Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 :: HORS-JEU :: Archives Hiver Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Nous avons tous un vide à combler [PV Drakan]
Invité
Invité
avatar
Dim 8 Avr 2018 - 23:55



Nous avons tous un vide à combler
Maeya et Drakan

Les yeux fermés, le guérisseur laisse le moment s’imprégner dans un esprit. Une bourrasque de vent glacial s’engouffrait dans sa fourrure chaude, rafraîchissant agréablement son corps. Les rayons du soleil, pour éviter que la fraîcheur de l’air ne lui soit désagréable, se déposaient comme une couverture sur son dos, pour le réchauffer. La neige, moelleuse, confortable, lui offrait un matelas doux sur lequel il se sentait bien. C’était un des rares moments où il n’avait pas envie de pleurer. Il se sentait calme, il se sentait adulte. Son sac à bandoulière déposé à côté de lui, il profitait du paisible silence qui faisait écho au vide qu’il ressentait. Pas un mauvais vide. Un bon vide. Un vide d’émotions négatives, un vide de tourmente, un vide de larmes. Il se sentait bien, entièrement en possession de ses moyens. Son corps était un peu trop petit, mais il ce n’était pas grave.

Il ouvrit les yeux. Ses pattes au bord de l’abîme, il avait une belle vue sur les profondeurs de glace. Il n’en voyait pas le fond et ça l’intriguait. Que pouvait-il bien y avoir tout en bas? S’il avait eu encore ses ailes et qu’il avait appris à voler, il serait sûrement descendu pour assouvir sa curiosité. Car malgré sa nouvelle appartenance à un clan, Maeya était plutôt indépendant. Il faut dire qu’il avait été solitaire pendant le temps d’une vie presque au complet… Il avait l’habitude d’aller où bon lui semblait, d’être ami avec tout le monde. Un guérisseur solitaire était plutôt bien accueillit, surtout quand il la bouille d’un chaton tout mignon. Mais c’était pas plus mal d’être ici, ancré en Hiver. C’était sa saison préférée. Et il ressentait le besoin d’être entouré, d’appartenir à un groupe. Il ressentait le besoin d’avoir un chez lui, un vrai chez lui. Et Blailu le lui avait offert sur un plateau d’argent. Il en était reconnaissant. Mais parfois, il avait envie de voyager… de s’éloigner, de se balader, de voir des choses! Mine de rien, c’était un peu monotone et répétitif, l’Hiver, avec sa neige… sa glace… sa neige… et sa glace… Toutefois, il n’allait jamais bien loin, pour pas inquiéter son frère adoptif. Et aussi au cas où on avait besoin de lui. Il était un guérisseur de clan, maintenant, il avait un devoir à accomplir.

Mais pas ce jour-là. En tous cas, pas si on venait pas le déranger. Son travail était à temps plein, 24h par jour, 7 jour par semaine, 52 semaines par année, mais parfois il pouvait quand même aller souffler un peu! Surtout quand les seuls blessures qu’il traitait depuis des jours étaient des petites blessures superficiels qui n’avaient même pas vraiment besoin d’un traitement de guérisseur. Et puis, il n’était pas le seul guérisseur en Hiver! Il se permettait de venir apprécier une douce journée au bord d’un ravin mortel. Il ne ressentait en fait pas du tout le danger. Avant, il ç’aurait été le cas à cause de son insouciance d’enfant, qui aurait fait qu’il n’aurait même pas compris qu’il y avait un danger. Mais maintenant, c’était son expérience. Il était assez rapide pour réagir, il était léger, il était agile et il faisait attention. De plus, il pouvait entendre quiconque approchait, grâce à l’écho des lieux. Si qui que ce soit approchait, il le saurait. Il ne pourrait pas savoir s’il s’agissait d’un loup amical ou non, puisque le vent ne soufflait pas dans la bonne direction, mais étant un guérisseur habitué d’être solitaire, il avait bien envie de penser que peu importe de qui il s’agirait, ce n’était pas son odeur qui allait lui dire s’il devait s’en méfier ou pas, de toute façon.

