Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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DEGAGE! [FEAT Glycenne]
Faïryna
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Mer 18 Avr 2018 - 21:41

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La bataille était finie. Tout le monde était rentré chez soi, ou en tout cas avait quitté les lieux capharnaümiens. Certains blessés avaient été transportés en Hiver sous invitation de l'Alpha, Glycenne. J'avais vérifié l'état de tous mes camarades de Clan que j'avais pu repérer à travers le champ de bataille, et j'avais pu constater avec soulagement qu'à part des blessés nous n'avions pas de pertes. Notre Alpha, Daeron, semblait mal en point. Mais, voyant que d'autres s'étaient déjà élancés à son aide comme à celle des autres blessés, et que, donc, même si j'étais allée voir leur état, je n'aurais pas eu un rôle de très grande utilité à part de gêner le passage, je me permis de souffler un coup. Je décidai donc, pour ma part, de faire comme beaucoup d'autres loups, c'est-à-dire de quitter la scène de feu le combat.
Mais, avant cela, mon regard chercha une forme bien précise, anxieux, les tripes serrées d'angoisse. Quel coup de peur ce fut quand je vis au lieu de lui son sang, tache dans le blanc immaculé de la neige. Mes yeux s'écarquillèrent et je sentis la boule de mon ventre remonter jusqu'à ma gorge, infecte boule de stress au goût de plomb. NON !
Mais je parvins à me raisonner. S'il n'y a pas son corps, ça veut dire qu'il a réussi à s'éclipser. Je soupirai, me détendant brièvement, avant de me recontracter durement. Ca veut dire qu'il continue de perdre son sang en ce moment même ! Oh non ! Je me tendis irasciblement, l'échine dressée. Je tournai talon et m'enfonçai dans la forêt, direction la frontière automnale ; je savais exactement ce que je devais faire. Prendre une bonne réserve de feuilles mortes.
J'ai rarement utilisé mon pouvoir. Et je n'hésiterai pas une seconde à l'employer si ça peut mettre hors de danger l'élu de mon cœur.
Je galopais, la frousse prenant en tenaille mes entrailles. Tout mon être tremblait intérieurement de le perdre ; mon corps vibrait d'énergie alors qu'il devrait être fatigué de ce plein d'émotions dû au combat. D'autant plus qu'à la fin, Nachtgewalt s'en était quand même sorti, et ma tentative d'attaque n'avait servi en rien. Pourtant, je suis persuadée que si je l'avais réussie, cela aurait changé toute la donne. Merde alors ! Au lieu de ça, il s'en sort en vie, avec un de ses sbires et une LibreLune en otage. C'est rageant. Mais surtout, c'est terrible.
En temps normal, si mon esprit n'était pas autant préoccupé, j'aurais ressenti énormément de peine et de compassion pour ce groupe de loups qui était maintenant dévoilé au grand jour à tous. Mais mes pensées étaient toutes tournées que vers un seul et unique objectif. Et j'allais l'atteindre et l'accomplir !
Mon regard brillait fièvreusement, plein de détermination.
Je m'arrêtai brutalement quand mes coussinets atteignirent enfin le sol tant désiré et invoqué. Essoufflée, haletante, ma silhouette s'appuyait sur mes pattes avant, le cou creusé entre mes omoplates, la truffe à quelques centimètres du sol. Dès que je considérai que j'avais retrouvé assez de souffle, je me redressai brutalement, l'oeil vif, cherchant comment transporter assez de feuilles mortes. Juste en mettre dans la gueule ne suffirait malheureusement pas, et puis elles finiraient pleines de baves, ce qui les rendrait inutilisables, enfin je pense. J'ai si peu utilisé ce pouvoir !
Comment faire, comment faire !!!
Machinalement, dans un mouvement nerveux, j'amassai un tas de feuilles en face de moi, angoissée au pas possible. Le temps est compté. J'avais l'impression de mourir sous le déchirement qui se faisait à l'idée que Lathraios soit en train de souffrir en ce moment-même. Peut-être était-ce une réaction exagérée, mais excusez-moi, vu la gueule de sa blessure et ce que je ressens pour cet abruti, y'a de quoi péter un plomb.
Je m'arrêtai abruptement dans mes gestes. BON. TANT PIS. ON ENFOURNE LE TOUT DANS LA GUEULE. Pas le choix.
Après avoir respiré profondément une fois, je pris une grosse « bouffée » de feuilles entre mes crocs, et partis au galop. Mais bientôt mes projets tombèrent temporairement à l'eau.
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Glycenne
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Glycenne
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Jeu 19 Avr 2018 - 21:49

