Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 :: HORS-JEU :: Archives Hiver Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Filles de la Lune [feat. Maelia ♥]
Aranwë
Gamma
Aranwë
Espèce : Loup/louve
PUF * : Aka/Kasan, Kasaight
Féminin
Messages : 62
Date d'inscription : 05/07/2017
Âge : 20
Ta localisation réelle : Quelque part o/

Identité du personnage
Spécialité: Veilleuse
Total des PNs: 12 PN
Dim 9 Juil 2017 - 20:16

«Fairy tales are more than true : Not because they tell us that dragons exist, but because they tell us that dragon can be beaten. »
Les enfants de la Nuit

Ses empreintes avaient trahi sa fuite. Un être avait observé sa minuscule silhouette se fondre dans les crêtes, se peindre dans les étendues immaculées. Une ombre lavande sous les reflets carmins du soleil dérivant. Ombre menaçante dans les ténèbres écarlates, il avait marqué les traces de l’enfant de sa cruelle empreinte.
Elle avait perçu sa présence, avant même que son souffle de givre ne trahisse sa personne. Ses pas vibrant dans les profondeurs gelées, il s’était dévoilé sans même s’afficher à ses prunelles de braise. Ses fragiles griffes d’obsidienne plongées dans le sol, elle écoutait, dans sa marche silencieuse, les murmures de la terre transie par le froid. Chaque souffle du vent frôlant son corps de givre, chaque flocon, qui, répandant ses milliers de cristaux gelés en étincelles sur la poudreuse immaculée, se brisait dans le silence insaisissable des dunes de givre, parvenait à son être aussi distinctement que le chant éraillé d’un corbeau à ses oreilles d’acier. Elle ne se contentait pas progresser dans la neige. Se fondant dans les dunes de givre, elle valsait avec chaque flocon, chaque murmure des flocons dans l’air gelé. Elle n’agissait pas dans les neiges, elle agissait avec les neiges.
Enfant de l’hiver, elle jouait avec son environnement comme un de ses camarades avec une brindille, dévoilant une harmonie parfaite avec la nature qui l’avait vue naître. Sa silhouette élancée dansait dans les dunes d’opale avec une aisance surprenante, laissant douter de son jeune âge. Ce fut, alors que le ciel abandonnait son manteau de cuivre pour se parer des ombres de la nuit, que la beauté de ses gestes se dévoila pleinement. Ralentissant sa marche ininterrompue, ses pas se firent plus précis encore, déposant dans son sillage les empreintes délicates de ses minuscules pattes, présent de son être pour la neige qu’elle chérissait tant.
L’ombre qui la traquait, patient prédateur, se dressa alors, au sommet de la dune qu’elle venait de franchir. Dardant les flèches glaciales de ses prunelles sur l’ombre qui s’arrêtait à son tour, il étouffa un murmure satisfait.
L’enfant des glaces ne cilla pas, se contentant simplement de demeurer l’immobile silhouette qu’elle était alors. Les battements de son coeur lui parurent, brutalement, omniprésents, voilant même les vibrations qu’elle percevait dans les entrailles de sa terre mère. Ravalant l’angoisse qui lui serrait la gorge, la loupiote se focalisa sur une motte de neige face à elle, consciente que le jeu qui s’ensuivrait ensuite signerait son droit de vie, tout autant que son droit de mort. Inébranlable, elle darda ses sens sur les mouvements précis du colosse hivernal. Sans même le connaître véritablement, elle savait qui il était. Chaque regard méfiant, terrifié, que son père avait jeté au puissant loup bleu, tandis qu’il croisait ses prunelles, tentant malgré lui de camoufler sa peur sous les traits de la méprise, l’avait convaincue des intentions du loup qui l’observait alors. Apaisant sa respiration devenue saccadée, Aranwë se crispa quand elle perçut la tension qui saisit brusquement les muscles de l’inconnu.
Ses prunelles se turent tandis que le fauve des glaces se ruait sur elle.
Un sourd murmure, imperceptible, fracassa le corps musculeux du colosse. Retombant au sol dans un crissement léger, le traqueur étouffa un grondement. Ce fut, alors que le silence s’imposait, que la loupiote saisit les battements qui effleuraient à nouveau sa poitrine. Alors que la vie lui avait parue, durant une infime seconde, se révéler le plus terrible des poids qui l’oppressait, elle la libérait, en cet instant, plus que n’importe quel autre émotion. La simple constatation qu’un être, quel qu’il soit, l’avait arrachée aux griffes de la mort. Lui avait permis un nouveau regain de vie.
Laissant la brise soulever son étincelante chevelure, l’enfant des neiges pencha légèrement la tête, accordant à ses prunelles la scène qui se déroulait derrière elle.
La petite dut lutter lorsque ses yeux de braise perçurent la voûte dégagée du ciel nocturne. Irrésistiblement attiré, son regard s’orientait, guidé par un instinct qu’elle ignorait, vers l’oeil immaculé de la nuit. Mais, tandis que les étincelles de ses prunelles s’abaissaient, luttant contre leur propre volonté, sur les ombres dansant devant sa frêle personne, un autre élément la captiva, plus encore que la clarté délicate de son amour le plus profond.
Elle ne la connaissait pas.
Silhouette dans les glacials reflets des crêtes du désert, elle s’était dressée, interrompant l’assaut de l’assassin. Campée sur ses pattes musclées, elle ne lui faisait face, la protégeant de son ombre délicatement dessinée. Fascinée par cet être émergeant des ténèbres, impassible justicière des nuits, la loupiote lavande se redressa doucement, veillant à demeurer dans l’obscurité de sa silhouette, et contempla la louve crème.
Relâchant le sourd grondement qui dévorait ses lèvres tendues, le colosse hivernal accorda à l’inconnue un regard perçant, lourd de son amertume. Tournant les talons, il s’enfonça dans l’obscurité dévorante du désert de glace. Aranwë l’observa disparaître, se fondant dans les ombres qui l’avaient vu naître.
Alors seulement, les braises de ses prunelles osèrent plonger dans l’abysse de givre de celle qui avait été son héroïne.
Le silence la captura alors, tandis que la fille de l’Hiver contemplait la servante de la Lune. La servante de sa plus mystérieuse passion.

