voulu simplement faire au mieux. Alors pourquoi ne parvenait-il qu'à faire le mal ? Peut-être parce qu'il ne savait que faire cela. Peut-être parce qu'il n'avait jamais vécu autrement. Il se retenait de grincer des dents. Son sang lui faisait mal. Il continuait de le brûler de l'intérieur. Il en avait trop fait. Mais heureusement cela n'atteignait pas encore le coeur. Il n'avait pas encore repoussé les limites du possible. Il y était presque. Presque mais pas encore. Il pouvait au moins accorder à sa belle l'un de ses désirs. Si c'était ce qu'elle désirait réellement ...

Il était en train de réfléchir à comment commettre l'assassinat de sa progéniture sans tuer sa belle lorsque celle-ci se jeta sur lui. Le grand loup noir n'eut pas vraiment de mal à la repousser. Il n'était pas au mieux de sa forme mais elle non plus. Elle visa son cœur. De nouveau il la repoussa. Il ne voulait pas lui faire de mal mais à son troisième assaut il l'envoya valser un peu plus loin. Plus loin du précipice dans lequel elle avait tenté de se jeter. Il ne savait pas vraiment ce qui l'avait retenue. Il savait déjà que ce n'était pas lui mais tout de même... Il aurait voulu savoir mais savait que ce n'était pas le moment pour poser ce genre de question.
Oxymore songe une fraction de seconde qu'il l'a projeté trop fort lorsqu'il l'entend geindre. Les larmes ne cessent de couler. Cela lui fend le cœur sans qu'il ne comprenne pourquoi. Depuis quand possédait-il un cœur ? Depuis qu'il l'avait rencontré lui semblait-il. Mais il ne pouvait être sûr de rien. Il étendit son ombre au dessus d'elle. Sa plaie s'était réouverte. Elle n'aurait pas dû se jeter ainsi sur lui. Il secoua la tête et la souleva délicatement tandis qu'elle fermait les yeux. Probablement pour lutter contre la douleur. Oxymore la jucha tant bien que mal sur son dos. Son sang battait à ses tempes. Lorsqu'il se trouvait dans cet état même le Monstre ne tentait plus de se montrer. Il le laissait seul face à cette indescriptible douleur qui l'envahissait. Il la sentait dans le moindre de ses membres, dans la moindre de ses cellules. Il la déposa loin du précipice. Au pied d'un arbre il ne savait trop pourquoi. Il se pencha auprès de son oreille. Sa voix était éraillée et il avait perdu toute prétention. La douleur le rendait plus humble. Et puis, il savait qu'il allait souffrir encore d'avantage. Que ce serait encore pire.

- Tu es bien trop importante pour que je te donne la mort. Je te l'ai dit : je ne te ferai plus de mal. Je vais tuer ces enfants dont tu ne veux pas. Que j'en meure importe peu. Je pense même que c'est ce dont tu rêves, de ma mort.

Ces dernières paroles étaient amères. Il se fichait de son sort. Seule elle comptait. Il lança son pouvoir lentement. A regret. Il repéra les deux petits cœurs qui battaient. Il les fit imploser. Il prit garde à ce que cela n'ait pas d'incidence sur Moune. Son sang bouillonna d'autant plus. Il vomit du sang. Le mal avait atteint ses entrailles. Les poumons pleins de sang il toussa encore. Cracha encore un peu de ce liquide vital. Pourquoi était-ce son sang qui maculait maintenant l'herbe rase ? Normalement c'était le sang de ses ennemis qui coulait la le sien. Le Prince des Ténèbres aurai voulu s'allonger sur le sol et se recroqueviller sur lui même. Mais il supporta pourtant la douleur debout, dressé aux côtés de celle qui aurait pu être sa compagne si tout avait été différent. S'il n'avait pas été lui. S'il n'avait pas été ce Monstre. Son souffle était court et sa respiration sifflante se faisait de plus en plus difficile. Il ne savait pas par quel miracle des mots intelligibles purent sortir de sa bouche.

