Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Le ciel s'est couvert de plumes et de rage || NachtgeViehrs
Viehrs
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Viehrs
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Identité du personnage
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Dim 16 Sep 2018 - 15:33




A nightmare often calls another one.

ft. Nachtgewalt



Tout est noir. Autour de lui, devant, sous ses pattes : tout est noir. D’une noirceur telle qu’elle aspire toute lumière et tout relief. Le néant véritable, sous ses yeux ébahis de terreur ou bien d’admiration. Pendue là comme si quelqu’un était venue l’y clouer ; la lune, tâchée de sang. Le sang la recouvre sans que rien n’arrête son chemin, il s’infiltre et pénètre si bien que la clarté maternelle de l’astre céleste n’est plus qu’un souvenir lointain. Elle saigne, la lune, elle souffre et se tord de douleur. Elle gémit et ses plaintes résonnent et se perdent dans cette vaste étendue de rien. Bientôt, sa teinte est la même que celles des yeux de l’animal qui la regarde, sans qu’aucune émotion n’anime ses iris rubescentes. Il écoute le chant d’agonie de l’astre, imperméable à sa douleur. Insensible mais néanmoins égal à lui-même. Pragmatique. Opiniâtre. Cruel.

Une voix âpre l’appelle et soudain, le masque de dédain et d’indifférence qui le protégeait tombe, disparaissant dans le néant.

«  Tu dois tous terriblement les décevoir…Tout comme moi je les ai déçus. »

Avant qu’il n’ait pu l’apercevoir, la silhouette est à ses côtés. Il ferme les yeux. Il ne veut pas la voir. Il ne peut pas la voir. Il ne se souvient même plus de son visage, il en est certain. La silhouette pose son museau sur lui, traçant les cicatrices de ses joues et de son flanc, puis pose sa tête sur la sienne avec dans son geste la manifestation du réconfort et de l’affection qu’une mère a pour son enfant. Elle pose sa truffe entre ses deux oreilles et chuchote, comme pour le consoler. Il veut parler, mais sa voix n’existe plus. Elle git au fond de sa gorge et refuse de se faire entendre. Celle de son parent, contre lequel il est blotti comme un louveteau, se fait entendre de nouveau :

«  Mais moi, tu ne me déçois pas. Après tout, nous sommes si semblables, mon fils. »

Il est figé. Déchu. Sans apparat. Il ose ouvrir les yeux et par-dessus l’épaule de la silhouette, il aperçoit d’autres spectres sans visage. Et pourtant, il les reconnaît. Ses propres enfants. Ses filles au loin. Inaccessibles. Le jugeant. Et derrière elles, ses yeux perçant l’obscurité ; Seira, l’air rongé par la déception, la haine. Quels sont les sentiments qui serrent son cœur ? Du regret ? Des remords ? Il n’en connaît pas de tels ! Ils n’existent pas. Il n’en a pas. Il refuse, d’ailleurs, d’en avoir. Il ferme ses yeux de nouveau, savourant le réconfort que lui procure l’étreinte de son parent. Il fuit la vérité mais, cela est-il véritablement étonnant ? La voix de la silhouette contre lui murmure une dernière fois :

«  Quoique moi, je n’ai jamais sombré. »

De quoi parle t-elle ? Il veut lui demander, mais il n’a guère le temps de réagir. Des crocs le saisissent, broyant ses muscles et arrachant sa fourrure. Il est tiré hors de l’enlacement maternel. Les ténèbres l’enveloppent et s’infiltrent dans son corps. La surprise l’empêche de retenir son souffle et ne pousse qu’un cri silencieux que le vide lui rend. Dans la vacuité du néant, il se noie et disparaît, englouti.


De l’air. Il lui fallait de l’air. D’un même geste, Viehrs ouvrit les yeux et se redressa. Le cri d’exclamation qu’il voulut pousser ne fut qu’un geignement sourd que nul n’entendit. La panique et l’obscurité des tanières automnales le saisirent d’abord car il ne voyait pas plus loin que son museau, toujours terré dans les affres de son sommeil. Le bâton d’encens avec lequel il s’était endormi avait fini de se consumer et il ne sentait plus du tout son odeur réconfortante. Peut-être était-ce l’absence de fumée réconfortante qui avait ainsi agité ses songes. Peu à peu, l’hermaphrodite parvint à contrôler sa respiration. Il raisonnait. Ce n’était qu’un cauchemar. Rien des sentiments, ni de la douleur qu’il avait ressentie, n’étaient vrais. Le soulagement détendit ses muscles crispés. L’albinos ne voyait que lui-même tant sa fourrure immaculée, même dans l’obscurité, semblait resplendir. Et cela le rassurait plus encore. Sa propre personne était rassurante.