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Maelia
Nobody
Maelia
Espèce : Loup/louve
PUF * : Hoplights
Féminin
Messages : 67
Date d'inscription : 21/02/2016
Âge : 22
Dim 9 Juil 2017 - 22:57

ft. Aranwë

ft. ...

Deux ombres au clair de lune
Le soleil commençait à décliner sur les terres de l'hiver, la neige arborant ainsi ses plus belle couleurs, allant de l'orangé jusqu'au doré. Maelia resta un instant assise dans la neige à contempler le paysage d'or et de glace qui s'offrait à elle. Elle appréciait assez peu le territoire hivernal, son pelage n'étant pas des plus adapté au froid, cependant elle aimait le calme, et les paysages qui semblaient figés dans le temps.
Rapidement l'étendue de glaces perdit ses couleurs au profit de la pâleur nocturne. Maelia continua donc se chemin, elle n'avait pas de destination précise, mais un but, un espoir. Elle souhaitait croiser le solitaire bleu, enfin le nouvel Alpha de l'hiver. La servante de la lune était heureusement que la direction du clan lui soit revenu, mais cependant elle avait été grandement surprise. Nul doute qu'avec un Alpha si utopiste et œuvrant pour un avenir meilleur, l'hiver était en de bonnes pattes. Ainsi la louve crèment se baladait silencieusement dans l'immensité glaciale, espérant apercevoir le loup indigo.