- Ils ne sont plus. Ils naîtront morts nés. J'ai accompli l'un de tes désirs. Je te l'ai dit je serai prêt à tout pour toi. Même à détruire mes rêves.
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Mar 5 Juin 2012 - 23:01

Moune mis à profit l'assaut pour se sauver. Pour February, c'était le mieux. Si seulement il avait su la vérité. Mais il ne le savait pas et le coup que le Monstre, puisque tel était son surnom, l'envoya à terre. La douleur meurtrissait le loup. Il accusait son inattention, même si elle n'avait rien à voir. Les rais de lumière, pareils à des cobras, continuait à vouloir atteindre le loup géant. February ne se rendait qu'à peine compte qu'il ne maîtrisait pas son pouvoir. Non. Aucune maîtrise à présent. Ce n'est que lorsque l'arbre s'est abattu entre les deux adversaire que le loup prit en considération réelle de ses pouvoirs. L'ennemi dominait l'autre loup et lorsqu'il prit la parole, de petits filets de sang coulaient de sa bouche.

"Je lui ai juré de ne pas laisser le Monstre faire de toi sa nouvelle victime. Cesse de me tenter. Nous serions deux à le regretter."

Il tentait de calmer une toux, certainement pleine de sang et il reprit la parole:

"Je peux faire la même chose avec ta tête qu'avec cet arbre. Ce serait assez mortel pour toi. Moi, au pire, je m'en fiche."

Avant que les énergies n'aient le temps de réagir ou que le loup au regard d'acier n'esquisse un mouvement, le Monstre lui asséna un tel coup qu'il en perdit connaissance.

~

Le loup n'avait plus pied. Il n'était même pas sur terre. Partout où se posait son regard, des lumières l'entourait. Une bulle de lumière. De peur, il tentait de fuir, courant à droite et à gauche, mais tout ce qu'il voyait, c'était des lumières. Repérant une nouvelle couleur, pour la première fois, il vit un rai noir se faufilant entre les autres. D'instinct, February la suivit, truffe au sol, regard d'acier braqué sur sa suite.

Des images arrivaient. Il eu un choc en voyant le pelage noir et le pelage blanc de ses parents. Les deux loups luttaient. Il luttaient contre les lumières. Elles avaient beau les traverser de toutes part, les deux loups dévoilaient crocs, griffes, grognements et protégeaient du mieux qu'ils pouvaient un tout petit louveteau. Un petit tellement apeuré qu'il se recroquevillait et gardait les yeux fermés. Il ne les ouvrit qu'à un instant. Le moment où sa mère se jetait entre le rai de toutes le couleurs et le loup mâle. Lorsqu'elle reçu le rai en pleine poitrine, elle sembla se consumer sur elle-même et un long filet de lumière blanche sortit de son être. Le loup noir bondit sur le rai meurtrier. Il fut consumé de la même manière que la louve mais un rai noir sortit de son être. Cette action se passa en une seconde. Et dans cette même seconde, les yeux du petit loup, si colorés et lumineux devinrent gris et aussi durs que l'acier.
Le rai se dressa sur le louveteau. Au moment où il fondait sur ce dernier, le rai noir le tranchait et le petit profita pour se sauver.

Avec un long frisson, February avait revu son souvenir. Les origines des ses malheurs. La disparition de ces malheurs. Il laissa tomber sa tête. Plus rien ne donnait envie au loup de rester en vie. Au sol, deux rais avançaient tout droit. Un noir et un blanc. Sa mère et son père. Tout seul, il suivait le chemin.
Il arriva dans une nouvelle bulle. Seul l'acier dominait cette bulle. Les deux rais formèrent dans le vague les silhouettes des deux loups. Deux voix s'élevèrent. Pendant un long moment, les trois animaux discutèrent. Ce qu'appris February, les lumières tentèrent de lui faire oublier. Mais c'était impossible. La petite bulle d'acier s'amplifiait. Elle devenait de plus en plus solide. Un secret qui brûlait comme un talisman dans l'esprit de February. Les Lumières n'avaient plus le droit de mentir au loup.

~

Un mal crânien épouvantable éveilla le loup. Il lui fallu quelques minutes pour se rendre compte de ce qui c'était passé. Ce rai noir, si il ne l'avait jamais vu, c'était parce qu'il lui avait sauvé la vie. Il avait sauvé son esprit. Son père. Il n'était même pas de la lumière. Il était comme de l'ombre. Et la lumière blanche... C'est pour ça que tout était plus pur à son contact. Tout simplement parce que sa mère avait tout donné pour sauver les deux loups qu'elle aimait.