Le jugement avait été rendu, le clan mis au courant de la trahison de son propre fils. Elle avait fait ce qu’il fallait, elle en était persuadée, mais la louve noire ne parvenait à oublier la nuit sanglante durant laquelle elle avait risqué sa vie et celle de ses soldats, celle où elle avait déchanté en quelques minutes à peine. Froide avec le reste du clan, distante avec son compagnon et ses enfants, elle passait la majeure partie de son temps à parcourir ses terres et les territoires neutre en quête de NuitsTernes non démasqué ou, mieux encore, de ce maudit Corbeau, se perdait dans les méandres de la Grotte aux Cristaux une fois la nuit tombée.
Ce jour ne faisait pas exception à la règle. Glycenne était partie aux aurores, s’assurant que personne ne la suivrait ou ne lui demanderait où elle allait. Son boitement s’était atténué jusqu’à disparaître totalement, rendant à l’ombre noire sa furtivité et son efficacité. Silencieuse, rapide… Elle était maîtresse en ces lieux, et il ne lui échapperait pas, subirait le courroux de la mère dont l’enfant avait été corrompu.
Rapidement, les pas de l’hivernale la menèrent jusqu’aux terres flamboyantes de l’automne. Le sol craquait bien trop à son goût. Bien qu’elle ne faisait aucun bruit sur la neige, glissait dessus sans s’en préoccuper, elle n’était pas habituée à ce tapis de feuille quasi permanent. Elle grimaça en relevant la patte. Trop de bruits… Mais elle n’avait pas trop le choix. Elle reparti au galop, avec l’impression horrible que ses pas bruyants et son pelage de nuit détonaient bien trop dans ce décors.
Les craquements finirent cependant par disparaître à ses oreilles, laissant les autres sons lui parvenir. Son regard dépareillé scrutait le paysage qui défilait rapidement devant elle. Son museau frémit. Une odeur connue… Les images de l’attaque lui revinrent en mémoire, un loup pâle masqué de violet…
Elle força le pas, accélérant un peu plus. Il fallait qu’elle le trouve, s’il s’agissait bien de lui. Qu’il la mène à Nachtgewalt, qu’elle le traîne enfin devant les autres clans et applique la sentance qu’il méritait pour ses horribles méfaits.
La piste aboutit à une forme mouvante devant elle…
L’hivernale bondit sur l’inconnu, le clouant au sol dans un grognement de dissuasion. Son regard s’écarquilla cependant lorsqu’elle reconnu sa prise.

« Vous ?! »

La louve colorée qui l’avait aidée lors de la bataille se tenait sous ses pattes, des feuilles éparpillées tout autour d’elle. Ainsi, elle avait confondu son odeur et celle du NuitTerne… Quelle idiote.
L’Alpha hivernale nota soudain l’empressement précédent de sa pauvre proie. Retirant sa patte, gardant sur elle un regard dubitatif, elle reprit.

« Je vous prie de m’excuser pour cette attaque soudaine. C’est que… Je ne m’attendais pas à vous trouver. »

Glycenne jeta un regard sur les feuilles autour de la jeune louve, certaines étant toujours sur son pelage.