Le reclus de l’automne n’osait plus refermer les yeux, craignant de replonger dans les abysses de son esprit. Il n’était pas courageux et il l’était encore moins lorsqu’il s’agissait d’affronter sa propre personne. Alors qu’il cherchait une échappatoire au sommeil qui voulait l’attraper de nouveau, une douce lueur rouge attira son attention. Viehrs laissa couler son regard couler vers le pendentif au bout de son collier. Il brillait, sa lumière irradiant son visage. S’il avait été moins exténué, peut-être aurait-il réagi mais à cet instant, il n’en fit rien et détourna le regard. Viehrs secoua doucement sa tête, regagnant son calme et arrangeant ses pensées. Le grâcieux hermaphrodite avait la tenace impression d’avoir des difficultés à respirer. Il fallait qu’il sorte de là. Viehrs n’était toujours pas totalement libre de ses mouvements, mais à cet instant, cela ne le préoccupait guère et le fier aristocrate sortit des tanières communes, sans aucun défaut dans son apparence. Sans laisser voir, même à la nuit elle-seule, la terreur qui l’avait habité.

Il voulait trouver l’apaisement dans la forêt automnale mais la nuit était aussi noire que ses songes. Viehrs n’était pas habitué à cauchemarder. Son sommeil n’était que rarement troublé de tels pensées. Il voulait en trouver la source, tout comme il voulait ne plus y penser. Ce qui était certain, c’est que quelque chose, une force mystérieuse, avait tout fait pour le pousser hors de son repos. En dépit de son absence de superstition, l’hermaphrodite trouvait amusant de pester contre des forces soi-disant supérieures.

La lumière de son pendentif attira de nouveau son œil. Cela faisait des semaines, peut-être des mois, qu’il n’avait pas brillé ainsi. Viehrs n’en avait plus aucune utilité. Pourtant, lorsqu’il le vit illuminer ses pattes et qu’il s’y intéressa plus attentivement, son cœur se serra sauf que cette fois-ci, il ne rêvait plus. Ses yeux ne dirent rien mais son sourire fendit son visage d’un sentiment qu’il n’avait plus ressenti depuis un moment qui lui avait paru long. Une éternité. C’était un sentiment qu’il n’était pas mécontent de retrouver.

Viehrs se prit à marcher en sachant étrangement où y aller. Il suivait une piste qu’il connaissait. Le genre qui n’a pas besoin d’attention pour être suivie. Sans même regarder, il savait où il se rendait. Sans rendez-vous ni prémonition. Quoique son cauchemar était probablement un signe. Il n’y avait pas de hâte dans sa démarche. Il se délectait lui-même de prendre son temps, étirant chacun de ses pas pour les délier du poids du sommeil. L’albinos était dans une position telle qu’il avait bien du mal à obtenir toutes les informations qu’ils désiraient sur les activités des clans. Tous ne s’étaient pas défaits de leur méfiance envers lui, en plus de quoi il ne pouvait pas aller lui-même sur les autres territoires. De sorte que les affaires du printemps lui étaient désormais inconnues. Ne pas savoir l’irritait, car il détestait être surpris. Enfin, habituellement. Cette surprise-là, s’il se montrait parfaitement honnête avec lui-même, était parfaitement délectable. C’était lui. Il en était sûr. Ca ne pouvait être personne d’autre.

Il s’arrêta, détectant sa présence avant même de l’apercevoir. Son cœur se serra de nouveau et il laissa échapper un gloussement inexpliqué. Il n’y crut pas, pendant un moment et il apparut sur ses yeux qu’il avait probablement cru voir un fantôme. La nuit l’entourait si bien qu’il était presque impossible à voir, mais Viehrs ne l’aurait pas manqué. Viehrs n’aurait pu manquer ces yeux qui scrutaient jusque dans son âme mauvaise qui semblait résonner avec la sienne d’une douce musique, à la fois stridente et harmonieuse. Ordonnée dans sa zizanie. Ses oreilles frissonnèrent et Viehrs se sentit sourire d’une manière qui n’avait rien à voir avec celle qu’il utilisait avec les autres loups. Ces autres loups qui, apercevant le spectre sinueux piqué de plumes, auraient immédiatement chanté à la lune pour prévenir tout leur clan. Viehrs n’agit en rien comme eux. Il n’était en rien comme eux. L’albinos laissa échapper le bâton d’encens et le souffle qu’il retenait. Sa démarche languissante le rapprocha du corbeau, son appréciation dépassant sa stupéfaction. Pourquoi d’ailleurs aurait-il été surprit ? Viehrs était déjà persuadé que le corbeau n’était pas mort, sinon son bourreau se serait vanté de sa mort si bien que tous auraient été au courant. Il était tout aussi persuadé qu’ils finiraient par se retrouver ; et la nuit avait décidé que ce temps là était venu. Sa raison le protégeait de toute réaction abstraite ou incontrôlée. Nul ne s’étonne que le jour retrouve le soleil ou que l’hiver retrouve la neige. Il n’était ainsi pas plus étonnant que le traître retrouve le bourreau.