Le coeur a ses raisons que la raison ignore... C'était bien vrai. Pour une raison inconnue au loup, il se mit à la recherche de celui qui l'avait assommé et de celle qu'il avait cru sauver. Encore une fois, les lumières s'étaient jouées de lui. Les deux loups qui étaient partit bien loin devant lui représentaient juste une menace pour le corp qu'elles manipulaient.
A chacun de ses pas, le noir et le blanc jaillissaient de ses pattes. Il luttait contre les autres lumières. Une sorte de halo, dû à ces dernières, entourait le loup. Un véritable halo de folie coloré. Le loup ne faisait plus attention à rien . Il se fichait éperdument des dangers qu'il encourrait si on le repérait.

"Cesse de me tenter."

Était-il possible que le Monstre ai juste voulu aider l'Alpha ? Il n'en savait rien. Le halo de lumière qui se dégageait du loup l'éclairait suffisamment pour qu'il puisse avancer. Il reperça bien vite les deux loups. Il n'entendit qu'un morceau de phrase de la part du Monstre. " J'ai accompli l'un de tes désirs", aurait-il compris qu'il n'était pas Maître du Monde ?
February s'approche à découvert, ignore le Monstre et se rend vers Moune.
Grognement étouffé.

" Si tu peux, fait quelque chose pour eux. Maman"

Le rai de lumière blanche jaillit. La pureté même. Le rai s'approche de la plaie de l'Alpha et danse autours. Doucement, elle se résorbe, ou du moins, est plus cicatrisée. Un des autres rais tente de jaillir pour attaquer le blanc. Nouveau grognement, plus puissant. Le rai rentre à nouveau dans le halo.

Pour la première fois depuis qu'il est en contact avec les deux loups, February sent comme une troisième personne, bien plus puissante qu'eux tous réunis. Il a l'impression que cette chose ronge le grand loup mâle, qui se tient derrière lui. Il tourne son regard d'acier vers lui et s'assoit, face à celui qu'il considérait comme un ennemi.

" La lumière blanche va soigner l'Alpha, ou au moins sa blessure. Et si tu me disais maintenant ce qu'est cette horrible chose qui t'habites et te rend fou ?"

Le rai noir, l'ombre, serpente au sol. Il rôde aussi. February ne le voit que parce qu'il connait son existence maintenant. En était-il de même pour les deux autres ? Il n'en savait rien. Mais si le trait rôdait, ce n'était pas pour faire joli...


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Ven 8 Juin 2012 - 21:26

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    Où étais-je ? Peut être que si j'ouvrais les yeux, je serais chez moi comme par magie. Peut être m'avait il tué, où peut être qu'il était partit au final. Je n'eus pas la force d'ouvrir les yeux, bien trop fatiguée, et épuisée par les évènements. Les battements de mon coeur s'étaient de nouveaux régularisés. Je respirais plus facilement. Malheureusement, le froid alentour commençais à me grignotais, et je me mis à greloter.

    J'aurais tellement voulu tout oublier, et me lover dans les pattes de ce loup si sympathique qu'avait été le Monstre apaisé. Je sentais le sommeil guetter, je n'allais pas tarder à m'assoupir.

    Une sensation étrange, et presque douloureuse provenant de mon flanc me fis sursauter, je ne savais pas ce qui se passait, et, de plus, j'étais à la merci d'Oxymore. S'il était encore là, il pouvait me tuer, m'emmener loin de chez moi, ou me faire faire des choses plus atroces les unes que les autres. Je ne préférais pas vraiment y penser. Pourtant, une autre sensation, provenant cette fois de mon cœur me disais le contraire. Plus les jours passaient, et plus j'avais l'impression d'avoir de l'attachement pour cette Bête. Je voyais bien qu'il faisait des efforts pour moi. Même s'ils ne sont pas suffisant, je ne peux pas ne pas les prendre en compte. Tout ça est nouveau, autant pour lui, que pour moi, et je me dois, moi aussi, de m'efforcer à l'accepter tel qu'il est. A l'accepter lui, et le monstre qui repose au fond de son être. Peut être qu'avec de l'attention, la chose en lui disparaitrait pour toujours. Peut être que si je l'aimais moi aussi, alors tout irait mieux.