D’ailleurs, il entendait la neige craquer de façon régulière. Quelqu’un qui marchait d’une démarche assurée, qui n’essayait pas de se camoufler. Donc, sûrement pas quelqu’un qui lui voulait du mal, ou alors sinon quelqu’un d’assez confiant qui croyait qu’un adolescent sur le bord d’une falaise serait une proie facile. Eh bien, il faudrait qu’il y réfléchisse à deux fois, avant de tenter quoi que ce soit, car l’ancien félin pouvait largement compenser en expérience ce qu’il n’avait pas en stature et en âge. De toute façon, il n’avait pas envie de se quereller. Et qui s’en prendrait à un guérisseur? Son matériel à ses côtés le prouvait assez pour pas qu’il s’en inquiète. Maeya ne détourna donc pas le regard de son observation du précipice. Il ne pensa même pas au fait que, avec une vue en plongée sur son dos, le loup qui approchait devait avoir une vue bien nette des cicatrices du jeune Hivernal. Mais en même temps, si c’était un autre Hivernal, il savait sans doute déjà que le nouveau guérisseur du clan avait été blessé gravement. Akasan avait fait une annonce publique à son sujet, ça avait fait parlé. Pas grave. Les gens savaient qui il était, alors il n’avait pas à se cacher. Il n’avait plus rien à cacher.

Ou presque… Mais les choses qu’il voudrait bien pouvoir cacher, il ne le pouvait plus vraiment… bientôt, il aurait des chaleurs, lui aussi. Tout le monde saurait qu’il était… spécial… et quiconque lui parlait sérieusement ne pouvait pas manquer de se douter qu’il n’était pas un enfant. Alors pourquoi tenter de le dissimuler…? Il attendit donc patiemment que son interlocuteur potentiel ne s’approche davantage. Il le laisserait amorcer la conversation. De toute façon, il n’avait rien en particulier à dire, même s’il ne refuserait pas de discuter. Peut-être qu’il pourrait poser quelques questions sur l’abîme. Le mâle qui l’approchait (enfin, vu le poids des pas, et la carrure qu’il vit du coin de l’œil, ce devait être un mâle) en saurait peut-être plus sur ce lieu qui intriguait beaucoup le guérisseur.
©️ Maeya Fleur de Neige

Revenir en haut Aller en bas
Drakan
Nobody
Drakan
Espèce : Loup/louve
PUF * : Akaii-Tsukii
Masculin
Messages : 76
Date d'inscription : 13/05/2017
Âge : 26
Ta localisation réelle : Oblivion

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Jeu 12 Avr 2018 - 18:58



Nous avons tous un vide à combler


Drakan Δ Maeya


“ Chaos isn’t a pit. Chaos is a ladder. Many who try to climb it fail, and never get to try again. The fall breaks them. And some are given a chance to climb, but refuse. They cling to the realm, or love, or the gods... Illusions. Only the ladder is real. The climb is all there is. ”



L'ombre aux pas de velours se promenait esseulée sur le territoire hivernal, se dirigeant vers on ne savait où. Depuis l’aurore, son âme était en proie aux tourments, lui qui fuyait l’ennui et la solitude comme la peste, mais qui pourtant était incapable de ressentir quoi que ce soit. S’il avait eu un cœur, nul doute qu’il aurait tiraillé méchamment au creux de sa poitrine. Hélas, seule l’envie de trouver un divertissement rapidement pour tromper son ennui accaparait son esprit. Le soleil réchauffait sa fourrure malgré le vent glacé qui soufflait comme à son habitude sur ces terres gelées et inhospitalières pour quiconque ne les connaissait pas assez. Le regard perdu dans le vide, un énième soupir frustré franchissant la barrière de ses lippes, il se mit à guetter ce qui pourrait le sortir de sa solitude momentanée. Chercher des choses que l’on ne trouvera jamais perdait tout son intérêt lorsque l’on savait que c'était peine perdue, mais Drakan savait qu’où qu’il aille, il trouvera forcément une âme égarée, la compagnie désirée et passive d’un pantin qu’il retiendra près de lui quand dame solitude s’approchera trop près de son être. Après tout, c’était un obstiné. Celui qui gagne toujours, quelque soit le temps et les moyens employés pour parvenir aux victoires les plus belles.