Sa silhouette pâle ondulait sous les rayons de la lune, lorsque la Louve crème aperçut au loin une petite loupiote, mais son attention fut attiré par la grande ombre menaçant d'un loup qui en avait visiblement après la petite louve. Maelia n'hésita pas s'élança à travers le désert gelé, lorsqu'elle arrive ce qui était apparement un hivernal se jetait sur la louve prêt à lui faire la peau. Ce n'était cependant pas n'importe quel loup, il s'agissait du frère de l'alpha, du frère d'Akasan en personne. Lors de sa rencontre avec Peur la louve crème avait cru comprendre que leur relation était plus que tendues. Ne souhaitant pas se battre elle se contenta de percuter les loup bleu d'un puissant coup d'épaule avant de lancer d'un ton narquois :

- Hum.. Je ne pense pas que ton Alpha apprécierai de savoir que tu t'en prends à des louveteaux, qui plus est de ton propre clan, n'est-ce pas ?

L'hivernal la dévisagea avec rage, et à la grande satisfaction de la Librelune il s'enfuit. Elle se tourna ensuite vers la petite louve, plantant son regard glacé dans son regard ardent. C'était une petite louve lavande, indigo parsemé de quelques traces et arabesques blanches. Cette petite louve inconnu avait pourtant quelque chose de familier, et la servante de la lune ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui avait poussé un hivernal, aussi cruel soit il à attaquer une loupiote de son clan... A moins que ... Maelia avait une théorie qu'elle attendait de pouvoir valider. Elle s'assit face à la petite louve des glaces et lui parla d'un ton rassurant :

- Bonsoir, que fait une petite louve comme toi ici toute seule ? Et où sont tes parents ?

La louve crème attendait la réponse de la petite louve avec curiosité, attendant de valider sa théorie, ou non.

Revenir en haut Aller en bas
Aranwë
Gamma
Aranwë
Espèce : Loup/louve
PUF * : Aka/Kasan, Kasaight
Féminin
Messages : 62
Date d'inscription : 05/07/2017
Âge : 20
Ta localisation réelle : Quelque part o/

Identité du personnage
Spécialité: Veilleuse
Total des PNs: 12 PN
Mar 11 Juil 2017 - 11:50

«Hush now, mo storeen. Close your eyes and sleep; Waltzing the waves, diving the deep, stars are shining bright. The wind is on the rise, whispering words of long lost lullabies.»
Les enfants de la Nuit