Avant même qu’il eut pu le détailler entièrement, Viehrs susurra, sans préambule ni salutations ; comme s’il savait que ce moment arriverait. Il passa sa langue rose sur ses babines et laissa les airs mélodieux de sa voix briser le silence nocturne, à peine audible :

« J'étais persuadé que je te reverrais. »

Il prononça son nom en prenant soin d’appuyer sur chaque syllabe, qui était devenu craint sur Four Seasons au point d’en être tabou. Il avait besoin de s'assurer que tout était véritable.
« Nachtgewalt. »


Subitement, il avait oublié son cauchemar et l’avait remplacé par celui des autres.

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Nachtgewalt
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Nachtgewalt
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Sam 29 Déc 2018 - 1:30


Les Démons de l'Obscurité ne sont pas ceux à craindre.


La Rage et les Plumes, le Calme et les Rêves


Nachtgewalt observait la lune, cet œil de la nuit immense, moqueur, glacé. Il remua la tête et ses vertèbres craquèrent douloureusement. Malgré de nombreux vœux de soin, Nacht n'était pas complètement remis de ses semaines d'emprisonnement. Ses plaies, bien que soignées, couturaient désormais son corps d'épaisses cicatrices qui venaient profaner son corps de pure obscurité. Pourtant, Nacht était d'une excellente humeur, quoique contemplatrice. Il avait laissé Dyani assoupi dans la tanière qu'il lui avait aménagé, le petit louveteau remuant à peine alors que son kidnappeur quittait les lieux. Cet enfant était le joyau de la vengeance de Nacht, le siège de sa perfidie. Certes, il n'avait pas suffit à plonger les Saisons dans une nouvelle et pénible guerre, mais il avait plongé l'Alpha de l'Automne - cet infâme et laxiste empêcheur de tourner en rond - dans un abîme de souffrance, tout en laissant planer certains doutes sur l'innocence de l'Alpha du Printemps, dont la simple pensée irritait profondément Nachtgewalt. Songer à l'enfant fit ciller le Corbeau, malgré la réjouissance de leur contexte, les deux miroirs qui lui servaient d'yeux s'entâchant soudain de pensées secrètes. Nacht n'avait pas eu à s'occuper d'un enfant depuis...

...Depuis Wald.

Nacht cilla à nouveau, une insidueuse odeur de terre fraichement remuée montant à ses narines.

La nuit était paisible, sereine, une brise légère venant murmurer d'anciens secrets au sommet des grands arbres, puis revenant vers le démon noir comme pour lui rapporter servilement les ragôts entendus. Ses plumes ainsi ébourrifées, Nacht ressemblait moins à une des statues informes qui décoraient les piliers brisés, mais davantage à une des chimères dont la nuit garde le secret. Les ruines semblaient tendues, retenant leur respiration dans l'attente d'un moment qui ne venait guère, leur attention fixée sur un démon qui ne daignait pas les regarder. Son pendentif remuait doucement à son cou, vibrant d'un pouvoir insuflé insolemment, sombre et pernicieux, vif et malicieux, comme son maitre. Sa lueur faisait écho à celle des yeux du démon noir, toujours songeur, un rictus indéchiffrable figé sur ses babines. Il ne pouvait pas se détacher des souvenirs que Wald faisait remonter en lui, ni renier le hurlement de fureur poussé par son coeur rachitique qui mourait avant de monter à sa gorge, tué par des années de deuil. Soudainement plus amer, Nacht eut l'insidieuse envie de retourner à la tanière, et de tordre le cou de Dyani, éteignant en même temps que cette petite vie ses dernières traces de paternité. Mais la simple image du corps brisé de l'enfant réveillait en son âme les souvenirs enfouis d'un minuscule cadavre disparaissant sous d'épaisses couches de terres et de larmes. Un frisson parcourut l'échine du démon noir, qui n'y tenant plus, se leva et vint longer les ruines, raclant leur surface glacée comme pour ressentir autre chose que le néant de son âme ou que la frustration de ses cicatrices. Il commençait à s'impatienter. Son regard se tourna vers la forêt, là où bien plus loin se trouvait le camp automnal. Que faisait donc son rendez-vous galant de minuit ? N'avait-il pas entendu l'appel du collier ?