Ses pas l’avaient menés vers l’Abîme Profonde. Il lui était déjà arrivé d’avoir la curiosité d’examiner le lieu. Il avait entendu nombre d’histoires à ce sujet, certaines auraient fait frissonner n’importe qui, mais ne provoquaient chez le tueur qu’une simple curiosité et pas la moindre peur. Il ne comptait pas périr en tombant bêtement dans un trou, aussi grand et impressionnant soit-il. A présent, il se posait toujours les mêmes questions que la dernière fois qu’il y avait mis les pieds. Existait-il vraiment des créatures dangereuses dans les profondeurs de cet abîme ? Est-ce que ces dernières dévoraient les pauvres idiots qui finissaient en morceaux au fond ? Ah, mais maintenant qu’il s’en souvenait, il avait un jour balancé une de ses victimes dans la faille. Paix à son âme. Était-elle en décomposition tout en bas ou ne restait-il plus rien comme trace de sa misérable existence ? Toutes ces questions valaient presque le coup d’œil, toutefois il ne se risquerait probablement pas de descendre. Moisir au fond n’était pas un sort qui lui convenait. L’imposant tueur décida malgré tout d’aller au moins vers le bord, histoire de jeter un œil et qui sait, peut-être de lancer un ou deux cailloux à l’intérieur pour voir s’il entendait le son de sa chute.

Alors qu’il n’était qu’à quelques pas de l’Abîme, une petite silhouette à son bord attira son attention. En s’approchant d’avantage, un fin sourire collé au visage car il venait peut-être d’obtenir ce qu’il désirait, il reconnut l’un des membres de son clan. Il s’agissait là sans nul doute de l’un des guérisseurs de son clan, bien qu’il ne connaisse pas son nom. Le Tueur était habituellement si désintéressé des autres qu’il ne prenait pas la peine de se rappeler de leur nom. Il se contentait de connaître ceux de la hiérarchie, le minimum syndical. Que faisait ce petit loup au bord du gouffre ? Désirait-il en finir avec l’existence ou était-il là pour rechercher le calme ou bien par simple curiosité ? Quoi qu’il en soit, Drakan s’avança sans la moindre discrétion. Après tout pourquoi chercherait-il a dissimuler sa présence ? Il remarqua des cicatrices sur le dos de l’individu, et se rappela vaguement les discutions de certains à ce propos. Il lui semblait même qu’une annonce avait été faite par les alphas, mais il n’avait du écouter que d’une oreille peu attentive, comme d’habitude. Il avait enfin trouvé sa distraction, son moyen de tromper l'ennui mortel qui l'accablait. Il se vêtit d'un masque presque sympathique et songea qu'il ne devrait peut-être pas se montrer trop désagréable et froissant s'il ne voulait pas se retrouver tout seul dans quelques minutes. S’arrêtant à quelques centimètres derrière le loup, il s’assit et lâcha simplement.

- Ce s’rait dommage de tomber dans ce trou, tu crois pas ?


par humdrum sur ninetofive


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Lun 16 Avr 2018 - 17:48



Nous avons tous un vide à combler
Maeya et Drakan

Maeya aurait probablement dû se sentir intimidé de sentir le corps massif du mâle, qui visiblement était entraîné au combat vu sa stature, qui le surplombait, si près, assez près pour le pousser dans le vide. Pourtant, il ne ressentait pas du tout de peur. Le guérisseur ne percevait aucune menace provenant de son interlocuteur, qui s’était respectueusement arrêté derrière lui, posant son massif derrière sur le sol. Enfin, massif… il était vrai que le petit Hivernal était encore un adolescent, pas vraiment tout à fait un adulte, et que tous les adultes lui semblaient donc massifs, comparé à sa petite taille. Il avait tendance à l’oublier, puisque maintenant il ne se prenait plus pour un enfant, alors parfois il s’attendait à ce que les autres soient à sa taille, mais non, ils étaient tous plus grand. Et malgré que le mâle à la voix mélodieuse semblait plutôt jeune, il avait indubitablement terminé sa croissance.

« Ce s’rait dommage de tomber dans ce trou, tu crois pas? »

Maeya ne se retourna pas, ne jeta même pas un regard à l’autre Hivernal. Car oui, maintenant qu’il était assez près pour pouvoir sentir son odeur, le guérisseur su tout de suite que c’était un collègue de son nouveau clan d’adoption. Le ton n’avait rien d’une menace déguisée. Il semblait relativement neutre, pas vraiment inquiet mais pas provocateur. En fait, le loup semblait juste avoir voulu lancer la discussion. C’était une entrée en matière comme une autre, mais qui n’allait certainement pas se valoir une réponse désolée ou une prise de conscience naïve du danger encouru. L’adolescent savait très bien ce qu’il faisait et il n’avait pas l’intention de tomber. C’est donc avec un ton aussi neutre et désintéressé pour sa propre personne qu’il prit la parole.