    La douleur cessa, puis un lourd silence s'installa. Où était il, ou étais-je ? Je désirais ouvrir les yeux, et m'en allais, mais j'avais beau faire des efforts, rien. C'est comme si je ne contrôlais plus mon corps, un peu comme tout à l'heure. Et si, un monstre m'avait de même possédé. Et si je ne revoyais jamais vraiment la lumière du jour ? Je me mis à couiner, pas entièrement sûr que quelqu'un m'entende, peut être que je ne couiner même pas réellement. Cela déclencha en moi une vague de tristesse, et si on m'oubliait ? Personne, ou presque ne m'avais aimé, je n'avais rien fait pour cela.


    Une nouvelle douleur lacera mon flanc, au même endroit que là où je mettais fait mordre. Puis une sensation d'apaisement m'envahis, c'était si agréable, enivrant. J'entendis alors des murmures, très faibles. Si faibles que je n'arrivais pas à comprendre ce qui se disait.

    Je sentis alors mon âme s'échapper de mon corps, beaucoup trop fatiguer pour luter, je m'endormis.


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Oxymore
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Sam 9 Juin 2012 - 20:52

Sa belle ne réagissait pas. Oxymore ne savait que faire. Etait-elle morte ? Non, pas encore tout du moins. Il voyait ses flancs monter puis s'abaisser au rythme chaotique de sa respiration. Qu'avait-il fait mais qu'avait-il fait ... Pourquoi cette certitude que tout n'était que de sa faute ? Il ne savait pas. Il ne savait pas non plus pourquoi tant de questions tournaient dans son esprit. Il aurait voulu les faire taire. Il ne s'était jamais beaucoup interrogé sur ce qu'il faisait et sur les causes de ses agissements. Mais elle avait tout changé. Tout changeait lorsqu'elle était là, surtout lui. Il se sentait différent sans savoir vraiment pourquoi.

Le Prince des Ténèbres dressa les oreilles et tenta de se redresser de toute sa hauteur espérant en imposer à un futur adversaire potentiel rien que par sa carrure. Il savait qu'il n'aurait pas la force de se battre ne serait-ce que contre un louveteau. Rester debout représentait déjà pour lui un effort surlupin en cet instant. Il avait mal, si mal. Son sang bouillonnait, continuant de le ronger de l'intérieur. Lorsqu'il vit qu'il s'agissait du loup qu'il avait assommé tantôt il aurait cru ressentir de la colère mais, à la place, il ne ressentit que du désarroi. Il n'était même plus capable de mettre ses ennemis hors combat. Oxymore retint un grondement lorsqu'il vit un tentacule blanc se diriger vers sa belle. Cependant, il ne pouvait rien faire et il savait que le printanier ne ferait pas de mal à son Alpha. APrès tout, il avait failli mourir pour elle. Pourquoi la tuerait-il dans ce cas. Cela n'aurait pas été logique alors le grand loup noir le laissa faire, bon grès malgré. Il ne pouvait rien faire au vu de son état. Il eut la confirmation que le filin blanc avait fait du bien à sa magnifique Moune lorsque le souffle de cette dernière se fit plus régulier. Moins heurté, elle semblait si paisible en cet instant. Le grand loup noir détacha le regard de la louve pour le tourner vers l'autre. Vers cet ennemi qui n'en était plus vraiment un.

- La lumière blanche va soigner l'Alpha, ou au moins sa blessure. Et si tu me disais maintenant ce qu'est cette horrible chose qui t'habites et te rend fou ?

Il sursauta presque lorsque le loup au multiple couleurs s'était adressé à lui. Il ne pensait pas qu'il lui parlerait. Pas après tout ce qu'il lui avait fait subir. Son habituel sourire cynique lui revint malgré la douleur. Qui croyait-il soigner ? Et, surtout, que croyait-il soigner ? Le Monstre n'était qu'une image qu'il donnait à sa soif de sang et de vengeance. Il déchargeait la responsabilité de ses actes sur cette facette de sa personnalité. Il était étrange mais pas encore fou. Son sourire était plein de crocs rougis par son propre sang. Il lui faudrait du temps pour se régénérer mais il y parviendrait. Tout du moins, il tentait de s'en persuader alors que son sang bouillonnait tant et plus dans ses veine. Du feu liquide, c'était cette impression qu'il avait, que du feu courait incessamment à l'intérieur de lui. Lorsque sa voix s'éleva elle était rauque et empreinte de fatigue. Il n'en pouvait plus de lutter. De rester debout alors qu'il ne rêvait que de pouvoir s'effondrer dans un coin. Il fallait que tout cela cesse. Et que cela cesse vite.

- Penses-tu réellement que je sois fou à ce point ? Au point que j'ai besoin d'une aide quelconque ? Pour qui me prends tu petit loup ? Je n'ai pas besoin de toi. Tu ne comprends pas.

Ces mots prononcé il eut un petit souffle dédaigneux. Le Monstre n'était pas une autre part de lui. Le Monstre était ancré en lui. Le Monstre s'était lui. Ce n'était rien d'autre que la part la plus sombre de sa personnalité. Il eut une nouvelle quinte de toux qu'il ne put retenir malgré son envie de paraitre toujours le plus puissant. De nouvelle tâche carmin tombèrent sur les salines, ces herbes seules capables de résister aux embruns marins. Le grand loup lança un dernier regard hautain à ce loup qu'il avait manqué tué. Qu'il n'avait pas achevé simplement par amour pour elle. Il laissa glisser son regard sur le corps de la louve qui semblait s'être endormie. Alors qu'il commençait à s'éloigner, restant ferme sur ses pattes à son plus grand étonnement, il se retourna.

- Prends soin d'elle. Je te la confie pendant mon absence. S'il lui arrive quoi que ce soit je saurai te retrouver. N'espère pas de clémence si cela devait se produire. Je ne te louperai pas la prochaine fois.

Sur ces funestes paroles il s'en fut dans la nuit. Il était redevenu une ombre parmi les ombres. Il n'était de nouveau plus qu'une sorte de cauchemar. Les seules traces de sa présence passée étaient le sang qu'il avait craché et les deux petits cœurs qui ne battaient maintenant plus ...
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Dim 10 Juin 2012 - 1:26


Tout ce que le Monstre eu trouvé à dire, c'est cette phrase, qui ne fit pas d'effet au loup. Il était dans un un état tel que les paroles lui parvenait tout juste à ses oreilles:

"Penses-tu réellement que je sois fou à ce point ? Au point que j'ai besoin d'une aide quelconque ? Pour qui me prends tu petit loup ? Je n'ai pas besoin de toi. Tu ne comprends pas.

- Petit loup, c'est vite dit. Personne ne s'est donc jamais donné la peine de t'apprendre à te méfier de l'eau qui dort ? Mieux vau être petit et intelligent que géant et trop stupide pour voir le mal qu'il fait."

Le petit loup regarde le géant s'éloigner, sans sourciller, fier et sur de lui. Lorsque le grand est bien loin, il se concentre de toutes ses forces sur le corp de Moune. Il remarque que le rai noir s'agite furieusement autours de l'Alpha. Que ce passe-t-il ? Il questionne. Les rais de couleurs rient grassement. Le grondement sourd du loup les fait taire. La réponse du rai blanc fait frissonner l'échine du loup. "Son esprit la quitte".
Hors de question pour le loup noir. Il se concentre de toutes ses forces. Et cette fois tous les rais obéissent. Chacun d'eux se presse autours de Moune.

Enfin, la louve respire mieux. De soulagement February s'assoit. Il a réussis. Le rai blanc continue autours de la plaie et le rai vert fait pousser des plantes. Feb" ne la connait pas, mais si elles ont poussés, c'est qu'il y a des raisons. February les prend et les applique sur la plaie.

Lorsqu'enfin Moune ouvre les yeux, February se penche à son oreille :

" Hoche la tête si tu vas bien. Si tu peux, dit moi où veux-tu que je t'emmène et je t'y porterai."

Une fois que l'alpha eu hoché la tête, le loup passe son museau sous elle et l'installe sur son dos. Il a la chance d'être tout de même assez grand pour la porter. Il se met en marche vers la destination choisie, veillant à se que la louve ne bouge pas, secondé des lumières.
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Dim 24 Juin 2012 - 13:03

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