Ses prunelles de braise ne la quittèrent plus, captivées par cette guerrière de la nuit. Rayonnant sous le regard bienveillant de l’astre nocturne, son pelage semblait étinceler, tandis que sa carrure puissante et solide laissait apparaître ses muscles délicatement dessinés.
Mais seul son regard de givre était, réellement, parvenu à attiser l’intense fascination de l’enfant à son égard. Vides de sentiment, dénuées d’émotions, la glace y régnait en maître, dictant au corps qu’elle contrôlait ses actions. Aranwë ne cilla pas, tandis que les voraces flammes de ses prunelles affrontaient l’assaut courroucé du glacier des yeux de son interlocutrice. Elle ne luttait pas, répondant à l’unique appel de sa curiosité. Nulle question ne vint effleurer son esprit, tandis que les deux individus se toisaient longuement. Et pour cause; elle avait déjà toutes les réponses.
« Bonsoir, que fait une petite louve comme toi ici toute seule ? Et où sont tes parents ? »
L’enfant des glaces ne sembla pas, en premier lieu, percevoir les interrogations de l’inconnue. Ses prunelles de feu dardées sur le visage finement tracé de son interlocutrice, le silence régissait désormais son univers, lui opposant les frontières même de la réalité tandis que le monde alentour continuait sa ronde éternelle de vie. Elle s’était arrêtée, quelque secondes seulement, ignorant les rappels courroucés du temps, se contentant simplement d’observer sans un mouvement, sans un murmure, l’étrangère aux yeux de givre.
Dressée dans la voûte céleste, lançant ses rayons délicats sur ses deux enfants, l’unique amour d’Aranwë formait désormais un léger disque immaculé dans le ciel d’encre. Les étoiles s’étaient tues, cédant leur éclat à leur incontestable reine. L’enfant des neiges savoura longuement la douce lueur de celle qu’elle appréciait à considérer comme son indirecte mère. Où qu’elle soit, où qu’elle aille, le regard éclatant de son ultime adoration la suivrait, veillant sur elle comme sur son propre enfant, ne la délaissant même dans les ténèbres les plus voraces. Elle serait là, partout où la plus fervente de ses descendants irait, laissant dans son sillage les empreintes de son amour. Elle guiderait ses pas, lui accordant l’immortel espoir qu’un être, si lointain, si insaisissable soit-il, la protégerait éternellement de son étreinte délicate.
La loupiote brisa finalement la contemplation dans laquelle elle s’était plongée, se raccrochant aux derniers mots de son héroïne.
« Et où sont tes parents ? »
Qui lui répondit alors ? Etait-ce véritablement cette innocente enfant, quêtant pour l’ultime regard de la Lune, qui prit la parole, aussi douce qu’une caresse de la brise ?
« Elle est loin. Trop loin. »
Ses prunelles rivées sur la voûte céleste, la petite se focalisait désormais sur l’éclatant visage de son amour le plus certain.
« Tout là haut. »
N’était-ce, alors, qu’un fantasme, l’idée déformée d’un louveteau sur la véritable nature des étoiles ? Une persuasion imposée par son esprit puéril, tordant ses mots comme elle souhaitait l’entendre ?
Avait-elle seulement tort de considérer sa plus fervente fascination comme celle qui veillait désormais sur ses nuits ? Etait-elle si insensée, acceptant de franchir les frontières de la réalité pour se confondre dans ses plus secrets espoirs, échappant aux stupides limites imposées par son entourage, pour maintenir l’immortelle utopie qu’un être saurait veiller sur elle, dans les profondeurs même des abysses ?
Prenant conscience de l’inconcevable justesse de ses mots, la loupiote se reprit finalement, tentant malgré elle de paraître semblable à tous les enfants de cette terre. Elle connaissait sa différence, le regard surpris de son entourage face à ses mots d’apparence insensés. Mais nul ne saurait tarir l’incroyable amour qu’elle nourrissait pour ses espoirs, ses fantasmes les plus réels. Elle adorerait sans se soucier du regard de ses comparses, franchissant les frontières de la réalité avec une aisance surnaturelle, ne souciant qu’à peine des pensées voisines.
« Je ne suis pas toute seule. Elle est là. »
Son regard se tourna à nouveau vers la lune, se rétablissant finalement sur son interlocutrice.
« Et vous aussi. »
Elle sembla alors vouloir se rattraper, comme si la conscience de ses mots lui avait à nouveau semblé invraisemblable pour la louve crème.
« Je… Je suis venue m’évader, pour fuir ce que tous pensent savoir. Ils me disent que j’ai tort, mais que savent-ils eux-même ? Ils méprisent l’espoir, la certitude que nous ne serons jamais seuls dans l’obscurité… Je me refuse à penser qu’ils sont idiots, mais les supporter devient difficile. »
Elle se focalisa finalement sur le visage de l’étrangère, le visage barré d’une triste constatation.
« Je suis venue retrouver Mère-Lune. La seule qui motive encore mon esprit, la seule qui sache qui je suis, et qui comprenne mes mots. Même si elle restera, à jamais, hors de ma portée, je sais qu’elle est là, qu’elle m’écoute. »
Un sourire tordu peignit alors ses babines, lorsqu’elle releva ses tristes prunelles vers l’immense guerrière.
« Vous aussi, n’est-ce pas ? Vous ne comprenez rien à ce que je dis, vous m’écoutez en simulant votre acceptation de mes mots. Mais vous demeurez pour ne pas m’abandonner… Vous ne voulez pas me comprendre, et je ne puis vous le reprocher… Pourtant… »
Elle se tut alors, abaissant son regard sur ses propres pattes. Redressant finalement ses minuscules oreilles charbons vers l’inconnue.
« Mes parents sont trop occupés par leurs responsabilités. Je n’ai pas à leur en vouloir, mais si seulement mon père pouvait m’écouter un instant, peut-être, lui, comprendrait-il… »
Ce fut, alors, que l’enfant osa braver ce regard de givre, affrontant les prunelles gelées aussi ardemment qu’elle le pouvait, consumant du feu de ses yeux les saphirs de l’étrangère.
« Et vous, que vous amène-t’il ici, auprès d'une enfant telle que moi ? »