« Vous me sembliez bien pressée non ? Vous êtes sur une piste ? »
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Faïryna
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Jeu 19 Avr 2018 - 23:20

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En effet, je fus rapidement plaquée au sol par une masse que dans ma panique je n'avais pas repérée.   Mon dos et ma tête touchèrent brutalement le sol, me faisant cracher toutes les feuilles que j'avais accumulées entre mes crocs, les faisant voler et voltiger partout autour de mon agresseur et moi.
Si mon souffle fut momentanément coupé par la douleur sourde de ma chute, il le fut encore plus quand la stupeur fit écarquiller mes yeux en même temps que ceux de la louve qui m'avait fait tomber. Nous nous étions reconnues en même temps. Et je constatai que j'avais affaire à Glycenne, l'Alpha hivernale.

- Vous ?!   , fit-elle. J'aurais sans doute dit la même chose si le souffle ne me manquait pas. Encore sous l'effet de la surprise et du choc, je n'eus même pas l'idée encore de me débattre ; chose inutile je le vis juste après, car l'hivernale enleva sa patte, me laissant le libre champ pour m'écarter. Ce que je fis avec un petit rictus douloureux tandis qu'elle continuait de parler. Je vous prie de m’excuser pour cette attaque soudaine. C’est que… Je ne m’attendais pas à vous trouver. Même si je l'écoutais, cela restait d'une oreille distraite, trop occupée que j'étais d'observer que toute ma réserve de feuilles mortes s'était éparpillée, y compris sur mon pelage. Mes poils reprirent leur position dressée qu'ils employaient avant ce contre-temps imprévu. Et maintenant, l'urgence de la situation me reprenait aux tripes, me rongeant aussi efficacement que de l'acide. Une lueur angoissée traversa mon regard, mais aux paroles de la louve noire, je tentai de me faire un masque aussi impassible que se peut malgré ma visible agitation. Vous me sembliez bien pressée non ? Vous êtes sur une piste ?

Je la fixai sans mot dire, des mèches rendues encore plus folles par les feuilles qui les ornaient, la face livide un court instant. Je me repris. Ne pas faire de gaffe. Surtout, le plus important, se débarrasser de la présence de l'autre TRES rapidement, et sans qu'elle me suive ou autre. Je ne tiens pas à mettre encore plus en danger Lathraios. Hors de question. Une lueur déterminée filtra à travers mes émeraudes stressées. J'eus un court ricanement nerveux.

- Ahaha euh non non pas vraiment non, le guérisseur m'a juste demandé de lui apporter certaines plantes... pour les blessés,  tout ça quoi....   , fis-je d'une vois chevrotante. Il m'a dit que c'était urgent alors hum oui, je suis pressée.

Pipeau pipeau pipeau pipeauuuuu
Un sourire crispé étira mes babines. J'étais tendue. Purée ! Tout cela allait trop lentement, beaucoup trop lentement ! Si ça se trouve il a déjà perdu tout son sang ! Oh non. Non. NON. Je refuse.
Ma face se décomposa mais je me tournai précipitamment, prête à amasser de nouveau des feuilles.

- Je suis désolée, je n'ai pas le temps de vous raccompagner jusqu'à votre propre frontière. Je dois me dépêcher, certains remèdes sont en dehors des terres de mon camp. A-à la prochaine.

Je saisis une nouvelle fois un tas de feuilles à pleine bouche, et après un preste regard en arrière, repris ma course, soucieuse de ne pas laisser le temps à la femelle de tenter quoi que ce soit pour me retarder encore plus. Ce n'était pas contre elle, mais j'étais au supplice intérieurement tant que je n'étais pas assurée quant à l'état de celui que j'aime. Les larmes me montèrent un instant aux yeux mais je les chassai, une boule au ventre.
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Glycenne
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Ven 20 Juil 2018 - 9:02

La surprise de la noireaude n'était rien face à l'expression paniquée de sa pauvre victime automnale. La louve des feuilles mortes avait eu beau tenter de cacher rapidement son angoisse, elle n'avait pas échappé à l'Alpha, dont le regard s'était fait plus suspicieux. Des feuilles plein le pelage, sa mèche colorée hirsute, le sombre arlequin ne semblait pas en mener très large, masquant sa panique comme il me pouvait face à l'expression impassible qu'avait repris la louve noire. Glycenne ne lui demanderait pas ce qu'il se passait, parce qu'elle savait parfaitement alors qu'elle n'obtiendrait qu'un tissus de mensonges.
Tissus dont ne tarda pas à s'envelopper Faïryna, sans même que la noireaude ait eu à lui demander quoi que ce soit, le revêtant comme on s'enroulerait d'une écharpe en hiver pour échapper aux morsures...

Ahaha euh non non pas vraiment non, le guérisseur m'a juste demandé de lui apporter certaines plantes... pour les blessés,  tout ça quoi.... Il m'a dit que c'était urgent alors hum oui, je suis pressée.

Sa voix tremblait, peu assurée, c'était presque si elle ne se dandinait pas sur ses pattes pour avouer un peu plus son mal-être. Elle tremblait, et alors qu'elle ne parlait pas si fort en réalité, son expression semblait hurler au regard de la noireaude.
Mensonge.
Elle prit alors une résolution. Elle aiderait cette enfant de l'automne, se montrerait altruiste à souhait dans le but de percer ce secret, cette raison pour laquelle elle mentait éhontément à un Alpha. Elle aurait dû savoir, pourtant, que l'hivernale ne serait pas dupe, qu'elle sentirait ce mensonge comme elle aurait senti l'odeur d'un rongeur apeuré. Mais non, elle se résignait à lui mentir malgré tout.
Et les paroles qu'elle ajouta ne firent qu'amplifier les doutes de la meneuse.

Je suis désolée, je n'ai pas le temps de vous raccompagner jusqu'à votre propre frontière. Je dois me dépêcher, certains remèdes sont en dehors des terres de mon camp. A-à la prochaine.

L'automnale ne laissa même pas le temps à la pauvre Glycenne de répondre. Elle se saisit d'un paquet de feuille morte et détala dans plus de cérémonie. La noireaude soupira, baissant le museau un instant. Pourquoi il fallait toujours que ça tombe sur elle ? Provoquant l'envol et le craquement mécontent de quelques feuilles, elle parti à la suite de Faïryna, suivant cette odeur à laquelle elle avait eu le temps de s'habituer. L'arlequin noir l'avait aidée durant la bataille, à elle de l'aider à son tour à ne pas trop s'égarer.
Le masqué gris. Elle était sûre que c'était lui que l'enfant de l'automne essayait de retrouver, pour lui qu'elle s'inquiétait autant et mentait sans vergogne. Des feuilles mortes, à moins d'un pouvoir particulier, Glycenne était sûre qu'on ne soignait personne avec de simples feuilles mortes. Une particularité de l'arlequin ? Sûrement.
Forçant sur ses pattes pourtant trop sollicitées ces derniers temps, elle ne tarda pas à rattraper l'automnale, galopant à se côtés et lui lançant un faible sourire. Elle ne devait pas montrer son désaccord. Aucune désapprobation, aucun signe qu'elle connaissait son mensonge. Alors elle se montrait peinée, compatissante et, au fond, c'était sûrement le cas.

Je comprends votre position, ne vous en faites pas. Nous avons nous même eut à déplorer des blessés parmi les nôtres, les guérisseurs on été très sollicités.

Elle se tut un instant, economisant son souffle pour éviter les crampes à cause de sa course forcée. Son regard bicolore restait dardé sur la louve des feuilles mortes, incapables de s'en détacher. Il ne fallait pas qu'elle la perde de vue, il fallait qu'elle avoue ou commette une erreur. Elle ne lui en voulait pas, au contraire. Elle savait parfaitement sa position. Mais il fallait là raisonner, lui ouvrir les yeux sur le piège dans lequel elle mettait la patte sans aucune hésitation. Alors, en attendant, elle la surveillerait.
Elle repris la parole rapidement, bien que sa voix sortit difficilement de sa gueule.

Laissez moi vous aider à trouver vos remèdes, une paire de pattes supplémentaire ne sera sûrement pas de trop, et cela vous soulagera un peu de votre tâche. Et puis, si certains se trouvent être en dehors de vos terres, il n'y a aucun inconvénient à ce que je vous accompagne.

Elle lui sourit à nouveau, avec plus de douceur cette fois. Elle était une mère, une Alpha. Elle se devait d'aider les autres, et elle aiderait cette louve autant qu'elle le pourrait.
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Faïryna
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Jeu 26 Juil 2018 - 17:50

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Toutefois, un bruit de cavalcade derrière moi me renseigna que l'Alpha hivernale n'avait pas tardé pour partir à ma poursuite. Si je ne perdais pas tout mes moyens aussi !
Je gardai mon rythme effréné, espérant que cela suffirait à dissuader la noiraude par quelques crampes aux muscles, mais non, elle parvint à me rattraper me rendis-je compte, quand mes yeux accrochèrent une subite tache noire sur le côté. Arrivant à ma hauteur, je fus bien obligée de ralentir pour elle, et nous finîmes par nous arrêter. Non !

-Je comprends votre position, ne vous en faites pas. Nous avons nous même eu à déplorer des blessés parmi les nôtres, les guérisseurs ont été très sollicités.

Je laissai les feuilles faiblement coincées entre mes mâchoires s'envoler de nouveau, sachant que pour parler c'est plus pratique ainsi. Je relevai la tête, les larmes légèrement aux yeux par la course, et la secouai pour m'en débarrasser, toisant avec calme l'Alpha même si à l'intérieur de moi tout n'était que désordre et inquiétude, le pelage terriblement ébouriffé par le vent.

-Laissez moi vous aider à trouver vos remèdes, une paire de pattes supplémentaire ne sera sûrement pas de trop, et cela vous soulagera un peu de votre tâche. Et puis, si certains se trouvent être en dehors de vos terres, il n'y a aucun inconvénient à ce que je vous accompagne. , dit-elle ensuite avant de me sourire avec amicalité.

Je secouai doucement la tête en signe de négation après quelques secondes pour retrouver moi-même mon souffle légèrement court, peinée, une lueur désespérée au fond de mes yeux.

-Madame, vous avez un Clan qui a besoin de vous en ces nouvelles périodes de troubles, ne perdez pas votre temps avec une louve d'un Clan opposé. Je saurai me débrouiller, je sais quoi chercher et où. , dis-je, la voix légèrement affaiblie, essayant d'être avenante à travers la panique qui me retournait le cœur et les entrailles.

S'il-vous-plaît, laissez-moi partir. J'ai l'impression de mourir à petit feu. Je dois le retrouver, je le dois, vite, avant que je ne perde ses traces. J'ai tellement peur.
Un violent frisson secoua mon échine, et les larmes me montèrent doucement aux yeux sans que je n'y puisse rien faire. Bon sang, c'est la pire des choses qui puisse arriver à cet instant !
Je me détournai vite, et lançai d'une voix tremblante même si sincère, commençant quelques pas annonciateurs d'une nouvelle foulée houlée :

-A-au revoir, vous avez tout mon soutien.

Et si j'ai le vôtre, laissez-moi courir vers mon objectif, mon destin diraient certains. Je ne veux pas que ce dernier soit marqué par une perte de ce genre. Il y en a déjà eu trop. Et pas que dans mon histoire, chez celle de beaucoup d'autres personnes. Mon cœur se serra encore plus quand je repensai à la boule de poils bleue que Nachtgewalt avait manipulée. Je comprenais bien trop ce que pouvait ressentir cette louve qui paraît si gentille et dévouée. Et j'espérais qu'elle comprenait aussi ces douloureux troubles qui me basculaient l'âme en tout sens, impitoyablement.
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Outa-Ranos
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Mer 27 Fév 2019 - 11:39

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