Nacht pencha la tête en un mouvement caractéristique des oiseaux. De plus en plus agité, il se demanda si son partenaire de crime n'avait pas définitivement changé d'allégeance - après tout, il ne brillait pas par sa loyauté. La morsure inhabituelle de la jalousie surprit le démon noir, qui la repoussa avec mépris.

"S'il me trahit pour les beaux yeux de l'Automne, c'est qu'il ne vaut pas mieux que les printaniers dont je l'ai tiré..." siffla-t-il intérieurement. "Je me ferais alors un plaisir d'aller chanter ses louanges auprès de la belle reine qui lui servait d'amante."

Sa propre agitation surprit Nachtgewalt, d'ordinaire plus contrôlé. Mais depuis son enfermement, Nacht avait tendance à ne plus vouloir taire ses frustrations. Il était un être de vices, et il refusait de les taire au profit de nouvelles privations. Un sourire vint étirer ses babines, relevant son bec d'une grimace cauchemardesque qui lui était coutumière, tandis qu'un gloussement psychotique lui échappait.

Cette nuit était trop belle pour être troublée par les propres conflits de son âme noircie.

Alors que Nacht continuait son va-et-vient près des ruines, un mouvement retint son attention. Une silhouette blanche se détachait de l'obscurité, s'approchant d'un pas serein vers lui. Le démon noir dressa les oreilles, interrompant le fil de sa pensée malade, et son sourire s'agrandit.

Enfin. Gauner faisait son apparition.

Si Nachtgewalt avait maigri depuis ces derniers mois, Viehrs semblait au contraire avoir repris du poil de la bête, quoique certaines cicatriches entachaient son pelage autrefois immaculé. Son pas était sûr, élégant même, mais empressé, comme attiré par un aimant vers son unique seigneur et maitre. Il n'avait rien perdu de son allure princière ou de l'éclat arrogant de son regard, malgré les épreuves auxquelles il avait dû faire face - des broutilles, en comparaison avec celles que Nacht avait enduré, lui semblait-il. Ce dernier se dressa, laissant l'autre approcher si près qu'il put sentir les relents automnaux qui gangrenaient sa délicate flagrance d'encens.

-J'étais persuadé que je te reverrais, lui dit l'albinos d'une voix aussi douce que ferme, s'élevant dans la nuit pour venir en troubler la paix.

Nacht inclina la tête sur le côté. Il attendait qu'il le dise. Il avait besoin qu'il le dise.

-Nacht-ge-walt.

Entendre Viehrs prononcer son nom avec tant de puissance, dénué de la crainte ou du mépris qui lui était désormais associé, agrandit le sourire du démon noir à un stade qui semblait morphologiquement impossible, mettant en valeur son arrogance moqueuse teintée d'une folie toute nouvellement dévoilée.

-Viehrs, chantonna en réponse Nachtgewalt de son habituel ton mielleux et narquois. Vieeeehrs...Petit automnal...Comment aurais-je pu t'abandonner...?

Il vint se coller à lui, sa force brutale s'appuyant sur le corps délicat de l'albinos, quoique moins puissant qu'autrefois il n'avait pu être. La chaleur de ce corps blanc n'avait rien à voir avec la froideur hostile des ruines ou des pensées du démon noir.

Son bec, dans cette étreinte vibrante, s'approcha de l'oreille de l'automnal pour murmurer d'un ton sournois :

-...Après tout, nous connaissons tous les deux la douleur d'être laissé pour compte, que ce soit par le Printemps, ou au profit du Printemps.

Cette accusation à peine dissimulée se solda par un gloussement amusé de Nachtgewalt, qui ne semblait pas vraiment lui en tenir rigueur, bien que ses mots prétendaient le contraire.

Il fit le tour de l'albinos, le frôlant tout en le détaillant d'un oeil qui ne s'embarassait pas de délicatesse.

-Regarde toi ! s'amusa-t-il. Bien nourri, bien propre...Les temps t'ont été favorables ! J'aurais cru Daeron plus rancunier, mais ce erbärmlicher König n'a jamais été une lumière, n'est-ce pas ? Dis moi tout : a-t-il cédé au regard de la douce Asha quand tu as demandé asile ? Ou était-il déjà trop aveuglé par les menaces de cette Schlampe de Seira ? Dis-moi tout, Gauner...

Nacht enroula sa queue autour de celle de Viehrs en un geste possessif qui n'avait rien de tendre.

-...Je veux tout savoir.


css (c) s.remaud

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Outa-Ranos
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Mer 27 Fév 2019 - 11:29

» up Viehrs !
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