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Maelia
Nobody
Maelia
Espèce : Loup/louve
PUF * : Hoplights
Féminin
Messages : 67
Date d'inscription : 21/02/2016
Âge : 22
Mar 11 Juil 2017 - 21:00

ft. Aranwë

ft. ...

Deux ombres au clair de lune
    La petite louve violette semblait contempler la LibreLune dans les moindres détails, la fixant de ses magnifiques et mystérieux yeux ardents comme le soleil, au beau milieu de cette étendu de glace. Après un long moment de silence paisible la loupiote se décida enfin à répondre :

- Elle est loin. Trop loin. Tout là haut.

La princesse du givre fixait les étoiles, et plus particulièrement la lune avec une fascination que Maelia n'avait encore jamais vue. La petite louve semblait littéralement fasciné, en pleine contemplation du lumineux astre nocturne. La petite hivernale poursuivit :

-  Je ne suis pas toute seule. Elle est là. Et vous aussi.


Elle reporta son attention sur la louve crème. Maelia la regardait l'aire interrogateur, quelle étrange petite... :

Je… Je suis venue m’évader, pour fuir ce que tous pensent savoir. Ils me disent que j’ai tort, mais que savent-ils eux-même ? Ils méprisent l’espoir, la certitude que nous ne serons jamais seuls dans l’obscurité… Je me refuse à penser qu’ils sont idiots, mais les supporter devient difficile. Je suis venue retrouver Mère-Lune. La seule qui motive encore mon esprit, la seule qui sache qui je suis, et qui comprenne mes mots. Même si elle restera, à jamais, hors de ma portée, je sais qu’elle est là, qu’elle m’écoute.



Mère lune ? Décidément la louve lavande vouait un véritable culte à la lune. Cette loupiote semblait différente, et très étrange. Sa façon de parler lui rappelant une personne qu'elle connaissait bien. Son hypothèse se validait peu à peu. La Libre Lune s'interrogea, qu' est ce qui pouvait bien pousser une si petite louve à vouloir fuir les autres, son clan par passion pour l'astre nocturne. Bien qu'elle soit grandement intrigué par la passion de la petite louve lavande elle ne put s'empêcher de penser que cela finirai par lui causer des problèmes. Si la louve crème n'avait pas été là, elle se serait fait assassiner par le loup bleu, et la lune n'aurait rien put y faire. Malgré son très jeune âge l'hivernale montrait une importante maturité, semblant percevoir une vérité que le reste du monde ne faisait qu'effleurer.

- Vous aussi, n’est-ce pas ? Vous ne comprenez rien à ce que je dis, vous m’écoutez en simulant votre acceptation de mes mots. Mais vous demeurez pour ne pas m’abandonner… Vous ne voulez pas me comprendre, et je ne puis vous le reprocher… Pourtant…
Elle sembla sourire tristement avant de poursuivre :

- Mes parents sont trop occupés par leurs responsabilités. Je n’ai pas à leur en vouloir, mais si seulement mon père pouvait m’écouter un instant, peut-être, lui, comprendrait-il…


Maintenant ça ne faisait plus aucun doute, elle était la fille d'Akasan, et de Glycenne, faisant d'elle la princesse de l'hiver. La louve crème se demande si son cher ami le loup bleu avait eu d'autres enfants. Cette pauvre petite semblait peinée d'être ainsi incomprise :


- « Et vous, que vous amène-t’il ici, auprès d'une enfant telle que moi ? »


La louve crème se leva et tourna son regard froid vers la lune :

- Et bien moi je suis une simple solitaire, je vais où la lune le mène. Elle fit une courte pause reportant son attention sur la louve lavande. D'où te viens cette fascination pour la lune ?