« Ne t’inquiètes pas, notre clan ne perdra pas son nouveau guérisseur aujourd’hui. Je ne suis pas encore maladroit au point de bêtement me laisser tomber dans un trou sans fond. En fait… j’aime bien contempler les noirceurs qui masquent les profondeurs de l’abîme, en me demandant ce qui peut bien s’y trouver et en m’imaginant les découvertes que j’aurais pu faire si jamais j’avais encore possédé mes ailes… Mais dis-moi, si tu restes ainsi derrière moi, c’est que tu as l’intention de m’y pousser, ou que tu ne te sens pas à l’aise de braver le danger en venant t’allonger à mes côtés pour me rejoindre dans ma contemplation? »

Son ton n’avait pas été provocateur, ni blagueur. Il avait conserve un ton neutre. Libre à son interlocuteur de décider la signification qu’il donnerait à ces propos. Pour ce qu’il en était de lui-même, Maeya avait posé la question tout simplement pour continuer la discussion et en apprendre un peu plus au sujet de l’adulte. Et puis… si ce dernier était venu le tuer, c’était bon à savoir. Mais cela changerait-il quoi que ce soit? Le guérisseur avait-il seulement envie de se défendre? Au fond de lui, il sentait que si l’Hivernal avait voulu le pousser, s’il avait posé sa grosse patte entre les cicatrices de l’adolescent et l’avait, lentement, fait glisser vers l’abîme, ce dernier n’aurait même pas réagit. Il l’aurait laissé faire. Pourquoi? Non, il ne fallait pas qu’il se laisse faire… pour Blailu… Le veilleur n’avait pas mérité que son nouveau petit frère se laisse tuer peu de temps après lui avoir offert une chance de repartir sa vie à 0.

Oui… pour Blailu, il ferait un effort et se défendrait si jamais son invité avait de mauvaises intentions. Même si quelque chose lui disait que ce n’était pas le cas. Peut-être aurait-il droit à une réponse sarcastique ou joueuse disant qu’il faisait une proie bien trop facile pour être laissée là indemne, mais il savait que même s’il n’offrait aucune résistance, l’autre mâle ne le ferait pas. Il prétexterait que ce n’était pas drôle si Maeya ne se défendait pas, mais au fond, le guérisseur saurait que c’était parce qu’il n’en avait pas envie. Pourquoi, de toute façon, est-ce qu’il s’en prendrait à un guérisseur de son clan? Il n’avait absolument rien à y gagner. Sauf si c’était Aron qui l’envoyait… Mais non, ce n’était pas le cas, car si ce l’avait été, il l’aurait tout simplement pousser sans se donner la peine de lui parler.

Le petit mâle se fit d’ailleurs le commentaire qu’il ne connaissait pas le nom de son interlocuteur. Et à vrai dire, il s’en foutait un peu. Ce n’était pas comme s’ils allaient devenir amis. Il se recroiseraient peut-être jamais, alors à quoi bon… Il donnerait son nom si l’adulte le lui demandait, et par politesse il lui demanderait le sien en retour, mais sinon, tant pis. Ils se contenteraient tous deux de passer un moment agréable ensemble, qu’ils oublieraient sans doute pas la suite, ayant des choses plus importantes à penser. Et s’il se recroisaient, probablement qu’ils ne se souviendraient même pas s’être parlé. En tous cas, Maeya s’en souviendrait sûrement pas, puisqu’il ne donnait même pas la peine de regarder à quoi ressemblait l’autre mâle. Et la voix… bien qu’elle soit mélodieuse et quelque peu réconfortante, il oublierait sûrement la voix. Donc, tout en revenait au même constat : pourquoi se forcer pour une rencontre qui n’amènerait aucune continuité? Et puis, si l’avenir lui prouvait le contraire, alors tant mieux, car le petit Hivernal manquait cruellement d’amis, depuis qu’il avait rejoint l’Hiver. En avait-il seulement eu, avant? Des vrais amis? À part Blailu… il y avait eu Thorin, au Printemps… mais c’était tout… personne pour le soutenir et l’aider dans cette dure épreuve qu’il vivait…
©️ Maeya Fleur de Neige
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: