Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Sauver son âme, sauver une vie, les deux se ressemblent [FT Kéres-Maeya-Seira-Herrade]
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Sam 7 Avr 2018 - 0:32



Sauver son âme, sauver une vie, les deux se ressemblent

FT Kéres-Maeya-Seira-Herrade].


Le paria avançait avec difficulté dans la neige qui entravait chacun de ses pas. Le froid qui, lors de son départ précipité du champ de bataille, ne l'avait pas gêné outre mesure commençait à présent à devenir un problème des plus dangereux. Pour lui comme pour son précieux chargement. D'ailleurs, Samarithin tourna la tête pour jeter un coups d'oeil vers le poids mort du loups, sa fourrure tâché de sang l'inquiétait mais au moins grognait-il lorsque son porteur trébuchait.

Il savait être suivit, restait juste à savoir quand ils les rattraperaient. Deux possibilitées quand à l'identité de ses poursuivants, la première était qu'un Nuit Terne se soit lancé à ses trousses pour achever la tâche du solitaire ; auquel cas, il allait avoir une bien mauvaise surprise. La seconde probabilité était que les printaniers soient à sa poursuite, chose qu'il ne pourrait leur reprocher après tout. Ce qu'ils ne savaient pas c'est qu'il ne comptait pas blesser le loup qu'il venait de sauver. L'ex-printanier ne pouvait cependant pas s'empêcher de jeter des regards en arrière quand une chose plus inquiétant attira son regard, les lianes noircissaient lentement. Ses poumons commençaient lentement à la brûler à chaque respiration, un goût de sang imprégna sa gueule alors qu'il n'était qu'à quelque mètre d'un imposant mur de glace. Encore quelques pas et ils seraient à l'abri du vent glacial de ces terres. Son protégé glissa un peu tandis que les lianes s'effritaient lentement. La chose se manifesta dans un murmure étrangement faible, comme si elle luttait pour rester au premier plan.

-Mon pouvoir... Je ne peux pas d'avantage...

Elle lâcha prise sur lui alors qu'ils atteignaient finalement un recoin abrité à la base de la paroi. Les dernières lianes qui retenaient Kéres sur le dos du paria cédèrent soudainement alors que Samarithin retrouvait son corps dans l'intégralité. Dans l'intégralité certes, mais paralysé. Le printanier chuta de son dos sur le sol gelé alors que le porteur s'effondrait sur le flanc, ses membres incapables de le porter plus longtemps ; sa poitrine lui cuisant, rendant chaque respiration plus douloureuse encore. « Le prix à payer cher hôte... c'est douloureux pour moi aussi. » Le silence de la chose avait été étrange, comme si elle avait pris conscience d'une chose. La prise de conscience pourrait attendre, en l'instant, son inquiétude pour le printanier à terre accaparait tout son esprit mais il était cloué au sol, les muscles tétanisés. Pourquoi avait-il fallut qu'il oublie ce détail. « Le pire n'est pas là mon cher... les lésions...permanentas. » Seul deux respirations sifflantes percèrent le silence de ces lieux qui semblaient sans âge. De longues minutes s'écoulèrent alors que la crainte, non pas d'être débusquer mais de voir la vie du soldat s'éteindre, rongée son être. Enfin, les fourmillements caractéristiques se firent ressentir dans ses extrémités. La liberté qu'il attendait tant ne vint pas aussi vite qu'il l'aurait souhaité. Tenace, il persévéra pour bouger chaque membre un part un pour réussir à gagner une position plus adaptée, couché non plus sur le flanc. Quelque chose goutta de son museau et, en baissant les yeux, il constata qu'il s'agissait de sang, son sang... La quinte de toux arriva ensuite, violente et imprévisible, elle déchira sa cage thoracique, mouchetant le sol immaculé de fines gouttelettes rubis.

-Qu'est-ce que... ; mais le souffle lui manqua.

« Le prix à payer, douloureux et impossible à éviter. Trop de puissance lâché en un court instant. Ton protégé nous a demandé beaucoup. »

Le lupin fixa le blessé, le prix en vaudrait la chandelle, il le fallait. Son âme n'aurait pu accepter qu'il laissa périr un des siens, même si ceux-ci ne le considérait plus comme l'un des leurs. Peu lui importait, il avait vécu avec eux suffisamment longtemps pour connaître leur valeur au sein de la meute ; et pour savoir qu'il ne pouvait en laisser mourir aucun par un ennemi sans s'interposer. Laisser mourir Kéres aurait signifier s’amputer d'une partie de lui. Et aussi, cela aurait voulut dire que le cordeau avait gagné une manche. C'est en tremblant qu'il tenta de ce relever, il avait l'horrible sensation d'être comme un nouveau né, frêle et impuissant. Ses poumons étaient encore en feu mais la crise était passé. Le paria fit un geste vers le bandeau fixait à sa patte antérieure droite, un réflexe.

-Futile..

« Enfin tu l'admet, tu as.. tu es différent... ? »

-Pas vraiment, je dirais plutôt que c'est là, le vrai pouvoir d'un clan, nous veillons les uns sur les autres, sauf que je ne pouvais le faire car je n'avais pas la force de me battre pour mon corps. L'acceptation m'a semblait plus juste, nous ne ferons désormais plus qu'un et nous ne serons plus divisé comme je m’obstinais à le vouloir.

Sur ces mots et sur le silence qui s'installa en lui, Samarithin força son corps à bouger, s'obligeant à ne pas vaciller et serrant ses crocs sur sa langue pour concentrer la douleur vers un autre point. Un deuxième pas le porta au côté du corps dont la cage thoracique se soulevait toujours. Cette constatation tira un soupir discret au paria. Il se dirigea ensuite vers la couche neigeuse, récupérant la neige comme il le pu ; le froid amoindrirait la perte de sang mais il fallait qu'il trouve un guérisseur pour éviter d'autres ennuies. Il était cependant déchirer entre partir ou rester veiller le printanier. S'il partait, il ne pourrait cependant pas assurer sa protection. Le dilemme était frustrant, mais tant pis, il n'avait plus qu'à prier sa bonne étoile. Posant son arrière train au sol, il patienta, sa route semé de gouttes de sang attirerait sûrement quelqu'un, de préférence une entité amicale.

-T'as intérêt de pas clamser soldat, notre reine t'attends ! Et j'ai pas envie d'avoir épuisé mes forces pour rien !

Un mouvement attira son attention, son compère printanier venait-il de bouger ? Ou étais-ce juste son imagination ? Même réveillé cependant ce dernier ne lui serait pas d'une grande aide si une menace approchait, blessé comme il l'était. Et oui, effectivement l'autre semblait retrouvé en partie ses esprit. Avec un soupir de soulagement voilé, le paria scruta ostensiblement l'horizon, à la recherche d'un signe de vie quelconque. L'odeur de leur clan flottait dans l'air, la sienne s’amenuisant cependant, il en eut un pincement mais il accepterait le résultat de ses actes.

-Enfin tu émerges soldat ? Évites de bouger, j'ai fais en sorte que ton sang ne s'épande pas d'avantage, tu en as perdu beaucoup mais là on a besoin d'un plus gros coups de pattes pour ta blessure. Elle est assez moche je ne vais pas te le cacher.

Une pensée lui vint soudain en fixant le sang sur la neige, il devait en être couvert lui aussi ; quelle image sublime et déroutante il devait offrir. Harassé, il ne se relâcha pas pour autant, le sang il s'en chargerait plus tard. Et si le soldat le prenait pour un ennemi, il aviserait, bien qu'il espéra que le restant d'odeur printanière qu'il portait sur lui suffirait à calmer le blessé.

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Kérès
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Sam 7 Avr 2018 - 16:10


Sauver son âme, sauver une vie, les deux se ressemblent
Aquila non capit muscas
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La douleur submergeait chaque parcelle du corps du soldat. Les brûlures causées par l’attaque sournoise de Nachtgewalt se rappelaient sans cesse à lui, dans cette horrible souffrance qui apparaissait au moindre mouvement. Kérès n’était pas pleinement conscient, il vaguait dans un état de semi réveil depuis un long moment déjà. Il n’avait pas la moindre idée de l’endroit où il se trouvait, du moment présent ou même si la bataille était terminée. Ses souvenirs se mélangeaient dans son esprit et tout était encore très vague. Dans l’espèce de bulle dans laquelle il se trouvait, des flashs revenaient à sa mémoire. Sa satisfaction devant le spectacle du Corbeau blessé par ses pics de sève. Son sourire provocateur lorsque ce dernier a ordonné à ses larbins de l’attaquer pour avoir leur récompense. Puis une douleur fulgurante au niveau de l’échine et le noir, brutal et inacceptable. Comment avait-il pu se faire avoir ainsi ? A présent, il sentait vaguement qu’il était accroché quelque part, que son corps pendait mollement, et qu’il n’avait pas la force de faire un quelconque mouvement. Il pouvait sentir le sang continuer de couler de sa blessure. Quelques sursauts de ce qui semblait être son porteur provoquèrent des grognements de souffrance mêlé à de l’indignation. Le soldat blessé ne chercha pas à ouvrir les yeux, se contentant de se noyer dans sa douleur et d’avoir la vague pensée de se demander où il se trouvait et où on l’emmenait. L’esprit embrouillé, les sons parvenant de manière indistincte à ses oreilles, il finit par sombrer de nouveau dans l’inconscience.

La chute et le froid de la neige contre sa fourrure calcinée ramèrent le loup sombre à lui-même. Il ne put retenir un faible gémissement de douleur à l’impact. Reprenant peu à peu conscience, il tenta de remuer légèrement mais abandonna rapidement l’idée. Il était bien trop faible pour bouger. Dans son esprit qui se remettait de sa perte de connaissance, la neige indiquait qu’il se trouvait encore en territoire hivernal. Il n’avait toujours aucune idée de la personne qui se trouvait à ses côtés, mais constata qu’elle s’était écroulé au sol, sentant quelques endroits de sa fourrure en contact avec la sienne. Etait-elle elle aussi blessée ? La respiration des deux loups se mêla pendant un temps qui semblait interminable. Allait-il mourir ici ? Sa peau meurtrie légèrement ankylosée et apaisée par le froid, Kérès put s’offrir le loisir de souffler un peu. Il ne pensait pas retomber dans l’inconscience de si peu, bien qu’il n’avait pas encore l’énergie nécessaire pour ne serait-ce qu’ouvrir les yeux. L’odeur du sang était forte, et le soldat n’arrivait pas à déterminer si elle provenait d’avantage de lui ou du canidé à ses côtés.

De nouveau, alors qu’il n’avait pas bougé, il sentit la neige contre sa peau. Toutefois, cette fois ci elle se retrouva collée à sa blessure. Le soldat en déduit que son porteur l’avait lui-même appliquée ici. Kérès sentait qu’il pourrait bientôt faire quelques mouvements. Il ne comptait pas abandonner et allait s’accrocher à la vie aussi longtemps qu’il le pourrait. Les sons revenaient petit à petit, et en se concentrant suffisamment, il réussit à entendre la voix de l’autre loup.

- T'as intérêt de pas clamser soldat, notre reine t'attends ! Et j'ai pas envie d'avoir épuisé mes forces pour rien !

A ces mots, la gueule de Kérès s’étira en un sourire crispé. Bien sur qu’il ne mangerait pas les pissenlits par la racine, il avait encore plein de choses à vivre. Et puis comment le clan pourrait-il se passer de lui, hm ? Tentant le tout pour le tout, le soldat, forca pour redresser la tête et ouvrit les yeux, fixant ses prunelles glacées dans celles de son interlocuteur. Le mouvement lui causa quelques vertiges qu’il tenta de chasser en restant le plus immobile possible et en fermant les yeux quelques instants.

-Enfin tu émerges soldat ? Évites de bouger, j'ai fais en sorte que ton sang ne s'épande pas d'avantage, tu en as perdu beaucoup mais là on a besoin d'un plus gros coups de pattes pour ta blessure. Elle est assez moche je ne vais pas te le cacher.

Kérès, encore un peu dans les vapes, n'avait écouté qu'à moitié les paroles de l'autre loup. Il reconnut rapidement à qui il avait affaire, et si son premier réflexe aurait été de lui sauter dessus pour lui faire payer sa trahison, il n'avait pas suffisamment de forces pour bouger ne serait-ce qu'une patte. D'autant plus que le paria l'avait emmené loin des combats pour une raison qui lui était parfaitement obscure. Pourquoi n'avait-il pas profité qu'il soit au sol pour l'achever et ainsi avoir une chance d'obtenir ce qu'il désirait ? L'avait-il emmené ici pour que Nachtgewalt vienne l'éliminer en personne ou était-ce pour une autre raison, plus bienveillante ? Malgré sa méfiance, Kérès dut admettre qu'il n'était pas en état de se battre ni de se défendre, alors il aviserait le moment venu. Il reposa doucement sa tête sur le sol.

- Il en faudrait plus pour me tuer. Dit-il d'une voix un poil pâteuse. Dis-moi... Qu'est ce qu'on fiche ici ?

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Dim 8 Avr 2018 - 2:41



Sauver son âme, sauver une vie, les deux se ressemblent
Maeya, Samarithin, Kérès, Seira et Herrade

Le guérisseur vérifia qu’il avait son matériel avec lui. Bien ranges dans le sac à bandoulière offert par Akasan pour l’aider dans son travail se trouvaient le mortier et le pilon ainsi que plusieurs plantes permettant l’élaboration de nombreux remèdes lorsqu’on savait s’y prendre. Il était vrai que dans les conditions hivernales, les plantes étaient rares et les manipulations possibles avec ces dernières l’étaient davantage. Souvent, la chaleur était nécessaire à l’obtention d’un remède précis, et dans un tel froid, ça devenait difficile à faire. Maeya avait dû apprendre à exercer son métier dans ces conditions loin d’idéales. Malgré cela, il amenait presque toujours son matériel avec lui, au cas où. Il était guérisseur avant tout. Il se remit donc en route, soulagé de constater que rien ne manquait.

Il avait décidé d’aller faire un tour vers la barrière de glace. Comme le territoire n’avait pas vraiment de lieu pour les guérisseurs, il s’était mis en quête de fouiller sans cesse le territoire à la recherche de ceux qui avaient besoin de son aide. Et puis, ça l’aidait. En se concentrant sur sa mission (oubliant parfois de manger, ce que son frère ne manquait pas de lui rappeler en lui balançant un lièvre aux pattes), il pouvait mettre de côté ses soucis et ainsi contrôler le flot d’émotions qui tourbillonnaient en lui. C’était exactement ce qu’il avait fait, la première fois qu’il avait croisé le gros hivernal. Se dévouant corps et âme à lui sauver la vie, il avait momentanément mis de côté tous ses problèmes stupides de gamin ingrat. Enfin… à l’époque, ils étaient important pour lui… comme ceux qui le tourmentaient en ce moment. Il pressa le pas. Il fallait qu’il arrête de penser. Il finissait toujours par penser à ce qu’il fallait pas, quand il était seul et qu’il pensait. Ce qui lui faudrait, c’était un loup blessé. Oui, comme ça il pourrait se changer les idées.

Son vœu un peu morbide et dont il n’était pas vraiment fier fut malheureusement exaucé. À peine était-il arrivé au pied du géant mur de glace qu’il apercevait des taches de sang. Et pas qu’un peu. Ç’aurait pu être un loup que légèrement blessé, quand même! Il avait pas souhaité tomber sur un cadavre! Mais il n’avait pas été précis. C’était ça qu’on obtenait, à pas être assez précis. La prochaine il souhaiterait pour une loup légèrement blessé dont la vie n’était pas en danger. Bon, assez plaisanté, on avait besoin de lui. Mettant son masque de guérisseur, inquiet qu’il puisse être déjà trop tard pour le malheureux qui avait laissé ces traces, il s’élança à la course sur le chemin tout tracé, très visible, et qui semblait plutôt frais. Tant mieux… au moins ça limitait les chances de tomber sur un cadavre gelé vidé de tout son sang.

Tout en courant, l’adolescent réfléchissait déjà au traitement à prodiguer. Tant de sang venait d’une plaie physique, son pouvoir pourrait donc régler la situation. Il faudrait néanmoins que le loup reconstitue son sang, car à la quantité perdue, même si la plaie guérissait, il risquait encore sa vie, ou du moins des séquelles permanentes. Un tonifiant ferait l’affaire. Habitué de traiter des plaies ouvertes, qui étaient après tout sa nouvelle spécialité, le jeune Hivernal avait tout ce qu’il fallait pour faire le tonifiant. Il restait à espérer qu’il réussisse à bien manier les outils. Il avait découvert, depuis sa transformation, que son petit corps de félin était autrefois bien plus pratique pour la manipulation des objets que son corps pataud de loup. Oui, bon, ok, il restait svelte et plutôt agile pour un loup, mais quand même… il ressentait la différence. Un changement qui semblait positif, c’était qu’il s’essoufflait moins rapidement.

Il commençait donc seulement à haleter quand il débarqua dans le petit creux qui abritait deux loups plutôt mal en point. Le pire des deux, allongé dans la neige, semblait être celui qui avait perdu tout ce sang. La plaie… était recouverte de neige! Une bonne initiative qui non seulement avait dû lui sauver la vie, mais qui faciliterait le travail du guérisseur. Le blessé respirait encore, il semblait même conscient. L’autre… l’autre semblait à bout de forces. Il devait aussi avoir des lésions internes, car du sang dégoutait de sa gueule. Zut… les lésions internes étaient plus difficiles à traiter. En plus, l’ex-félin avait la très désagréable impression que ses blessures ne venaient pas d’un combat. Du moins… n’avaient pas été infligées par un ennemi… De toute façon, il semblait en mesure de survivre le temps que le premier loup soit guéri. Sans perdre plus de temps, Maeya vint se positionner derrière le… le Printanier… un loup du Printemps? Pas grave, tout le monde méritait de vivre. En voyant le regard malveillant que lui lança le loup assis, il se rendit compte qu’il s’était même pas présenté!

« Je m’appelle Maeya, je guérisseur. Je te félicite pour l’idée de la neige, tu lui as sûrement sauvé la vie. Maintenant, je vais le soigner, je m’occuperai de toi ensuite. Si tu veux m’aider, me dérange pas, je dois me concentrer. »

Quand des vies étaient en jeu, pas le temps de s’encombrer de politesse et de « j’aimerais que » qui rallongent beaucoup trop la conversation. La guérisseur avait dit ce dont il avait besoin et si la vie du mourant avait la moindre importance aux yeux de l’autre, il lui obéirait! Tandis qu’il posait sa patte sur la neige qui couvrait la nuque du Printanier, Maeya remarqua que son corps souffrait de nombreuses brûlures très graves. Mais qu’était-il arrivé à ce loup? On l’avait piégé dans une forêt en flammes et on avait tenté de lui arracher la gorge? Plus tard, les questions. Pour mieux se concentrer, il ferma les yeux. La familière sensation de tout son désir et sa volonté de sauver la vie du blessé l’envahit. Il sût sans avoir besoin de regarder que son brassard émettait une lueur argentée, donnant une ambiance lunaire à la scène, tandis que la plaie se refermait, lentement, mais beaucoup, beaucoup plus rapidement qu’avec n’importe quel autre traitement. Encore quelques minutes, et il n’y aurait même pas de traces de la morsure, qui ne serait plus qu’un vilain souvenir.
©️ Maeya Fleur de Neige

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Mar 10 Avr 2018 - 17:15



Sauver son âme, sauver une vie, les deux se ressemblent

FT Kéres-Maeya-Seira-Herrade].


Le paria avait bien entraperçut l'éclat vivace dans le regard du soldat, nul doute qu'il lui aurait sauté à la gorge s'il l'avait pu. Cela aurait été déplaisant, voir même très ennuyant. Il n'avait pas besoin qu'un combat éclate entre eux alors, quand il perçut la résignation du blessé, Samarithin soupira intérieurement de soulagement. Voilà qui était plus sage de sa part. Il avait au moins assez de jugeote pour rester couché. D'un coups de langue, le paria chassa les traces de sang frais sur son museau, laissant un goût ferreux désagréable sur sa langue. Cela rappela à son esprit la brûlure douloureuse de sa poitrine ; douleur chassée dans un coin suite aux paroles du blessé. Dos à ce dernier, une ébauche de sourire vola brièvement sur ses babines. Voilà qui faisait plaisir à attendre pour celui qui avait cru durant un instant être arrivé trop tard pour sauver la cible du noiraud. Quand à la question posée.

-Si ce qui t'inquiètes sont mes noirs dessins, ne t'en fais pas je n'en ai aucun. Et, à dire vrai, je cherchais seulement à soustraire la cible des autres sbires, je n'allais pas leur laisser avoir un mort à leur actif tout de même ? Surtout si c'est pour voir une de leur réclamation être validé par ce cher Verdreht ; poursuivit-il avec un ton mielleux qui ne lui ressemblait guère. Je n'aime pas être utilisé... Mais passons, je ne sais pas vraiment pourquoi je nous ais conduit ici, tout ce que je sais, c'est que plus loin nous somme mieux s'est. Et c'est bien la première fois que je compte sur la chance pour nous tirer de là,ou du moins pour tirer quelqu'un d'autre de là. J'aurais voulu te remmener chez n... chez toi ; se reprit-il au dernier moment, une note de regret dans la voix. Mais la route est trop longue.

Le silence s'installa durant quelques secondes tandis qu'il scrutait l'horizon à la recherche du moindre signe, plissant les yeux face à cette étendue blanche. Le jour ne faisait pas mine de vouloir se montrer, bien au contraire et ce fait l'irrita.

-Non, j'espère donc que quelqu'un finira par trouver nos traces, une personne avec des dons de guérison étant souhaitable. Je ne vais pas laisser un blessé seul dans cet endroit glacial ! J'espère juste qu'il nous trouvera avant eux...

Sur ses paroles, il se releva, le goût du sang devenait entêtant et écœurant ; il n'avait qu'une envie, prendre une pleine bouchée de neige mais cette envie attendrait. Il ne pouvait pas baisser sa garde, pas encore. Les quelques pas qu'il fit remmenèrent la douleur en lui, il faudrait qu'il voit pour se reposer... plus tard. Un nouveau mouvement sur l'horizon blanc le fit s'arrêter. Une forme se dirigée vers eux avec empressment, suivant le chemin de neige et de gouttelettes de sang qu'ils avaient tracés. Les sens en alertes, le paria riva son regard sur l'individu, prêt à agir face à cette nouvelle variable. L’œil emplit de menace et d'agressivité, il détecta vite une chose qui détonnait dans l'allure du loup à présent face à lui. Il avait détectait les saccoches que portait ce dernier,rendant son pas plus étrange. Revoyant rapidement sa réaction qui aurait était de clouer l'autre au sol, il flaira l'air. A l'odeur, son museau se plissa. Un hivernal ! Et qui ne se présente même pas au risque de finir plus mort que vif ! Est-ce qu'ils sont tous suicidaire ?! Le traître ferma son œil en soupirant, résigné avant de sentir une nouvelle goutte écarlate chuter de son nez sur le sol immaculé.


« Je m’appelle Maeya, je guérisseur. Je te félicite pour l’idée de la neige, tu lui as sûrement sauvé la vie. Maintenant, je vais le soigner, je m’occuperai de toi ensuite. Si tu veux m’aider, me dérange pas, je dois me concentrer. »

L'ex-printanier arqua un sourcil, c'était quoi cette présentation de dernière minute ?! Avait-il seulement conscience qu'il était passé à deux doigts du cimetière ? Un reniflement de dédain lui échappa quand aux paroles qui suivirent, il avait simplement agit vite pour stabiliser l'état d'un des membres de son ancien clan. C'est d'un ton froid, presque glaciale qu'il déclara en dépassant le guérisseur déjà en action.

-Je n'ai nul besoin de tes soins guérisseur, concentres-toi sur lui, je m'occupe de moi. Et s'il y reste, je ne serais jamais loin pour te le rappeler.

Samarithin s'installa plus à l'écart des deux loups, observant les faits et gestes du guérisseur de l'hiver. Mais aussi pour ne pas tourner en rond et soulager ses poumons qui lui envoyés de douloureuses piques dans la poitrine. Il pencha la tête, observant la lueur émise par l'un des accessoires du loup blanc rayé de mauve. Après tout, il avait réellement bien fait d'appliquer la neige sur la plaie, cela semblait être la base du pouvoir de ce loup, ce dénommé Maeya. L'air incrédule quand au blessure de son patient n'avait pas échappé au loup brun qui, cependant, n'avait en rien envie de relater ce qu'il s'était produit là bas. Il baissa le museau au sol, prélevant une bouché de neige glaciale qu'il laissa fondre avant de recracher l'eau teintée de rouge. Oh qu'il aurait souhaité pouvoir fermer les yeux durant quelques seconde, ce rêve si chaud et tentant fut réduit à néant par deux silhouettes qui arrivait à fond de train, empruntant le même chemin que les trois loup.

« Les ennuie arrive, je ne pourrais pas intervenir sans causer de lésions plus sévère à notre corps... Alors ne comptes pas sur moi, je tiens à pouvoir jouer à nouveau avec mes proies. »

A son ton, la chose ne reviendrait pas sur sa décision, il l'accepta car il ne souhaitait pas non plus m'être à mal son corps plus que nécessaire. Au fond de lui, il savait ; il n'était pas un lâche mais il espéra, en se levant et en tournant les talons, que nul ne le suivrait pour lui barrer la route. « C'est sans doute ici que je t'abandonne soldat printanier, du moins s'ils n'ont pas en tête de me couper la route avant. »

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HRP : Lancer de dés pour savoir s'il sera rattrapé ou non.
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Outa-Ranos
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Le membre 'Samarithin' a effectué l'action suivante : Lancé de dés


'Dé de Chance' :
Sauver son âme, sauver une vie, les deux se ressemblent [FT Kéres-Maeya-Seira-Herrade] H0qy
Résultat : 2
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Kérès
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Jeu 26 Avr 2018 - 17:25


Sauver son âme, sauver une vie, les deux se ressemblent
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- Si ce qui t'inquiètes sont mes noirs dessins, ne t'en fais pas je n'en ai aucun. Et, à dire vrai, je cherchais seulement à soustraire la cible des autres sbires, je n'allais pas leur laisser avoir un mort à leur actif tout de même ? Surtout si c'est pour voir une de leur réclamation être validé par ce cher Verdreht. Je n'aime pas être utilisé... Mais passons, je ne sais pas vraiment pourquoi je nous ais conduit ici, tout ce que je sais, c'est que plus loin nous somme mieux s'est. Et c'est bien la première fois que je compte sur la chance pour nous tirer de là,ou du moins pour tirer quelqu'un d'autre de là. J'aurais voulu te remmener chez n... chez toi. Mais la route est trop longue. Non, j'espère donc que quelqu'un finira par trouver nos traces, une personne avec des dons de guérison étant souhaitable. Je ne vais pas laisser un blessé seul dans cet endroit glacial ! J'espère juste qu'il nous trouvera avant eux...

Kérès avait écouté les paroles du loup avec autant d'attention qu'il en était capable. Il fallait dire que celle-ci était à demi focalisée sur la douleur que lui causait le moindre mouvement de tête. Ainsi donc, le NuitTerne l'avait emmené à l'écart des combats pour le sauver et non le livrer à son maître. Quelle bien étrange idée. Le soldat se demanda l'espace de quelques instants ce qui avait bien pu le pousser à se soustraire de son emprise mais décida qu'il s'en moquait. Que ce soit des remords, une envie soudaine d'héroïsme ou un on ne sait quoi de plus farfelu que ça n'avait aucune importance. Le principal semblait être que les autres étaient loin et qu'il était ici. A se vider de son sang. Comme si c'était une bonne situation. Il fut étonné d'apprendre que l'autre attendait qu'un guérisseur fasse miraculeusement son apparition et les sauve de cet enfer. Quelqu'un allait forcément finir par les retrouver, mais les chances que ce soit un loup aux pouvoirs de guérison étaient minces. Kérès espérait au moins que l'autre loup avait plus de chance que lui, sinon ils était bien mal barrés.

Le soldat ne fit même pas l'effort de tourner la tête lorsqu'il vit le traître fixer son regard dans une direction. De toute façon, son expression faciale lui indiquerait bien de quoi il s'agissait, non ? Celui-ci se contentant de soupirer, Kérès partit du principe que le nouveau venu n'était pas une menace. Il avait entendu de simples bruits de pas dans la neige, mais à présent une nouvelle voix parvint à ses oreilles.

- Je m’appelle Maeya, je guérisseur. Je te félicite pour l’idée de la neige, tu lui as sûrement sauvé la vie. Maintenant, je vais le soigner, je m’occuperai de toi ensuite. Si tu veux m’aider, me dérange pas, je dois me concentrer.

Un guérisseur. Comment se faisait-il qu'ils avaient autant de chance ? Ce n'était pas dans ses habitudes. Lui avait plus tendance à avoir la poisse qu'autre chose. Tournant simplement le regard, Kérès dévisagea quelques instants l'inconnu avec méfiance. Comment comptait-il le soigner ? Bah. De toute façon, il ne pouvait même pas se défendre. L'hivernal posa sa patte sur l'échine du soldat qui eut un léger sursaut. Alors qu'il s'apprêtait à râler et à demander à l'autre ce qu'il fichait, une douce sensation commença à se rependre sur sa blessure et il lui sembla que la douleur s'atténuait. Soulagé au fur et à mesure que le contact entre la patte, la neige et sa fourrure se prolongeait, le loup au pelage sombre n'en montra pourtant rien.

- Je n'ai nul besoin de tes soins guérisseur, concentres-toi sur lui, je m'occupe de moi. Et s'il y reste, je ne serais jamais loin pour te le rappeler.

Le NuitTerne s'était éloigné de Kérès et de son soigneur, et bien qu'il ne puisse pas bouger à cause des soins en cours du loup hivernal, ce dernier arrivait à peu près à se rendre compte d'où il s'était installé. D'ailleurs, quelques instants plus tard, il lui sembla entendre le paria se lever et commencer à s'éloigner. Tournant son regard dans la direction qui était tachée de leur sang, Kérès crut commencer à apercevoir des silhouettes se rapprochant d'eux. De l'aide ou des ennuis ? Quoi qu'il en soit, le NuitTerne n'avait pas l'air de vouloir s'attarder dans le coin. Avant qu'il ne soit réellement hors de portée, Kérès lâcha simplement, à son attention, et à celle de l'hivernal également.

- Merci.

Quiconque le côtoyait savait que le soldat n'était pas du genre à s'étendre en remerciements. Toutefois, il avait conscience que sans le traître, quelques NuitsTernes n'auraient pas hésité à lui sauter à la gorge pour obtenir leur chère petite récompense. Il lui avait certainement sauvé la vie, et bien que Kérès n'appréciait pas l'idée qu'il ait pu trahir le printemps, son clan, sa famille, c'était bien une raison valable pour le remercier malgré tout.

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Seira
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Mar 1 Mai 2018 - 14:51


    Après la fin de la bataille, Seira avait constaté avec horreur que Kérès avait disparu. Le loup brun n’était pas un membre important du clan, ni quelqu’un qui lui était personnellement cher, mais il avait grandement œuvré dans l’affrontement contre Nachtgewalt. De plus, le soldat était un partenaire de patrouille de longue date que l’alpha ne pouvait se résoudre à abandonner aux pattes des NuitsTernes. Si ses blessures avaient ralenti ses recherches bien plus qu’elle ne le désirait (la large griffure à son flanc droit lui rappelant la main enflammer qui c’était abattu sur elle) à cause de l’infection qu’elle avait dû soigner, Glycenne lui avait permis de mener ses recherches à bien. Ainsi, la fièvre à peine tomber, elle s’était rapidement remis en quête de son plus brave soldat.

    Les patrouilleurs étaient venus lui raconter, à la tombée du jour, qu’on avait retrouvé les traces écarlates du passage de Samarithin et son odeur infecte à travers les pins mourant de l’hiver. Sans perdre un instant, l’alpha s’élança à la recherche du traitre. Son esprit, torturé à l’idée de ne pas retrouver son soldat, Seira se promis d’égorger elle-même le traitre s’il était arrivé malheur à Kérès. Les crocs serrer, ses pattes martelant le sol avec une rage véritable, la blonde balaya le paysage de ses grands yeux azurés à la recherche de ses traces de pas que le vent glacé n’aurait pas balayer. Tournant la tête vers Herrade, son fidèle bourreau qui ne la lâchait d’une semelle, elle lui glissa une consigne nette et précise.

    - Si tu trouves Samarithin, applique la sentence, mais avant cela je veux que nous retrouvions Kérès. Je ne veux pas que toutes ses recherches aient été vaines.

    Reprenant leurs courses dans la nuit noire de l’Hiver, les deux louves finirent par retrouver la trace du loup brun dont le précieux paquetage avait laisser tomber quelques miettes de pain ensanglanté sur le sol. Seira serra les dents et dégluti avec angoisse, priant Outa-Ranos qu’il aille bien. Jamais, de son passé de soldate, la blonde n’avait été aussi soucieuse du devenir d’un de ses frères. Traitant son lien avec eux avec un certain détachement, dont son père lui avait vivement conseillé l’utilité, pour ne pas souffrir en cas de perte au combat. Cependant, nulle bataille n’avait été aussi réelle que celle de l’Antre les LibreLune et si moult cadavres c’étaient étendu devant ses yeux, elle n’avait pas été aussi blesser que de songer à la mort d’un loup avec qui elle avait déjà échanger un temps si précieux.

    Quand elles arrivèrent au port de la petite grotte geler qui les protégeait du vent mordant, les femelles virent s’éloigné une ombre mystérieuse filé devant leurs yeux et un doux et inquiétant parfum leur chatouillèrent les narines. Ce pouvait bien être le traitre qui s’enfuyait, mais la haine que Seira portait à sa personne était nettement moins plus grande que celle que portait Vierhs, ainsi elle se rua dans la grotte où, d’un brusque coup de patte, elle écarta le loup blanc qui était pencher sur l’échines meurtrie de son soldat.

    - Kérès ! – tonna-t-elle, inquiète. – Tu es vivant. Comment te sens-tu ?

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Herrade
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Mar 15 Mai 2018 - 11:25

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Son épaule meurtrie faisait souffrir le bourreau, mais aucune grimace ne traversait son visage déterminé tandis qu'elle accompagnait son Alpha dans les terres hivernales, à la recherche de Kérès. A grandes foulées, Herrade filait le train de Seira sans se laisser distancer, impassible ; elle hocha brièvement la tête aux consignes de la reine du Printemps, puis serra les mâchoires. Pas question de se faire avoir bêtement comme avec Viehrs... Samrithin ne lui échapperait pas, et elle comptait bien l'attraper sans se faire de bobos.

La piste devenait plus précise, les tâches de sang les guidant sans peine vers leur destination ; restait à savoir ce qu'elles allaient y trouver. Intérieurement, la verte priait pour que Kérès soit encore en vie, même un peu abîmé, il pourrait être soigné. Mais qu'il ait la vie sauve...

Elle n'eut guère le temps de s'en préoccuper un instant de plus. Alors qu'elles arrivaient, une ombre s'esquiva, désireuse de mettre les voiles rapidement. Vu la taille de la silhouette, il y avait de grandes chances pour que ce soit donc sa cible... Oubliant immédiatement Kérès, qu'elle laissa aux bons soins de Seira et de l'hivernal présent, le bourreau força l'allure, se lançant à la poursuite du traître. Un grondement sourd s'échappait de sa gorge, et elle n'eut pas trop de mal à le rattraper, visiblement il gardait de lourdes séquelles de la bataille... Tant mieux, il n'en serait que plus facile à immobiliser. Mais elle devait rester prudente...

Talonnant de prêt l'ex-printanier, la jeune prit de l'élan, se ramassa sur elle-même, puis bondit droit sur l'ennemi. Avec un peu de chance, en un coup, elle pourrait le mettre à terre. Alors, elle appliquerait la sentence.
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Outa-Ranos
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Mar 15 Mai 2018 - 11:25

Le membre 'Herrade' a effectué l'action suivante : Lancé de dés


'Dé de Combats' :
Sauver son âme, sauver une vie, les deux se ressemblent [FT Kéres-Maeya-Seira-Herrade] SwordAxe-icon
Résultat :
Sauver son âme, sauver une vie, les deux se ressemblent [FT Kéres-Maeya-Seira-Herrade] Q33i
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