 
Revenir en haut Aller en bas
Aranwë
Gamma
Aranwë
Espèce : Loup/louve
PUF * : Aka/Kasan, Kasaight
Féminin
Messages : 62
Date d'inscription : 05/07/2017
Âge : 20
Ta localisation réelle : Quelque part o/

Identité du personnage
Spécialité: Veilleuse
Total des PNs: 12 PN
Jeu 13 Juil 2017 - 22:17

«Hush now, mo storeen. Close your eyes and sleep; Waltzing the waves, diving the deep, stars are shining bright. The wind is on the rise, whispering words of long lost lullabies.»
Les enfants de la Nuit

Ses minuscules oreilles charbon savourèrent la caresse du vent. Ces incessants murmures, tourbillonnant dans son esprit puéril de leur ronde éternelle, n’apaisant jamais le flot de leurs tourments. Il déferlait en elle sans un souffle, soulevant ses plus secrètes pensées aussi aisément qu’elle l’aurait fait d’une brindille.
Si les chuchots de la brise la fascinait cependant, l’éclat de l’astre nocturne retenait constamment son regard. Elle ne savait sa détacher de cette unique prunelle d’opale, ouverte dans les méandres de l’obscurité sur son monde de ténèbres. Seule, immobile dans sa voûte de velours noirâtre, Elle les observait, chérissant ses enfants, daignant à peine reconnaître le peu d’importe que ceux-ci lui accordait. Elle les aimait pour ceux qu’ils étaient; les rejetons de son royaume, les lucioles de sa pénombre.
Ils étaient ses étoiles, surpassant largement l’éclat de ses soeurs célestes.
La petite se détacha brièvement de son amour, se tournant vers la louve à ses côtés. Elle resplendissait, sous l’astre nocturne, laissant paraître sa mystérieuse beauté de vagabonde des ombres. Si l’enfant des neiges ignorait son but, sa motivation, sa nature même, elle percevait parfaitement le semblable motif qui les rapprochait. Toutes deux filles de la nuit, leurs chemins s’étaient croisés sous le regard de leur mère céleste, les liant sans même qu’elles n’aient échangé une parole. Ce fut, dans les murmures légers des vents nordiques, que la légère voix de l’étrangère s’éleva.
« Et bien moi je suis une simple solitaire, je vais où la lune le mène. D'où te viens cette fascination pour la lune ? »
 Ses mots la transpercèrent plus que n’importe quels autres auparavant. Là où la lune la menait. Là où la lune la guidait. Dépendante du plus intime amour de l’enfant, la vagabonde crème traçait son chemin dans les étoiles sous le regard délicat de l’astre nocturne. Etrange destin, que la loupiote semblait pourtant saisir. Elle était fille de la Lune, suivant ses empreintes dans la nuit d’ébène, ignorant les ténèbres tandis que la pâle clarté de cette mère incertaine menait ses pas.
Son esprit se tortura cependant sur sa seconde phrase. Déstabilisée, la loupiote chercha ses mots, emmêlant ses pensées sans véritablement parvenir à les rétablir dans leur ordre premier. Si son trouble ne semblait transparaître, il lui fallut cependant s’asseoir plus confortablement pour se pencher sur l’interêt secret de cette question. Où était né son amour, cette ardente passion pour cet être dont elle ignorait tout ?
Où avait-ce commencé ? Comment, pourquoi ?
Elle n’avait aucune réponse. Et si, à l’accoutumée, elle avait apprécié pouvoir librement fantasmer sur d’improbables hypothèses, le revers de cette simple question la torturait terriblement. Elle ignorait, déboussolée, quelle nature profonde se tapissait derrière cette inexpliquée fascination. Un semblant d’incertitude infiltra alors son esprit.
Aranwë s’était éprise d’un astre, si utopiste qu’elle ait été.
Une Lune, un simple mirage de ses folles pensées. Un espoir dans la nuit, mais jamais rien de plus. Un glacial frisson parcourut son échine, tandis qu’elle approchait d’une effroyable conclusion. Tout cela n’était que mensonges, terriblement pathétiques.
Non.
La princesse des neiges secoua brutalement sa frêle silhouette, chassant de son esprit emmêlé les spectres de ses obscures pensées. Ses utopies avaient lieu d’être. Elle aimerait sa Lune si elle le souhaitait. Personne, pas même elle, ne changerait jamais cela. Saisissant les mots tandis qu’ils se présentaient progressivement à elle, l’enfant lavande releva les yeux vers l’ombre crème, prononçant ses syllabes d’une voix délicate et longuement réfléchie.
« Je doute pouvoir trouver une véritable source à cet amour que je nourris. Je suppose que tout fonctionne naturellement, et que la passion n’est pas chose aisée à modeler comme l’on le souhaiterait. »
Elle afficha un maigre sourire, tentant de se convaincre de ses propres paroles.
« Je l’aime, parce que je ne saurais ignorer sa présence. Elle est celle qui me protège dans les ténèbres, quand Maman ne peut être là. Elle veille sur moi, inlassablement, gardienne de mes songes. »
Ses prunelles d’ambre se tournèrent vers le ciel couronné d’étoiles étincelantes.
« Je me contente simplement de l’adorer en retour, pour ce merveilleux don d’amour qu’elle me confère. Elle est là où nul autre ne se tient, et, pour cela, je me dois de l’aimer. »
Ses yeux se plissèrent, tandis que le fin sourire qui tordait ses lèvres disparaissait peu à peu.
« Certains me considèrent trop jeune pour penser ainsi, pour aimer comme je le fais. Ai-je tort d’adorer celle qui nous guide, tandis que d’autres l’ignorent simplement, se souciant à peine de l’importance qu’Elle nous accorde ? Je ne suis qu’une enfant, je n’ai le droit de prétendre à de telles réflexions. Mais pourtant… »
La loupiote se tourna alors vers la présumée solitaire, la dévisageant discrètement.
« …Je ne peux retenir cette ardente fascination qui dévore mon coeur. J’évolue hors de l’étreinte de mon entourage, et je ne peux nier mes remords lorsque je les entends. Si seulement j’avais été identique, semblable à eux-même, me contentant de jouer et de japper à chaque mouvement d’un autre lupin. Peut-être ma vie serait-elle plus simple… Et moins intéressante. »
La petite hivernale se redressa finalement, se calmant sur ses minuscules pattes, affichant à nouveau un rictus plus certain.
« Mais assez de lamentations ! Si vous me le permettez, je me présente à vous, en toute politesse, comme se le doit, je suppose, une « princesse hivernale » ! »
Elle avait accentué ces derniers mots, dévoilant son amertume quand à ce rang qu’elle ne désirait, foncièrement pas.
« Mon nom est Aranwë, « petite étoile », comme le dirait mon père. Héritière hivernale, si cette ignominie que certains s’acharnent à nommer honneur mérite encore d’être citée. Puis-je me permettre de vous demander votre appellation, si appellation il y a, dame de la Lune ? »

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Maelia
Nobody
Maelia
Espèce : Loup/louve
PUF * : Hoplights
Féminin
Messages : 67
Date d'inscription : 21/02/2016
Âge : 22
Jeu 13 Juil 2017 - 23:25

ft. Aranwë

ft. ...

Deux ombres au clair de lune
Maelia en observant la petite louve lavande se surprit à réfléchir au origine de son amour pour la lune. Pour elle la lune signifiait avant tout la paix entre les clans et là libertés, autant de symboles représentant la guilde des LibreLune. Elle avait donc d'abord été conquise par les utopies des servants de la Lune avant de s'intéresser à l'Astre nocturne. Mais peut être l'inverse était il possible, cette petite louve lavande ferait peut être une excellente LibreLune. Bien qu'il soit encore bien trop tôt pour le dire. Une fois de plus la loupiote de l'hiver s'adressa à elle avec une grande sagesse, contraire à son âge :

- Je doute pouvoir trouver une véritable source à cet amour que je nourris. Je suppose que tout fonctionne naturellement, et que la passion n’est pas chose aisée à modeler comme l’on le souhaiterait.  Je l’aime, parce que je ne saurais ignorer sa présence. Elle est celle qui me protège dans les ténèbres, quand Maman ne peut être là. Elle veille sur moi, inlassablement, gardienne de mes songes. Je me contente simplement de l’adorer en retour, pour ce merveilleux don d’amour qu’elle me confère. Elle est là où nul autre ne se tient, et, pour cela, je me dois de l’aimer.



La lune la protégeait ? Malgré ses sages paroles l'hivernale n'avait sans doute pas encore conscience de la cruauté de la vie. Si la servante de la Lune n'avait pas était là, cette pauvre petite aurait été assassinée. Ou peu être la lune avait elle conduit Maelia jusqu'à la princesse de l'hiver. La loupiote de givre tourna son regard vers la voûte étoilée avant de poursuivre :

-  Certains me considèrent trop jeune pour penser ainsi, pour aimer comme je le fais. Ai-je tort d’adorer celle qui nous guide, tandis que d’autres l’ignorent simplement, se souciant à peine de l’importance qu’Elle nous accorde ? Je ne suis qu’une enfant, je n’ai le droit de prétendre à de telles réflexions. Mais pourtant…

Cette pauvre loupiote semblait bien solitaire, sans doute ne se mêlait elle pas aux autres louveteaux de son âge. Elle dévisagea discrètement la Louvre crème avant de poursuivre :

-…Je ne peux retenir cette ardente fascination qui dévore mon coeur. J’évolue hors de l’étreinte de mon entourage, et je ne peux nier mes remords lorsque je les entends. Si seulement j’avais été identique, semblable à eux-même, me contentant de jouer et de japper à chaque mouvement d’un autre lupin. Peut-être ma vie serait-elle plus simple… Et moins intéressante.


Maelia sourit à ses paroles, sans doute avait elle raison une vie simple serait sans doute moins intéressante. On disait cependant que seul les sots pouvaient être heureux et avoir une vie facile. La petite hivernale se redressa et reprit :

-Mais assez de lamentations ! Si vous me le permettez, je me présente à vous, en toute politesse, comme se le doit, je suppose, une « princesse hivernale » !

Alors cette petite louve indigo était bien la fille d'Akasan, Alpha de l'hiver. Cependant son ton dévoilait un certains mépris quand à son rang. Elle poursuivit :

- Mon nom est Aranwë, « petite étoile », comme le dirait mon père. Héritière hivernale, si cette ignominie que certains s’acharnent à nommer honneur mérite encore d’être citée. Puis-je me permettre de vous demander votre appellation, si appellation il y a, dame de la Lune ?

Aranwë, voilà un bien joli nom pour une princesse hivernale, Maelia tourna son regard de glace vers l'héritière des glaces :

- Hé bien je vois, tu es la fille d'Akasan. Je me nomme Maelia, servante de la Lune.


 
Revenir en haut Aller en bas
Outa-Ranos
Maître du Jeu
Outa-Ranos
Espèce : Loup/louve
Masculin
Messages : 977
Date d'inscription : 17/01/2015
Âge : 34
Mer 27 Fév 2019 - 11:47

» up ou archives ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: